« Gotta send a telegram, telegram to my baby
« Yes, I'm gonna send a telegram, telegram, and then maybe
« He won't keep me yearnin'
« Tonight he'll be on his way, tomorrow he'll be here to stay
« Help me, ma'am, I can't wait another day »
Ce n’est, je
l’espère, pas céder à la facilité que de vous proposer les futilités du jour
sous forme de petit bleu, cette carte imprimée pneumatique qui connut son
apogée des années 1930 à 1960… Enverrais-je, comme le chantaient les trois
membres du groupe Silver Convention, égéries disco qui représentèrent
l’Allemagne de l’Ouest au Concours Eurovision 1977, un
« Telegram » ?
L’envie ne
m’en manque pas, Stop. Car le temps et l’énergie me font défaut, Stop. Et
j’ai une
furieuse envie de weekend, Cédez le passage… oups, non ! Stop !
Stop et même
the end pour les petits bleus qui ont définitivement disparu le 30 avril à
minuit moins une, après cent trente neuf années de bons et loyaux services.
Que d’heureux
évènements ils auront annoncé, que d’angoisses ils auront véhiculé, de
questions lancinantes, de doutes exhumés, de félicitations faux-culs, de
condoléances bidons et de messages urgents…
Ils ont
fleuri et décoré les loges d’artistes lors des premières à l’Olympia, au Royal
albert Hall ou au Pathé-Vox d’Ouilles-sur-La-Commode… Lentement assassinés par
la modernité et la rapidité des échanges dans les communications actuelles, les
télégrammes ne sont plus. Fin de l’histoire, Stop. Point final, Stop…
Au placard
les télégrammes de mamie ! C’est nettement plus avantageux de lire les notifications
de sms sur son portable plutôt que de se fatiguer les mimines à punaiser les
télégrammes sur le mur…
Et ça évite
aussi de télégrammer des conneries qui finiront par faire pouffer les geeks et
autres cagoles de quartier sur les réseaux sociaux. Et question gaffe, le
Mari-à-Brigitte s’est mû en Gaston Lagaffe lors de son voyage en Australie, où
entre parenthèses, il n’a pas réussi à paumer Brigitte, que les locaux
apprécient puisqu’elle a une trombine de kiwi empaillé…
Notre
Jupiter élyséen a décidé de causer aux austaliens en anglais, et il a causé de
la femme du Premier Ministre comme étant une femme délicieuse, employant le mot
« delicious », qui sert uniquement à désigner de la nourriture… Ah,
Manu, tu as encore tant de choses à apprendre sur les femmes…
On peut dire
beaucoup de choses sur notre Président, railler son cheveu sur la langue en
provenance de la moumoutte du Grand Doudou, son air de grand ado attardé que sa
trisaïeule amène à la maternelle quand on le voit avec Mamy Brigitte, son appétence
immodérée pour les sucreries…
Au cas où
vous l’ignoreriez, Manu est un amateur éclairé de roudoudous et de sucre d’orge,
bien qu’il ne crache pas sur les fraises Tagada, au parfum si merveilleusement
chimique qu’on dirait que le faciès de Régine est un exemple de naturel… On a
trouvé les factures, au sein de ses comptes de campagne, de près de dix-huit
kilos de fraises Tagada…Soit c’est un gros gourmand, soit il attire les petits
garçons sous les portes cochères avec ça… « Viens mon petit garçon, je
vais te donner une fraise Tagada… »
Quoique je
ne vois pas notre manu porté sur les petits garçons… Il faut bien en laisser un
peu au clergé français et à diverses communautés aussi obscures que le couloir
à Bounty de Beaugrand un soir de pleine lune ; à l’instar de la Communauté
de prêtres de Riaumont dans le Pas-de-Calais, qui tremperait dans une énième
affaire de pédophilie… Dans le Nord, ça change des affaires d’inceste…
Ça changera
aussi, en Espagne, dans les jours et les mois qui viennent, puisque l’ETA vient
de se dissoudre définitivement, après des décennies de lutte armée et sanglante…
Le Pays Basque sans l’ETA, c’est un peu comme une télé sans Guy Lux… on s’y
fait très vite !
