vendredi 1 février 2019

Brèves du 1er février 2019

Le Roi est mort, vive le Roi !

Rassurez-vous, je n’ai ni reflux gastriques (enfin, sauf après une choucroute aux rollmops et à la confiture de groseille à maquereau), ni renvois de textes aussi rassis que l’intégrale de Guy Des Cars en traduction braille. Je ne sacrifie pas à la redite introductive liminaire pour débuter les prémices de l’introduction du prolégomènes de ma bavasserie somniférante.

Le Roi est mort, vive le Roi ! Je veux parler tout d’abord, et afin de fixer les choses une bonne fois pour toutes, puisque la chose a hérissé certains de mon maigre lectorat lors de la dernière chronique. Non, je n’ai absolument pas entendu être insultant, haineux, harcelant, méprisant ou Dieu sait… Enfin, quand je dis Dieu sait, Emmanuel Macaron aussi… Dieu sait encore quel autre qualificatif dérangeant envers notre porte-drapeau eurovisuel.

Que les choses soient bien claires puisqu’elles ne semblaient pas l’être précédemment, ou en tous cas à peu près autant qu’un tas de boue dans la pénombre d’une cave borgne. Je n’ai pas supporté l’attitude chichiteuse, affectée et minaudante de Bilal lors de l’émission de séléction eurovisuelle de samedi dernier, et je ne m’impose l’audition de « Roi » qu’à doses homéopathiques. Mais il fait comme il l’entend, il est libre de ses façons de faire. Tout simplement aurait-il à gagner à la jouer moins folle hystériques, car le garçon apparaît être beaucoup moins con qu’il n’y paraît dès qu’il cause dans la radio, débarrassé de ses perruques qui flinguent la réputation des sœurs Carita et son maquillage qui ferait passer Ripolin Opérations Industrielles pour un aquarelliste balbutiant.

Ceci dit, le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi de la mélodie insouciante et primesautière s’en est allé vers d’autres paysages enchantés. Michel Legrand a définitivement replié ses parapluies de Cherbourg, laissant les Demoiselles de Rochefort dans une affliction sans bornes. Il était de cette trempe de musiciens qui improvisaient des ritournelles efficaces dans l’instant, sans besoin de recourir à toute la panoplie des logiciels de création assistée, des airs qui nous rendaient la vie moins pesante, et qui, longtemps après son départ, feront encore tourner les moulins de nos cœurs.

