jeudi 3 mai 2018

Brèves du 03 Mai 2018

« Gotta send a telegram, telegram to my baby
« Yes, I'm gonna send a telegram, telegram, and then maybe
« He won't keep me yearnin'
« Tonight he'll be on his way, tomorrow he'll be here to stay
« Help me, ma'am, I can't wait another day »

Ce n’est, je l’espère, pas céder à la facilité que de vous proposer les futilités du jour sous forme de petit bleu, cette carte imprimée pneumatique qui connut son apogée des années 1930 à 1960… Enverrais-je, comme le chantaient les trois membres du groupe Silver Convention, égéries disco qui représentèrent l’Allemagne de l’Ouest au Concours Eurovision 1977, un « Telegram » ?

L’envie ne m’en manque pas, Stop. Car le temps et l’énergie me font défaut, Stop. Et
j’ai une furieuse envie de weekend, Cédez le passage… oups, non ! Stop !

Stop et même the end pour les petits bleus qui ont définitivement disparu le 30 avril à minuit moins une, après cent trente neuf années de bons et loyaux services.

Que d’heureux évènements ils auront annoncé, que d’angoisses ils auront véhiculé, de questions lancinantes, de doutes exhumés, de félicitations faux-culs, de condoléances bidons et de messages urgents…

Ils ont fleuri et décoré les loges d’artistes lors des premières à l’Olympia, au Royal albert Hall ou au Pathé-Vox d’Ouilles-sur-La-Commode… Lentement assassinés par la modernité et la rapidité des échanges dans les communications actuelles, les télégrammes ne sont plus. Fin de l’histoire, Stop. Point final, Stop…

Au placard les télégrammes de mamie ! C’est nettement plus avantageux de lire les notifications de sms sur son portable plutôt que de se fatiguer les mimines à punaiser les télégrammes sur le mur…

Et ça évite aussi de télégrammer des conneries qui finiront par faire pouffer les geeks et autres cagoles de quartier sur les réseaux sociaux. Et question gaffe, le Mari-à-Brigitte s’est mû en Gaston Lagaffe lors de son voyage en Australie, où entre parenthèses, il n’a pas réussi à paumer Brigitte, que les locaux apprécient puisqu’elle a une trombine de kiwi empaillé…

Notre Jupiter élyséen a décidé de causer aux austaliens en anglais, et il a causé de la femme du Premier Ministre comme étant une femme délicieuse, employant le mot « delicious », qui sert uniquement à désigner de la nourriture… Ah, Manu, tu as encore tant de choses à apprendre sur les femmes…

On peut dire beaucoup de choses sur notre Président, railler son cheveu sur la langue en provenance de la moumoutte du Grand Doudou, son air de grand ado attardé que sa trisaïeule amène à la maternelle quand on le voit avec Mamy Brigitte, son appétence immodérée pour les sucreries…

Au cas où vous l’ignoreriez, Manu est un amateur éclairé de roudoudous et de sucre d’orge, bien qu’il ne crache pas sur les fraises Tagada, au parfum si merveilleusement chimique qu’on dirait que le faciès de Régine est un exemple de naturel… On a trouvé les factures, au sein de ses comptes de campagne, de près de dix-huit kilos de fraises Tagada…Soit c’est un gros gourmand, soit il attire les petits garçons sous les portes cochères avec ça… « Viens mon petit garçon, je vais te donner une fraise Tagada… »

Quoique je ne vois pas notre manu porté sur les petits garçons… Il faut bien en laisser un peu au clergé français et à diverses communautés aussi obscures que le couloir à Bounty de Beaugrand un soir de pleine lune ; à l’instar de la Communauté de prêtres de Riaumont dans le Pas-de-Calais, qui tremperait dans une énième affaire de pédophilie… Dans le Nord, ça change des affaires d’inceste…

Ça changera aussi, en Espagne, dans les jours et les mois qui viennent, puisque l’ETA vient de se dissoudre définitivement, après des décennies de lutte armée et sanglante… Le Pays Basque sans l’ETA, c’est un peu comme une télé sans Guy Lux… on s’y fait très vite !

On ne s’y fera par contre jamais… On ne s’y fera jamais à ces bandes de casseurs qui saccagent tout sur leur passage, histoire de faire du barouf dans les défilés du premier mai, et qu’on appelle les black blocs. Téléguidés par qui ou quoi, on ne sait pas, mais ils ont réussi à ne faire parler que d’eux… Ah, et puisqu’on tient à la langue française, francisons donc leur nom…Je propose « sombres connards »…

En parlant d’andouilles avec la lumière à certains étages, voici revenir le bouledogue blond, qu’on avait perdu de vue à un point tel qu’elle s’était contentée de défiler entre les mémés emperlouzées à cheveux bleus de la Promenade des Anglais. Marine Le Pen (il est bon parfois de rappeler son nom, on oublie vite le nom des personnes inutiles de la vie publique) a estimé, au vu des troubles du premier mai, que les Français n’était plus protégés… Annonce attrape-gogo ? A peine !

C’est vrai quoi… Mille connards encagoulés brisent des vitrines et saccagent un MacDo (preuve qu’ils sont contre la malbouffe), et la France n’est plus protégée ? Elle ne serait pas un gros poil marseillaise, Marinette ?

Et dans la série « plus c’est gros mieux ça passe », comme dirait Steevy Boulay, la dernière trouvaille de Coca-Cola qui lance Smartwater, une eau premium, au goût doux et équilibré, inspiré des nuages… De la flotte à gout de flotte, quoi…Et il va se trouver des gogos pour l’acheter à prix d’or… Les électeurs de Méchancon et de Valls ont encore de beaux jours devant eux…

Continuons dans notre inextinguible série « En direct de la Maison Poulaga » avec des nouvelles de Thomas Langmann, le réalisateur et fils de Claude Berry, en garde à vue pour avoir menacé de mort son ex-compagne… Alors qu’il était en pleine préparation de son dernier film « Je l’aime à mourir »…

Toujours en direct de chez les bleus, un gendarme a été placé en garde à vue après s’être masturbé dans le métro, visiblement aux heures de pointes… Et après, on viendra me dire que les gendarmes ne sont pas des branleurs…

Et pour en finir, deux nouvelles qui nous viennent du monde de la musique, décidément malmenée ces derniers jours. La première intéresse l’annulation des concerts de Bertrand Cantat, prévus à l’Olympia, par crainte de débordements… On a peur d’une poignée de viragos qui râlent parce que leur mec leur flanque pas des mandales dans leur claquemerde ? Mais les français ne sont plus protégés…

Quant à l’Euromachinchose, tout va bien pour les sourdingues et les aveugles, les répétitions battent leur plein et c’est à qui se vautrera le mieux, avec une présentation scénique putassière façon Shakira du pauvre version boudin de la Canebière, avec des costumes recyclés d’un manga de série Z de la Télévision Zimbabwéenne, avec une interprétation soporifique à faire ronfler dans les trente secondes… On veut encore nous vendre que l’israélienne lookée façon manga l’emportera haut la main (faut encore qu’elle accède en finale) et que la France est dans le tiercé de tête (oui, mais ils n’ont pas encore répété…).

Et le 03 mai 1950 naissait à Pontardawe (Pays de Galles) celle qui serait la première à signer sur le label des Beatles Apple, à interpréter la lancinante guimauve « Those were the days » et à finir deuxième au Concours Eurovision de la Chanson 1970 pour le Royaume-Uni avec « Knock, knock who’s there » : Mary Hopkin. Pas la peine de lui envoyer un télégramme pour la féliciter… Stop aux télégrammes… Stop !

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