Si
ça continue… ça finira pas !
Quelle
est donc cette hargne soudaine, cette niaque étonnante, cette envie abrupte de
tout faire péter et de remporter la timbale, cette fringale de victoire, cette
volonté de gagner ?
C’est
tellement peu français, qu’on croirait que c’est pas l’équipe de France qui
vient de se qualifier pour les demi-finales de la Coupe du Monde des Connasses
de Short…
Mais
oui ! vous avez bien lu ! La France en demi-finales ! On était
habitués à voir nos comédiennes à crampons faire un tour de pelouse histoire de
justifier un tant soi peu leurs byzantins salaries et de se carapater presto
parce que jouer au foutebale, c’est vraiment trop fatiguant…
Voila
t’y pas que certains aiment véritablement jouer au ballon rond, et marquent des
buts !
Et
vu le concert de klaxons depuis la fin du match, on peut râler sur l’augmentation
du prix du litre de benzine, on s’en contrecogne allègrement pour aller faire
le cacou sur les boulevards dès qu’onze danseuses en short en plantent deux
bien profond…
Vous
ne l’ignorez pas, à moins d’être sourd-muet et aveugle, auquel cas vous ne pouvez
lire cette chronique, la France était aujourd’hui face à son destin, comme l’indiquaient
de nombreuses stations de radio… Face à son destin… On s’attend à une
déclaration de guerre atomique avec la moumoutte casimiresque qui fait joujou
avec le gros bouton rouge, une croisée des chemins historique comme aux moments
cruciaux dont l’évocation fait cracher Stéphane Bern dans les rideaux…
Ben
non ! Onze caramels qui vont suer pendant une heure et demie sur un carré
de pelouse ; voila le destin de la France…
Faudra
se coltiner au moins jusqu’à mardi prochain nos joueurs de ballon au pied, date
à laquelle ils affronteront soir la Belgique soit le Brésil… Des gars qui ont
la frite ou les locataires du Bois de Boulogne, tu parles d’une affiche !
Ce
serait sympa que ce soient les brésiliennes, qui sont habituées à travailler à
genoux. Car pour s’envoyer en l’air et puissamment, il faut toujours monter
vide et haut (capitale de l’Uruguay).
Si
vous n’êtes pas habitués à ces calembours poussifs que même Ruquier un soir de
panne d’inspiration renâclerait à faire pour meubler entre deux saillies de Yann
Moix et un demi-orgasme féministe d’Angot, la prochaine futilité de l’actualité
va vous faire aussi mal qu’un torchage d’hémorroïde purulente à la feuille de
papier émeri badigeonné de wasabi concentré.
La
rigueur journalistique de BFMTV n’étant plus à démontrer, la misère sexuelle de
ses grouillots chargés de rédiger les bandeaux-titre à la chaîne se fait
clairement sentir. Lu pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps : « Faïd :
la trique peut être longue »… Scientifiquement parlant, on évoque une
certaine forme de priapisme, qui peut être soigné par une intromission buccale,
vaginale ou anale plus ou moins prolongée, plusieurs coups vigoureux contre le
lavabo jusqu’à en fendiller l’émail, ou la projection de l’intégrale des films
pornographiques de Jeanne Moreau et d’Alice Sapritch…
Ou
alors, à moins d’être un affidé de Neunœil de Montretout, la vision de l’intégrale
de Shoah, ce bouleversant film-fleuve sur des détails de l’Histoire qui sentent
le gaz, le chef d’œuvre de Claude Lanzmann, parti à 92 ans rejoindre toutes
âmes innocentes qu’il avait si bien su évoquer…
Par
contre, il faudrait prévenir Saint Pierre. Si le convoi funéraire de Claude
Lanzmann emprunte des départementales, il risque d’avoir un certain retard, à
cause des limitations de vitesse… Après l’augmentation de la CSG, la réforme de
la Justice et les coquetiers de Brigitte à un demi-smic la paire, voila la
dernière illumination Macrono-Doudouesque qui fait causer dans les salons de
coiffure, vitupérer au zinc du troquet et rouméguer devant l’étal de M’sieur Latranche…
Et
malgré l’énormité de la mesure, ça ne passe visiblement pas, ou très difficilement,
genre passage du coq à l’âne pour un zoophile sûr de la solidité de son trou de
balle. Des panneaux « 80 » sont vandalisés un peu partout en France…
A coup sur par des gus qui de toute manière, ne respecteront jamais aucune
limitation… Vous méprisiez le « 90 », alors quelle différence avec le
« 80 » ?
