vendredi 28 juin 2013

Brèves du 28 juin 2013



Vous en souvenez-vous ? Avez-vous encore en mémoire cette chanson langoureuse qui avait fait un malheur sur les ondes voici un bon quart de siècle, « Tout doucement » et qu’interprétait avec talent Bibie, une black bien en chair ? Loin de prodiguer des conseils aux éjaculateurs précoces, de ceux qui lâchent la purée-saucisse avant même d’avoir dégusté la frisée de Madame, cette chanson pourrait constituer une ode à la paresse, inciter les gens à ralentir et à prendre du temps… Le premier qui me chante « Il faut laisser du temps au temps » de la paire de casse-burettes Barbelivien-Gray se verra déguisé en boy-scut et envoyé tout un weekend chez Marc Dutroux…

Plus sérieusement, il semble que l’actualité marque le pas en cette fin du mois de juin… et le réchauffement, modéré, des températures pourrait inviter à sombrer dans une douce indolence, les doigts de pieds en éventail dans des tongs, décontracté du gland ou de la moufflette dans le moulebite ou le monokini-string ficelle…

Même Mandela prend le temps pour quitter ce monde, laissant les sud-africains dans l’attente (et non pas dans la tante) et le monde entier dans l’expectative… Les chroniques nécrologiques, avec élans pathétiques, roucoulades lyriques et emphase de bon aloi sont déjà prêtes…

De son côté aussi, Pépère prend le temps… le temps de décider qu’il ne vaut mieux ne rien décider, puisque de toute façon, la moindre décision prise (ce qui est rare, je le conçois) est l’objet de critiques injustes des vilains de la droite réactionnaire à Copé et Fillion, les Laurel et Hardy de la politique…

On prend aussi le temps d’annoncer le début de la Grande Boucle, la centième édition du Tour de France qui s’élancera demain de Corse… Eh oui, on va mettre les corses au taf pour qu’on puisse se régaler de voir les reines de la pédale en cuissard tellement moulant qu’on leur voit la religion, suer sang et eau, voire sang et EPO, et venir, la main sur la seringue jurer leurs grand dieux qu’ils ne sont pas dopés et que s’ils l’étaient c’est qu’on les aurait piquousé à l‘insu de leur plein gré…

Après Europe 1 et Winnie l’ourson (le petit nom de Bruce Toussaint dont le départ sur iTélé met le quart des fournisseurs alimentaire de la radio au chomedu) jeudi, c’est la troupe d’Inter menée par Patrick Cohen qui profite d’un moment sur l’île de Beauté. Vraisemblablement échaudé par l’échange musclé et piquant avec le bouledogue blond du FN (qui lui a mis dans les gencives qu’il était un vilain gauchiste), Cohen a adopté une posture plus lisse en évitant soigneusement toute question qui fâche au Directeur du Tour de France…

A l’opposé, Lance Armstrong en remet fort opportunément une couche en affirmant dans un entretien au journal Le Monde qu’il est « impossible de gagner le Tour de France sans dopage »… Et il en sait quelque chose, le zig…

On sent que l’actualité est en passe de se mettre en vacances… et que les journalistes pensent plus à acheter la crème solaire qui les empêchera de virer langoustine après une heure de plage, la réservation pour l’hôtel miteux à Platja de Aro où l’on récoltera une tourista à repeindre en moucheté tous les cabinets du coin à cause d’une paella pas fraîche, ou le bermuda de bain qui vous fera passer pour un remake d’une mortadelle italienne…

Quand on arrive à titrer en une que le PV à 17 € limite les infractions, c’est qu’on ressent une certaine lassitude, et que les rebondissements de l’arbitrage Tapie vous tapent grave sur le système, à la façon du dernier album de Zaz… C’est d’ailleurs lors de son écoute, chez vous, de manière imprudente sur la chaîne stéréo du salon que le chat s’est jeté par la fenêtre (du cinquième, il est pas aidé ce matou…), que votre belle-mère s’est définitivement défoncé les tympans à coups de pique-feu, alors que les enfants manifestaient leur enthousiasme en poussant des cris de joie dignes de l’Exorciste et que le papier-peint se décollait tout seul… Non seulement il faut vous époumoner façon Lara Fabian quand vous demandez à Mémère si elle reveut un peu de soupe, mais faut vous coller le retapissage du salon…

Toujours dans la grâce et la délicatesse, on apprend que le Vatican serait à nouveau éclaboussé par une affaire pas nette… J’entends déjà les cris d’orfraie des grenouilles de bénitier et des anti-catho, mais il ne s’agit pas d’une affaire de tripotis de macaroni ou d’élargissement des voies arrière… Simplement une affaire de fraude et de corruption… On en serait presque rassurés…

Malgré tout, on va reparler de ces choses rebutantes, de ces viols d’enfants inqualifiables avec le troisième procès « Outreau »… L’un des acquittés comparait à nouveau devant la Cour d’Assises pour des faits commis lorsqu’il était mineur…. Et qui avaient été dissociés de la comédie d’il y a huit ans… A croire que parfois, la justice aime à remuer la merde jusqu’à la lie…

Remuerai-je, non pas la merde, mais la mémoire pour évoquer les anniversaires du 28 juin ? Ben tiens, j’vais m’gêner ! En 1914, on assassine à Sarajevo un archiduc, prétexte pis par les grandes puissances pour balancer la première Guerre Mondiale dans les rangs ; en 1919, on signe une paix bâclée à Versailles ; en 1944, un commando de résistants du COMAC abat le collabo Philippe Henriot ; en 1948, début du schisme yougoslave avec la rupture Tito-Staline (parait que Tito ne supportait pas les patins roulés par Staline, la moustache, ça pique)…

Et en 1978, Caroline de Monaco épouse Philippe Junot un conseiller financier qui se révèlera particulièrement coureur… Même si la famille royale et les princes du monde entier avaient les zygomatiques quelque peu crispées, malgré les dix-sept ans d’écart, c’était le choix de Caro, qui a su choisir ses mecs…. Vinrent ensuite un pilote d’hors-bord maladroit, et un téteur de bouteille… 

jeudi 27 juin 2013

Brèves du 27 juin 2013



Y a des jours comme ça, où l’on se réveille avec chevillé dans l’esprit une musiquette qui vous poursuit, sans que l’on sache véritablement pourquoi, et dont les accords plus ou moins musicaux reviennent infiniment à la charge, comme les vagues qui sans relâche viennent éroder de leurs assauts salins et impétueux les blanches falaises d’Etretat… Pourquoi Etretat ? Parce qu’il est assez délicat d’éroder par voie maritime les falaises du Capélan d’Anduze, vu qu’il est à environ cent bornes de la mer, à vol d’oiseau…

Et cette musiquette entêtante, que même l’écoute d’horreurs musicales (de l’intégrale de Charlotte Julian au dernier ramassis de Zaz, la pseudo-chanteuse dégueulasse dont on constate à la seule vue qu’elle a une hygiène corporelle propre à la culture des champignons de Paris, en passant par les bouses chevrotantes et sous acide de Christophe Maé) ne pourrait éradiquer, c’est dans mon cas une vieillerie pré-eurovisuelle : « Juksemaker Pipelort », chanson qui arriva dernière du Melodi Grand Prix 1969, finale norvégienne pour le Concours Eurovision, injustement privée du moindre vote.

