mardi 19 février 2019

Brèves du 19 février 2019

Toutes des salopes !

Loin de moi l’idée de vouloir, même de manière fortuitement involontaire, de plagier Guy Bedos dont la moumoutte en pur crin de lama nain du Kirghizstan septentrional lui fut léguée par Guy Lux, car plagier le père de l’imbuvable Nicolas (contrairement à son illustra ainé où l’on se plaisait à aller humecter son amygdales) reviendrait à un mimétisme Zemmour-Le Pen…

N’empêche… Toutes des salopes !

Nulle offense envers les humanoïdes de genre féminin quels qu’ils soient, de la forme la plus éclatante de la féminité agressivement bandogène jusqu’à Huguette Bouchardeau ! Je ne voudrais pas me flanquer à dos les viragos mal baisées de toutes les ligues de vertus, de chiennes de garde ou autres Ku Klux Klan féministe de suffragettes en chaleur…

Toutes des salopes ! Et de toutes façons, je n’arrive pas encore à être pleinement convaincu que les personnes que je vise par cet anathème définitif soient véritablement des filles d’Eve, des consœurs à Marianne, voire des ersatz des restes de Régine…

Toutes des salopes ! Toutes ces Gardes des Sceaux qui se prennent pour Saint Louis et rendent la Justice comme des glands !

Toutes des salopes ! Salope, Raticha Dati, sa tronche de monstroplante façon Bogdanov après le crash-test, ses ratiches de rayeuse de biroute sous les portes cochères et ses Louboutin à un demi-smic la paire !

Salope ! Christiane Taubira, la Tata des tatas, qui sous le prétexte d’origines ultramarines, de féminité et de socialisme déclinant, et s’autorisait les pires conneries, que même un Gaston Defferre alcoolisé n’aurait pas oser proférer !

Salope ! Nicole Belloubet, avec sa perruque de vieille travelote de Chez Michou, sa trogne de pomme flétrie aux yeux pétillants de vice crasse et de bobards façon Union soviétique époque Brejnev et sa réforme de la Justice en forme de gode géant !

Ce triumvirat de viragos imbitables n’ont eu de cesse, pourtant sous des majorités gouvernementales différentes, de malmener le système judiciaire français, qui en réorganisant une carte judiciaire qui permettait avant une réelle proximité avec les justiciables ; qui en faisant du sous-Badinter et allégeant les peines de manière à donner des primes aux délinquants pour leur comportement ; qui en modernisant un système judiciaire qui se complaisait pourtant fort bien dans son époque et en le déshumanisant.

Salope, car la Garde des Sots a toujours pratiqué une langue de bois qui lui aurait permis de tailler des pipes à Pinocchio en affirmant que le monde judiciaire était de tout cœur avec elle (on efface les manifs consciencieusement occultées par l’ORTF…). Salope, aussi, par ses mensonges sur de prétendues concertations avec les auxiliaires de justice, alors qu’on a tout juste eu droit de fermer notre gueule. Salope, surtout, dans la méthode employée pour faire passer en force cette Loi dangereuse…

Un vote à une heure du matin, par trente et une voix pour et onze contre… La réforme de tout un système judiciaire votée par quarante deux députés, sur une Chambre qui en compte cinq cent soixante-dix-sept !

Non, mais ils connaissent pas les baveux, ces caves ! Ah ça, ils vont avoir un réveil pénible, les grumeaux du Palais Bourbon… J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule… Y sont complètement fous ces mecs. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je me vais te leur faire une ordonnance, et une sévère… Je vais leur montrer qui c'est M’sieur le Groniqueur. Aux quatre coins de Paris et de l’hémicycle qu'on va les retrouver, éparpillés par petits bouts, façon nanotechnologies. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! Namého dis donc, j’suis quand même pas venu pour beurrer les sandwichs !

Messieurs les dépités, de la majorité provisoire, de l’opposition, de la branche des frondeurs socialo, des français insoumis, des marcheurs serviles ou d’ailleurs, soyez gentils… Ne nous énervez pas plus notre groniqueur national… Déjà que le pauvre chéri fait un caca nerveux de voir le bordélique projet de loi fourre-tout et sert-à-rien de la Fripée de la Justice adopté en catimini par moins du dixième de la représentation nationale… Si en plus, elle vient parader sur les plateaux télé de la chaleureuse concertation ayant abouti à cette Loi qui signera une avancée notable dans le monde judiciaire, il va vouloir se les prendre et se les mordre…

Lui, il ne se prendra plus ni ne se les mordra plus, même si sa perte de poids récente lui avait conféré une nouvelle souplesse juvénile et une ligne enviée par bon nombre de ses semblables. Le plus célèbre catogan du monde du falbalas est parti rejoindre son Walhala perso et ses amours de jeunesse…

Karl Lagerfeld, le Kaiser de chez Chanel à la répartie cinglante au rythme de mitraillette et à la verve impertinente, est mort à l’âge de 85 ans, et la mode ne perd pas seulement un catogan poudré de vieille chichiteuse despotique et boursouflée d’orgueil (mais vu sa carrière, elle pouvait se le permettre), mais aussi un style, une certaine idée de l’esthétisme et de l’élégance. On pouvait s’habiller façon Lagerfeld, on peut difficilement s’habiller façon Galliano sans risquer un voyage à Saint-Anne…

Choupette et Baptiste Giabiconi doivent faire la fortune de Kleenex… Auf wiederseh’n, Herr Marquis…

Et je vois déjà les panégyriques journalistiques de demain…

« Adieu Karl Lagerfeld ! Vous qui fûtes un sex-symbol chez les garçons-coiffeurs qui raffolaient de la grosse wurst teutonne. En Italie, on vous appelait la Tour De Pise ; à Cuba, le cigare blanc ; en France, l’andouillette de Troyes ; et en Inde, on ne vous appelait pas, de peur que ça déclenche la mousson de manière intempestive »…

Attention, je ne dis pas que tous les garçons-coiffeurs sont homosexuels… Je dis juste que depuis le mariage pour tous, c’est bigrement difficile de se faire couper les cheveux un samedi…

Au moins, ce sera toujours mieux, ou moins pire, que de lire les trop récurrentes manifestations d’antisémitisme en France… C’est pas croyable comme ça commence à schlinguer le vert-de-gris et la chambre à gaz dans l’hexagone… Vous voulez une piqure de rappel ? Matez en replay l’excellent documentaire de l’ORTF 2 sur les français de l’entre-deux-guerres… Les similitudes y sont glaçantes… Et on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…

Et un conseil pour mes amis youpins, nez crochus ou autres raccourcis du zizi. Adoptez la réplique génialement cinglante de Mendès-France qui balança à un député qui lui disait « Toi, le circoncis, ta gueule » : « Votre femme est trop bavarde »…

Et le 19 février 1971 sortait en salles le nouveau film réalisé par Michel Audiard « Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques », une joyeuse pochade cinématographique conçue dans l'esprit de la bande dessinée avec des dialogues du café-théâtre, avec en prime la première apparition sur grand écran de Gérard Depardieu. Pour discordant qu’il puisse être, ce serait toujours plus agréable d’entendre un cri de cormoran que les divers éclats de voix de la déplaisante actualité actuelle d’aujourd’hui…

L’image contient peut-être : texte

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire