« J’lui
mets la main au cul,
« La
queue dans le chat et le minet se réveille
« Jouir
sans les mains, s’enculer à toute allure,
« Balance
ton porc, je n’ai plus sommeil
« Na
na nananana… »
Que
les gardiens du Temple des Génériques télévisés de notre enfance dorée sur
tranche m’absolvent du goupillon intrépide de leur télécommande multifonctions,
mais ce pastiche du générique de l’émission « Les Pieds au mur » me
paraissait parfaitement convenir à la dernière vaguelette de la litanie des
scandales sexuello-harcelants qui déferlent sur la classe politique et
artistique ces derniers mois…
Pour
information aux béotiens et autres ignares de la télévision d’avant la
privatisation de TF1, « Les pieds au mur » était une émission pour la
jeunesse, lancée en 1982 pour succéder aux mythiques « Visiteurs du
Mercredi » et animée par un certain Nicolas Hulot, avant qu’il ne se lance
dans le reportage pseudo-aventureux avec micro qui chuinte et dans la politique
à tendance verte…
Ce
même Nicolas Hulot qui est venu chouiner au micro de toutes les radios
périphériques combien les gens étaient méchants et qu’on venait opportunément
lui chercher des morpions dans le slip pour des affaires de touche-pipi et d’intromissions
involontaires de membres impairs et médians démesurément boursouflés dans des
frifris pas spécialement consentants datant de près de deux lustres…
Ça
m’étonnait qu’on ne lui colle pas une affaire sentant le soufre et le Sloggi
pas frais, au représentant des gels-douche Ushuaïa ! Et évidemment, l’autre
comique tombe les deux pieds dedans et tente la grande scène de l’Acte II façon
Cahuzac, les yeux dans les yeux et le poil de cul arraché à la hussarde pour
faire monter les larmes…
S’il
avait dit qu’il avait confiance en la justice de son pays, c’était cuit et
recuit, il était coupable !
Les
pieds au mur, mais la tête froide, notre phobique administratif ! Thomas Thévenoud,
dont la confession lorsqu’on l’avait piqué sur le fait tel le mioche avec la
mimine dans le pot de confiote avait fait pisser de rire tous les incontinents
urinaires de France et de Navarre, n’est assurément pas un phobique de l’opportunisme,
puisqu’il a déposé aux fins de protections l’expression « phobie
administrative »…
Les
pieds au mur, et en prime lestés d’une bonne paire de godasses en béton armé,
Notre Drame de Paris… Alors qu’elle caracolait sur des cimes de popularité sur
un Vélib déglingué, Anne Hidalgo se retrouve à humer les gaz d’échappement de
vieux Diesel mal réglés puisqu’elle a chuté de 23 points de popularité en huit
mois…Encore un disciple de Pépère, visiblement…
Les
pieds au mur, et au besoin violemment projetés au derche de Salah Abdeslam, l’unique
survivant des commandos de sauteurs en public de novembre 2015, qui a joué les
Casta Diva lors de son procès, se murant dans un mutisme marmoréen ou enfilant
les litanies irraisonnées sur sa confiance en Allah… Qui sur son nuage, à l’instar
de Louane et de Christophe Maé, se demande pourquoi il n’est idolâtré que par
des cons…
Les
pieds au mur, pour éviter de les avoir dans la neige et frigorifiés dans l’instant
par les températures polaires qui font la quotidienne désolation de nos météorologues
télé et radio, mais qui fait bien marrer nos cousins canadiens, habitués aux
températures qui vous font ressembler la pompe à plaisir à un bigorneau nain et
aux chûtes de neige qui dépassent le mètre cinquante…
Les
pieds au mur, au mur de sa cellule qu’il ne quittera pas malgré l’appel interjeté
par ses avocats. Nordhal Lelandais reste incarcéré et il n’a pas intérêt de se
plaindre. Il est nourri logé blanchi et chauffé, ce qui est un luxe que bien des
SDF aimerait pouvoir se payer ne serait-ce que sporadiquement…
Les
pieds au mur, et dans le plat pour ce visiteur du château de Chambord qui ne
