vendredi 6 juillet 2018

Brèves du 06 Juillet 2018

Si ça continue… ça finira pas !

Quelle est donc cette hargne soudaine, cette niaque étonnante, cette envie abrupte de tout faire péter et de remporter la timbale, cette fringale de victoire, cette volonté de gagner ?

C’est tellement peu français, qu’on croirait que c’est pas l’équipe de France qui vient de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde des Connasses de Short…

Mais oui ! vous avez bien lu ! La France en demi-finales ! On était habitués à voir nos comédiennes à crampons faire un tour de pelouse histoire de justifier un tant soi peu leurs byzantins salaries et de se carapater presto parce que jouer au foutebale, c’est vraiment trop fatiguant…

Voila t’y pas que certains aiment véritablement jouer au ballon rond, et marquent des buts !

Et vu le concert de klaxons depuis la fin du match, on peut râler sur l’augmentation du prix du litre de benzine, on s’en contrecogne allègrement pour aller faire le cacou sur les boulevards dès qu’onze danseuses en short en plantent deux bien profond…

Vous ne l’ignorez pas, à moins d’être sourd-muet et aveugle, auquel cas vous ne pouvez lire cette chronique, la France était aujourd’hui face à son destin, comme l’indiquaient de nombreuses stations de radio… Face à son destin… On s’attend à une déclaration de guerre atomique avec la moumoutte casimiresque qui fait joujou avec le gros bouton rouge, une croisée des chemins historique comme aux moments cruciaux dont l’évocation fait cracher Stéphane Bern dans les rideaux…

Ben non ! Onze caramels qui vont suer pendant une heure et demie sur un carré de pelouse ; voila le destin de la France…

Faudra se coltiner au moins jusqu’à mardi prochain nos joueurs de ballon au pied, date à laquelle ils affronteront soir la Belgique soit le Brésil… Des gars qui ont la frite ou les locataires du Bois de Boulogne, tu parles d’une affiche !

Ce serait sympa que ce soient les brésiliennes, qui sont habituées à travailler à genoux. Car pour s’envoyer en l’air et puissamment, il faut toujours monter vide et haut (capitale de l’Uruguay).

Si vous n’êtes pas habitués à ces calembours poussifs que même Ruquier un soir de panne d’inspiration renâclerait à faire pour meubler entre deux saillies de Yann Moix et un demi-orgasme féministe d’Angot, la prochaine futilité de l’actualité va vous faire aussi mal qu’un torchage d’hémorroïde purulente à la feuille de papier émeri badigeonné de wasabi concentré.

La rigueur journalistique de BFMTV n’étant plus à démontrer, la misère sexuelle de ses grouillots chargés de rédiger les bandeaux-titre à la chaîne se fait clairement sentir. Lu pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps : « Faïd : la trique peut être longue »… Scientifiquement parlant, on évoque une certaine forme de priapisme, qui peut être soigné par une intromission buccale, vaginale ou anale plus ou moins prolongée, plusieurs coups vigoureux contre le lavabo jusqu’à en fendiller l’émail, ou la projection de l’intégrale des films pornographiques de Jeanne Moreau et d’Alice Sapritch…

Ou alors, à moins d’être un affidé de Neunœil de Montretout, la vision de l’intégrale de Shoah, ce bouleversant film-fleuve sur des détails de l’Histoire qui sentent le gaz, le chef d’œuvre de Claude Lanzmann, parti à 92 ans rejoindre toutes âmes innocentes qu’il avait si bien su évoquer…

Par contre, il faudrait prévenir Saint Pierre. Si le convoi funéraire de Claude Lanzmann emprunte des départementales, il risque d’avoir un certain retard, à cause des limitations de vitesse… Après l’augmentation de la CSG, la réforme de la Justice et les coquetiers de Brigitte à un demi-smic la paire, voila la dernière illumination Macrono-Doudouesque qui fait causer dans les salons de coiffure, vitupérer au zinc du troquet et rouméguer devant l’étal de M’sieur Latranche…

Et malgré l’énormité de la mesure, ça ne passe visiblement pas, ou très difficilement, genre passage du coq à l’âne pour un zoophile sûr de la solidité de son trou de balle. Des panneaux « 80 » sont vandalisés un peu partout en France… A coup sur par des gus qui de toute manière, ne respecteront jamais aucune limitation… Vous méprisiez le « 90 », alors quelle différence avec le « 80 » ?

