vendredi 3 mai 2019

Brèves du 03 mai 2019

Heureux les gros nez, les tarins surdimensionnés, les blairs imposants comme des betteraves…

Il ne vous aura sans doute pas échappé ces effluves européens à base de dondons dodues qui s’égosillent à vous en faire saigner les oreilles et fendiller le Pyrex, de crevettes hystériques qui glapissent sur des rythmes pseudo-actuels, de mises en scènes putassières à grands renforts de décors pompiers et de pyrotechnie de Monoprix, de costumes ringardisants et de litanies de points égrenés dans un anglais au moins aussi approximatif que le français de Ribéry…

Eh oui ! Le mois de mai ramène invariablement le Concours Eurovision de la Chanson et son interminable cortège de bêleuses à crinière, d’invertis balbutiants et d’ovnis moldo-slovaques qui se font reluire le moule à beurre dans des barates maniées avec dextérité par des polonaises fortement nichonnées en costume traditionnel…

Ah ! Le Grand Prix Eurovision ! Cet annuel défilé bigarré des pédales emperlouzées comme des sapins de Noël, des garçons-coiffeurs efféminés (pléonasme) à plumes dans le postérieur, et foldingues hystériques de la chose eurovisuelle qui ont une station d’épuration dans les esgourdes pour invariablement glorifier au-delà du raisonnable la chanson hexagonale…

Outre le prétexte de la création musicale, depuis longtemps tombé en complète désuétude, le Concours de l’Eurovision est, vous ne l’ignorez pas, le plus grand rassemblement paneuropéen de canzonettas mal chantées en plus d’être la première Gay Pride du Vieux Continent où vient baisouiller à couilles rabattues et la vaseline en bandoulière les échappées de la Cage aux Folles d’Eurofans et les tatas de Norvège, les folles tordues espagnoles et les invertis hébreux…

Plus qu’une dizaine de jours, et les fans de tous bords débuteront leur pèlerinage musical annuel… Nous entrerons bientôt dans la Semaine Sainte qui, après deux tours éliminatoires qui permettront de virer une bonne dose de bouses inécoutables, s’achèvera par l’orgasme musical du samedi soir, dans un déluge pyrotechnique et un déferlement de points…

Le mois de mai ramène également les pollens, les allergies, les soirées fraîches et les journées presque chaudes, les auréoles sous les bras et les panards qui marinent dans les godasses… Le nirvana olfactif annonciateur d’une saison estivale qui mettra à rude épreuve les hures géantes, les renifloirs pharamineux et les truffes gigantesques…

Il nous a également ramené les traditionnels défilés du premier mai. Avec la notable différence que cette année, tous les responsables policiers avaient le trouillomètre à zéro à cause des prévisions d’émeutes et de bordel initié par les Gilets Jaunes. Encore une fois, à force de crier au loup, on n’a eu, heureusement, que des incidents mineurs, qui n’ont pas empêché Castaner le Sinistre de l’Intérieur et du Milieu, d’aller bringuer jusqu’à potron-minet dans une boîte à la mode où la femelle peu farouche se faisait aussi répandue que les escarres purulentes chez Houellebecq…

Et, à peine dessoûlé de ses douze salmanazars de Dom Pérignon millésimés éclusés aux frais de la princesse, v’la t’y pas qu’il nous pond l’attaque de Pitié-Salpétriêre par un contingent de Gilets Jaunes - Casseurs – Black Blocks (rayer les mentions inutiles) taraudés par le fantasme de l’infirmière nue sous sa blouse. Qu’ils pillent des boutiques d’articles de luxe, des magasins de vêtements de sport, soit. Mais un hôpital ! C’est comme si BFMTV annonçait la mise à sac d’une librairie… Inconcevable !

Et puis, pour casser un hôpital public, le plus simple est d’appliquer le programme de Macron…

Faut qu’il arrête le jaja, Totophe, sinon il finira comme Neunœil de Montretout, à gagater devant la statue de Jeanne d’Arc tout en lui déposant une gerbe (à cause sans doute d’un kebab douteux). Le géniteur de la blonde, qui porte encore plutôt beau pour ses quatre-vingt-dix printemps (rien de tel que de fréquents séjours dans des chambres à gaz pour se requinquer, mais c’est un détail), s’est fendu d’un discours, façon Gaston Defferre, où il a affirmé que l’incendie de Notre-Dame de Paris était criminel… A ce train, Pépère va nous bonnir sous peu que le nuage de Tchernobyl ne s’est pas arrêté aux Alpes…

Tant qu’à rester dans l’invraisemblable, un mot sur la proposition que soutient Notre-Drame de Paris, Anne Hidalgo, de limiter à cinquante kilomètres-heure la vitesse sur le périphérique parisien. Cinquante à l’heure ! On voit bien qu’elle ne se déplace qu’en limousine privée avec douze motards qui lui ouvrent la marche… Parce qu’aux heures de pointe, dépasser les cinquante à l’heure relève du miracle lourdesque…

Un autre qui a dû voir la Vierge en technicolor et son Dolby Surround, c’est Fly Rider, le nom de guerre de Maxime Nicolle, la Passionaria de Prisunic des Gilets Jaunes, qui a annoncé qu’il allait écrire un livre. Le plus épatant en soi n’est pas qu’il écrive un bouquin, Nabilla, Ribéry et Marc Lévy en pondent régulièrement alors qu’ils ne sont pas dotés des capacités intellectuelles pour ce faire, mais bien que Maxime Nicolle sache écrire… Je ne manquerai pas de l’acheter, histoire de renouveler mon stock de crayons de couleur, ou de caler une armoire normande quelque peu bancale…

Nicolle, futur Prix Nobel de littérature… Et Raquel Garrido, promise au prix de l’humour politique ? La Chilienne con carne s’essaie à l’humour en touitant à propos des manifestants vénézuéliens écrasés par les militaires à la solde de Maduro, qu’ils avaient « reçu un coup de fil de Castaner déclarant que la manif n’était pas déclarée »… De quoi se taper sur les cuisses en hoquetant d’un inextinguible fou rire…

Quand on croit avoir atteint le fond, on dégaine la pelle et on creuse. Telle est la vie de Raquel…

Et la vie d’Isabelle Balkany, me direz-vous ? Nous frôlâmes la péripétie ! Figurez-vous que la Thénardier du 9-3 aurait fait une tentative de suicide par absorption médicamenteuse massive. A douze jours du début de son procès. Y a des coïncidences qui tombent foutrement bien, non ?

Elle, par contre, ne s’est pas loupée, si ce n’est la Camarde qui ne lui a laissé aucune chance. Anne Bourguignon s’en est allée à soixante-huit printemps sans que l’Anémone ne soit complètement fanée… Sans qu’on sache au final qui était ce monsieur au téléphone qui voulait enculer Thérèse. Le Père Noël est définitivement une ordure…

Toujours dans le carnet noir, l’oiseau bat tristement des ailes et l’enfant aux yeux de lumière pleurniche. Joe Gracy, l’auteur de l’immortel Grand Prix Eurovision de la Chanson 1977 pour Marie Myriam et de « Humanahum », médaille de bronze du Concours 1981, s’en est allé. Pascal Obispo quant à lui pète la forme à s’en carboniser le boxer…

Et question carnet rose, il n’est pas encore niais, le divin moutard, jouez puddings, résonnez corn-flakes… Alors que Stéphane Bern, et une bonne partie du Royaume-Uni se font des cheveux blancs depuis plus de huit jours, Meghan tarde à dépoter le gluant… Pour la Duchesse de Pompe-Bite, pardon ! Suce-sexe, ou Sussex, c’est au choix, le démoulage semble imminent, voire déjà accompli ; puisque la Reine a annulé ses déplacements hors de la ville… Le Sussex, pardon ! le suspense est intenable !

Et pour boucler cette page Point de Vue Images Immondes, signalons aux japonisants distingués que l’empereur Naruhito est monté sur le trône du Chrysanthème. Ce n’est pas le spolier de la dernière saison du Jeu des Chiottes, Game of Thrones en version originale, mais cela fait suite à l’abdication de son père Akihito, mari de Michiko (et son nom de bonbon chocolaté). Ce qui, au pays du soleil levant, n’est nippon ni mauvais…

Et le 3 mai 1987, Dalida décidait de quitter la vie, à cinquante-quatre ans seulement, elle qui passait souvent pour la trisaïeule du Sphinx. Mademoiselle Bambino (qui avait toujours eu un air louche, comme dit son frère presse-bite) avait sombré depuis longtemps dans les affres de la dépression consécutivement à de nombreux drames personnels… Ciao ciao bambina…

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