Bon, en français, ça veut dire « Menteur, tricheur », et finalement, c’est un peu le sentiment que je nourris à l’égard d’un client que je défendais ce matin, devant la Chambre de l’Instruction, face à l’un des ténors pénalistes montpelliérains du Barreau (barreau de chaise ou barreau de l’entrejambe, je ne sais pas quoi ni qui il fume). On nous l’avait dit, votre pire ennemi, c’est votre client… Et il avait raison, le Bâtonnier Bonnenfant…

Menteur, tricheur, escroc… des qualificatifs que l’on retrouve à loisir dans l’actualité futile du jour…

Menteur, tricheur, escroc, des qualificatifs qui siéent à merveille aux reines de la pédale (supposées ou avérées) qui jouent des mollets épilés de frais dans des cuissards tellement mouleburnes qu’en plus de leur voir le sexe, on leur voit même la religion… Eh oui, les coureurs cyclistes du Tour de France qui rejouent les vierges effarouchées en allant jusqu’à dire qu’on veut la mort du Tour en exhumant chaque année des affaires de dopage avant le départ de la grande boucle, comme le disait le blaireau au micro de l’ours (traduite Hinault au micro de Bruce Toussaint)… Messieurs, si vous étiez un peu plus respectables et honnêtes vis-à-vis du dopage, on ne ressortirait pas les cadavres du placard…

Escrocs, menteurs, tricheurs, comme une bonne partie de nos politiques qui jouent les oies blanches lorsque le lièvre est levé et pensant qu’on ne vendra pas la peau de l’ours avant de l’avoir tiré (le vrai ours, pas Bruce Toussaint, hein !), viennent faire les paons « les yeux dans les yeux »… Le bestiaire politique est ainsi fait, et Jéjé la Caisse Enregistreuse suisse en fait encore la démonstration lors de son audition devant l’Assemblée Nationale… Air supérieur et silences têtus, Jéjé le fric à gauche n’a décidément rien assimilé…

Menteur, notre Premier Sinistre ? Certes, il a eu un accès de lucidité en admettant que dans la prétendue lutte gouvernementale contre le chômage, ils sont encore « loin du but », mais n’est-ce pas faire preuve de « jemefousdetagueulisme » que d’affirmer sans rire qu’il faut « continuer à mettre en œuvre toutes les décisions qui ont été prises »… Ah bon, Pépère a décidé un truc ? wow, j’ai loupé un épisode…

Le suisse qui aime les balles, Roger Federer a pour sa part loupé un match, et se trouve poussé vers la sortie par un illustre inconnu… La Terre a tremblé à Wimbledon puisqu’après le chorizo Nadal, c’est le gruyère Federer qui se fait balayer sans ménagement par de jeunes tennismen… La relève semble se presser à la porte, alors que le suisse n’a que trente-deux ans… S’il se retire bientôt, il n’aura jamais ses annuités de cotisation retraite… Bah, ce n’est pas le premier revers qu’il essuiera…

Wimbledon, Wimbledon, morne cours… où défaites, abandons et forfaits se multiplient, au nombre desquels celui de Jo-Wilfried Tsonga, qui se plaint d’une douleur au genou gauche… Ça lui fera au moins un point commun avec Rafa Nadal…

Escrocs, les présentateurs météo ? Outre le titre en forme de calembour lamentable du parisien « sale temps pour les présentateurs météo », on compatit à leur manque de flair et à la contrainte d’annoncer des prévision merdiques à longueur de temps… Bodin et ses costards étriqués, Laborde et son sac d’os, Dhéliat et sa perruque sont loin d’avoir le moral au beau fixe… (oui, je sors, le temps d’ouvrir le parapluie…)

Autre cas de moral dans les chaussettes en Afrique du Sud, où tout un peuple se résigne à apprendre d’un moment à l’autre le décès de Nelson Mandela, uniquement maintenu en vie par respiration artificielle… Ne souhaitons jamais mort des gens, mais lorsque rien ne permet d’espérer un rétablissement, une chose à faire, laissez-le se libérer, encore une fois, de son enveloppe charnelle… N’ayez crainte, son héritage vivra à travers les âges, libre…

Et parmi les anniversaires du 27 juin, que trouvons-nous ? En 1894, Jean-Casimir Périer se voit élu Président de la République en lieu et place de Sadi Carnot ; en 1905 prend place la mutinerie du cuirassé Potemkine, qui donnera lieu au mythique film muet d’Eisenstein (et de la non moins mythique séquence des escaliers d’Odessa mettant en scène un des premiers crash-test de landaus) ; en 1955 naît l’une des plus belles têtes à claques du cinéma français, probablement encore plus lisse qu’à ses débuts, Isabelle Adjani ; en 1958, Just Fontaine avec 13 buts inscrits devient le meilleur buteur de la Coupe du Monde ; en 1983, il ne nous fera plus rire… Louis de Funès part faire marrer les anges…

Et le 27 juin 1964 est promulguée la Loi n° 64-621 qui place sous la tutelle du ministre de l’information (et non plus sous son autorité, subtil changement) la télévision française, qui passe de RTF à Office de Radiodiffusion Télévision Française, le fameux O.R.T.F. qui, malgré la volonté du président de Gaulle que l’ORTF devienne une institution autonome similaire à celles d'autres grandes démocraties, en particulier la BBC au Royaume-Uni, dont il imite le statut, ne pourra jamais affirmer son indépendance… C’est certainement ce qu’on a appelé la voix de la France… 

mercredi 26 juin 2013

Brèves du 26 juin 2013



« Entendez-vous dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats ? »

Bien que visionnaire, Rouget de Lisle s’était planté…S’il était abonné chez Audika, il avait dû rater la porte d’Optic 2000… En fait de féroces soldats, il s’agissait plus surement d’une horde de ménagères en délire à l’annonce du début des soldes !

Eh oui ! Aujourd’hui, les cartes bleues vont prendre cher ; début officiel de la campagne d’été des soldes… Une journée dédiée aux emplettes et au lèche-vitrines. Un conseil, Messieurs, ne laissez pas vos compagnes et compagnons seuls dans une ville remplie d’une foultitude de commerces affriolants en période de soldes, à moins que vous n’aimiez entendre la voix sensuelle de votre banquier vous susurrer dans le combiné que votre compte frôle le cramoisi écarlate…

Aujourd’hui, les villes se parent de vitrines barrées par les affiches “SOLDES !”, “- 50% sur tout” “Très gros rabais !”. Alors, si un magasin porte fièrement ces trois affichettes sur sa devanture ; vous y entrez sans plus attendre… Et là, la tragédie commence…

Généralement, il y fait très chaud, la clim est aux abonnés absents, et au suruplus quarante clientes se chargent de surchauffer l’ambiance déjà survoltée des périodes de soldes. Tandis que des commères chiffonnaient allègrement des déshabillés de soie qui ne demandaient pas à être traités comme de vulgaires blouses de Nylon ; deux minettes nabilesques se crêpaient le chignon pour emporter un ensemble de culottes qui auraient bien fait les beaux jours du Crazy Horse Saloon.

Evidemment, les remises sont intéressantes (vu qu’ils ont multiplié les prix par deux pour offrir 50 % de remise) et on en profite pour disputer différentes petites babioles, vous joignant avec entrain au tableau épique que formait le magasin  avec quarante fofolles farfouillant allègrement dans les rayons à la recherche de la perle rare qui, forcément, se trouvait au fin fond des présentoirs.

Tout à coup, le coup de grâce, la décharge pré-orgasmique, le « oh-James-vous me faites fondre (ou durcir c’est selon)-avec-votre-gros-appareil-à-tête-chercheuse » : une voix melliflue susurre dans les haut-parleurs : « Votre attention Mesdames, nouvelle démarque supplémentaire de 10% sur la lingerie fine au premier étage ; dépêchez-vous, il n’y en aura pas pour toutes... ».

Et l’on voit alors un troupeau de furies lancées à toute allure faire bloc avec la grâce et la délicatesse naturelle d’un pack de rugbymen, gravir les quelques escaliers à une vitesse vertigineuse et se jeter sur les paniers contenant la dite lingerie avec un cri guerrier du style « J’en-veux-un-poussez-vous-je-l’ai-vu-la-première-j’étais-avant-vous ! ». Et vous farfouillez comme un cochonnet qui vermille, coincés entre le panier et une matrone d’un quintal et demi, pouvant à loisir choisir parmi des culottes monstrueusement échancrées qui feront grimper aux rideaux les taureaux mous de chambre de bonne et les athlètes dont les vipères de broussaille ont toujours l’article en magasin et le venin à fleur de peau, des soutien-gorge imitant des napperons de dentelle du Puy et des panties fleuris fleurant bon la naphtaline périmé et datant de temps immémoriaux.

Après la séance d’essayage à côté de laquelle les pires figures acrobatiques du Kama-Sutra ressemblent à s’y méprendre à une promenade post-prandiale pour nonagénaire parkinsonnien (et où l’on se rend compte que soit la taille 42 n’est plus ce qu’elle était, et votre armoire rétrécit effectivement tous vos vêtements subrepticement, soit vous êtes amenés à caresser le commencement de l’idée qu’éventuellement vous auriez pris quelques grammes et qu’un régime devrait peut-être mis en place dans un avenir aussi proche que la ligne d’horizon), s’ensuit le douloureux passage à la caisse avec son cortège de hurlements à l’annonce du prix à payer (j’ai acheté tout çà, moi ? !), se terminant par un pathétique envol de billets de gros calibre. Et vous sortez de la boutique les bras chargés de paquets en laissant quelques chipies se traiter de noms d’oiseaux…

Avouez, ça donne envie, hein d’assister à ces ouvertures de magasins qui ressemblent de près et de loin aux meilleures scènes d’assaut dans les films de guerre ?

