Heureux les
gros nez, les tarins surdimensionnés, les blairs imposants comme des
betteraves…
Il ne vous aura
sans doute pas échappé ces effluves européens à base de dondons dodues qui
s’égosillent à vous en faire saigner les oreilles et fendiller le Pyrex, de
crevettes hystériques qui glapissent sur des rythmes pseudo-actuels, de mises
en scènes putassières à grands renforts de décors pompiers et de pyrotechnie de
Monoprix, de costumes ringardisants et de litanies de points égrenés dans un
anglais au moins aussi approximatif que le français de Ribéry…
Eh oui !
Le mois de mai ramène invariablement le Concours Eurovision de la Chanson et
son interminable cortège de bêleuses à crinière, d’invertis balbutiants et
d’ovnis moldo-slovaques qui se font reluire le moule à beurre dans des barates
maniées avec dextérité par des polonaises fortement nichonnées en costume
traditionnel…
Ah ! Le
Grand Prix Eurovision ! Cet annuel défilé bigarré des pédales
emperlouzées comme des sapins de Noël, des garçons-coiffeurs efféminés
(pléonasme) à plumes dans le postérieur, et foldingues hystériques de la chose
eurovisuelle qui ont une station d’épuration dans les esgourdes pour
invariablement glorifier au-delà du raisonnable la chanson hexagonale…
Outre le
prétexte de la création musicale, depuis longtemps tombé en complète désuétude,
le Concours de l’Eurovision est, vous ne l’ignorez pas, le plus
grand rassemblement paneuropéen de canzonettas mal chantées en plus d’être la
première Gay Pride du Vieux Continent où vient baisouiller à couilles rabattues
et la vaseline en bandoulière les échappées de la Cage aux Folles d’Eurofans et
les tatas de Norvège, les folles tordues espagnoles et les invertis hébreux…
Plus qu’une dizaine de jours, et les
fans de tous bords débuteront leur pèlerinage musical annuel… Nous entrerons
bientôt dans la Semaine Sainte qui, après deux tours éliminatoires qui
permettront de virer une bonne dose de bouses inécoutables, s’achèvera par
l’orgasme musical du samedi soir, dans un déluge pyrotechnique et un
déferlement de points…
Le mois de mai
ramène également les pollens, les allergies, les soirées fraîches et les
journées presque chaudes, les auréoles sous les bras et les panards qui
marinent dans les godasses… Le nirvana olfactif annonciateur d’une saison
estivale qui mettra à rude épreuve les hures géantes, les renifloirs
pharamineux et les truffes gigantesques…
Il nous a également ramené les
traditionnels défilés du premier mai. Avec la notable différence que cette
année, tous les responsables policiers avaient le trouillomètre à zéro à cause
des prévisions d’émeutes et de bordel initié par les Gilets Jaunes. Encore une
fois, à force de crier au loup, on n’a eu, heureusement, que des incidents
mineurs, qui n’ont pas empêché Castaner le Sinistre de l’Intérieur et du
Milieu, d’aller bringuer jusqu’à potron-minet dans une boîte à la mode où la
femelle peu farouche se faisait aussi répandue que les escarres purulentes chez
Houellebecq…
Et, à peine dessoûlé de ses douze
salmanazars de Dom Pérignon millésimés éclusés aux frais de la princesse, v’la
t’y pas qu’il nous pond l’attaque de Pitié-Salpétriêre par un contingent de
Gilets Jaunes - Casseurs – Black Blocks (rayer les mentions inutiles) taraudés
par le fantasme de l’infirmière nue sous sa blouse. Qu’ils pillent des
boutiques d’articles de luxe, des magasins de vêtements de sport, soit. Mais un
hôpital ! C’est comme si BFMTV annonçait la mise à sac d’une librairie…
Inconcevable !
Et puis, pour casser un hôpital public,
le plus simple est d’appliquer le programme de Macron…
Faut qu’il arrête le jaja, Totophe,
sinon il finira comme Neunœil de Montretout, à gagater devant la statue de
Jeanne d’Arc tout en lui déposant une gerbe (à cause sans doute d’un kebab
douteux). Le géniteur de la blonde, qui porte encore plutôt beau pour ses
quatre-vingt-dix printemps (rien de tel que de fréquents séjours dans des
chambres à gaz pour se requinquer, mais c’est un détail), s’est fendu d’un
discours, façon Gaston Defferre, où il a affirmé que l’incendie de Notre-Dame
de Paris était criminel… A ce train, Pépère va nous bonnir sous peu que le
nuage de Tchernobyl ne s’est pas arrêté aux Alpes…
Tant qu’à rester dans
l’invraisemblable, un mot sur la proposition que soutient Notre-Drame de Paris,
Anne Hidalgo, de limiter à cinquante kilomètres-heure la vitesse sur le
périphérique parisien. Cinquante à l’heure ! On voit bien qu’elle ne se
déplace qu’en limousine privée avec douze motards qui lui ouvrent la marche…
Parce qu’aux heures de pointe, dépasser les cinquante à l’heure relève du
miracle lourdesque…
Un autre qui a dû voir la Vierge en
technicolor et son Dolby Surround, c’est Fly Rider, le nom de guerre de Maxime
Nicolle, la Passionaria de Prisunic des Gilets Jaunes, qui a annoncé qu’il
allait écrire un livre. Le plus épatant en soi n’est pas qu’il écrive un
bouquin, Nabilla, Ribéry et Marc Lévy en pondent régulièrement alors qu’ils ne
sont pas dotés des capacités intellectuelles pour ce faire, mais bien que
Maxime Nicolle sache écrire… Je ne manquerai pas de l’acheter, histoire de
renouveler mon stock de crayons de couleur, ou de caler une armoire normande
quelque peu bancale…
Nicolle, futur Prix Nobel de
littérature… Et Raquel Garrido, promise au prix de l’humour politique ? La
Chilienne con carne s’essaie à l’humour en touitant à propos des manifestants
vénézuéliens écrasés par les militaires à la solde de Maduro, qu’ils avaient
« reçu un coup de fil de Castaner déclarant que la manif n’était pas
déclarée »… De quoi se taper sur les cuisses en hoquetant d’un inextinguible
fou rire…
Quand on croit avoir atteint le fond,
on dégaine la pelle et on creuse. Telle est la vie de Raquel…
Et la vie d’Isabelle Balkany, me
direz-vous ? Nous frôlâmes la péripétie ! Figurez-vous que la
Thénardier du 9-3 aurait fait une tentative de suicide par absorption
médicamenteuse massive. A douze jours du début de son procès. Y a des
coïncidences qui tombent foutrement bien, non ?
Elle, par contre, ne s’est pas loupée,
si ce n’est la Camarde qui ne lui a laissé aucune chance. Anne Bourguignon s’en
est allée à soixante-huit printemps sans que l’Anémone ne soit complètement
fanée… Sans qu’on sache au final qui était ce monsieur au téléphone qui voulait
enculer Thérèse. Le Père Noël est définitivement une ordure…
Toujours dans le carnet noir, l’oiseau
bat tristement des ailes et l’enfant aux yeux de lumière pleurniche. Joe Gracy,
l’auteur de l’immortel Grand Prix Eurovision de la Chanson 1977 pour Marie
Myriam et de « Humanahum », médaille de bronze du Concours 1981, s’en
est allé. Pascal Obispo quant à lui pète la forme à s’en carboniser le boxer…
Et question carnet rose, il n’est pas
encore niais, le divin moutard, jouez
puddings, résonnez corn-flakes… Alors que Stéphane Bern, et une bonne partie du
Royaume-Uni se font des cheveux blancs depuis plus de huit jours, Meghan tarde
à dépoter le gluant… Pour la Duchesse de Pompe-Bite, pardon ! Suce-sexe,
ou Sussex, c’est au choix, le démoulage semble imminent, voire déjà
accompli ; puisque la Reine a annulé ses déplacements hors de la ville… Le
Sussex, pardon ! le suspense est intenable !
Et pour boucler
cette page Point de Vue Images Immondes, signalons aux japonisants distingués
que l’empereur Naruhito est monté sur le trône du Chrysanthème. Ce n’est pas le
spolier de la dernière saison du Jeu des Chiottes, Game of Thrones en version
originale, mais cela fait suite à l’abdication de son père Akihito, mari de
Michiko (et son nom de bonbon chocolaté). Ce qui, au pays du soleil levant,
n’est nippon ni mauvais…
Et le 3 mai
1987, Dalida décidait de quitter la vie, à cinquante-quatre ans seulement, elle
qui passait souvent pour la trisaïeule du Sphinx. Mademoiselle Bambino (qui
avait toujours eu un air louche, comme dit son frère presse-bite) avait sombré
depuis longtemps dans les affres de la dépression consécutivement à de nombreux
drames personnels… Ciao ciao bambina…
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