vendredi 9 février 2018

Brèves du 09 Février 2018

« J’lui mets la main au cul,
« La queue dans le chat et le minet se réveille
« Jouir sans les mains, s’enculer à toute allure,
« Balance ton porc, je n’ai plus sommeil
« Na na nananana… »

Que les gardiens du Temple des Génériques télévisés de notre enfance dorée sur tranche m’absolvent du goupillon intrépide de leur télécommande multifonctions, mais ce pastiche du générique de l’émission « Les Pieds au mur » me paraissait parfaitement convenir à la dernière vaguelette de la litanie des scandales sexuello-harcelants qui déferlent sur la classe politique et artistique ces derniers mois…

Pour information aux béotiens et autres ignares de la télévision d’avant la privatisation de TF1, « Les pieds au mur » était une émission pour la jeunesse, lancée en 1982 pour succéder aux mythiques « Visiteurs du Mercredi » et animée par un certain Nicolas Hulot, avant qu’il ne se lance dans le reportage pseudo-aventureux avec micro qui chuinte et dans la politique à tendance verte…

Ce même Nicolas Hulot qui est venu chouiner au micro de toutes les radios périphériques combien les gens étaient méchants et qu’on venait opportunément lui chercher des morpions dans le slip pour des affaires de touche-pipi et d’intromissions involontaires de membres impairs et médians démesurément boursouflés dans des frifris pas spécialement consentants datant de près de deux lustres…

Ça m’étonnait qu’on ne lui colle pas une affaire sentant le soufre et le Sloggi pas frais, au représentant des gels-douche Ushuaïa ! Et évidemment, l’autre comique tombe les deux pieds dedans et tente la grande scène de l’Acte II façon Cahuzac, les yeux dans les yeux et le poil de cul arraché à la hussarde pour faire monter les larmes…

S’il avait dit qu’il avait confiance en la justice de son pays, c’était cuit et recuit, il était coupable !

Les pieds au mur, mais la tête froide, notre phobique administratif ! Thomas Thévenoud, dont la confession lorsqu’on l’avait piqué sur le fait tel le mioche avec la mimine dans le pot de confiote avait fait pisser de rire tous les incontinents urinaires de France et de Navarre, n’est assurément pas un phobique de l’opportunisme, puisqu’il a déposé aux fins de protections l’expression « phobie administrative »…

Les pieds au mur, et en prime lestés d’une bonne paire de godasses en béton armé, Notre Drame de Paris… Alors qu’elle caracolait sur des cimes de popularité sur un Vélib déglingué, Anne Hidalgo se retrouve à humer les gaz d’échappement de vieux Diesel mal réglés puisqu’elle a chuté de 23 points de popularité en huit mois…Encore un disciple de Pépère, visiblement…

Les pieds au mur, et au besoin violemment projetés au derche de Salah Abdeslam, l’unique survivant des commandos de sauteurs en public de novembre 2015, qui a joué les Casta Diva lors de son procès, se murant dans un mutisme marmoréen ou enfilant les litanies irraisonnées sur sa confiance en Allah… Qui sur son nuage, à l’instar de Louane et de Christophe Maé, se demande pourquoi il n’est idolâtré que par des cons…

Les pieds au mur, pour éviter de les avoir dans la neige et frigorifiés dans l’instant par les températures polaires qui font la quotidienne désolation de nos météorologues télé et radio, mais qui fait bien marrer nos cousins canadiens, habitués aux températures qui vous font ressembler la pompe à plaisir à un bigorneau nain et aux chûtes de neige qui dépassent le mètre cinquante…

Les pieds au mur, au mur de sa cellule qu’il ne quittera pas malgré l’appel interjeté par ses avocats. Nordhal Lelandais reste incarcéré et il n’a pas intérêt de se plaindre. Il est nourri logé blanchi et chauffé, ce qui est un luxe que bien des SDF aimerait pouvoir se payer ne serait-ce que sporadiquement…