Bien, pendant que ces dames, demoiselles messieurs, demi-vierges folles, échaudées de la carte bleue, folles tordues hystériques du falbalas se pâment devant les rabais en faisant montre d’une excitation au moins aussi élevée que celle d’un roumain au Salon International de la Caravane, si nous jetions un œil désinvolte et amusé sur les bricoles de l’actualité du jour ?

Des bricoles… quand on brasse des millions voire des milliards d’euros, on ne peut pas précisément parler de bricoles… Ce n’est pas Ziad Takiéddine qui viendra dire le contraire, vu qu’il s’est mis à table et a reconnu avoir financé la campagne de Balladur en 1995… Ouh la la Balladur a comme un coup de mou, là…

A l’inverse, le blanchisseur en chef de la Rue Solférino, le Cas Huzac, nous la joue Caliméro à pleins tubes en affirmant qu’il serait « le bouc émissaire idéal de toutes les turpitudes politiques »… Pauvre chose… Il ne veut tout de même pas qu’on lui érige un mausolée à la gloire de son martyre ?

Du côté de la CGT, le nouveau secrétaire général enfonce les portes ouvertes en enfilant les évidences les plus éculées : Thierry Lepaon fait la roue en déclarant que « la colère sociale monte »…Eh ben dis donc… On savait depuis Krazucki que la CGT ne recrutait pas parmi les Pic de la Mirandole du savoir, mais là, on atteint des sommets abyssaux… A ce niveau, CGT l’argent par les fenêtres…

Et jeter l’argent par les fenêtres en période de soldes…

Puisqu’on cause de période, parlons des anniversaires du jour, 26 juin : en 1945, l’ONU voit le jour ; en 1957, Jacques Brel assied sa réputaton et sa carrière en France grâce à « quand on a que l’amour » ; en 1963, Kennedy s’essaie à l’allemand avec son fameux « Ich bin in Berliner » ; en 1967, Françoise Dorléac se tue sur la route au volant de sa Renault 10 ; en 1974, « Emmanuelle » va faire durcir la position des spectateurs au cinéma ; en 1977, Elvis Presley, bouffi et souffrant de trous de mémoire, donne à Indianapolis son ultime concert…

Et le 26 juin 1925, Charlie Chaplin offre « La ruée vers l’or », un pur chef d’œuvre du cinéma muet, parmi les meilleurs films de tous les temps… La danse des petits pains est un moment de grâce… 

mardi 25 juin 2013

Brèves du 25 juin 2013



De manière tout à fait exceptionnelle, les brèves du jour débuteront en commençant au départ du préambule servant de démarrage à l’amorce de l’exorde d’ouverture, outre une bordée de pléonasmes redondants qui mèneraient à l’orgasme tous les enfileurs de colliers perles pour les vieilles du quartier (et peut-être aussi les enfileurs des vieilles du quartier en colliers de perles), défonceurs d’huis largement ouverts et autres sodomiseurs de diptères, par un lieu commun hésitant entre l’éculé le plus total et le poncif très largement élimé : chaque jour, c’est la même chose.

Ah oui, effectivement, c’est du brutal, c’est du matos pour hommes… C’est pas de la bibine littéraire maniérée pour femmelettes en recherche de sensations culottières humides, demi-tante effarouchée en qué-quête d’un approfondissement du vif du sujet, folle tordue hystérique devant la dernière bouse musicale d’un couineur du Top Tafiole 50 et autre Willy Rovelli… C’est du viril et je n’oserai plagier Michel Audiard en affirmant qu’on a ressorti le vitriol… Attention, ne recrachez pas, Mesdames, Messieurs, ça tâche velu et le premier qui fait un trou sur le napperon en dentelle du Puy, il se prend un trou de balle…

Comme l’électrique Claude François, chanteur blond à mèche sponsorisé par EDF, le chantait en 1964 : chaque jour c’est la même chose, et le lustre inimitable de cette chronique s’en trouverait irrémédiablement terni si les lecteurs ressentaient à sa lecture comme un vague goût de resucée fadasse, nonobstant l’exceptionnel génie, l’esprit inégalable et la verve insurpassable qui animent l’auteur de celle-ci (oui, les soldes sur les fleurs, compliments et autres fariboles sont déjà là, et non, les chevilles n’enflent pas plus que l’appendice médian érectile de Rocco Siffredi à la vue de Titine Boutin nue).

Et pourtant, l’actualité m’accule (j’ai bien mis un « a », hein !) à vous rapporter la futilité d’un nouvel assassinat dans le secteur marseillais, le troisième en cinq jours ; ce qui transforme le département des Bouches-du-Rhône en un gigantesque terrain de ball-trap… Si certains peinent à se faire tirer à cause d’une mochitude accentuée, d’un surpoids faisant passer Carlos pour Twiggy ou de crises hémorroïdaires persistantes, allez faire un tour dans la plaine de la Crau… Vous n’y serez pas forcément traités comme des coqs en pâte, mais plutôt comme des pigeons d’argile…

En parlant de pigeon, voici venir un autre de fort belle taille, fourré non pas aux pruneaux, mais à l’EPO… Eh oui, malgré son palmarès en demi-teinte, Laurent Jalabert est accusé de s’être dopé sur le Tour de France 1998… à l’insu de son plein gré, semble-t-il… « Je ne peux pas dire que ce soit faux, je ne peux pas dire que soit vrai » a déclaré l’ancien roi de la pédale… Pas fou, Lolo, il ne veut pas perdre sa place de consultant à France 2 !

Toujours dans le domaine des beaux messieurs qui s’ingénient à manier le manche en poussant des cris rauques et pré-orgasmiques, le chorizo Rafa Nadal s’est proprement fait balayer par un belge inconnu au tournoi de Wimbledon… En cause, probablement son genou qui refait des siennes… alors que le gazon est la surface la plus exigeante pour l’espagnol… Un conseil, Rafito, ne te mets plus à genoux pour brouter le gazon, tu vois où ça mène…

A défaut de brouter le gazon, il y aurait de la dégustation de pissenlits par la racine dans l’air en Afrique du Sud, où l’on s’attend hélas au pire puisque l‘état de santé de Nelson Mandela est toujours qualifié de critique… Le grand homme, qui a toujours lutté pour sa liberté, livre sans doute son dernier combat pour la liberté… sa liberté de partir vers un autre ailleurs…

Liberté aussi pour l’ourse Viviane, échappée de la réserve africaine de Sigean et en goguette depuis dimanche… Selon les responsables, elle se serait peut-être fait la belle pour éviter les assauts des mâles, actuellement en rut… Tiens, j’ignorais que DSK était dans les parages…

Passage de relais au Qatar où l’actuel émir cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani abdique en fonction de fiston, Thamim, 33 ans aux prunes nouvelles, qui se retrouve à la tête de l’un des plus riches pays du monde… Y en a qui naissent véritablement coiffés et qui conservent le cul bordé de nouilles leur vie durant… Quoique, des nouilles dans la semoule et les boulettes du couscous…

Boulette également dans l’industrie médicamenteuse, puisque les prix de nos médocs sont deux fois plus chers qu’en Europe… Et qu’une baisse de prix équivaudrait à une économie de 10 milliards d’euros par an. Si c’est moins cher, le français dira que c’est moins efficace et qu’il peut en acheter deux fois plus… Françaises, Français, simplicité n’est pas votre nom…

Verdict italien dans le scandale sexuel impliquant Berlusconi, la nouille au pesto la plus hot de toute la botte italienne : sept ans de prison pour la cavaliere… Il fera certainement appel, aurait-il confié : sept ans, c’est vraiment trop jeune…

Jeunes, nos anniversaires du jour ? C’est à vous de voir, puisque le 25 juin 1741, Marie-Thérèse d’Autriche est couronnée « roi » de Hongrie (alors que certains rois étaient de vraies reines à défaut d’être des tantes) ; le 25 juin 1950 débute la guerre de Corée ; le 25 juin 1961, Alain Resnais propose « L’année dernière à Marienbad » ; le 25 juin 1963 éclate l’affaire Profumo, mêlant sexe, espionnage et politique ; le 25 juin 1975, Texas Instruments commercialise la première calculatrice de poche programmable par un lecteur de carte magnétique intégré, une véritable merveille électronique pour l’époque et le 25 juin 1982, match de la honte entre l’Allemagne et l’Autriche, démontrant que les magouilles dans le ballon rond ne datent pas d’aujourd’hui…