On ne s’y
fera par contre jamais… On ne s’y fera jamais à ces bandes de casseurs qui
saccagent tout sur leur passage, histoire de faire du barouf dans les défilés
du premier mai, et qu’on appelle les black blocs. Téléguidés par qui ou quoi,
on ne sait pas, mais ils ont réussi à ne faire parler que d’eux… Ah, et puisqu’on
tient à la langue française, francisons donc leur nom…Je propose « sombres
connards »…
En parlant d’andouilles
avec la lumière à certains étages, voici revenir le bouledogue blond, qu’on
avait perdu de vue à un point tel qu’elle s’était contentée de défiler entre
les mémés emperlouzées à cheveux bleus de la Promenade des Anglais. Marine Le Pen
(il est bon parfois de rappeler son nom, on oublie vite le nom des personnes inutiles
de la vie publique) a estimé, au vu des troubles du premier mai, que les
Français n’était plus protégés… Annonce attrape-gogo ? A peine !
C’est vrai
quoi… Mille connards encagoulés brisent des vitrines et saccagent un MacDo
(preuve qu’ils sont contre la malbouffe), et la France n’est plus protégée ?
Elle ne serait pas un gros poil marseillaise, Marinette ?
Et dans la
série « plus c’est gros mieux ça passe », comme dirait Steevy Boulay,
la dernière trouvaille de Coca-Cola qui lance Smartwater, une eau premium, au
goût doux et équilibré, inspiré des nuages… De la flotte à gout de flotte, quoi…Et
il va se trouver des gogos pour l’acheter à prix d’or… Les électeurs de Méchancon
et de Valls ont encore de beaux jours devant eux…
Continuons
dans notre inextinguible série « En direct de la Maison Poulaga »
avec des nouvelles de Thomas Langmann, le réalisateur et fils de Claude Berry,
en garde à vue pour avoir menacé de mort son ex-compagne… Alors qu’il était en
pleine préparation de son dernier film « Je l’aime à mourir »…
Toujours en
direct de chez les bleus, un gendarme a été placé en garde à vue après s’être
masturbé dans le métro, visiblement aux heures de pointes… Et après, on viendra
me dire que les gendarmes ne sont pas des branleurs…
Et pour en
finir, deux nouvelles qui nous viennent du monde de la musique, décidément malmenée
ces derniers jours. La première intéresse l’annulation des concerts de Bertrand
Cantat, prévus à l’Olympia, par crainte de débordements… On a peur d’une
poignée de viragos qui râlent parce que leur mec leur flanque pas des mandales
dans leur claquemerde ? Mais les français ne sont plus protégés…
Quant à l’Euromachinchose,
tout va bien pour les sourdingues et les aveugles, les répétitions battent leur
plein et c’est à qui se vautrera le mieux, avec une présentation scénique
putassière façon Shakira du pauvre version boudin de la Canebière, avec des
costumes recyclés d’un manga de série Z de la Télévision Zimbabwéenne, avec une
interprétation soporifique à faire ronfler dans les trente secondes… On veut
encore nous vendre que l’israélienne lookée façon manga l’emportera haut la
main (faut encore qu’elle accède en finale) et que la France est dans le tiercé
de tête (oui, mais ils n’ont pas encore répété…).
Et le 03 mai
1950 naissait à Pontardawe (Pays de Galles) celle qui serait la première à
signer sur le label des Beatles Apple, à interpréter la lancinante guimauve « Those
were the days » et à finir deuxième au Concours Eurovision de la Chanson
1970 pour le Royaume-Uni avec « Knock, knock who’s there » : Mary
Hopkin. Pas la peine de lui envoyer un télégramme pour la féliciter… Stop aux
télégrammes… Stop !
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