Surtout que ce weekend, au vu des prévisions de circulation virant à l’écarlate cramoisi, les limitations de vitesse devraient être respectées, ce qui va encore provoquer des humidités intraslipesques soudaines et intempestives au Grand Doudou… Voila, nous y sommes ! Les températures grimpent, et les vacanciers se jettent corps et âme dans une épopée estivale pour venir emmerder les sudistes… Le plaisir d’être comprimés comme des sardines en boîte pendant onze mois sur un quai de métro, et d’être tout aussi comprimés dans des maillots de bains minables et sur une plage où la concentration au centimètre carré frôle celle des microbes dans un litre de sanie…

Quelle chaleur mes aïeux ! Faut surveiller les enfants et les personnes âgées qu’il faut protéger des températures élevées, à moins que vous n’espériez un héritage dans les prochaine semaines… Donc, faites votre Courjault, flanquez mémé au congélo ! D’ailleurs, quelqu’un a pensé à mettre Hugues Aufray ?

Puisqu’on parle de personnes âgées, un mot de la Dingo du Poitou, dont on avait plus de nouvelles depuis sa nomination en qualité d’ambassadrice des Pôles pour le réchauffement climatique des eskimos bisexuels zoophiles en période de rut hivernal. L’ex-vidangeuse du culbuto sudoripare se lance désormais dans le cinéma, sa fondation ayant lancé un grand concours de films sur la nature. Notre Drame de la Bravitude a rameuté Hubert Reeves, Sean Penn, Marion Cotillard, Costa-Gavras, Luc Besson, bref une belle brochette d’inutiles qu’il va falloir faire grailler gratos. Mais aussi Leo Di Caprio (ça c’est pour se faire transpirer la mouflette) et le spationaute Thomas Pesquet (pour s’envoyer en l’air si le bouffi l’envoie paitre).

Eux, on ne les aurait pas forcément envoyé paître, tant leur voix ou ce qu’elle disait était agréables à nos tympans encore ensommeillés. Sur Radio Gaucho, Marc Fauvelle distillait les informations avant que la greluche de la météo vienne vous sodomiser les esgourdes. Il part sur France Info, un placard doré…

Quand au demi-frère de David G., après vingt-sept ans de chroniques parfois agaçantes, parfois sciantes, mais toujours engagées en martelées avec une diction impeccable et une grammaire maitrisée qui faisaient pâlir Nicolas Demorand qui a toujours confondu le petit livre rouge Bescherelle avec celui de Mao. La pastille Géopolitique n’aura plus le même goût désormais, et elle aura certainement du mal à passer. Bon vent, Bernard Guetta !

Je ne rajouterai pas « et bonne bourre », vu que question reluquage de spaghetti à yaourt et de dessalage de queue de morue, nos connasses en shorts ont leur compte dans les vestiaires russes… Les andouillettes coulissent et les savonnettes tombent dans le bruit feutré des pipes à jus et Benjamin Pavard s’essuie consciencieusement les bouclettes. Faudrait pas que Rachel se doute de quelque chose… Bah, au pire, elle fera comme Brigitte, elle se mettra le matou en jachère…

Et le 6 juillet 1921 naissait Anne Frances Robbins, qui deviendra actrice sous le nom de Nancy Davis, et plus tard First Lady sous celui de Nancy Reagan. Personnalité attachante, son métier d’actrice transparaissait encore des années plus tard, quand elle se cassait régulièrement la gueule, avec un art du burlesque rappelant les grandes heures d’Hollywood…

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