Détendons-nous enfin, puisque le 25 juin 1967, « All you need is love » des Beatles est diffusée à la télévision en direct dans 26 pays, via le satellite, pour illustrer la première émission diffusée en mondovision, "Our World", réalisée par la BBC. Avec un petit cocorico, puisque la chanson débute par la Marseillaise… On a tous besoin d’amour… Eh oui, chaque jour, c’est la même chose, décidément… 

Brèves du 24 juin 2013

Ça piiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiique !! Ça pique comme une fraise Tagada Kipik trempé dans un vinaigre et tartinée de wasabi au piment fort… Cette salop… de b.. de chi.. de réveil qui vient faire imploser les songes moelleux dans lesquels vous baignez voluptueusement vous rappelle la dure réalité des choses : on est lundi, il faut aller bosser, vous n’avez pas assez dormi…

Heureusement que vous venez de passer un weekend pas très éloigné de l’idyllique à profiter de la vie grâce à une consœur fêtant son anniversaire et qui avait réuni entre autres spécimens bizarroïdes un confrère francilien cigarophile et coup-de-soleil-ophobe (mmmmmmmmmmmmm le tartinage de Biafine avec en prime les mimiques qui feraient passer De Funès pour un Chartreux dépressif !), une brochette de dames pizzaïolos dans l’âme, un luxembourgeois poussedanlapiscinophile aigu et tout un aréopage d’invités divers et variés donnant la saveur d’un excellent moment.

Heureusement… parce que sinon il serait rude de retrouver un associé qui a encore fumé en avalant la fumée une feuille in-quarto de Lao-Tseu roulé à la main sous les aisselles (épilées ou pas, c’est selon les croyances et les sensibilités cutanées), le proc qui se prend pour le Justicier ultime et n’hésiterait pas à envoyer les justiciables pendre au bout d’une potence s’il n’avait peur de manquer de corde, la cliente laxative qui te tient la jambe (à défaut d’autre chose) alors que tu rêves, les gargouillis gastriques en version décollage d’Airbus, de descendre acheter pour te restaurer le kebab frites bien gras qui te donnera, outre des brulures d’estomac et 500 grammes supplémentaires sur le pèse-personne, une haleine de poney mort pour le restant de la journée…

Une journée qui aurait pu être tranquille s’il n’avait fallu défendre la veuve et l’orphelin, le maçon turc sans papiers et sans permis de conduire et la vieille foldingue qui se croit engrossée dans les avions par Fillon, l’angoissé chronique qui manque de faire sous lui et la déménageuse à carrure de nageuse est-allemande bitophobe…

Tranquille ? Voire !

Le weekend fut mouvementé en nouvelles fortes et futiles, à l’image de cette législative partielle qui voit l’UMP gagner, mais avec un fort renforcement du poids du FN ; ce qui bien évidemment fait hurler toute la gauche… Quand on a des ministres qui puent l’argent occulte helvète à plein nez, on évite de jouer la Traviata en stéréo et on se contente d’une reprise du Petit Quinquin au triangle…

Et on remet une couche de peinture d’actualité dans le dossier de l’arbitrage Tapie où ce dernier a une nouvelle fois été mis en examen… Décidément, le pauv’ Nanard aurait bien mieux fait de persévérer dans la chanson pour pisseuses, ça lui aurait occasionné moins de prise de burnes…

Sinon, rien que de très banal en Corse, où les corps d'un homme et d'une femme, tués par balles, ont été retrouvés dans la nuit de dimanche à lundi dans les escaliers d’un immeuble de la commune de Bonifacio… Et qui c’est qui va nettoyer toutes les cochonneries qu’on laisse trainer dans les communs ? C’est la Conchita, comme d’hab’ !

Un drame lors de l’Ironman de Nice, où un triathlète anglais s’est tué en vélo pendant l’épreuve… Ce qui démontre deux choses : un, les anglais ne savent pas conduire en France, et deux, faire du sport n’est pas bon pour la santé…

Les joyeux démocrates de Marine rêvent en couleurs et en quadriphonie en claironnant qu’au vu des résultat de Villeneuve Sur Lot, en cas de législatives anticipées, sans changer le mode de scrutin, ils pourraient obtenir une quarantaine de députés… C’est beau, de s’émerveiller et de garder ce pouvoir de persuasion à leur âge, et dans leur situation…

Allez, j’ai encore du boulot à abattre, et un audience en extérieur à dégager, donc, je vous laisserai rapidement en compagnie des anniversaires à célébrer en ce 24 juin, à savoir : en 1894, le Président Sadi Carnot est assassiné par Caserio ; en 1948 début le blocus de Berlin ; en 1975 un Boeing 707 s’écrase près de New-York en faisant 109 morts (on jouait petit, à l’époque…) ; en 1982, le spationaute Jean-Loup Chrétien est à bord de Soyouz… Et en 1976, on assiste enfin à la réunification du Vietnam… Et pourtant, c’était flatteur, l’odeur du napalm, le matin au petit déjeuner…
 

vendredi 21 juin 2013

Brèves du 21 juin 2013


Ah ! Quel plaisir d’entendre en ce jour anniversaire du 21 chanter Hugues Aufray, alors candidat du Grand Duché de Luxembourg, son titre fétiche « Dès que le printemps revient », au Parc de Tivoli à Copenhague lors du Grand Prix Eurovision 1964 ! Comme son interprète, la chanson n’a pas pris une ride !

Hmmm ??? Comment dites-vous ? Nous ne sommes pas le 21 mars, mais le 21 juin ? Euuuuuh… Vous en êtes surs ? Vues les températures, on peut raisonnablement se croire au tout début du printemps…

Et pourtant, la réalité implacable du calendrier m’accule à reconnaître que nous avons déjà franchi d’un pas allègre (enchaussetté chaudement vu les conditions climatiques plus proches d’un rigoureux hiver sibérien que d’un été subtropical) le printemps pour nous vautrer à corps perdu dans l’été, que d’aucuns nous annoncent pourri… Bah ! Il ne fallait tout de même pas quelque chose qui puisse redonner espoir ou le sourire aux français…

Qui dit été dit depuis plus de trente ans fête de la musique… Voila une belle invention, la Fête de la Musique… une invention typiquement mitterrandienne, ou plus précisément languesque, puisque c’est le frétillant ministre de la Culture éternel qui a pondu cette idée… Eh oui, si depuis plus de trente ans, chaque 21 juin, vous n’arrivez pas à dormir grâce à des morues à cheveux gras qui frisent dans le dos qui jouent du tam-tam jusqu’à point d’heure sous vos fenêtres, vous le devez à Jack Lang…

Tout comme on doit à Monsieur « Quel bel homme » entre autres manifestations inutiles et onéreuses la fameuse et bruyante Techno-Parade… Eh oui, cette rave party géante, c’est encore une idée socialiste… Mais c’est normal, le PS est le spécialiste des rêves partis…

Envolés, les rêves, tout comme Pépère qui s’envoie en l’air pour arriver au salon de l’aéronautique du Bourget à bord du nouvel Airbus… Lui qui nous beurre la raie avec ses promesses de modestitude et de trajets en train, le voilà qu’il prend l’avion pour faire l’Elysée – Le Bourget… Certes, passé un certain âge faut prendre ses précautions pour s’envoyer en l’air, mais à ce point, on en vient à se demander s’il ne nous beurre pas la raie pour jouer un remake du Dernier Tango à Paris avec les français…

Ceci dit, on se demande qui l’aura le plus profondément dans le fondement… Pépère défend comme le naufragé qui s’accroche à la bouée qui se dégonfle sa croyance inébranlable dans l’inversion de la courbe du chômage… Et l’INSEE lui met une grande tarte dans la trombine en affirmant, chiffres à l’appui, que l’augmentation du chômage se poursuivra au moins jusqu’en 2014 et que la croissance pour 2013 sera négative… Il n’y a pas loin que Flamby n’agite son hochet en bramant façon Mireille de Saint-Bénézet « Oui, je crrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrroiiiiissssssssss »…

Et l’on retrouvera dans les chœurs du Pépère’s Lonely Socialos Casse-gueule Club Band Michel Sapin, qui n’est pas du bois (ahahaha…) dont on fait les flutes mais qui joue du pipeau en lançant qu’il « faut mettre le turbo dans la lutte contre le chômage »… Déjà, faut retrouver les clés de contact, démarrer et passer la première… Encore un qui a trop écouté « Mon Credo » : « Oui je crois, tout ce que tu me dis parce que je crois en toi »… Ce n’est plus de la solidarité gouvernementale, c’est de l’idolâtrie hollandouillesque !

