jeudi 23 mai 2019

Brèves du 23 mai 2019

« Jésus est là, Jésus revient, Jésus revient parmi les siens… »

Excusez-moi, mais j’étais en train de peaufiner ma prochaine plaidoirie devant le Grand Tribunal Paritaire de l’Inquisition… Depuis que j’ai vu le Conseil de Vincent Lambert, le seul légume animal aimé des vegans, se taper une demi-dure exploitable suite à sa victoire judiciaire concernant la reprise des soins, je m’adapte.

D’ailleurs, j’aimerai préciser à ce con-frère que le premier des principes essentiels de notre serment est la dignité… Ce qu’il ne connaît à l’évidence pas, vu la lamentable vidéo où il est à deux doigts de monter sur la table et de faire comme l’autre acrobate sur son avion avec les bras écartés, qu’on voit dans toutes les églises…

Tant qu’à faire, on rajoute un crucifix sur la robe, une couronne d’épines, et l’on fait la Golgotha-dance sur les tables du réfectoire de la Confrérie des frères prieurs de l’Ordre Majeur de Saint Maximilien du Mérite-Unepaire-Declaques…

De douloureux fait-divers, l’affaire Vincent Lambert s’est progressivement mué en un feuilleton judiciaire avec son versant pipolesque à grands renforts de titres racoleurs et de photos indignes, mais avec une forte connotation religieuse intégriste qui renifle trop l’encens et le slip de prélat souillé pour être parfaitement honnête.

Je soupçonne la génitrice de Vincent d’être une catholique des plus ferventes, du genre à trouver Monseigneur Lefèvre particulièrement laxiste question religion, et à ne pas avoir la lumière à tous les étages, bien qu’elle soit parfaitement illuminée…

Quant au père, quatre-vingt-dix ans aux Pampers nouvelles, lui, pourvu qu’il ait son bol de tapioca tiède pour souper, une alèse propre et un verre de Stéradent pour le dentier, il dit amen à tout…

Quelle mise en scène obscène que de montrer les vidéos où Vincent remue les paupières pour affirmer qu’il y a de l’espoir et qu’il convient de maintenir les soins ! On voit que c’est pas maman qui prend en charge les frais d’hospitalisation…

Non, madame, vous n’avez aucune charité chrétienne vis-à-vis de votre fils, vous n’êtes que jalousie, cupidité et besoin de possession. En cela, vous ressemblez terriblement à Vincent. Ça bouge à l’extérieur mais c’est l’encéphalogramme plat à l’intérieur…

Et je rajoute un argument pour le confrère, lors du prochain épisode judiciaire : Bouteflicka est la version merguez de Vincent, et on ne pense pas à le débrancher, lui. Ça devrait convaincre les juges…

Oui, je le confesse, et ce n’est pas une salacité grivoise, je suis chafouin aujourd’hui, avec des envies d’en découdre avec toutes et tous, et de distribuer à l’envi des brassées de baffes à ces pelletées de cagoles prisunicardes fines à la pisse qui ricanent d’un air niais assorti à leur tronche en racontant à tue-tête dans leur smartphone dernier cri que Abdoul-Moshé a pris trois heures de colle parce qu’il a lancé une fatwa contre son prof… Qui sortira du coma dans trois semaines si tout va bien…

Alors si vous tenez à l’intégrité physique de votre paire de miches, de votre service-trois-pièces ou à la parfaite symétrie de votre dernière injection de botox qui vous fait ressembler à un canard imitant Emmanuelle Béart, ne viendez pas me causer des élections européennes, où la multitude de candidats français fait marrer tout le reste de l’Europe. 34 listes ! La soupe européiste semble décidément excellente puisque c’est ceux qui y crachent le plus dedans qui se montrent les plus acharnés pour aller siéger dans un Parlement qu’ils exècrent.

Jordan Bardella et Marinette semblent être atteints au dernier degré du syndrome de Sotckholm. Faut dire que les grands blonds aux allures nordiques, ils kiffent au Rassemblement National…

Soyez indulgents de ne pas me retourner le coutelas dans la plaie avec les résultats modifiés par l’UER du Concours Eurovision de la Chanson. Sous le prétexte de l’annulation des points du jury bélarusse, l’UER a décidé de recourir à des algorithmes pour recréer un vote du Belarus. Ce qui notamment eu pour conséquence d’opérer des changements dans le classement, notamment pour la France… Qui se mange une gamelle de deux places puisque la Reine des merguez du Bled pointe désormais à la quinzième place ex-aequo…

Si désormais l’Union Européenne de Radiodiffusion recourt à des méthodes dignes des grandes démocraties russes ou africaines…

Allez, pour détendre l’atmosphère, on va jouer à un jeu… Si je vous dis alcool, drogues en tous genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le Festival de Cannes a déjà largement ouvert ses portes, et les starlettes tout aussi largement ouvert les cuisses…

Le temple de la médiocrité cinématographique renaît de ses cendres (oui, comme le phénix de Georgette Montbéliard) et la Croisette voit défiler depuis plus de huit jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette en falzars écru en flanelle et chemise couleur pisse, has-been décatis qui se sont même fait jeter des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme de vieux ducaillons précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…

Mais que serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de plus en plus à Morticia Adams avec la voix de l’enfant naturel de Roger Caussimon et de Barry White ; sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner son nouveau ravalement de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans trucage ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau alibi, qui lui permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le loufiat du Martinez ;

Oui, que serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera encore une fois la pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les lèvres ; sans Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum ; sans Xavier Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes hystériques ; sans Romain Duris et sa chevelure agressivement dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de nouveau beauf du cinéma français et son dernier essai philosophique sur la contestation ultragauchiste durant la Révolution culturelle chinoise, qui parviendra même à faire un four chez Télérama ; sans Pierre Niney et sa dégaine dégingandée de tafiole de concours qui s’assume pas et ses mirettes de hibou réveillé en sursaut…

Si la Mère Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que c’était « forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !

Et pourtant, le Festival de Cannes, c’est une célébration du cinéma français qui va hélas très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines…

On a même vu celle d’Alain Delon, venu récupérer avec sa modestie naturelle et son empathique proverbiale la Palme d’honneur que les organisateurs lui refilent comme un hochet, avant qu’il ne soit trop tard…

Et le 23 mai 1952 naissait en Arles Anne-Marie David, qui sera tout à la fois marraine de la troisième chaîne de l’ORTF, lauréate de l’Eurovision en 1973 avec « Tu te reconnaîtras » et médaillée de bronze en 1979 avec « Je suis l’enfant-soleil ». Une artiste comme on n’en fait plus… A moins qu’on ne vienne m’affirmer que le « Roi » eurovisuel en est… Ça dépend quoi…

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