vendredi 20 juillet 2018

Brèves du 20 Juillet 2018

« Bleu, bleu, le foot est bleu
« Bleu comme Kyllian quand il shoote au but
« Bleue, bleue, la France est bleue
« Bleue comme des ploucs qui gueulent comme des veaux… »

Sacrilège eurovisuel que de parodier l’exquise chanson luxembourgeoise du Grand Prix Eurovision de la Chanson 1967, qui devint le tube planétaire « Love is blue » grâce à la cersion instrumentale de Paul Mauriat, pour célébrer le second sacre de l’équipe de France aux Championnats du Monde de balle-au-pied ?

Guère moins que de laisser les nouveaux cadors de la musique actuelle, ceux qui feraient passer la Callas et la Mariano pour rien moins que ce qu’ils étaient, Louane et Vianney, les deux sanibroyeurs SFA du Top 50, s’attaquer aux récitatifs de Salieri sur une musique revampée par Maître Gims…

Car l’Eurovision et le Mundial, même combat ! Certes, les deux évènements sont apparemment définitivement irréconciliables tant ils drainent des publics différents (d’un côté une foule bigarrée de foldingues hystériques qui gueulent comme des possédés tant qu’on leur a pas mis quelque chose quelque part pour les faire taire ; d’autre part, une noria de décérébrés embinouzés au dernier degré qui gueulent comme des envoûtés tant que l’équipe adverse ne leur en met pas un bien profond)… Certes, l’Eurovision et ses prestations d’invertis pur sucre qui fellationnent les micros, le Mundial avec ses vestiaires saturés de phéromones et de tâches sur les slips, ça peut paraître aux antipodes…

Et pourtant c’est relié par un fil qui est aussi ténu que la ficelle du string d’Afida Turner…

En 1998, la France est championne du monde face aux Brésiliens, et Israël gagne l’Eurovision. Vingt ans plus tard, Israël gagne l’Eurovision à nouveau… Et la France, à nouveau, est sacrée reine des connasses en short… Donc, rendez-vous en 2038…

Evidemment, ce rendez-vous n’aura pas l’heur de vous plaire si, comme une large majorité silencieuse de la population française, vous développez une jaunisse fulgurante à la simple évocation des Bleus… C’est au-delà du gavage, c’est mille fois supérieur à un endoctrinement à la soviétique, c’est exponentiellement plus émétique qu’un plat de la gastronomie anglaise…

Au cas, où vous émergeriez d’un profond coma, la France est championne du monde de foutebale… Avec une prise d’antenne ininterrompue sur TF1 et ses affidés pendant près de trente-six heures, des programmes radio monopolisés par ces gugusses bleu foncé et une presse aux ordres du Dieu Football, vous auriez pu facilement louper l’info.

D’accord, ça fait un pincement au cœur de voir Mbappé et la juvénile candeur de ses dix-neuf ans pétiller d’extase, ça réveille le vieux coq gaulois de voir Deschamps soulever à nouveau le trophée en souriant de toutes ses dents (enfin, des chicots moisis qui lui reste)… Mais nous le servir 24/7 depuis dimanche dernier, non, merci bien !

Nous sommes tellement sur-saturés de football que le Gouvernement pourrait adopter une loi portant la retraite à 95 ans, un décret-loi sur l’abaissement de la vitesse à 45 km/h sur les autoroutes les week-ends de grands départs et un oukaze sur le paquet de clopes à 50 euros que ça passerait comme une lettre à la Poste !

Et Dieu sait qu’en ce moment, ils ont urgemment besoin de diversion… Parce que la mumuse rigolarde avec les joueurs, les mains au panier pendant les selfies et les visites lubriques des vestiaires pendant la douche, ça va un moment. Mais on ne peut pas rallonger indéfiniment la sauce, et Manu s’est résigné de rejoindre paris et le sarcophage de Brigitte…

Et là, v’la que ça lui pète à la gueule comme l’élastique du string du Grand Doudou lors du dernier Conseil des Ministres réduit aux Bains-Douches ! L’affaire Benalla !

