« C'était le temps des fleurs,
« Où j'enculais ta sœur,
« Sur le divan de la salle à manger,
« Elle me disait : "Encore",
« Je comprenais "Plus fort",
« J'en pouvais plus !
« J'lui pétais l'os du cul ! »
J’entends déjà le Sarcophage’s Queenies Fan Club, le
Cercle (élargi) des admirateurs hystériques de la célèbre loucheuse égyptienne,
l’Orlando’s sister tarlouzes organisation et les amateurs de la roucouleuse de
conneries à strabisme divergent (ce qui est louche pour quelqu’une dont le
frère est presse-bite) ululer comme une meute de chouettes hiboux une nuit de
pleine lune bercés par les mélopées de la Vilaine Fermière (c’est vous dire si
c’est gay)…
Comment oser dénaturer à ce point le chef d’œuvre
insurpassable qu’était son interprétation si dégoulinante de gluance roucoulophonique
du « Temps des fleurs » ? Comment jeter l’opprobre indélébile,
le stupre pestilentiel, la flétrissure irréparable de la pornographicitude sur
les souvenirs émouvants et compassés des années où tout allait forcément mieux
que ça ne va actuellement ? Comment oser chanter que l’on pratique une
intromission postérieure et approfondie sans protection ni moyen de
lubrification post-moyenâgeux sur une personne qui risquait de souffrir
d’hémorroïdes, de verrues trouducutesques ou même d’adopter une allure
donaldesque pendant une semaine ?
Comment faire montre d’une telle désinvolture badine et
d’un penchant ridiculement marqué pour la gaudriole salace, les calembredaines
grivoises et les réécritures lestes des chansonnettes du répertoire
impérissable de l’immense chanson française qu’elle est même connue aux quatre
coins de l’hexagone et encore plus en dehors de nos frontières qu’on aurait
jamais dû ouvrir, vu le résultat probant de Juin 1940, alors que l’heure est
grave, que la France a peur et que le monde tremble ?
Oui,
le monde entier dans sa globalité la plus complète que je enhardirai à étendre
à ses environs et périphéries les plus proches, a les chocottes qu’il n’en
faudrait pas beaucoup plus qu’un chouia pour qu’il se fasse dessus, à l’instar
de Giscard quand il voit une assiettée de tapioca fumante…
Le
monde sa fait dans le froc, à cause de la Grande Faucheuse…
Rien n’est plus certain que la mort, rien n’est plus
incertain que l’heure d’icelle… Je vous rassure, même si certains souhaitent me
faire passer pour un fossile cacochyme, je ne suis pas l’auteur de cette
formule, qui remonterait au moins à Saint Augustin… C’est vous dire la barbe
qu’elle traine ! On dirait presque Amanda Lear au réveil après une nuit
d’amour avec Line Renaud… Rien de très frais sous le soleil…
Ah oui, je parle de soleil, parce qu’il fait beau,
depuis quelques jours… Quel plaisir tout de même de voir fleurir les
chemisettes de cotonnade printanière et les corsages légers, où l’on voit
souvent pointer le sein d’une jeunesse, et tomber le robert d’une pouffiasse…
Quelle joie de voir s’exhiber les petons dans des tongs avachis offrant
également à la vue les cors, la couenne et la corne du talon… Quel bonheur de
se filer en apnée dès qu’on croise un passant visiblement réfractaire au rituel
de la douche matinale ou une morue maquillée comme un 38-tonnes dérobé et
déguisée en cône d’autoroute flashy, exhalant sous l’eau de toilette bon marché
une fragrance évoquant fort distinctement le vasier et un parc à moules à marée
basse en pleine canicule… Après une matinée à cheminer en ville, on peut faire
concurrence aux meilleurs apnéistes du moment, tels Guillaume Néry ou Pierre
Frolla…
Rien de très frais sous le soleil, en cette veille de
weekend qui promet une fois encore d’être pourri, alternant pluie, orages et
refroidissement des températures… Je ne voudrais pas vous paraître vieux jeu ni
encore moins grossier mais l’homme de l’Ouest-Hérault, parfois rude, reste
toujours courtois, mais la vérité m’oblige à vous le dire : les bécasses
de la météo commencent à me les briser menu !
Sérieux !
Le lundi, elles nous causent réchauffement de l’ambiance qui sera estivale
voire quasi-caniculaire, genre à travestir les néerlandais sans protection
solaire adéquate indice 2750 en homards après trois minutes de cuisson ;
et trois jours après, elles enfilent leurs cirés et leurs bottes griffées de
chez Gibaud Pieds Sensibles pour annoncer catastrophées l’imminente arrivée d’une
Armageddon météorologique, la fameuse tempête Miguel…
Aujourd’hui,
tempête et demain, t’en chies…
Et
question défécations involontaires, itératives et surabondantes, Les Républicains
sont près de vider les stocks de Moltonel. Après la cuisante volée de bois vert
récoltée par l’épouvantail à électeurs, Laurent Wauquiez, aux Européennes, voila
que Valérie Pécresse rend sa carte et s’en va vers des horizons moins ennuagés.
Les rates quittent le navire avant la débacle ? Voire ! C’est plutôt
une souris blonde qui dégage du canot de sauvetage du Titanic… Gérald Darmanin,
Ministre de Nos Sous, se félicite que Valoche ait enfin compris que le fruit
était pourri de l’intérieur et que ses copains étaient devenus trop radioactifs…
Trop
radioactifs ? Pourtant, je n’ai entendu aucun Républicains chez Demorand sur
Radio Gaucho depuis la branlée européenne…
Ambiance
détendue du gland également chez les Le Pen, où Marine regrette que Marion n’ait
pas appelé à voter RN aux Européennes… Pour une fois que la peste blonde arrive
à faire un truc à peu près sensé, ne la blâmons pas… C’est beau, tout de même,
l’harmonie familiale et la pensée unique, comme l’œil du Conducator qui faisait
Führer à Montretout…
Tempête
car t’en chies, surtout avec ce nouveau et énième scandale alimentaire. Des steaks
hachés de très mauvaise qualité ont été fournis à des associations d’aide aux
plus démunis. Cependant, aucun risque pour la santé. Si en plus de becqueter
sur le dos de la société, fallait en plus qu’on paie pour les soigner, les
gueux… Remarquez, ils sont ravis, avec ces steaks hachier… Ils retrouvent le
goût de chez McDo. Trop de la balle !
Et
trop de la balle également sur nos routes nationales, avec ce vote de l’Assemblée
Nationale autorisant la possibilité d’un retour aux 90 km/h sur certaines routes.
Si c’est pas un cadeau avec léchage de bottes après cirage triple épaisseur et
lustrage manuel en direction des Gilets Jaunes, je veux bien être pape…
Lui,
il fut sans conteste le pape de la variété nouille de la fin des années ’80, l’empereur
de la variétoche remplie de vide triomphante, le kaizer de la horde d’anciens
sportifs recyclés en pseudo-chanteurs à minettes après une blessure alors que
la célébrité sportive leur tendait les bras. Le 7 juin 1965 naissait à
Pont-à-Mousson Jean-Pierre François, l’immarcescible interprète du non moins
indéboulonnable « Je te survivrai »… Survivre à Jean-Pierre François
et aux plaques d’égout de Saint-Gobain, tous deux mussipontains, puisqu’une malheur
n’arrive jamais seul… Je survivrai… Ou bien « Vous me subirez »…
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