mercredi 30 mai 2018

Brèves du 30 Mai 2018

Non au mimétisme !

Non à cette stratégie adaptative d’imitation qui fait ressurgir les goualantes du Sébasto réincarnées dans des cagoles de première pression qui croivent que dégueuler ses tripes comme d’autres lâcheraient un mollard glaireux est ressusciter la môme Piaf dans toute son intensité dramatique !

Non à ces bordées de pouffiasses à cheveux gras qui frisent dans la nuque qui débitent leur texte comme M’sieur Latranche de la boucherie chevaline en face de la Poste débite sa hampe, l’œil morne et inexpressif de la mangouste lobotomisée et le ton monocorde d’un vieux 16-tours usé !

Niet à ces minets qui ont encore les genoux rougis par la moquette du bureau du directeur de casting et des traces blanchâtres dans leur fine moustache de puceau mal déniaisé qui veulent s’imposer comme les Gabin modernes à coup de moues boudeuses plus chichiteuses qu’expressives et de jeu d’acteur de première année de conservatoire !

Rallebol de ces héros de la Nation autoproclamés à qui l’on vient balayer devant les babouches parce que ça arrange bien les bidons pour une opinion publique en perte de foi politocarde…

J’en ai soupé, dîné, et même réveillonné de la vidéo quasi-virale du bébé au balcon, miraculeusement sauvé par le Black Spiderman, un monte-en-l’air au sens propre. A croire que Manu Jupiter veut contrecarrer le blockbuster « Black Panther » par un Black Spiderman bien hexagonal…

Tu parles ! Un africain sans papiers, et probablement anthropophage, qui tente de chouraver la progéniture que des honnêtes français bien blancs avaient mis à sécher tranquilous et confiants sur leur balcon…

J’entends déjà les empêcheurs de comploter en rond, les dénonciateurs de pensées autre qu’unique et moutonnisante ricaner sarcastiquement en disant qu’il est très facile de voir du complot partout… Du poteau qui a traversé juste devant la Mercedes de Lady Di à la soupe à l’arsenic de la Bonne Dame de Loudun, on voit le mal partout ! J’observe juste que le gamin aurait dévalé deux étages avant de se rattraper, et que Mammoudou avait certainement des ventouses sous les panards…

Ah ! Sacré Mammoudou ! Il serait débarqué quarante ans plus tôt, on sauvait Mike Brant !

La question reste pendante, et quand on connaît les mensurations des africains de couleur ébène, c’est pas surprenant, pourquoi dégainer son téléphone portable pour filmer la scène, plutôt que d’appeler les secours ?

Même interrogation au sujet du ball-trap liégeois qui relance une énième fois le débat sur les fichés S et la radicalisation que c’est quand même bien dommage que ça se passe ainsi dans les prisons, ma pauv’ Lucette et qu’il faudrait faire quelque chose mais on sait pas quoi si ce n’est tous les passer devant le peloton d’exécution mais que ça nous couterait un bras en munitions…

Puisqu’on parle de soufflants, un mot sur les personnalités qui ont récemment passé l’arme à gauche… Et ça tombe comme à Gravelotte ! Toutes les Mères Lachaise en puissance ont leur goupillon qui s’échauffe tant il va falloir faire des adieux faussement inconsolables avec les lunettes fumées qui cachent à merveille les injections de liquide physiologique dans les mirettes avant de se faire téléviser…

C’était sans doute le dernier pionnier des temps héroïques de la RTF, puis de l’ORTF, ainsi qu’une des voix légendaires d’Europe n° 1 (bien avant la voix de fiotte de Franck Ferrand), qui s’est éteint dimanche dernier. Son phrasé inimitable et sa force de conviction implacable résonnent encore dans toutes les oreilles, notamment celles des ménagères auxquelles il a réussi à refourguer des bidules strictement inutiles mais absolument nécessaires pour la modique somme de cinq quatre-vingt-quinze francs durant ses longues années à la tête du téléachat de la première chaîne.

Aurevoir, Pierre Jolie-flaque, vous qui avez su passionner et mobiliser les français avec « Vous êtes formidables », « Il y a surement quelque chose à faire », et vos imparables « Histoires fantastiques »… Euh, pardon, Pierre Bellemare, et non pas Jolie-flaque… On va pas faire deux heures sur une histoire de flotte, hein…

La flotte, c’était sa vie… Je ne parle pas de la solution aqueuse, bien qu’il devait certainement préférer le vin d’ici à l’eau de là ;mais je parle de l’escadrille des engins volants motorisés qui firent sa fortune ; bien que le mirage ne fut pas toujours un avion que les puissances étrangères prenaient d’assaut… Serge Dassaut a replié son pébroque à l’âge de 93 ans, laissant seul en course dans le rush pour le politocard le plus arrosé par l’argent louche et les commissions douteuses le Thénardier du 9-3, Patoune Balkany.

La disparition Serge Dassaut, c’est toute une ribambelle de petits métiers qui vont souffrir : commissionnaires véreux, banquiers louches et entremetteurs douteux…R.I.B., Serge Dassaut.

Avec elle, en revanche, c’est la mémoire du music-hall de la seconde moitié du vingtième siècle qui s’éteint définitivement, l’ère des Bécaud et de ses dizaines de fauteuils cassés à chaque représentation, des Aznavour et son triple escabeau pour arriver au niveau du micro, des Dalida avec ses deux magnétophones pour le direct en play-back complet, des Jacques Brel en chaussettes et peignoir pour des adieux déchirants… Paulette Coquatrix est morte à l’âge canonique de 102 ans, emportant avec elle tous les souvenirs d’un moment où la grande famille des artistes était véritablement une famille…

Lui, il en était de la famille, et pas seulement des débiteurs de schlager, cette variétoche populaire et légère que nos voisins d’Outre-Rhin affectionnent tout particulièrement. Jürgen Marcus est décédé à 69 ans, vraisemblablement d’un tête à queue… Cet allemand francophone occasionnel fut le représentant du Grand-Duché de Luxembourg au Concours Eurovision 1976 avec « Chansons pour ceux qui s’aiment », une rengaine vieillotte gueulée comme un sourd en direct… L’amour rend aveugle, pas sourd… Hélas…

Sinon, on retiendra dans les futilités de l’actualité la mise en examen d’Éric Woerth pour complicité de financement illégal de campagne électorale. Venant du Président de la Commission des Finances du Parlement, ça la fout mal, quand même…

Toujours dans la veine « j’ai mis la main dans le pot de confiote jusqu’au coude », Méchancon qui se prend une enquête sur ses comptes de campagne dans les gencives… Alexis Corbière va venir aboyer partout que c’est de l’acharnement…

Acharnement thérapeutique ou simple masochisme télévisuel ? Morandini serait en tractation pour débarquer, avec son casting de mineurs en mouleburnes ajustés, sur C8, tandis que Julien Courbet, recyclé des fenêtres disjointes, tenterait un énième comeback sur M6. La télé étant en elle-même une fenêtre sur le monde…

Et le 30 mai 1973 sortait sur les écrans français le film de Jean chapot, « Les Granges brûlées », qui met aux prises Alain Delon en juge d’instruction (aussi crédible que Christophe Willem en Casanova) et Simone Signoret, en maîtresse-femme. Rien de bien mémorable, somme toute… Delon delonnisait et Simone s’ignorait… 

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