Ce qui est certain, c’est que la réforme des retraites, si tant est qu’elle se fasse un jour, ne sera pas réalisée en défavorisant les fonctionnaires ; Pépère ne souhaitant pas un rapprochement entre public et privé… Ce serait quand même très con de se priver d’un vaste électorat…

Tiens, voila beau temps que nous n’avions eu vent de notre Obélix russe… Sans doute trop occupé à dévaliser les réserves de vodka nationales en faisant vibrer la corde sensibles des balalaïkas des babouchkas de tous horizons, Gégé Depardieu en avait oublié son procès pour conduite en état alcoolique… le seul état qui n’ait pas demandé son indépendance à l’acteur… Bah, c’est bien vu en Russie de faire coalition… Résultat ? 4.000 € d’amende et six mois de suspension du permis de conduire… Gégé s’en cogne : à Moscou, c’est conduire à jeun qui est puni…

A jeun, ce visiteur juif du mur des lamentations ne devait pas l’être lorsqu’il a crié « Allah Akbar » avant d’être dégommé par un garde de sécurité… Franchement, il y a des choses à ne pas crier dans certains lieux… Vous vous amuseriez, à gueuler « salut les tarlouzes, alors, on jouit du cul ? » dans un meeting du FN, vous ?

Je ne résiste pas au plaisir de relever que Putride Cageot et son manche à couilles ont été priés de déguerpir de leur HLM de 173 mètres carrés plus terrasse car l’OPHLM de Paris cherche à obtenir la résiliation des baux des logements occupés, suite à l'utilisation continue des lieux à usage commercial par la société Jalons ainsi que la sous-location des dits locaux… Il parait qu’ils iraient se reloger dans le Marais…

Pour célébrer l’arrivé de l’été, souvenons-nous que le 21 juin 1791, c’était la fuite à Varennes ; en 1956, Henri Salvador sous le nom d’Henry Cording publie un disque parodique de rock’n’roll grâce à Boris Vian et Michel Legrand ; en 1963, Paul VI succède à Jean XXIII (oui, c’est des mecs en robe, au Vatican) ; en 1971, Aretha Franklin se produit à l’Olympia…

Et en 1978, lors de la Coupe du Monde de Football, l’Argentine terrasse le Pérou et accède à la finale de sa coupe du monde, qu’elle remportera, au final… Tout le monde le sait, l’Argentine, ce n’est pas le Pérou !

jeudi 20 juin 2013

Brèves du 20 juin 2013



En train de tailler la bavette (dans tous les sens du terme) par-dessus le comptoir, partageant en sus des banalités trouducutesques habituelles, allant de la dureté de la vie (et pas du vit, hein !) à la mollesse du Gouvernement, leurs postillons flétris qui s’échouent sur une langue de bœuf souillée à jamais ; M’sieur Rossignol lance à Mâ’me Jeanssen d’un air enjoué « Y’en a un peu plus, j’vous l’mets quand même ? »… C’te pauv’ Mâ’me Jeanssen devient aussi écarlate qu’un rumsteack passé à la cochenille suractivée alors que le boucher, se rendant compte de sa bévue tente de rectifier le tir d’un maladroit « J’parlais pas de ma saucisse de Morteau, j’y causais de mon mou pour vot’ chatte »…

Et aujourd’hui j’aurais presque envie de vous lancer la même question, tant l’actualité est dense, touffue, riche en futilités qui nous font constater que, oui, définitivement oui, nous vivons dans un pays formidable, à une époque formidable…

En plus d’être capitale européenne de la culture, la cité phocéenne devrait bientôt hériter du titre de capitale européenne du ball-trap, tant on dégomme à tout bout de champ et à tout bout de soufflant dans tous les azimuts et les coins de Marseille… C’est cette fois-ci un jeune homme de 23 ans qui joue le rôle du pigeon farci aux pruneaux dans une probable affaire de règlement de comptes… Neuf victimes depuis le début de l’année… Gaudin se plante sur le renouvellement urbain, ce n’est pas comme ça qu’on va insuffler du sang neuf sur la Canebière…

Ne rangeons pas tout de suite le costume de deuil, puisqu’il faut déplorer le décès (naturel celui-ci) de James Gandolfini, incarnant le parrain dépressif des Soprano, à l’âge de 51 ans, en vacances à Rome… Je connaissais l’expression « voir Venise et mourir », pas « visiter Rome et clamser »…

Après le lugubre, la pompe… pas funèbre, quoique… la pompe ou plutôt le coup de pompe du virevoltant duo de couturiers Dolce et Gabbana, condamnés à une peine d'un an et huit mois de prison pour une fraude fiscale estimée à 1 milliard d'euros. Ils voulaient entuber le fisc, eh ben, c’est eux qui l’ont dans le fondement… Ce qui n’est pas pour leur déplaire, j’en conviens… Quant à savoir s’ils seront introduits en prison, et feront des heureux dans les douches où les savonnettes vont chuter plus que de raison, ça, il faudrait être plus profondément introduits dans le milieu pour le savoir…

Puisqu’on évoque le milieu, restons au centre, avec la dernière déclaration fracassante de Bayrou qui, toutes oreilles déployées dans le sens du vent a plaidé pour un régime unique des retraites en argumentant que la loi devait être la même pour tous… Une annonce d’une telle force, d’un tel culot, ça a dû décoiffer en haut lieu ! Et dire qu’on le télévise pour l’entendre débiter de telles platitudes…

Ne quittons pas les portes largement ouvertes que l’on enfonce à grands coups de textes insipides et de mélodies passe-partout… Témoignage de la qualité culturelle et intellectuelle de notre vingt-et-unième siècle, les candidats au bac pro ont eu droit en commentaire de texte à un texte de Goldman… Bientôt, nous aurons droit aux sommets littéraires d’Obispo, voire même les logorrhées textuelles de Barbelivien au bac philo…

Question bac, une belle perle que cette mère de famille de 52 ans qui tente de remplacer sa fille à l’épreuve d’anglais avant d’être démasquée… Le fossé intergénérationnel n’existe pas, la preuve ! Ceci dit, faut pas être prétendant au Prix Nobel de Chimie pour s’imaginer gruger aussi grossièrement les surveillants…

Une autre information décoiffante ? Khaled et sa femme quittent la France à cause du «mariage» homo et pour protéger leurs enfants… Quand on a été condamné pour violences conjugales à de la tôle ferme, on essaie de faire fonctionner la semoule qui vous sert de cerveau avant de se déclarer choqués par le mariage entre merguez… C’est vrai qu’au Maroc, c’est la liberté totale et intégrale… Bon voyage !

Sachez également que le Parlement Européen a donné son feu vert pour la levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen… Décidément, c’est de famille… Tant qu’elle ne nous parle pas de détails de l’histoire qui sentent le gaz…

Ce qui sent le gaz également, c’est ce tollé twittesque provoqué par Hugues Foucault, maire chrétien-démocrate de Bretagne, dans l'Indre, qui twitte que Najat Vallaud-Belkacem suce son stylo très érotiquement à l’Assemblée… Bien entendu, tsunami de commentaires vengeurs et outrés de la gauchosphère qui se lâche… Sérieusement, ils n’ont donc rien d’autre à foutre que commenter ce genre d’imbécilité, ou de s’astiquer en voyant l’autre fellationner du Bic ?