Michel Legrand est mort, et Pascal Obispo pète la forme à s’en carboniser le slip…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi du divan a déquillé, laissant la place à son ersatz à la voix tout aussi agaçante, Marc-Olivier Fogiel. Henry Chapier, sa voix traînante aux inflexions chichiteuses et ses interminables interrogations en ont fini d’accoucher des confidences des stars sur l’irremplaçable divan jaune qui fit les riches heures de FR3 à l’époque où la chaîne n’était pas encore le califat de Cyril Féraud, l’allumette blonde des seniors du cinquième âge. Sinon, Hanouna va bien, et il a encore des casseroles de nouilles à flanquer dans le slip de ses chroniqueurs, histoire de vérifier que la culture se porte à merveille en France…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi de l’Île aux Enfants s’en est allé au pays joyeux des monstres gentils, et avec le départ définitif de Patrick Bricard, que plusieurs générations connaissaient uniquement sous le prénom de François. Et il n’est que justice de lui conférer un titre de noblesse, à titre posthume : François de l’Île aux Enfants. Casimir n’a pas bien digéré son dernier gloubi-boulga…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Enfin, il aurait bien aimé porter ce titre, et il n’eut de cesse d’y prétendre, en vain. Henri d’Orléans, le Comte de Paris, a cassé sa pipe en léguant à la postérité son profil aristocratique de fin de race. Le Comte de Paris est mort, mais la Conne de Paris, Anne Hildago, a le stérilet au beau fixe…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi du second rôle cinématographique a rendu ses pellicules, à l’âge respectable de 94 ans. François Perrot avait traîné son allure distinguée dans nombre de films, téléfilms, pièces de théâtre et autres dramatiques télévisées, incarnant des notables plus ou moins respectables… Et Kad Merad affiche un check-up insolemment parfait…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi du r’n’b américain James Ingram s’est éteint des suites d’une tumeur au cerveau à l’âge de 66 ans, léguant le tube international « Ya mo be there » à nos esgourdes endeuillées. Pour sa part, Jul a la santé, faut dire qu’il ne sera pas précisément sujet à une tumeur cérébrale, vu qu’il n’est pas pourvu de l’option « cerveau »…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi des Gilets Jaunes, et serais-je tenté de rajouter le Roi des Cons, Maxime Nicole, qui affirme dans une vidéo qui n’a rien à envier aux pires nanars de BHL, sa volonté de quitter la France, à cause du maintien de la politique gouvernementale. A l’heure où l’on parle des fuites des cerveaux, en voilà un dont l’expatriation ne grèvera pas cette fuite… Si seulement Corbière, Barbier et consorts pouvaient s’en inspirer…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi de la langue ligneuse qui pérorait ce matin encore sur Radio Gaucho au micro de Nicolas Demorand, dont les questions vipérines ont été à l’extrême limite de me ruiner un slip… Le manche à burnes de la chilienne con carne nous a tellement fait le grand écart qu’il peut postuler pour le french cancan au Moulin Rouge, il est sûr d’être embauché…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi des magouilleurs est un habitant de Montbéliard qui n’a rien trouvé de plus finaud que de payer sa console de jeu dernier cri un peu plus de 9 euros, en la pesant aux rayon fruits et légumes, et en payant aux caisses automatiques. Le hic est que le faraud a tenté le coup double le lendemain, et s’est logiquement fait gauler… Bis repetita ne placent pas toujours…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le Roi de l’embrouille, j’ai nommé Alexandre Benalla, qui n’en loupe décidément plus une quand il s’agit de mettre le Président dans la merde (à moins qu’il ne s’agisse de mettre dans la merde du Président, mais chacun fait ce qu’il veut avec son cul, ça ne me regarde pas). Bravant son contrôle judiciaire, il rencontre un autre cacique de Manu et lui confie qu’il bénéficie du soutien de celui-ci. Prions pour qu’il n’ait pas laissé en gage les codes nucléaires à un potentat africain…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Pour respecter la parité, vive la Reine des Courges ! La Garde des Sots, un titre largement mérité, a affirmé que la France allait rapatrier plus d’une centaine de jihadistes de retour d’un séjour de santé en Syrie… Comme si l’on avait besoin de ça pour que ça fait « boum » aux quatre coins de l’Hexagone… En d’autres temps, Nicole aurait sans doute accueilli à bras ouverts Rudolf Hess ou Barbie…

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le « Roi » de l’Eurovision, à qui j’en remets volontiers une couche, vu que question maquillage il peut rendre des points à Barbara Cartland et Régine réunies… Ce n’est pas en envoyant au casse-pipe eurovisuel ce genre de spécimen qu’on fera avancer la cause de nos amis casse-culs, qui aspirent à une normalité souhaitée mais qui font tout pour cultiver une différence qui défrise certains pisse-froid. Bilal Conchita-Sani n’est pas une bête de scène ; réservez ce qualificatif à Freddie Mercury, le moustachu amateur de sauciflard humain. On a pour l’instant une bête de foire… A Bilal désormais d’avoir l’intelligence de se métamorphoser utilement pour mériter le titre de sa chanson…

Et le 1er février 1966 disparaissait l’Homme qui ne riait jamais, une sorte de Mélenchon hollywoodien de l’âge d’or, Buster Keaton, un des maîtres du burlesque aux temps héroïques du muet, laissant des chefs d’œuvre comme « Le mécano de la General ». Sur que s’il vivait encore de nos jours, il mériterait encore son surnom, vu le contexte actuel…

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