« Est-ce une fille ou un garçon ?
« Un garçon aux cheveux longs,
« Ou une fille en pantalon,
« C’est là la question… »
Cette question, que se posait en 1966 Annie Gautrat
devenue Stone avec sa voix merveilleusement éraillée et, déjà, systématiquement
fausse, malgré les trésors d’ingéniosité et les douze choristes déployés par la
postproduction, elle n’est désormais plus du tout d’actualité…
Evidemment, pour les personnes qui n’aimaient pas à se
poser des questions existentielles et abruptes où leurs capacités neuronales auraient
été mises à rude épreuve (genre « quel temps fera-t-il demain »,
« est-ce que j’ai rabattu la lunette des tinettes » ou « la
chatte à ma voisine aime-t-elle le mou », les interrogations chantées faux
par Stone en 1966 auraient risqué de refiler des migraines pas piquées des
hannetons…
Et j’en connais, de ces têtes pensantes qui redoutent
d’avoir à composer le code du digicode tant cela mobilise de part de cerveau
nécessaire et prive leur imaginaire de pensées plus roboratives, au niveau de
la libido. Et je pourrais donner des noms…
Rassurez-vous, je ne cèderai pas à la facilité, même
sous la menace d’une torture auditive intenable, consistant en l’écoute en boucle
et à pleins tubes de l’intégrale des 78-tours moldo-slovaques de Mireille
Mathieu en ouzbèke moyenâgeux…
La question ne se pose plus, non. Désormais, homme ou
femme, pussy ou cocky, chaudasse
ou faggot, Brigitte Lahaie ou Dana International, toutes ces différences clivantes
n’existent plus !
Nous en eûmes la révélation brutale, de plein fouet
façon collision frontale sans ceinture, l’autre soir, sur une de nos
innombrables chaînes de télévision, où en réponse à une anodine question, un
des invités a jugé sexiste et discriminant qu’on l’appelle Monsieur, alors qu’il
n’était pas un monsieur (c’est vrai qu’avec sa barbe, ses poils sous les bras
et son pantalon à poutre apparente, il tendait plus vers le garçon-coiffeur que
le bucheron canadien), et pas une dame non plus… A n’ne point douter, c’était
un véritable con, 100 % intégral garanti brut de décoffrage…
Madame, monsieur, c’est du racisme d’un autre âge !
On ne distingue plus désormais. Promenez-vous une matinée dans des rues
achalandées, vous y verrez des raies du cul qu’on sait pas à qui elles sont,
des cheveux longs chez des jeunes hommes et des boules à sept chez les
demoiselles… Et dans le lot certainement quelques adolescents non-binaires, ne
se considérant ni homme ni femme, comme cet anglais de seize ans, Dave, dont l’apparence
tend objectivement vers la grosse drag-queen efféminée… Manquait plus que ça
pour compliquer l’échiquier identitaire…
Complications en vue également dans le monde
judiciaire… Que les fervents partisans de la réforme du Maton des Andouilles (ou
du Garde des Sceaux) soient rassurés, les transformations en vue de l’Injustice
du vingt-et-unième siècle se font en catimini comme à l’accoutumée et c’est
dans le cadre des affaires judiciaires à fort potentiel médiatique que ça se
corse (chef-lieu Bastia).
Pour Alexia Daval, le mari a compris que plus c’est
gros, mieux ça passe à condition de bien lubrifier avant, et il nous sert en
dessert une énorme banana split avec chantilly en prime, évoquant sans rire le
complot familial. Ben tiens, tant qu’à faire, c’est la grand-mère qui lui a
imposé de zigouiller Alexia, mécontente de son quarante-sixième collier de
nouilles reçu pour Noël ?
