lundi 29 octobre 2018

Brèves du 29 Octobre 2018

« Si tu vas à Rio,
« N’oublie pas, y’a Bolsonaro
« C’est l’enfer des tarlouzes, le cauch’mar des salopes,
« Bref, c’est le pays des fachos… »

J’aila vague impression que les cariocas se sont réveillés ce matin avec dans la bouche un drôle de goût, à mi-chemin entre la diarrhée de bébé et le couscous de porc aux groseilles à maquereaux de Norbert Tarayre, et une nette sensation de dilatation anale que l’on atteint généralement après une annonce gouvernementale sur l’augmentation des taxes ou une séance privée avec Rocco Siffredi…

Le prochain Carnaval de Rio sera certainement beaucoup moins festif qu’à l’habitude et les écoles de samba défileront en chemises noires et casque à pointe, au son de « Lili Marleen »…

Bon d’accord, Bolsonaro voudrait bombarder Ministre de la Culture un ancien acteur porno bisexuel et au nez poudré à la coke… Un peu comme si en France, Castaner était nommé Ministre de l’Intérieur…

Le résultat de l’élection présidentielle brésilienne est si décourageant que même le Christ Rédempteur a des airs de Vénus de Milo, tant les bras lui en tombent…

Il paraît même qu’aux dernières nouvelles, Marine Le Pen aurait sollicité l’asile politique au Brésil… Ah ! Si seulement Mélenchon pouvait en faire de même en Corée du Nord… Le risque est qu’il flanque la trouille à Kim Jung-Un, qu’il trouvera certainement trop à droite…

Décidément, les opinions politiques semblent perdre la tête, de l’autre côté de l’Atlantique, comme de ce côté-ci… Alors que les masses populaires auraient vendu un rein pour toucher du doigt le sauveur de la démocratie française avant son élection en mai 2017, ces mêmes masses populaires sont prêtes à « tout bloquer » le 17 novembre prochain…

Déjà que cette mobilisation copieusement relayée par les réseaux sociaux semble largement estampillée fachosphère, je ne vais pas hypothéquer ma maison pour rouler jusqu’au point de ralliement.

Et puis, n’y a-t-il pas des causes plus importantes, plus urgentes, plus casse-gueule qui en valent vraiment la peine plutôt que ces rassemblement de couillons bêlants tels des moutons de Panurge à l’appel de Dieu sait quel andouille de Concours ? Les femmes battues, les gays agressés, le climat chamboulé (mais vu que ces blaireaux préfèrent rouler en 4x4 Diesel sans s’arracher un œil à chaque passage à la pompe…), la vraie misère qui tue sans bruit loin du battage médiatique des réfugiés et autres migrants…

Evidemment, vouloir foutre sur la gueule à macron, c’est tellement plus simple… Surtout qu’à en croire Castaner, c’est ce qu’il préfère…

Alors, foin de cet appel au blocage !

Déjà, vous avez une voiture, un luxe aujourd’hui banalisé que n’avaient pas toujours nos parents. Nos parents qui marchaient jusqu’à la boulangerie, au bureau de Poste, et n’avaient pas la flemme de faire trois cent mètres à pied…

Quoi qu’il en soit, les prix des carburants flambent tellement qu’on en sera réduits à ce genre de dialogue avec le pompiste « Le plein ? non, non, juste cent euros… ». Ce qui aura le mérite de rendre la ligne à certains de nos concitoyens, puisque désormais, celui qui conduit, c’est celui qui ne mange pas…

Rassurez-vous, on pourra toujours se rassasier des étonnements bêtasses des péronnelles ménopausées de la météo télévisée, toujours promptes à se faire faire une seconde issue de défécation dès qu’il s’agit de changement météorologique. Le froid arrive-t-il brusquement et l’on doit fin octobre sortir le slip fourré réservés aux frimas de janvier ? Edition spéciale sur BFMTV et complaintes interminables des commères du café de la Gare à base d’infinies variations sur le « cétémieuavan »…

Qu’importe ! Le froid conserve (vous n’avez qu’à regarder Vincent Niclo qui ronfle dans son freezer tous les soirs) et il serait bon que les températures polaires ressenties en France descendent jusqu’au Maghreb. Parce que pour conserver le Président Bouteflika dans une apparence de conservation aléatoire jusqu’aux prochaines présidentielles de 2019 où on lui a dit qu’il serait candidat, je ne vois rien d’autre, mis à part l’azote liquide.

En France, on pense d’ailleurs à annoncer pour les Présidentielles de 2022 la candidature de Poincaré…

Eh oui, on marche sur la tête en ce moment… Notamment avec cette attaque antisémite à Pittsburgh où l’assaillant a clamé son « besoin de tuer du juif »… Les gens ne savent plus se retenir… Si j’ai un jour envie du flinguer du con, je ne ferais pas forcément un strike au Siège de la France Insoumise, sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste ou à la Maison de retraite des candidats de téléréalité…

On marche sur la tête en ce moment, et surtout du côté e la Fédération Française de Chasse, véritable lupanar puisqu’on tire partout, dans tous les sens, et sur tout le monde. Lassés de dégommer les cyclistes, les statues en plâtre, les girouettes et les antennes-relais, nos amis chasseurs ont enfin eu la lumineuse idée de se shooter entre eux ! En Russie, un mec de 68 ans, probablement déjà bien attaqué à la vodka-schnaps-kérozène, abat son gendre, 26 ans, qui imitait un sanglier pour rire…

C’est par en France qu’une telle chose arriverait. Même en imitant la dinde, on ne pourra jamais être assez imbibé pour tirer Christine Boutin…

D’ailleurs, je vais m’en boire encore un ch’ti, pour oublier la disparition, hier matin, de Philippe Gildas, la plus célèbre paire d’esgourdes bretonnes du paf. Si Gildas est indissociablement lié au légendaire « Nulle part ailleurs » qu’il sur faire briller de mille feux, il ne faut pas oublier qu’il fut le créateur du format de la matinale radiodiffusée et l’animateur de la Carte au Trésors, avant sa version pour invertis pur sucre animée par Cyril Féraud… Alors que Julien Courbet, Nikos Aliagas et Laurent Delahousse pètent la forme à s’en carboniser le mouleburnes, encore une partie de notre enfance télévisuelle qui s’en va pour nulle part ailleurs…

Et le 29 octobre 1981, la Camarde emportait entre ses bras crochus une pièce de choix de la chanson française, puisqu’elle ravissait à ce monde ci Georges Brassens, le fumeur de bouffardes à cheveux sur la langue, mais avec tant de truculente poésie dans sa plume… A l’époque, Plastic Bertrand et François Valéry éclataient de santé…

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