Surtout
que ce weekend, au vu des prévisions de circulation virant à l’écarlate
cramoisi, les limitations de vitesse devraient être respectées, ce qui va
encore provoquer des humidités intraslipesques soudaines et intempestives au
Grand Doudou… Voila, nous y sommes ! Les températures grimpent, et les
vacanciers se jettent corps et âme dans une épopée estivale pour venir emmerder
les sudistes… Le plaisir d’être comprimés comme des sardines en boîte pendant
onze mois sur un quai de métro, et d’être tout aussi comprimés dans des
maillots de bains minables et sur une plage où la concentration au centimètre
carré frôle celle des microbes dans un litre de sanie…
Quelle
chaleur mes aïeux ! Faut surveiller les enfants et les personnes âgées qu’il
faut protéger des températures élevées, à moins que vous n’espériez un héritage
dans les prochaine semaines… Donc, faites votre Courjault, flanquez mémé au congélo !
D’ailleurs, quelqu’un a pensé à mettre Hugues Aufray ?
Puisqu’on
parle de personnes âgées, un mot de la Dingo du Poitou, dont on avait plus de
nouvelles depuis sa nomination en qualité d’ambassadrice des Pôles pour le
réchauffement climatique des eskimos bisexuels zoophiles en période de rut
hivernal. L’ex-vidangeuse du culbuto sudoripare se lance désormais dans le cinéma,
sa fondation ayant lancé un grand concours de films sur la nature. Notre Drame
de la Bravitude a rameuté Hubert Reeves, Sean Penn, Marion Cotillard, Costa-Gavras,
Luc Besson, bref une belle brochette d’inutiles qu’il va falloir faire grailler
gratos. Mais aussi Leo Di Caprio (ça c’est pour se faire transpirer la mouflette)
et le spationaute Thomas Pesquet (pour s’envoyer en l’air si le bouffi l’envoie
paitre).
Eux,
on ne les aurait pas forcément envoyé paître, tant leur voix ou ce qu’elle
disait était agréables à nos tympans encore ensommeillés. Sur Radio Gaucho, Marc
Fauvelle distillait les informations avant que la greluche de la météo vienne
vous sodomiser les esgourdes. Il part sur France Info, un placard doré…
Quand
au demi-frère de David G., après vingt-sept ans de chroniques parfois
agaçantes, parfois sciantes, mais toujours engagées en martelées avec une
diction impeccable et une grammaire maitrisée qui faisaient pâlir Nicolas
Demorand qui a toujours confondu le petit livre rouge Bescherelle avec celui de
Mao. La pastille Géopolitique n’aura plus le même goût désormais, et elle aura
certainement du mal à passer. Bon vent, Bernard Guetta !
Je
ne rajouterai pas « et bonne bourre », vu que question reluquage de
spaghetti à yaourt et de dessalage de queue de morue, nos connasses en shorts
ont leur compte dans les vestiaires russes… Les andouillettes coulissent et les
savonnettes tombent dans le bruit feutré des pipes à jus et Benjamin Pavard s’essuie
consciencieusement les bouclettes. Faudrait pas que Rachel se doute de quelque
chose… Bah, au pire, elle fera comme Brigitte, elle se mettra le matou en
jachère…
Et
le 6 juillet 1921 naissait Anne Frances Robbins, qui deviendra actrice sous le
nom de Nancy Davis, et plus tard First Lady sous celui de Nancy Reagan.
Personnalité attachante, son métier d’actrice transparaissait encore des années
plus tard, quand elle se cassait régulièrement la gueule, avec un art du
burlesque rappelant les grandes heures d’Hollywood…
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