Il est des jours où l’on
aimerait pas se lever, où l’on aimerait juste ne pas être pour éviter de se
prendre la réalité en pleine gueule… pour éviter de se manger des réflexions
sur ce qui est fait ou pas, ce que l’on ordonne de faire ou de ne pas faire…
Oui, vous l’aurez compris,
qui vous savez a fait encore des siennes ce matin, et tenté de se décharger de
toute responsabilité comme d’hab’… Désolé, mais le personnel et les personnes
qui sont censées être sur pied d’égalité avec qui vous savez n’ont pas à se
fader ses sautes d’humeur, ses oukases et ses notes de service à la mort moi le
nœud. Ce n’est pas en gueulant que les choses s’arrangent et que l’on
contraindra les gens à faire selon son bon vouloir. Une connerie reste une
connerie, même à 120 dB…
Au lieu d’écrire des trucs
dont tout le monde se fout éperdument, il serait préférable de suivre
efficacement les dossiers en charge, non ?
Je n’ai pas quatre bras et
deux têtes, à force de m’en demander, il risque d’y avoir des loupés…
Loupé, le match de Tsonga
contre Federer ne le fut pas, assurément, et il est normal que Jo soit célébré
comme il se doit… Mais attention, il ne s’agit pas de prendre la grosse tête et
de penser que c’est désormais partie gagnée… Les revers, surtout au tennis,
peuvent faire très mal…
Ce qui fait mal également, c’est
la preuve de l’utilisation du gaz sarin en Syrie… Depuis le temps qu’on nous
serinait sur le sarin dans l’usine à gaz syrienne, on ne pourra plus dire qu’on
était dans le gaz au moment où on nous l’a annoncé…
Vent de fronde en Turquie,
toujours, où le premier ministre n’apparaît pas des plus enclins au dialogue et
à la résolution amiable des contestations… Erdogan risque de tomber de haut… Le
peuple réclame un nettoyage… c’est la fameuse toilette à la turque…
Et encore un suicide à France
Télécom, où l’on a retrouvé un employé pendu… Et dire qu’on disait il n’y a pas
si longtemps « le bonheur, c’est simple comme un coup de fil »… Au
moins lui, on sait qu’on le trouvera au bout du fil…
Je vais abréger aujourd’hui…
Pas le temps, l’esprit en fume, le corps fatigué par des nuits trop courtes… J’espère
revenir en meilleure forme demain…
Demain est un autre jour, et
il convient de jeter un rapide coup d’œil sur les anniversaires du jour :
le 5 juin 1953, c’est le « Retour de Don Camillo » ; en 1960,
Norodom Sihanouk devient chef d’Etat au Cambodge ; en 1965, les Pierres
qui Roulent nous proposent « Satisfaction » ; en 1967 débute la
Guerre des Six jours ; en 1968, Bob Kennedy est assassiné (décidément, c’est
une manie chez eux…)…Et en 1983, un jeune tennisman de 23 ans met minable Mats
Wilander et remporte le tournoi de Roland Garros… Son nom ? un certain
Yannick Noah…
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