Les pieds au mur, et dans le plat pour ce visiteur du château de Chambord qui ne trouve rien de plus malin que d’attiser un feu de cheminée, ce qui provoque un début d’incendie et l’évacuation du château. Combien de fois faudra-t-il répéter que pour les vieux conduits inutilisés depuis longtemps, il faut d’abord bien ramoner à fond ! C’était une communication du gynécologue de Régine…

Les pieds au mur, et toujours et encore dans le plat, pour Neunœil de Montretout à qui la Justice a confirmé qu’il restait exclu du Front National mais qu’il demeurait Président d’honneur de sa chose… Ou comment choisir de ne pas choisir, et de rester précautionneusement le derche entre deux chaises. Marinette doit être aux anges…

Les pieds au mur et sur les pistes gelées des Jeux Olympiques de Pyong-yang (ou orthographiez-le comme il vous chantera, à l’occidentale, à la coréenne ou à la mode moldo-slovaque moyenâgeuse) dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée ce matin par des températures polaires. Au moins sera-t-on assuré que les fioles de dopant ne souffriront pas de la chaleur…

Les pieds au mur, mais également dans le fion de ces abrutis de Bermudiens qui viennent d’abolir le mariage pour tous, un an après l’avoir instauré… Si tu avances quand ils reculent, comment veux-tu… Les Bermudas ont taillé un short au mariage gay, quoi…

Les pieds au mur… Et les mains sur les oreilles pour tenter d’éviter les dommages auditifs irréparables causés chaque année par les Victoires de la Musique… Les Victoires de la Musique, cette imbitable soirée interminable, avec son défilé ininterrompu de couineuses à larynx en corne de brume, d’invertis pur sucre avec leur gode dans le derche qui les aide à faire péter le pyrex à proximité et les pare-brises dans un rayon de deux kilomètres, de groupes improbables qui seraient mieux en clinique de désintoxication, et de remerciements mal appris par cœur pour être réellement sincères et surpris…

Eh oui, encore un soir, il va falloir se tartiner Zaz, ses cheveux graisseux et sa voix de vidangeuse de fosse septique… Kendji Girac qui aura beau se faire pousser une barbe de sapeur mais ne fera pas plus virile pour autant… Benjamin Biolay qui a tout piqué à Gainsbourg, sauf le talent…Et l’incontournable zébulon sur ressort, Christophe Maé qu’on va tenter comme chaque année de dégommer comme au ball-trap… L’immuable risette coincée sur les lèvres de Pascal Obispo et son crâne en peau de fesse qui se bouge les miches depuis plus de vingt ans pour repartir invariablement avec les mains vides et sa queue entre les jambes… L’insubmersible Calogero qui nous fera chier avec sa dernière bouse inécoutable… Sans oublier l’inconnu de 22h47 à qui on remettra la Victoire de la Révélation live en studio section Musiques urbaines et maracas irlandais

Toujours le même parterre d’inutiles couteux qui bouffent avec nos impôts, toujours les mêmes catégories sans queue ni tête avec les mêmes nominés qu’on ne voit que là et qui disparaissent des ondes pendant les douze mois suivants…

Avec toujours le faux suspense pour les Artistes de l’année… Orelsan, Bernard Lavilliers ou Soprano chez les hommes. Charlotte Gainsbourg, Catherine Ringer ou Louane chez les femmes… Ce qui en dit long sur la santé du disque en France… Aussi flambarde que celle de Johnny Hallyday…

Et le 9 février 1912 naissait Ginette Leclerc, une actrice française qui, avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, fut, pendant des années, la représentation de la femme fatale et de la vamp des bas-fonds. Mais son rôle mythique fut celui d’Aurélie, l’inoubliable « Femme du Boulanger » avec la fameuse scène du retour de la Pomponnette, où Raimu s’occupe de sa chatte… Ce qui ferait des vacances à Monsieur Hulot…

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