Depuis que les media ont pris l’habitude de joyeusement fourrager à la pelleteuse dans la vaste pompe à merde qu’est le microcosme politocard français, on s’était accoutumé des frasques des uns et des incartades des autres, en se disant que franchement, ces gogols étaient véritablement des pendards de première pression…

Et puis Alexandre Benalla est arrivé. S’il existait un mètre étalon de la connerie, nul doute qu’Alex serait sous cloche au pavillon de Sèvres ! Le Jawad gouvernemental les a méticuleusement accumulés pour offrir une explosion de saveurs aux journalistes avides de scoops croustillants et déprimés par la trêve estivale… Le mec qui tranquille chausse un casque de CRS et joue les gros bras lors d’une manifestation en mai dernier… Ah mais pardon ! « Je ne savais pas que je n’étais pas de la police. J’ai fait ça pour rendre service »…

Le grassouillet collaborateur du président Jupitérien (dans le froc) et sa tête de merguez avachie n’avait écopé que d’une suspension de quinze jours, autant dire la petite réprimande au gamin qui vient de flanquer le feu au salon et de cramer mémé (ce qui au demeurant fera des économies sur la crémation)…

Benalla-Vudetous achevait le tableau en étant logé aux frais de la Princesse (ou du Président, c’est pareil quand il chausse ses talons aiguilles) dans une annexe de l’Elysée… Ah mais non, je vous en conjure ; n’allez pas vous imaginer des choses qui se sont de toutes façons produites ! N’imaginez pas Benalla-Grosse-de-Francfort se glissant à la nuit tombée hors du luxueux appartement du Quai Branly (déjà, rien que le nom…) pour rejoindre Qui-vous-savez et lui faire le coup de la merguez à purée…

Cette annexe de l’Elysée, Quai Branly, abritait à l’époque la femme officieuse de Mitterrand… comme quoi, l’histoire se répète…

D’accord, chacun fait ce qu’il veut avec son cul, ça ne me regarde pas. Et puis, Manu nous l’a tellement mise depuis un an qu’il serait logique que l’inverse se produise…

Regrettons juste que l’affaire ait été étouffée pendant si longtemps (soit Alex en a une énorme, soit Manu a peur de se décrocher la mâchoire), et que le Sinistre de l’Intérieur soit resté aussi longtemps mutique. Pas grave, Collomb va certainement sauter. Avec qui, ça, on l’ignore à cet instant…

Pendant ce temps, Manu se mure dans le silence. Certes, la procédure de licenciement est lancée, mais il aura tout de même mis près de trente-six heures pour lâcher Benalla (on ne se sépare pas d’un bon coup aussi facilement). Et un journaliste qui lâche perfidement « serait-il trop intime avec certains de ses collaborateurs ? »… Voila du journalisme d’investigation qui va au fond du sujet… Comme Benalla, visiblement…

Et pour rester dans cette mouvance fouteballistique où l’on tire aux buts plus souvent que des putes, l’équipe de France de foot fauteuil a été sa crée championne du monde en Floride. Avec eux, au moins, on aura le temps de les voir passer…

Et le 20 juillet 1938 naissait Diana Rigg, dont la popularité mondiale fut acquise grâce au personnage sexy et intelligent d’Emma Peel dans les immortels Avengers. Moulée dans des tenues affriolantes mais toujours convenables, les immarcescibles Emmapeelers, Miss Emma Peel présida aux meilleures saisons du feuilleton britannique. Dommage que cette actrice de théâtre spécialisée dans le répertoire classique ne souhaite plus évoquer cette période, crachant dans la soupe… Et il est plus facile de cracher dans la soupe que dans le Président… N’est-ce pas, Alex ?...

L’image contient peut-être : 1 personne

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire