« Jésus
est là, Jésus revient, Jésus revient parmi les siens… »
Excusez-moi,
mais j’étais en train de peaufiner ma prochaine plaidoirie devant le Grand
Tribunal Paritaire de l’Inquisition… Depuis que j’ai vu le Conseil de Vincent
Lambert, le seul légume animal aimé des vegans, se taper une demi-dure exploitable
suite à sa victoire judiciaire concernant la reprise des soins, je m’adapte.
D’ailleurs,
j’aimerai préciser à ce con-frère que le premier des principes essentiels de
notre serment est la dignité… Ce qu’il ne connaît à l’évidence pas, vu la
lamentable vidéo où il est à deux doigts de monter sur la table et de faire comme
l’autre acrobate sur son avion avec les bras écartés, qu’on voit dans toutes
les églises…
Tant
qu’à faire, on rajoute un crucifix sur la robe, une couronne d’épines, et l’on
fait la Golgotha-dance sur les tables du réfectoire de la Confrérie des frères
prieurs de l’Ordre Majeur de Saint Maximilien du Mérite-Unepaire-Declaques…
De
douloureux fait-divers, l’affaire Vincent Lambert s’est progressivement mué en
un feuilleton judiciaire avec son versant pipolesque à grands renforts de
titres racoleurs et de photos indignes, mais avec une forte connotation
religieuse intégriste qui renifle trop l’encens et le slip de prélat souillé
pour être parfaitement honnête.
Je
soupçonne la génitrice de Vincent d’être une catholique des plus ferventes, du
genre à trouver Monseigneur Lefèvre particulièrement laxiste question religion,
et à ne pas avoir la lumière à tous les étages, bien qu’elle soit parfaitement
illuminée…
Quant
au père, quatre-vingt-dix ans aux Pampers nouvelles, lui, pourvu qu’il ait son
bol de tapioca tiède pour souper, une alèse propre et un verre de Stéradent
pour le dentier, il dit amen à tout…
Quelle
mise en scène obscène que de montrer les vidéos où Vincent remue les paupières
pour affirmer qu’il y a de l’espoir et qu’il convient de maintenir les soins !
On voit que c’est pas maman qui prend en charge les frais d’hospitalisation…
Non,
madame, vous n’avez aucune charité chrétienne vis-à-vis de votre fils, vous n’êtes
que jalousie, cupidité et besoin de possession. En cela, vous ressemblez
terriblement à Vincent. Ça bouge à l’extérieur mais c’est l’encéphalogramme
plat à l’intérieur…
Et
je rajoute un argument pour le confrère, lors du prochain épisode judiciaire :
Bouteflicka est la version merguez de Vincent, et on ne pense pas à le
débrancher, lui. Ça devrait convaincre les juges…
Oui,
je le confesse, et ce n’est pas une salacité grivoise, je suis chafouin aujourd’hui,
avec des envies d’en découdre avec toutes et tous, et de distribuer à l’envi
des brassées de baffes à ces pelletées de cagoles prisunicardes fines à la
pisse qui ricanent d’un air niais assorti à leur tronche en racontant à tue-tête
dans leur smartphone dernier cri que Abdoul-Moshé a pris trois heures de colle
parce qu’il a lancé une fatwa contre son prof… Qui sortira du coma dans trois
semaines si tout va bien…
Alors
si vous tenez à l’intégrité physique de votre paire de miches, de votre
service-trois-pièces ou à la parfaite symétrie de votre dernière injection de
botox qui vous fait ressembler à un canard imitant Emmanuelle Béart, ne viendez
pas me causer des élections européennes, où la multitude de candidats français
fait marrer tout le reste de l’Europe. 34 listes ! La soupe européiste
semble décidément excellente puisque c’est ceux qui y crachent le plus dedans
qui se montrent les plus acharnés pour aller siéger dans un Parlement qu’ils
exècrent.