Pour Nordhal Lelandais, le vicieux à prénom d’huile
moteur pour tronçonneuse bipolaire, on rajoute une troisième mise en examen
pour agression sexuelle sur sa cousine, quelque temps avant la disparition de
Maëlys. Faut le comprendre, fallait bien qu’il se fasse la main sur quelqu’un…
Elle aussi, elle doit se faire la main, ou alors on l’a
montée à l’envers, ou on a pas reçu toutes les pièces. Marlène Schiappa,
secrétaire d’Etat à l’égalité homme-femme, esdt définitivement la Ségolène Royal
du Grand Doudou, une Dingo du Poitou moins mémère-Phildar Mailles, mais tout
aussi écervelée quand il s’agit de pondre une énormité…
Apparemment, elle travaillerait avec la Maton des
Andouilles à faire tomber la prescription des viols quand d’autres viols ont
été commis après ce délai Cela permettra de condamner plus les pédocriminels. A
tous ceux qui pensaient qu’on avait touché le fond et qu’on creusait à la
cuillère à moka, je pense que là, on a trouvé du pétrole et que c’est du
pétrole en or massif…
La limitation à 80 est aussi une mine d’or pour le
Gouvernement qui va recharger ses bourses bien mises à plat par les caprices de
Brigitte et sa vaisselle à mille euros le coquetier et les parties de chat-bite
de Manu et Doudou dans le salon. A tous ceux qui roumèguent sur l’abaissement
de la vitesse limite (ce qui est curieux puisque de toute façon, ils ne
respectaient déjà pas le 90), je proteste et je m’inscris en faux. A quatre-vingt,
c’est le panard intégral avec deux glaçons : on peut mieux taper les SMS
pour illustrer le selfie avec le tarpé au bec…
Je ne sais pas ce qu’ils sont fumé, nos connasses en
short, mais ils semblent inébranlables (attendez qu’une Zahia ou un Christophe
Beaugrand déboule dans les vestiaires et on en recause) dans leurs convictions
avant le match contre l’Uruguay. Même le mari-à-Brigitte, qui se salope un slip
à chaque match, leur a adressé un exorde : « sortez-moi tous ces
gauchos ». Il paraît que Mélenchon a apprécié moyen et était limite à
monter dans les tours.
Lui, il ne monte pas dans les tours, mais plus souvent
qu’à son tour dans les hélicos, surtout pour se faire la belle. Rédoine Faïd,
générateur de cyprine chez Béatrice Dalle, est décidément un braqueur très rotor
et prêt à tout pour s’envoyer en l’air…
Lui aussi, il ferait tout pour se procurer du plaisir
en danseuse sur un vélo dont on se demande s’il a enlevé ou non la selle tant
il est pressé d’en descendre. Chris Froome sera bien au départ du Tour de France,
blanchi qu’il a été cinq jours avant le départ des soupçons de dopage. Son contrôle
positif ne démontre pas qu’il ait voulu tricher… Dopé à l’insu de son plein
gré, quoi… Il sera bienvenu en tous cas à ne pas dépasser le 80… Génial non ?
T’es un roi de la pédale, t’es blanchi. Magloire s’est déclaré très intéressé…
En parlant de gros truc noir plein de trous, évoquons
le petit miracle du jour, cette douzaine de thaïlandais retrouvé plus d’une
semaine après sains et saufs dans une grotte inondée. Comme quoi, des miracles
arrivent… Bon, après, ils retournent au boxon pour leurs massages avec finition
buccale, mais bon…
En parlant de finitions, avez-vous remarqué l’absence
de Valéry Giscard d’Estaing à la panthéonisation de Simone Veil ? Le
chuintant nonagénaire aurait gardé une dent contre son ancienne ministre, qui
avait osé constituer une liste électorale contre la sienne aux Européennes dans
les années 90… Au moins ça lui servira si le dentier se déchausse…
Et le 04 juillet 1986, on décongèle Guy Lux, on rectifie le brushing surlaqué de Simone
Garnier, on brosse les tâches de ketchup sur le complet de Léon Zitrone, on
libère les vachettes sur le plan incliné passé au savon noir ; et on
relance Intervilles selon le même schéma qu’en 1962. C’est dans les vieux pots
qu’on fait les meilleures soupes mais la ragougnasse avait quand même un petit
goût de rance… Allô Guy Lux, je ne vous entends pas !
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