Pour le coup, c’est Rachida qui fait la gueule : c’est elle qui suce très érotiquement dans les couloirs de l’Assemblée… Et pas que des stylos à encre qui bavent… Elle taille des plumes, également…

Rassurez-vous, les dés ne seront pas pipés (ni le reste d’ailleurs) en évoquant les anniversaires du jour, le 20 juin : en 1789, c’est le fameux serment du Jus de Pomme (entente entre les fabricants de cidre bretons et normands), que l’Histoire déformera honteusement en allégorie révolutionnaire sous le nom de Serment du Jeu de Paume ; en 1837, avènement de la Reine Victoria qui règnera 64 ans, avec une rigueur et une absence de fantaisie notoires ; en 1940, un inconnu du nom d’Étienne Achavanne, prend l'initiative de saboter des lignes téléphoniques allemandes, devenant ainsi le premier résistant à l’occupation nazie ; en 1946, Franquin reprend le personnage de Spirou pour le dessiner jusqu’en 1968 ; en 1965, les Beatles enflamment le Palais des Spots de Paris ; et en 1976, le tchécoslovaque Antonin Panenka a inventé un geste technique qui restera gravé dans l'histoire du football et qui portera désormais son nom: la panenka (aujourd’hui, ce sont les Bénzémades et les Ribéryades les plus populaires, ça consiste à marquer des putes…)…

Et en 1963, alors que le monde vient de frôler une troisième guerre mondiale, les Etats-Unis et l’URSS se mettent d’accord pour instaurer un moyen de communication direct entre leurs deux administrations. C’est l’accord du « téléphone rouge » qui consiste en fait en un télétype ou circuit télégraphique qui passe par Washington, Londres, Copenhague, Stockholm, Helsinki et Moscou; et d'un second circuit radiotélégraphique qui va de Washington à Moscou, en passant par Tanger. Quand les PTT vous disaient que le bonheur, c’est simple comme un coup de fil…Surtout si le téléphone est rose… 

 

mercredi 19 juin 2013

Brèves du 19 juin 2013



Imaginez-vous un samedi soir dans les années 1970, installés confortablement devant votre téléviseur couleur sur lequel trône un hideux souvenir de vacances à Platja de Aro représentant un concours de paëlla réalisé tout en coquillages peints d’un camaïeu de rouge pisseux, un petit digestif à la main pour faire passer le rôti de porc aux pois gourmands trop cuit… Vous y êtes ? Vous vous êtes glissés dans le sous-pull à col roulé acrylique vert pomme et sous le brushing « Mike Brant » ? Voici, après le petit jingle aigrelet des publicités, offert par la Régie Française de Publicité, la décapsuleuse (dans le civil Denise Fabre) qui annonce le programme de la soirée : « Eh bien ce soir, une soirée…. Une soirée assez mâtine je dois dire puisque les survivants du Journal Télévisé de Roger Giquel, en direct du Père Lachaise pour égayer la chose, vont avoir la joie d’assister au dernier récital de Guy Béart, enregistré la semaine dernière, et qui nous mènera jusqu’à la fin des programmes à cause des grèves à 23h30 ; les amateurs pourront suivre les trois autres parties la semaine prochaine, vos journaux de télévision vous proposeront en même temps une boîte de Prozac pour communier avec l’artiste…. Mais je vous laisse en compagnie de Guy Béaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaart !!!!! »

A ce moment-là, votre belle-doche se crève les tympans avec le tisonnier, votre moitié saute par la fenêtre, le chien hurle à la mort comme lors de l’audition du dernier 33-tour de Sylvie Vartan, le grand-père se fait religieuse, bref ! C’est le chaos… Et pendant que vous décidez de vous suicider en ouvrant le gaz de la cuisinière électrique, le 819 lignes noir et blanc de TF1 offre l’inextinguible baladin de la chansonnette facile qui couine que « demain, je recommence »…

S’il n’avait eu le tort d’enfoncer à grands coups de 33-tous pénibles et de tours de chant interminables les vantaux largement ouverts des lapalissades évidentes, on aurait pu crier au génie avec toute la puissance vocale d’une Carla Bruni aphone… Et pourtant, la vie n’en est pas moins un éternel recommencement… Et lorsque l’actualité, ou tout du moins les futilités qui la composent, commence à faiblir voire à ronronner tel un matou à la vue d’un beau morceau de mou (alors que les chattes miaulent à la vue d’un beau morceau bien dur) ; il se trouvera toujours une perle pour faire reluire d’un jour nouveau l’espérance glacée des lendemains qui chantent en si bémol la Marseillaise selon Saint André Dassary…

Pensez donc ! Quand on apprend que certains professeurs en charge de corriger les épreuves du bac à Orléans-Tours ont été invités à surnoter, sur 24 points au lieu de 20, les candidats, afin de "faire remonter" les résultats de l'académie, forcément ça fait rêver… Fustigés l’année dernière pour leur attitude de notation négative, ces profs ont été officiellement invités à gonfler les notes… Bravo l’éducation nationale !

Dans la série de la communication à grand spectacle de Pépère, ce dernier envoie au feu Marisol Touraine (la perruque brune décoiffée à regard de laitière de l’Aubrac) pour défendre et expliquer la réforme des retraites sur France Inter. Face aux questions de Patrick Cohen (heureusement moins fielleux qu’hier avec Xavier Bertrand), la ministre a joué la partition habituelle d’enfumage dans les grandes largeurs affirmant que les socialos EUX, font du social et des mesures justes, que le précédent gouvernement n’a rien fait que des choses pas bien du tout, et que la réforme est complètement différente de celle de Sarko (effectivement, elle est tellement différente qu’elle y ressemble comme une sœur siamoise…)

Jérôme, le retour ! Non, pas Cahuzac, l’épouvantail à banquiers suisses qui vous regarde les yeux dans les yeux ; Kerviel, le trader qui a pompé près de 5 milliards à la Société Générale et qui, non content de s’être mangé une condamnation salée, décide de porter plainte pour faux et usage de faux… Franchement, y en a qui ne manquent pas d’air… Il devrait faire de la plongée en apnée, le Jéjé…

Une leçon d’humilité et de courage politique, à présent… Rassurez-vous, Zayrault ne quitte pas la vie politique, et le mec en marinière continuera à brasser de l’air… Cette leçon nous vient du continent américain, du Canada, où le maire de Montréal Michael Applebaum a annoncé sa démission mardi en raison des poursuites judiciaires qui le visent, tout en affirmant son innocence et sa volonté de se défendre contre les accusations de complot et de corruption…. Ce n’est pas en France que ça arriverait… Même dans le caca jusqu’à la racine du brushing, ils restent en place…

Des nouvelles des toiles et des salles obscures avec la sortie de énième retour de Superman, « Man of steel », qui se fait éreinter par la critique… Faut dire qu’Henry Cavill, moulé dans son costume à poutre apparente est aussi expressif qu’un débris de sandwich jambon-beurre sur le buffet de la Gare de Romorantin, que le scénario confine à l’ineptie intégrale en mélangeant fascination neuneu du mal et risibles allégories messianiques, que la réalisation est une bouillie pompière d’autant qu’on a honteusement défait le héros, toujours très Krypton-gay, de son légendaire moulebite écarlate… Bref, ‘Man of steel » est nul acier…

Consolons-nous, si tant est que cela fusse possible, avec les anniversaires du 19 juin : en 1953, Julius et Ethel Rosenberg, convaincus un peu rapidement d’espionnage au profit de l’URSS, sont exécutés aux Etats-Unis ; en 1963, Valentina Terchkova devient la première femme dans l’espace (mais pas la première à s’envoyer en l’air) ; en 1965, le colonel Houari Boumédiène renverse Ben Bella et devient Président de la République algérienne ; en 1978, première apparition de Garfield dans 41 journaux américains, ce matou roux et rayé grand amateur de lasagnes…

Et le 19 juin 1986, c’est l’histoire d’un mec qui s’emplafonne un camion sur une route secondaire près de Grasse, qui fait pleurer son public pour la première fois et qui laisse toute une génération quelque peu orpheline… Adieu Coluche, adieu l’enfoiré superbe qui au travers de sa grossièreté a su asséner quelques vérités… 

mardi 18 juin 2013

Brèves du 18 juin 2013



Il y a beau temps que les conversations autour d’un petit noir, d’un hecto de haché, d’une botte d’asperges ou d’une bombe de laque n’avaient tourné autour de l’une des préoccupations favorites des français : la météo. A moins d’appartenir à une élite qui pense, qui réfléchit sur le devenir de l’Humanité, sur l’évolution de la civilisation ou sur la couleur de ses chaussettes, le tiercé de vos préoccupations est dans un ordre plus ou moins aléatoire le temps qu’il fait, la boustifaille et la fesse… Eh oui, l’hexagonal s’inquiète en priorité du temps qu’il fait ou qu’il devrait faire et de ce qu’il mettra dans son plumard et dans sa cocotte (cette dernière se retrouvant d’ailleurs souvent dans le premier).

