jeudi 14 juin 2018

Brèves du 14 Juin 2018

« Vaisselle cassée, c’est la fessée,
« Vaisselle foutue, panpan cucul… »

Je me suis laissé dire que, tout jupitérien qu’il soit, le couple présidentiel et Madame Macron doivent apprécier la musique populaire de qualité. Que voulez-vous, l’élite comme le vulgum pecus ont leurs petits travers et leurs penchants coupables peu avouables. Sauf qu’ils coutent plus cher dans le premier cas.

Josiane Mouchabeu de Bourre-La-Reine confessera un pêché mignon pour les gorges profondes au sirop d’hommes (un dessert surtout servi au Cap d’Agde en été) ; Philémon-Tancrède de Mortemare-Labattue de la Vigerie Du Temple battra sa couple pour ses safaris à dos de gnou pour enrichir sa collection de trophée de tigres blancs du Mozambique Inférieur…

Manu, Bribri et qui vous savez, c’est la variétoche française… Pierre Perret, plus précisément, et ses couplets ciselés comme des joyaux qui, au final, après cent quatre-vingt-dix-huit auditions, vous cisèlent un peu les joyaux…

Et il vaut mieux chanter « Vaisselle cassée » que de briser effectivement les quarante-huit pièces su service, légumier compris, dans un accès de colère ou une subite poussée de jalousie à base de coucheries extra-conjugales, d’après-rasage sur le col de chemise et de traces dans le slip…

Le couple élyséen vient de remplacer le service de vaisselle actuellement utilisé, pour une facture qui dépasse allègrement le demi-million d’euros. Ce qui évidemment fait ululer les détracteurs de la Première Cougar de la République qui persiflent comme des serpents édentés que la vioque dilapide la budget de la France, qu’elle ferait mieux de se faire fabriquer des écuelles en bois pour éviter la casse due à son Parkinson galopant…

Loin de moi l’idée de défendre corps et âme M’âme Trogneu-gneu (même si j’apprécie les antiquités, le masochisme a des limites), mais un service de table élyséen n’a que peu de similitudes avec celui de la famille Morteflaque de la Couilladière ou de la smala Chafougnard de l’escalier C… Ce sont des centaines d’assiettes à dessert, de plats de service, sans compter les dizaine de douzaines d’assiettes… Pour tout dire, les Arcopal fleuries de Tante Marthe passeraient assez mal sous les ors de la République…

Ou alors, Brigitte sait qu’il va y avoir de l’eau dans le potage et une couille dans le gaz (si ce n’est le contraire) et elle fourbit ses munitions comme Manu se fourbit le fourbi avec le calice de Christ de Tabenac’ de Tintin Trouduc’…

« Baise, baise-moi,
« Baise, baise-moi comme ça… »

Je vous laisse vous pénétrer profondément (petits cochonous lubriques) de ce pastiche grivois de « Toi mon toit » avant de vous balancer toute la purée… C’est tout de même hallucinant de constater comme les pratiquants de religions brimant tel ou tel comportement peuvent, en réaction consciente ou non, ressentir des pulsions incontrôlées envers ces comportements.

Puisque la religion du prophète déconseille fortement les cochoncetés entre messieurs, vous n’imaginez pas le nombre d’enturbannés qui veulent se faire sauter en public… Depuis Salah Abdeslam qui au soir du 13 novembre n’avait pas joué les éjaculateurs précoces et s’était retenu de se faire sauter, jusqu’à ces deux jeunots, arrêtés ce matin en Seine-et-Marne, qui affinaient leur projet d’attentat au nom de Daesh sans bouillir et voulaient visiblement s’en prendre à des homosexuels.

