La
France n’a plus peur…
Je
crois qu’on peut le dire aussi nettement. Oui, la France n’a plus peur, et nous
n’avons plus peur, et c’est un sentiment qu’il a fallu que nous combattions, je
crois…
Et
je crois, oui, je crois comme aurait dit l’increvable (hélas) Mireille de
Saint-Bénézet, mon cher Roger Gicquel, que nous combattîmes ce sentiment depuis
ace 18 février 1976 où vous prononçâtes en ouverture du journal télévisé de vingt
heures sur TF1 cette phrase qui fit votre gloire médiatique en sus de votre
éternel regard de cocker triste qui faisait qu’à chaque fois qu’un Airbus s’écrasait
dans le monde, c’était immanquablement sur vos pompes…
Et
aujourd’hui, le combat contre cette peur a cessé, faute de combattant.
Patrick
Henry est mort à 64 ans, victime d’un crabe qui l’aura grignoté à petit feu,
insidieusement, pour lui rappeler continuellement l’atrocité de son geste envers
le petit Philippe Bertrand, la vilenie de son comportement de fanfaron après
son méfait et la chance incarnée par Robert Badinter qui avait évité qu’il fût
coupé en deux au terme d’une plaidoirie célèbre.
Encore
un pan de notre jeunesse qui s’émiette, comme un vieux croissant rassis… Mais
force est de constater que l’on ne versera guère de larmes sur cette pierre
fort oubliable enlevée au mur de nos souvenirs communs.
Le
jour où Claude François est mort, j’ai chialé comme un môme ; mais le jour
où Patrick Henry a déquillé, j’ai repris deux fois des spaghettis à la bolognaise…
Robert
Badiner perd un de ses plus fidèles clients, introduit en prison depuis plus de
quarante ans…
Et
dans le même temps, la ligue des LGBT canadiens gagne un fervent avocat, ardent
défenseur des casse-culs et broute-minous, Justin Trudeau. Le Premier ministre
à la feuille d’érable en guise de cache-sexe nous a rejoué la grande scène de l’acte
II l’autre jour en faisant son mea-culpa pour les discriminations infligées aux
tarlouzes et aux gougnottes du cru, avec la larmiche qui va bien en prime…
Et
tout ça quelque temps après avoir rencontré en tête-à-tête le jupitérien de l’Elysée...
Dites,
on devrait organiser une rencontre cosy entre le Mari-à-Brigitte et l’hilarant
démocrate de la Place Rouge. Pour que deux mois après, on légalise le mariage
pour tous en Tchétchénie avec les félicitations émues du Président Kadyrov…
Dégoulinante
de mauvaise foi et de bons sentiments frelatés, la politique ? Voire !
L’ex-dépité LP Dominique Tian, qui se faisait le héraut des magouilleurs et
tout poil en dénonçant les fraudeurs aux allocs, cachait en fait trois comptes
bancaires en Suisse… C’est donc pour ça qu’il passait souvent commande aux
Trois Suisses…
On
peut lui reprocher son look de vieille momie réchappée d’un crash-test et ses
replâtrages qui feraient passer Sheila pour une profane dans le domaine du
bistouri, mais on ne saurait retrancher à Brigitte ses bons sentiments et sa
tendresse pour les animaux (quand on n’a plus rien à se mettre entre les dents
au plumard…). Elle en a fait encore une fois fait montre en baptisant le bébé
panda né voici quatre mois en France du nom de Yuang Meng, l’accomplissement d’un
rêve en face de citron… Elle aurait gardé l’idée pour en affubler son mari…
Et
le 4 Décembre 1932 naissait François Deguelt, l’incontournable roucouleur de
charme à la voix grave qui susurrait dans tous les transistors en 1965 des
mièvreries sur le ciel, le soleil et la mer. François participa aussi par deux
fois au Concours Eurovision de la Chanson pour la Principauté de Monaco, en
1960 avec « Ce soir-là » et 1962 avec « Dis rien »… Alors,
boucle-là !
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