Il peut se passer les pires catastrophes, l’annonce d’une guerre atomique, la mort du pape, un nouvel album de Christophe Maé, le français s’en fiche comme de sa première taffe de Boyard : la météo l’obnubile ! On portera aux nues Evelyne Dhéliat et sa perruque de traviole, Catherine Laborde, le squelette sur pattes à voix de petite fille perverse ou Louis Bodin, qui a la fâcheuse habitude de porter des costards deux tailles trop petits, dès qu’ils annonceront du beau temps… Et en ce moment, ils ne sont pas à la fête, les présentateurs… Après quelques jours à peu de chose près potables, boum ! Revoilà les orages, la grisaille… Deux jours à plus de 35° et la bécasse télévisée nous annonce des trémolos dans la voix une canicule terrifiante de nature à ridiculiser celle de 2003…

Certes, le climat est à peu près complètement chamboulé cette année, et l’on espère pouvoir bronzer avec le monokini fourré ou le moulebite en polaire entre le 14 et le 15 août, mais il serait tout de même plus adéquat de s’intéresser à des choses plus importantes, des évènements plus cruciaux…

Par exemple ? Eh bien…. Voyons….. C'est-à-dire…….

Crucial, le début du procès de Benzéma et Ribéry, les affolés du caleçon, dans l’affaire Zahia… Leur avocat demande le huis-clos, afin d'éviter un "étalage" des éléments "croustillants" et "morbides"… Pudeur de Tartuffe, la miss s’étant déjà répandue partout dans la presse… Le football, sport sain et rigoureux, rempli de morale… et de putes mineures pour vider les couilles d’échauffés de la braguette…

Capital, les incessants rebondissements de l’affaire Tapie, où l’on se rend compte au fur et à mesure que l’arbitrage était complètement pipé (et ce, sans l’intervention de Zahia) et que tout un joli petit monde barbotait dans le bain… Si Lagarde semble à peu près écartée, les projecteurs se tournent de plus en plus vers Claude Guéant, qu’on pourra bientôt surnommer le fusible tant il semble être la solution aux problèmes de la Sarkozie…

Incontournable, le probable dessaisissement du juge Gentil dans l’affaire de Mamy Gaga… D’après le Procureur Général, il y aurait un doute objectif sur son impartialité… Décidément, toute ce barnum pour en arriver là… Ce n’st plus de la justice, c’est de la grosse farce (qui doit faire mouiller Nicolas, ok) qui discrédite encore un peu plus les institutions…

Impossible de ne pas parler de la surpopulation carcérale, qui explose avec près de 70.000 détenus pour à peine plus de 57.300 places… Ah ça, ça favorise les contacts humains des plus rapprochés… Le divorce pour tous en univers carcéral va connaître un essor notable dans les prochains mois…

Et bien entendu, Pépère et sa clique hésite à lancer une réforme apparemment plus nécessaire et urgente que les gadgets actuellement débattus… Même Libé s’en émeut, c’est vous dire…

On ne peut passer sous silence le retournement en Grèce, et question retournement, les grecs en connaissent un rayon, où la fermeture de la télévision publique vient d’être invalidée… L’ERT pourra continuer à émettre… Dire que le premier ministre se l’est fait mettre profond est un euphémisme… Si maintenant, même les grecs s’enculent entre eux…

On ne pourra pas non plus occulter les 100 jours du Pape François, un souverain pontife qui séduit par sa simplicité et sa chaleur, et qui annonce une organisation de l’Eglise un peu moins poussiéreuse… Un peu moins pédophile serait l’idéal…

On n’oubliera pas de mentionner que les dictateurs achetaient français : Khadafi (qui aimait à recevoir sous une grande tente…) et Bachar Al-Assad, le démocrate syrien qui sent le gaz, auraient été fournis en matériel d’espionnage par deux sociétés françaises… Ben quoi ? Pour une fois qu’une société française exporte, on vient lui chercher des poux dans la moumoutte…

Parlons de la nouvelle gamelle rose, qui comme les feuilles mortes se ramassent à la pelle, à Villeneuve-sur-Lot, où le candidat PS a été jeté dès le premier tour d’une législative partielle… Il faut dire que c’était l’ancien fief de Cahuzac (les yeux dans les yeux…)… Et l’on ne peut que louer la capacité des socialos de regarder ailleurs lorsque la maison brûle…

Ne nous brûlons pas sur les tisons de la mémoire, avec les anniversaires de ce 18 juin : en 1815, l’épopée napoléonienne se termine dans une morne plaine, Waterloo ; en 1946, l’Italie devient une République ; en 1948, CBS met au point le 33-tours longue durée, également appelé LP ; en 1964, Eric Tabarly remporte la transatlantique en solitaire ; en 1981, la CGT élit Henri Krasucki comme secrétaire général, on se souviendra de sa légendaire aisance avec les chiffres…

Mais THE 18 juin, c’est la pelle des 18 joints… euh… l’appel du 18 juin 1944, radiodiffusé sur les ondes de la BBC et lancé d’un ton ne souffrant aucune contestation par le Général De Gaulle… Aucun enregistrement de cet appel n’existe, le document sonore connu a été enregistré le 22 juin, selon un texte légèrement différent… Mais quoi qu’il en soit, le Général ne devait pas avoir fumé pour lancer en juin l’appel du joint… 

lundi 17 juin 2013

Brèves du 17 juin 2013



Il y a des matins comme ça, où l’on n’est plus sur de rien, où toutes vos connaissances semblent s’être volatilisées, où le poids de votre cerveau est inversement proportionnel à celui de la boule de pétanque qui va et vient dans votre gorge en lieu et place de votre pomme d’Adam… Ce matin, ça mouille… Ça mouille à l’extérieur puisqu’après deux jours d’à peu près potables, la plupart des régions se voient gratifiées d’orages (avec la canicule subie depuis des lustres, c’est logique, non ?)…Ça mouille aussi à l’intérieur, dans les petites culottes et les boxers à bosse, sous les bras… Et la chaleur n’est pas en cause, pas plus que la vue d’une bimbo à carrosserie bosselée ou d’un minet imberbe et généreusement fourni en dessous de la ceinture…

La raison de ces tracas, de ces boules dans le ventre, de ces envies de popo soudaines ? Le bac, ma bonne dame ! La philo ! Oui, je sais bien que ce n’est pas la philo qui sera la matière irremplaçable de votre vie si vous vous destinez à une brillante carrière de glandeur pro, mais du haut de vos dix-huit ans, c’est une matière qui vous tétanise… Surtout lorsque, et c’est le cas pour la plupart, vous vous êtes appliqués à ne pas en ficher une pendant les cours, préférant opter pour la lecture d’un magazine cochon où vous avez longuement reluqué le mode d’emploi de la pipe à la neige, pour les causeries façon salon de thé-petits-fours ou pour les longues séances de branlette (intellectuelle) devant une feuille blanche…

La philo donne le coup d’envoi des épreuves du Bac 2013, sorte de simulacre d’exam qui ne donne plus droit à rien du tout, si ce n’est soit l’assurance d’une place à Pôle Emploi, soit le départ vers des amphis surchargés et bruyants, bruissants de glandos et de fumistes, au sein desquels surnagent quelques véritables étudiants…

Elle est bien révolue, l’époque pas si lointaine où le Bac était un diplôme encore significatif… De nos jours, vu le taux de réussite démentiel, on est forcé de constater que les épreuves ne sont plus aussi difficiles qu’à l’époque… Surtout lorsque une étude internationale vient à point nommé remarquer que le niveau des élèves français baisse régulièrement depuis dix ans… Les profs vous diront que c’est la faute aux élèves qui ne veulent rien apprendre ; les parents vous diront que ce sont les profs (de dangereux gauchistes avec des barbes cache-sexe, des cheveux aux épaules, et avec un halitose à décoller le papier-peint) qui n’enseignent plus rien de valable… La vérité n’est pas loin de se cacher dans un mix de tout cela…

En tous cas, les jeunes ont bossé ce matin sur des sujets à la con et sur un texte hermétique… Parmi les sujets ? « Le langage n’est-il qu’un outil », « Qu’est-ce qu’un jugement vrai », « Interprète-t-on à défaut de connaître ? », et « Que devons-nous à l’Etat ? » Question 1 : Pour Pépère, c’est le seul outil dans sa boite… Question 2 : C’est le contraire d’un jugement faux ; Question 3 : Oui, regardez toutes les chèvres qui bêlent à la Satr Ac’ : elles interprètent des chansons sans connaître la musique, Question 4 : le montant de nos impôts… Next !