C’est certainement les bouteilles de poppers, les combinaisons latex, les bidons de vaseline et les gode-ceintures qui ont mis les enquêteurs sur la piste…

A l’instar de « Despacito », « Au nom de la Rose » ou plus anciennement « Non ho l’eta », vous ne pourrez pas y échapper dans le mois qui vient, à moins, éventuellement, de vous faire catapulter sur Mars. La Coupe du Monde russe vient de débuter, avec un match d’ouverture entre les éponges à vodka et les siffleurs de merguez…

Ô toi, détracteur (et toi, des motobineuses) de ce lobotomisant jeu pour décérébrés mononeuronaux qui passent les retransmissions télévisées à se gratter les couilles en survêt en lycra douteux en éclusant de la bière au décalitre, sacrifie incontinent ta télé sur l’autel de la tranquilité, car les chaînes de télé ne vont avoir de cesse dans les emaines qui viennent de venir nous atomiser menu les coucougnettes avec leurs retransmissions à la mord-moi-le-nœud que je vais tout lâcher dans le couloir à prouts de matches où l’on se bornera à voir des millionnaires en short courir derrière un ballon rond…

Avec les pharamineux salaires versés (quand ce ne sont pas de byzantines primes de match parce que le gogol a pour une fois tiré au but au lieu de tirer une pute), ils pourraient s’acheter un stade, une fabrique de baballes et deux usines de shorts mouleburnes… Alors qu’ils arrêtent de courir après comme des femelles hystériques le jour de l’ouverture des soldes !

Par pitié, évitez pendant le mois qui va venir de parler de la Coupe du Monde de Football !

D’abord parce que tous les media de France, de Navarre et d’ailleurs vont consciencieusement nous beurrer la raie de ces inintéressantes nouvelles ballonnesques… Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point on s’en bat les réserves ADN avec la force d’un pet lâché jambes écartées sur une toile cirée de savoir que telle connasse en short a eu un souci à l’échauffement et qu’il est incertain pour le match du jour… Avec les salaires indécents qu’ils touchent pour faire mumuse dans une balle, ils devraient être contraints de jouer même avec une dysenterie fulgurante…

Ensuite, parce vous en aurez très rapidement ras le bol de bouffer de la Russie à toutes les sauces… Le bortsch, les zakouskis, Poutine et les ninotchkas, ça va bien un moment…

Et enfin, parce qu’on va nous gonfler le mou au-delà du raisonnable sur les bras cassés français qui se sont envoyés en l’air il y a quelques jours pour relier la Russie… Par pitié, et c’est une supplique adressée à nos connasses tricolores, faites vous sortir par la première équipe du fond du panier, qu’on n’ait pas à se fader vos pseudo-exploits et vos commentaires d’après match qui font passer Nabila pour la nouvelle Marguerite Yourcenar…

Non, sérieusement, il y a tellement de sujets de conversation infiniment plus attirants que ces sportifs qui miment l’accouplement façon place des Vosges à chaque but marqué et qui se reluquent la nouille sous la douche, dans la clameur ouatée des savonnettes qui chutent…

C’est tellement reluisant, et surtout entre confrères, de causer de Bébert Collard, l’ex-cador du barreau rétrogradé neuneu officiel de Marinette depuis sa superbe photo en bonnet marin aux côtés du bouledogue blond ; un ex-cador du Barreau qui apparemment l’avait encore suffisamment pour se voir viser par une plainte pour viol, émanant d’une cliente qui n’avait visiblement pas compris ce que payer en liquide signifiait…

Notre inénarrable Gilbert à la mèche graisseuse aurait dû imiter son voisin du Pontet qui, depuis un an, se masturbait consciencieusement sur son balcon… Pour le plus grand déplaisir de sa voisine de 17 ans, qui a officiellement annoncé qu’elle virait brouteuse… Bref, le genre de nouvelle dont tout le monde se branle…

Et enfin, une nouvelle qui ne fera pas mentir la maxime d’Audiard « les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer » : Trente ans après son meurtre, la petite inconnue de l’A10 est en passe d’être vengée. Ses parents sont en garde-à-vue… On aurait presque préféré ne pas savoir…


Et le 14 Juin 1966, la pape Paul VI abolissait définitivement l’Index librorum prohibitorum, un catalogue des livres interdits de lecture aux catholiques romains instauré en 1559 et contenant toutes les publications jugées immorales ou contraires à la foi. Une mine d’or pour les pervers et les lubriques, puisqu’ils renouvelaient leur stock de références à lire… Depuis 1966, on peut, sans risques les foudres vaticanes, se régaler de « Comment je me suis faite fourrer » par Mauricette Frangipane, « Mes vapeurs » par Danièle Gilbert, « Dieu était-il passif » par Jean-Louis Bory, ou les « Mémoires, ou comment j’éponge » de Zahia…

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