« Un
peu de poivre, un peu de sel
« Un
peu d'amour, un peu de miel
« Quand
tout cela sera mélangé
« Tu
pourras dire enfin que c'est arrivé »
Ah !
quelle drôle de recette Tonia promettait-elle de nous tambouiller en sa qualité
de porte-drapeau wallon au Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne 1966 !
Un gloubi-boulga d’amour, un love space-cake à la mode eurovisuelle, une
sachertorte à peine plus digeste qu’une barrique de choucroute cacher à l’ananas
frit à la mayonnaise rance…
Vue
la belgitude de la chanteuse, on eut pu s’attendre à une énième recette de sauce
peu ragoutante pour accompagner les frites, après la classique mayonnaise
(montée à la main ou à la Viagra), la traditionnelle mais sucrée ketchup
(déconseillée aux diabétiques), l’originale barbecue (qui est au poil si vous
avez de la barbe au derche, ,comme son nom l’indique), la vigoureuse sauce
blanche (tirée à la force du poignet) ou l’exotique sauce hollandaise (à base
de cyprine batave première pression à froid de morue vierge)…
Que
nenni ! Même s’il s’agissait d’une recette pour faire tomber le garçon de
ses rêves entre ses griffes amoureuses, quatre ans avant le bêtifiant cake d’amour
de Peau d’âne (incarné par une peau de vache, Catherine Deneuve), cela restait
bien propret, avec invitation par la maman autour d’un thé, genre petits fours
et mondanités gourmées…
Alors
que dans la vraie vie, la cuisine, c’est tellement plus cracra, tellement plus
dégueulasse, tellement plus « berk j’en veux pas refile-le plutôt au chien »…
La
cuisine, dans tous les sens possibles et imaginables, dans toutes les
acceptions connues ou à découvrir.
La
cuisine d’une actualité qui nous cuisine, nous fait mijoter ou manque de nous
faire exploser façon cocotte Séb mal réglée…
Si
Tonia la belge nous concoctait un machin vaguement amoureux à base de poivre,
sel et miel histoire de goût, cet écolier essonnais (ce n’est pas pour autant
qu’il est timbré) a amené pour le goûter de sa classe un gâteau au cannabis… Stupéfiant,
n’est-ils pas ?
Cuisine
toujours, mais plus tambouille industrielle façon malbouffe que dégustation
lucullutienne à la Tour d’Argent avec un échantillon de mise en bouche coutant
le PIB annuel du Lesotho, le grenouillage politique dont le Mari-à-Brigitte est
à n’en point douter un vrai maître-queue… Profitant de la journée mondiale pour
le port de capotes (ce qui aurait pu nous conserver Thierry Le Luron et nous
éviter M. Pokora), Manu de La Mottanfeu a passé le test de dépistage…
Tu
parles de montrer l’exemple ! Il voulait s’assurer que les dernières
recrues gouvernementales (qu’il a personnellement passé en revue avec le lever
des couleurs manuel) ne se baladaient pas avec des cochoncetés dans le slip… Et
pas question de faire le test en loucedé, Brigitte lui serait tombé sur le râble…
Fricotage
politocard encore avec Monsieur Ushuaïa, le gel douche gouvernemental qui vous
donnera l’envie de faire les pieds au mur (comme lui à l’époque sur TF1), qui
se fait servir la soupe sur Inter avec l’imbuvable Demorand qui ne se prive pas
de le cuisiner aux petits oignons (son gros oignon étant la chose du boss de
Radio France, Mathieu Gallet). Monsieur Hulot a promis un repas végétarien par
semaine dans les cantines françaises. Aromatisé au glyphosate ?
Cuisine
de nos régions, aussi, il ne faut pas oublier les déshérités à peine alphabétisés
qui habitent au-delà du périphérique, avec la préparation d’une bonne bière à
la bière, afin que l’idole déjeune… Même si j’en jaunis à l’idée, il semble que
le repliage de parapluie de l’inoxydable Johnny se fasse de jour en jour plus
proche, vu les rumeurs circulant… Comme le conseillait Jojo, on va « allumer »
le feu au crématorium…
Ce
qui navre ses fans purs et durs, qui n’arrivent même plus à écouter sa musique,
désemparés par la maladie de leur totem… Perso, ça me fait la même chose avec
M. Pokora. Depuis que je sais qu’il va arrêter de chanter... je suis
complètement désemparé... Vous me direz « Teignez-vous en blonde, ça vous
fera rentrer le chanteur dans la peau (à défaut de vous le faire entrer dans le
pot) ». C’est vrai que vu la toison, ça ne me coutera pas la peau du
derche en abat-jour… Mais faut pas déconner non plus…
Ragougnasse
pipolesque encore avec les roucoulis mièvres et doucereux des futurs mariés
britanniques qui se répandent comme un calendos trop fait sur les délicieux
petits riens qui émaillent leur quotidien forcément magnifaïques. Dernière débilité
en date lors d’une interview télévisée, Meghan relatait qu’ils faisait rôtir un
poulet, rajoutant d’un air niais intégral « c’était tellement mignon »…
A
ses côtés, le Prince Harry la regardant navré en se demandant « mais
pourquoi j’ai décidé de me farcir une telle dinde ? »…
Question
cuisson, ce prêtre anglais a certainement dû frôler la carbonisation, puisqu’il
a sérieusement annoncé qu’il priait pour que le Prince George soit gay… Bon, c’est
une coutume en Angleterre au même titre que le fish and chips, mais tout de
même, même si cela doit promouvoir le mariage homo… Espérons que le prélat ne
souhaite pas se le mettre de côté pour plus tard…
Bon,
assez mangé, hein ! Et comme dessert, je vous propose des œufs à la neige…
Comme celle qui recouvre bon nombre de régions françaises et qui va certainement
déclencher le plan ORSEC un peu partout… Et faire s’ébahir la DDE, dont la
capacité d’étonnement est sans limite puisque chaque année, ils s’aperçoivent que
l’hiver, il peut neiger sur la route, aussi…
Et
le 1er décembre 1930 naissait Matt Monro, un sirupeux chanteur
britannique roucouleur de mièvreries niaiseuses qui lui assurèrent un succès
certain, surtout suite à sa participation au Concours Eurovision 1964 pour le Royaume-Uni
avec la proprette chanson « I love the little things ». J’aime les
petites choses ? De nos jours, la tendance est aux gros machins. Plus
pratique pour la cuisine ?
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