On ne passera pas sous silence la victoire du modéré Rohani en Iran, ou une hypothétique possibilité d’un éventuel assouplissement du régime… Héhéhéhé, il y a quelques enturbanés qui doivent se bouffer la merguez jusqu’aux poils de n’avoir pu conserver la mainmise sur le pays…

Et pendant ce temps, Pépère nous rejoue Kaa du Livre de la Jungle, en affirmant et réaffirmant qu’il est capital de maintenir le cap… Bon, qu’il soit un peu têtu, voir carrément borné, on se dira qu’il est socialo, ok… Mais continuer à croire à l’inversion de la courbe du chômage avant la fin 2013, ce n’est plus de l’optimisme, c’est de l’autisme profond ! Maintenir le cap… Qu’est-ce à dire ? Se faire encore plus profondément ausculter le fondement par les services fiscaux ? Se serrer encore d’un cran la ceinture pendant quelques années et comme ça, on y sera habitués ?

Le pire, c’est que Flamby estime avoir agi rapidement… Heureusement d’ailleurs, je vous laisse imaginer l’état de la France s’il avait lambiné avant d’agir… A moins qu’il ne parle d’actions à grand spectacle et à moindre coût… Parce que de ce côté-là, il nous a fait un festival, le porcinet surdoripare de Tulle : le divorce pour tous, avec son cortège de plumes dans le cul, de folles hystériques, de jupes plissées bleu marine et de foldingues de tous genre, en est l’exemple topique…

Allez, je ne vais pas vous demander de philosopher et de réfléchir trop longtemps dès le lundi (y en a qui ferment de bonne heure parmi les lecteurs), puisque certains souhaitent passer une journée tranquille (coucou Jeff), je vais juste vous lancer quelques anniversaires en pâture :

Le 17 juin 1940, le Maréchal Pétain demande l’armistice (et l’on a tous en mémoire le message chevrotant radiodiffusé de cet incapable vieillard) ; le 17 juin 1944 , l’Islande devient une république indépendante (ça, c’était le truc que vous mourriez de savoir) ; le 17 juin 1956, Georges De Caunes présente le premier tiercé télévisé (ce qui deviendra très vite la chose de Léon Zitrone) ; le 17 juin 1972, cambriolage au Watergate (ce qui lancera l’affaire du même nom) ; le 17 juin 1978, Olivia Newton-John et John Travolta (une ancienne candidate au Grand Prix Eurovision et un scientologue qui aime bien sucer des queues, quel duo !) sont numéro 1 au Royaume-Uni avec la chanson « You’re the one that I want » (que Topaloff et Sim pasticheront en « Où est ma ch’mise grise »… 

vendredi 14 juin 2013

Brèves du 14 juin 2013



Le plus célèbre lifting « Cap’tain Iglo » (le genre poisson pané avec les yeux dans les coins) de la variété française vous le chantait il y a quelques années « La vie est un tourbillon »… Et lorsque ce tourbillon vous entraîne dans sa folle sarabande, on ne voit plus le temps passer (décidément, c’est très musical aujourd’hui… sans doute à cause de l’arrêt de Taratata…)…
Mais comme on ne va pas vous laisser sans votre dose quotidienne, je vous concocte quelques brèves brèves ; histoire de ne pas me faire insulter au Palais par une Greffière hostile, ou d’éviter le plastiquage de mon appart’ par un voisin séquestrant les cheveux bleus dans sa cave…

En parlant de sauter, le maire anti-divorce pour tous a dû la sentir passer bien profond, puisqu’il vient de déclarer qu’il allait reconsidérer sa position… Tiens ? Un charmant minet lui aurait offert un plaisir bucco-pharyngé avec finition « sortie de car-wash, lavée séchée brossée » et il aurait aimé ça ? Franchement, faire un pas en arrière et un pas en avant… « si tu avances quand je recules…)

Pas de danse différent chez les retraités qui eux vont reculer lors de l’avancée du Gouvernement… Eh oui, toujours les mêmes qui ressentent de violentes douleurs anales en cas de réforme… On va allonger (les durées de cotisations…), on va durcir (les pensions des fonctionnaires…), et ça risque de jaillir partout (des manifestations seront prévues)…

Alors que l’image déplorable donnée par Pépère semble cesser de s’éroder (quand on touche le fond, on ne va pas creuser la falaise), cette épineuse réforme (qui apparaît pourtant nécessaire) risque de le revoir chuter dans les sondages… A croire qu’il aime jouer au benji, Pépère…

Occupation moins pépère chez Bachar, le démocrate syrien, qui fait mumuse avec le gaz sarin…. C’est désormais officiel, on peut le dévoiler, les Etats-Unis l’ont reconnu… C’est bel et bien, mais faudrait-il agir désormais, au lieu de se regarder la nouille en souriant bêtement…

Des sourires béats qui risquent de se faner dès lundi matin, lorsque les potaches auront découvert les sujets du bac philo… Ah ! la philo ! ce prof à l’air de polichinelle déguingandé, corps de survivant de Buchenwald avec cette chemise bordeaux à la propreté douteuse d’où émergeait une tête à mi-chemin entre le reptilien pré-jurassien et la compression de César pivotant sur un cou où yoyotait une pomme d’Adam saillante lorsqu’il babillait sur Aristote ou Sophocle avec une haleine tabagique à relever une momie… Qu’est-ce qu’on a pu compter les mouches au plafond et les pellicules sur ses épaules ! La philo, cours récréatif dans les sections scientifiques, qui m’a tout de même permis d’écrire une bonne part de mon premier bouquin !

Mais oui ! La philo sert à quelque chose… Catalyseur de violentes céphalées (un peu comme lorsque vous écoutez du Christophe Maé), ou trempeur de petites culottes (à l’instar de Justin Bibé ou de Madonna dans les années 1880), ce pan de l’enseignement ne peut laisser indifférent… Et les sujets sur lesquels vont plancher les impétrants non plus… En exclu, je vous l’annonce, j’ai les sujets ! On aura deux questions à la con oscillant entre le mords-moi-le-nœud intégral et l’enculage de mouches complet, et un texte incompréhensible et rébarbatif (un peu comme les textes de Marguerite Dumas…)… Mais rien ne peut égaler mon sujet de philo de mon bac à moi : « peut-on dire n’importe quoi n’importe comment »… C’est ce que je fis pendant trois heures ce jour de juin 1991…

Sans rapport avec le sujet précédent, il paraîtrait que Fanny Ardant dévoilerait ses projets dans le magazine « Fémina »… Surprenant ? Ben voui, à deux titres… Déjà, que Fanny Ardant soit toujours vivante et qu’elle ait le toupet de parler de projet, elle dont la dernière apparition marquante au cinéma remonte au film « Pédale dure », une version Télérama de « La Cage aux folles », en 1994…

Retour d’Espagne fructueux pour ce ressortissant belge pincé dans les Pyrénées-Orientales avec une cargaison respectable de 192 kg de résine de cannabis… il aurait déclaré aux Policiers qu’il s’en servait pour la cuisson des frites, le chichon leur donnant un fumet inimitable… On lui aurait réservé une chambre à Saint-Anne…

Avant de tirer ma révérence pour ce weekend, je voudrais vous rappeler le soixante-dixième anniversaire de Johnny Hallyday, notre Ah-que national, idolâtré en Chine (il est là-bas l’idole des jaunes), divorcé de Sylvie « Play-back » Vartan (qui en découvrant ses multiples infidélités aurait déclaré « j’en jaunis à l’idée »)… Il donne demain soir un concert à Paris-Bercy, retransmis en direct sur TF…Sympa le belge ! C’est son anniversaire, il invite tout le monde, et c’est lui qui fait raquer le monde…

On ne paiera pas pour les anniversaires que je vous propose de célébrer, ceux du 14 juin : En 1830, les troupes françaises débarquent en Algérie (avec le succès qu’on connait et avant de se faire virer à coup de merguez en 1962) ; en 1951, commercialisation du premier ordinateur, l’UNIVAC, qui occupe une surface au sol de 25 mètres carrés, et a une mémoire interne d’une capacité de 1.000 mots (ça fait rêver, hein !) ; en 1963, Luchino Visconti propose « Le guépard », où Alain Delon fait de l’Alain Delon et ou Claudia Cardinale froufroute dans la crinoline ; en 1964, Kiki Caron bat le record du monde du 100m dos, alors qu’elle n’a pas encore 16 ans (ça cloue le bec à Manaudou, ça !)…

Et en 1979, le duo Ottawan publie le 45-tours « D.I.S.C.O. », qui va être très rapidement propulsé en tête des hit-parades… Un titre sympa et pas prise de tête… Après quelques années de gloire, le duo retombera vitre dans l’oubli… Eh oui, la vie est véritablement un tourbillon… Même pour les petites filles de français moyens…