« Je ne sais pas si
vous êtes comme moi,
Mais chaque fois, ça me fout
les foies,
D’entendre jouer comme un
bourrin,
Ces vieux airs gais qu’on
aime bien… »
J’espère que la petite fille
de français moyen me pardonnera ce détournement mineur (et pas de mineur, hein !)
d’une de ses chansonnettes qui ont bercé de leur insouciance primesautière les
années 60 (1960, bien sûr ; bien que relookée par le Captain Iglo version « œil
dans le coin », Mademoiselle Chancel n’a rien d’une Line Renaud…). Mais je
l’avoue, rien ne vaut l’original quand il s’agit de rafraîchir sa mémoire
musicale, et de se vider l’esprit des andouilleries radiodiffusées d’un couple
à particule qui distille fiel et venin en s’écoutant péter de la bouche sur
Inter…
Et le rafraichissement
viendra d’un groupe bien oublié aujourd’hui mais qui en 1982 à fait danser les
mémères adipeuses, les marcels franchouillards, les boutonneux aux slips
volcaniquement actifs et les pisseuses à culotte mouillée et tampon OB gorgé :
le groupe Elégance, et leur titre de gloire « Vacances, j’oublie tout »…
Et aujourd’hui, ça s’applique
tout particulièrement… C’est en effet la dernière chronique avant une
interruption aussi estivale que méritée, motivée par une énergie assez proche
du bulot cuit abandonné sur un plateau de fruits de mer à côté de la mayonnaise
tiédasse, une inspiration en baisse qu’on dirait la côte de popularité de
Pépère, et une besoin de déconnecter tant le moral est survolté qu’on pourrait
faire péter la centrale EDF en rejouant les Claude François sur un air de « J’ai
mis les doigts dans la prise »…
Bref ! J’ai besoin de
vacances pour recharger les batteries… Rassurez-vous, je reviendrai requinqué
et toujours plein de conneries que je déverserai avec un malin plaisir, avec l’aide
précieuse des futilités de l’actualité…
Tiens, puisqu’on parle de
futilités, jetons un regard encore aujourd’hui (je ne vais pas vous laisser
comme ça avant les congés, tel le salarié de Canal + ou le cocaïnomane au
dernier degré (ce qui revient souvent au même) en attente de son rail de
colombienne, l’amateur de café noir dans l’expectative de son jus corsé à
réveiller un bataillon de narcolepsiques, ou l’adorateur cigarettophile dans l’expectative
de sa taffe matinale goudronneuse de poumons) sur ces futilités décidément bien
superficielles…
Le ronron habituel, quoi…
Des morts en Corse… Rien qui
puisse choquer ou surprendre les continentaux, habitués à ce que les iliens
soient rapidement abattus, de manière habituelle. Mais là, il convient de le
souligner parce que ces tués l’ont été au cours d’un accident de la route…
Franchement les Corses ne
font rien comme les autres, s’employant à faire sauter les perceptions, les
caissons des Préfets et les statistiques de la Prévention Routière au moment où
celle-ci annonce une décrue des morts sur les routes en juillet…. Tant mieux !
Allez, on va aller se bourrer la g… pour fêter ça ! Roulez bourrés, comme
chantait Au Bonheur des Dames !
Au bonheur des Armuriers, à
Marseille, puisque la cité phocéenne, véritable ball-trap à taille réelle
enregistre ce vendredi un nouveau règlement de comptes dans les quartiers Nord,
un jeune trentenaire grièvement blessé… Là aussi, ça devient d’une banalité
consternante… De quoi se tirer une balle…
Scud parlementaire de la
part de Claude Goasguen qui conseille à Flamby 1er de lire le
rapport du FMI (guère glorieux pour la France) en vacances, au lieu de « faire
le camelot » avec sa boite à outils… Malheureux ! Généralement, en
vacances, on lit des œuvres de fiction… Pépère va penser que c’est le dernier
Marc Levy…
Pas de fiction hélas dans
les affaires des disparues de Perpignan et de Nîmes, puisque la piste
criminelle est désormais privilégiée, suite aux révélations sur la passé
sulfureux de l’ancien légionnaire qui a choisi de se balancer au bout d’un fil
comme un vulgaire sauciflard…
Et l’on se demandera dès ce
soir qui s’invite aux apéros pastagas-olives-cacahuètes au Camping des
Epluchures, route de la Fosse Qui Doute (oui, la fosse sceptique) à Beuaaaaaaaark-Sur-Vomi…
Ben, le foot ! Reprise des hostilités entre les vingt-deux connasses en
short sur la pelouse avec le retour des têtes à claques habituelles, les
Falcao, Ibrahimovic, Nasri et autres lumières obscures… Décidément, un été très
culturel…
Et pour ce faire,
culturons-nous encore un peu avec les anniversaires du jour, un 9 août qui
restera dans les mémoires à plus d’un titre : en 1564, l’Edit de
Roussillon fait officiellement commencer l’année le 1er janvier en France ;
en 1918, fin de service à Paris pour la Grosse Bertha qui aura tiré 367 fois
sur la capitale (belle endurance…) ; en 1930, Betty Boop apparaît pour la
première fois sur les écrans ; en 1936, scolarité obligatoire jusqu’à 14
ans en France ; en 1945, les Etats-Unis bombardent Nagasaki, occasionnant
à nouveau de graves pertes humaines ; en 1982, tuerie rue des Rosiers à
Paris où un commando d’hommes cagoulés tirent sur les passants, faisant six
morts et 22 blessés, des actes à relents antisémites…
Et le 9 août 1969, année
érotique pour la tête de chou de la chanson, l'actrice américaine Sharon Tate
épouse de Roman Polanski, enceinte de huit mois, a été retrouvée sauvagement
assassinée avec quatre autres personnes dans sa villa californienne. Détail
sordide, le mot "pig" a été écrit avec le sang des victimes sur la
porte d'entrée… Charles Manson était-il un Omar Raddad avant l’heure ?
Ne vous brûlez pas les
quelques neurones qui vous restent à phosphorer sur la question… Profitez de l’été,
profitez de la vie, soyez heureux !
Merci de votre support, de
vos commentaires, de vos encouragements… Bonnes vacances à toutes et tous, gros
bisous à qui n’en veut, et surtout… carpe diem !
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