Jordan
Bardella et Marinette semblent être atteints au dernier degré du syndrome de
Sotckholm. Faut dire que les grands blonds aux allures nordiques, ils kiffent
au Rassemblement National…
Soyez
indulgents de ne pas me retourner le coutelas dans la plaie avec les résultats
modifiés par l’UER du Concours Eurovision de la Chanson. Sous le prétexte de l’annulation
des points du jury bélarusse, l’UER a décidé de recourir à des algorithmes pour
recréer un vote du Belarus. Ce qui notamment eu pour conséquence d’opérer des
changements dans le classement, notamment pour la France… Qui se mange une
gamelle de deux places puisque la Reine des merguez du Bled pointe désormais à
la quinzième place ex-aequo…
Si
désormais l’Union Européenne de Radiodiffusion recourt à des méthodes dignes
des grandes démocraties russes ou africaines…
Allez, pour
détendre l’atmosphère, on va jouer à un jeu… Si je vous dis alcool, drogues en
tous genres et filles faciles ; vous pensez à quoi ? Eh oui, le
Festival de Cannes a déjà largement ouvert ses portes, et les starlettes tout
aussi largement ouvert les cuisses…
Le temple de
la médiocrité cinématographique renaît de ses cendres (oui, comme le phénix de
Georgette Montbéliard) et la Croisette voit défiler depuis plus de huit jours
toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version
Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette en falzars écru en flanelle et
chemise couleur pisse, has-been décatis qui se sont même fait jeter des Anges
de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy
Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme de vieux ducaillons précieux
de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…
Mais que
serait le Festival de Connes sans Fanny Ardant qui ressemble de plus en plus à
Morticia Adams avec la voix de l’enfant naturel de Roger Caussimon et de Barry
White ; sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner son nouveau ravalement
de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier
film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy
de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans
trucage ; sans Georges Clooney et son nouveau porte-manteau alibi, qui lui
permet d’aller se faire défoncer la capsule de Nespresso par le loufiat du
Martinez ;
Oui, que
serait le Festival de Connes sans Emmanuelle Béart qui fera encore une fois la
pub pour les saucisses Cocktail Jean Caby en remuant les lèvres ; sans
Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum ; sans Xavier
Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous
n’avez pas vu une bite qui passe » ; sans Jake Gyllenhaal toujours
aussi aspirateur à tapettes hystériques ; sans Romain Duris et sa
chevelure agressivement dégueulasse qui nous fera admirer son melon démesuré de
nouveau beauf du cinéma français et son dernier essai philosophique sur la
contestation ultragauchiste durant la Révolution culturelle chinoise, qui
parviendra même à faire un four chez Télérama ; sans Pierre Niney et sa
dégaine dégingandée de tafiole de concours qui s’assume pas et ses mirettes de
hibou réveillé en sursaut…
Si la Mère
Lachaise était toujours de ce monde, il vous dirait que c’était
« forcément meeeeeeeeeeeeeerveilleux » !
Et pourtant,
le Festival de Cannes, c’est une célébration du cinéma français qui va hélas
très vite se transformer en un Festival de Connes où les starlettes prêtes à
tout pour tourner un bout d’essai, les demi-gloires qui se prennent pour la
réincarnation de Polaire, les jeunes acteurs merdeux le nez dans la poudreuse
et la morgue aux lèvres, les divas des projecteurs aussi tirées que des
nudistes capagathois en pleine saison se multiplieront au détriment de l’art
lui-même… Et pourtant, on en voit sur la Croisette, de drôles de bobines…
On
a même vu celle d’Alain Delon, venu récupérer avec sa modestie naturelle et son
empathique proverbiale la Palme d’honneur que les organisateurs lui refilent
comme un hochet, avant qu’il ne soit trop tard…
Et
le 23 mai 1952 naissait en Arles Anne-Marie David, qui sera tout à la fois
marraine de la troisième chaîne de l’ORTF, lauréate de l’Eurovision en 1973
avec « Tu te reconnaîtras » et médaillée de bronze en 1979 avec « Je
suis l’enfant-soleil ». Une artiste comme on n’en fait plus… A moins qu’on
ne vienne m’affirmer que le « Roi » eurovisuel en est… Ça dépend quoi…
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