trouve rien de plus malin que d’attiser un feu de cheminée, ce qui provoque un
début d’incendie et l’évacuation du château. Combien de fois faudra-t-il
répéter que pour les vieux conduits inutilisés depuis longtemps, il faut d’abord
bien ramoner à fond ! C’était une communication du gynécologue de Régine…
Les
pieds au mur, et toujours et encore dans le plat, pour Neunœil de Montretout à
qui la Justice a confirmé qu’il restait exclu du Front National mais qu’il demeurait
Président d’honneur de sa chose… Ou comment choisir de ne pas choisir, et de
rester précautionneusement le derche entre deux chaises. Marinette doit être
aux anges…
Les
pieds au mur et sur les pistes gelées des Jeux Olympiques de Pyong-yang (ou
orthographiez-le comme il vous chantera, à l’occidentale, à la coréenne ou à la
mode moldo-slovaque moyenâgeuse) dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée
ce matin par des températures polaires. Au moins sera-t-on assuré que les fioles
de dopant ne souffriront pas de la chaleur…
Les
pieds au mur, mais également dans le fion de ces abrutis de Bermudiens qui
viennent d’abolir le mariage pour tous, un an après l’avoir instauré… Si tu
avances quand ils reculent, comment veux-tu… Les Bermudas ont taillé un short
au mariage gay, quoi…
Les
pieds au mur… Et les mains sur les oreilles pour tenter d’éviter les dommages
auditifs irréparables causés chaque année par les Victoires de la Musique… Les
Victoires de la Musique, cette imbitable soirée interminable, avec son défilé
ininterrompu de couineuses à larynx en corne de brume, d’invertis pur sucre
avec leur gode dans le derche qui les aide à faire péter le pyrex à proximité
et les pare-brises dans un rayon de deux kilomètres, de groupes improbables qui
seraient mieux en clinique de désintoxication, et de remerciements mal appris
par cœur pour être réellement sincères et surpris…
Eh
oui, encore un soir, il va falloir se tartiner Zaz, ses cheveux graisseux et sa
voix de vidangeuse de fosse septique… Kendji Girac qui aura beau se faire
pousser une barbe de sapeur mais ne fera pas plus virile pour autant… Benjamin
Biolay qui a tout piqué à Gainsbourg, sauf le talent…Et l’incontournable
zébulon sur ressort, Christophe Maé qu’on va tenter comme chaque année de
dégommer comme au ball-trap… L’immuable risette coincée sur les lèvres de
Pascal Obispo et son crâne en peau de fesse qui se bouge les miches depuis plus
de vingt ans pour repartir invariablement avec les mains vides et sa queue
entre les jambes… L’insubmersible Calogero qui nous fera chier avec sa dernière
bouse inécoutable… Sans oublier l’inconnu de 22h47 à qui on remettra la
Victoire de la Révélation live en studio section Musiques urbaines et maracas
irlandais
Toujours
le même parterre d’inutiles couteux qui bouffent avec nos impôts, toujours les
mêmes catégories sans queue ni tête avec les mêmes nominés qu’on ne voit que là
et qui disparaissent des ondes pendant les douze mois suivants…
Avec
toujours le faux suspense pour les Artistes de l’année… Orelsan, Bernard
Lavilliers ou Soprano chez les hommes. Charlotte Gainsbourg, Catherine Ringer
ou Louane chez les femmes… Ce qui en dit long sur la santé du disque en France…
Aussi flambarde que celle de Johnny Hallyday…
Et
le 9 février 1912 naissait Ginette Leclerc, une actrice française qui, avec ses
yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, fut, pendant des
années, la représentation de la femme fatale et de la vamp des bas-fonds. Mais
son rôle mythique fut celui d’Aurélie, l’inoubliable « Femme du Boulanger »
avec la fameuse scène du retour de la Pomponnette, où Raimu s’occupe de sa
chatte… Ce qui ferait des vacances à Monsieur Hulot…
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