« And
that completes the voting of the french jury, good night Brussels… »
Rassurez-vous,
je ne suis pas en DPE jusqu’à la racine de mes défunts cheveux. DPE ? Dépression
Post Eurovision, mon cher docteur Schweitzer ! L’incoercible spleen de
devoir patienter près de douze mois pour m’ensabler à nouveau les esgourdes de mélopées
inécoutables et de canzonnettas mièvrement moisies… La douloureuse attente des
sélections nationales d’où émergera forcément un vainqueur et vingt-cinq
vaincus…
Je
ne me remémore pas le bon vieux temps où la France savait briller dans le
palmarès autrement que par ses mises en scènes
putassiéro-intellectuello-bobo-gaucho de base qui se branle devant les pages
culture de Télérama… Je salue juste d’une pirouette la fin des élections
européennes… Enfin, les journalistes de BFMTV vont pouvoir soigner leur tendinite
âprement gagnée à force de paluchage devant les déclarations éhontées des
candidats, les promesses intenables et les résultats décevants, tout au moins
pour les impétrants…
Ah
parce que les résultats sont toujours décevants, surtout quand vous vous mangez
une gamelle mémorable ! Cette fois-ci, l’aune des résultats sent le gaz et
le vert-de-gris grâce aux incantations de Marinette, qui n’a toujours pas
digéré la mandale des présidentielles et qui faisait de ces élections une
croisade anti-Macron.
Autant
dire qu’elle a été encore plus rapide qu’un éjaculateur précoce pour appeler à
la démission de Manu. Pour les voyeurs intersidéraux, la réponse était toujours
« 42 », mais pour Marine, c’est invariablement « Macron,
démission ».
Une
rouste modérée à une élection ? « Macron, démission ! ». Un
de ses mignons sort une connerie plus grosse que sa bite ? « Macron,
démission ! ». La France se prend une déculottée à l’Euromachinchose
de la canzonetta miteuse ? « Macron, démission ! ». Faut qu’elle
fasse attention, Marinette… Elle va finir par vagir « Jeanne, au secours »
tous les premier mai devant une statue…
Question
résultats, la droite encaisse un résultat minable avec à peine plus de huit pour
cent. Faut dire que Bellamy est aussi vendeur qu’un représentant en brosses
pour balayer les brosses en chemises rayées couleur merdasse et que Wauquiez
est l’exemple-type du repoussoir à électeurs… D’ailleurs, Lolo est gentiment
poussé vers la sortie par ses collègues… Ah, que c’est poignant, la solidarité
en politique…
Poignant,
et toujours poli, policé, respectueux… Pour vous en convaincre, revisionnez l’échange
entre Dany le Rouge-blanchi et Bébert la Mèche-grasse… D’accord, la politique,
à l’instar de l’andouillette, doit sentir la merde, mais ce n’est pas la peine
de recourir à ce langage de charretier mal embouché…
Bon,
une chose est certaine, on devrait être débarrassés de Hamon pendant un petit
moment, puisqu’il devait boucler son claquemerde en deça de 5 %... Ça reposera
les oreilles…
Et
même à l’étranger, tout ce qu’il entreprend tombe à l’eau. Véritable Vil
Coyote, Satanas ou Elmer Fudd de la politique, Manuel Valls a exporté sa
scoumoune légendaire en Espagne, où il s’est ramassé en cinquième position…
Quand ça veut pas…
Cinquième
position… Un résultat qui ferait vaporiser les socialistes sur place s’il leur
arrivait en France. Qu’importe ! Les potos à Hollande réussissent l’exploit
de faire moins bien que Méchancon, et ils célèbrent cette déroute comme une
victoire, avec vivats, champagne et petits fours…
Après
le Festival de Connes, et son défilé d’has-been et de has-never been au milieu
desquels surnagent quelques acteurs, les abonnés à Gala sont à nouveau comblés
par le Tournoi de Roland-Garros et ses mémères emperlouzées en polo Lacoste et
carbonisées aux UV qui font craquer leur arthrose cervicale à suivre les
échanges entre deux mecs en short qui simulent un orgasme à chaque coup de
raquette… Remarquez, Roland-Garros sert au moins à vérifier que Belmondo n’est
pas mort, et que Nelson Monfort n’a toujours pas appris à parler à voix basse…
Fait
exceptionnel, il y a toujours des français en lice à Roland-Garros… Vous me
direz que c’est vraisemblablement dû au fait que la compétition a commencé
voila seulement trois jours…
Entre
les ménisques de Federer, le slip dans la raie de Nadal et le Kinder Bueno en
guise de raquette de Tsonga, on aurait eu fort à faire à Roland-Garros, si l’on
n’est pas du genre à compter les pipoles dans les gradins…
Un
autre match, plus juridique, mais aux revers tout aussi redoutables, est celui
qui oppose La Tia-tia et les enfants de l’idole des jeunes. Dernière balle de
match, la justice française s’estime compétente pour juger du sort de l’héritage
Hallyday. Réaction immédiate de la veuve joyeuse « J’en jaunis à l’idée »…
La Tia-tia fait évidemment appel, vu le pognon en jeu, pas question qu’elle
partage son gâteau… Elle n’a jamais partagé son gâteux, alors raison de plus
pour se goinfrer du gâteau…
La
pilule est tout aussi amère pour Claude Guéant, qui se voit destitué de la
Légion d’honneur à cause de ses condamnations judiciaires… Qu’il se rappelle
quand il déclarait le rictus au dentier qu’il avait confiance en la Justice de son
pays…
Je
ne sais si vous aurez le rictus au dentier ou le cœur au bord des lèvres (et
encore faut-il savoir lesquelles) lors que je vous aurai édifié de la dernière
trouvaille d’un parfumeur parisien, qui lace sur le marché « Sécrétions
magnifiques », un parfum qui sent le sexe… Une fragrance qui plaira aux
têtes de nœud et autres trou du cul…
Et
le 29 mai 1999, le Concours Eurovision de la Chanson couronnait pour la
quatrième fois la Suède, avec Charlotte Nilsson et « Take me to your
heaven », un titre formaté qui fit un bide mémorable dans les hit-parades.
Ce fut également l’année de la suppression de l’orchestre et de la règle de la
langue, mais aussi celle de la sélection de Nayah, avec le poussiéreux « Je
veux donner ma voix »… Rien qui puisse nous emmener dans son paradis…
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