Toutes
des salopes !
Loin
de moi l’idée de vouloir, même de manière fortuitement involontaire, de plagier
Guy Bedos dont la moumoutte en pur crin de lama nain du Kirghizstan
septentrional lui fut léguée par Guy Lux, car plagier le père de l’imbuvable
Nicolas (contrairement à son illustra ainé où l’on se plaisait à aller humecter
son amygdales) reviendrait à un mimétisme Zemmour-Le Pen…
N’empêche…
Toutes des salopes !
Nulle
offense envers les humanoïdes de genre féminin quels qu’ils soient, de la forme
la plus éclatante de la féminité agressivement bandogène jusqu’à Huguette
Bouchardeau ! Je ne voudrais pas me flanquer à dos les viragos mal baisées
de toutes les ligues de vertus, de chiennes de garde ou autres Ku Klux Klan féministe
de suffragettes en chaleur…
Toutes
des salopes ! Et de toutes façons, je n’arrive pas encore à être pleinement
convaincu que les personnes que je vise par cet anathème définitif soient
véritablement des filles d’Eve, des consœurs à Marianne, voire des ersatz des
restes de Régine…
Toutes
des salopes ! Toutes ces Gardes des Sceaux qui se prennent pour Saint
Louis et rendent la Justice comme des glands !
Toutes
des salopes ! Salope, Raticha Dati, sa tronche de monstroplante façon
Bogdanov après le crash-test, ses ratiches de rayeuse de biroute sous les
portes cochères et ses Louboutin à un demi-smic la paire !
Salope !
Christiane Taubira, la Tata des tatas, qui sous le prétexte d’origines ultramarines,
de féminité et de socialisme déclinant, et s’autorisait les pires conneries,
que même un Gaston Defferre alcoolisé n’aurait pas oser proférer !
Salope !
Nicole Belloubet, avec sa perruque de vieille travelote de Chez Michou, sa trogne
de pomme flétrie aux yeux pétillants de vice crasse et de bobards façon Union
soviétique époque Brejnev et sa réforme de la Justice en forme de gode géant !
Ce
triumvirat de viragos imbitables n’ont eu de cesse, pourtant sous des majorités
gouvernementales différentes, de malmener le système judiciaire français, qui
en réorganisant une carte judiciaire qui permettait avant une réelle proximité
avec les justiciables ; qui en faisant du sous-Badinter et allégeant les
peines de manière à donner des primes aux délinquants pour leur comportement ;
qui en modernisant un système judiciaire qui se complaisait pourtant fort bien dans
son époque et en le déshumanisant.
Salope,
car la Garde des Sots a toujours pratiqué une langue de bois qui lui aurait
permis de tailler des pipes à Pinocchio en affirmant que le monde judiciaire
était de tout cœur avec elle (on efface les manifs consciencieusement occultées
par l’ORTF…). Salope, aussi, par ses mensonges sur de prétendues concertations
avec les auxiliaires de justice, alors qu’on a tout juste eu droit de fermer
notre gueule. Salope, surtout, dans la méthode employée pour faire passer en
force cette Loi dangereuse…
Un
vote à une heure du matin, par trente et une voix pour et onze contre… La
réforme de tout un système judiciaire votée par quarante deux députés, sur une
Chambre qui en compte cinq cent soixante-dix-sept !
Non,
mais ils connaissent pas les baveux, ces caves ! Ah ça, ils vont avoir un
réveil pénible, les grumeaux du Palais Bourbon… J'ai voulu être diplomate à
cause de vous tous, éviter que le sang coule… Y sont complètement fous ces
mecs. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je me vais te leur faire une
ordonnance, et une sévère… Je vais leur montrer qui c'est M’sieur le Groniqueur.
Aux quatre coins de Paris et de l’hémicycle qu'on va les retrouver, éparpillés
par petits bouts, façon nanotechnologies. Moi, quand on m'en fait trop, je
correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! Namého dis
donc, j’suis quand même pas venu pour beurrer les sandwichs !
Messieurs
les dépités, de la majorité provisoire, de l’opposition, de la branche des
frondeurs socialo, des français insoumis, des marcheurs serviles ou d’ailleurs,
soyez gentils… Ne nous énervez pas plus notre groniqueur national… Déjà que le
pauvre chéri fait un caca nerveux de voir le bordélique projet de loi
fourre-tout et sert-à-rien de la Fripée de la Justice adopté en catimini par moins
du dixième de la représentation nationale… Si en plus, elle vient parader sur
les plateaux télé de la chaleureuse concertation ayant abouti à cette Loi qui
signera une avancée notable dans le monde judiciaire, il va vouloir se les
prendre et se les mordre…
Lui,
il ne se prendra plus ni ne se les mordra plus, même si sa perte de poids
récente lui avait conféré une nouvelle souplesse juvénile et une ligne enviée
par bon nombre de ses semblables. Le plus célèbre catogan du monde du falbalas
est parti rejoindre son Walhala perso et ses amours de jeunesse…
Karl
Lagerfeld, le Kaiser de chez Chanel à la répartie cinglante au rythme de
mitraillette et à la verve impertinente, est mort à l’âge de 85 ans, et la mode
ne perd pas seulement un catogan poudré de vieille chichiteuse despotique et boursouflée
d’orgueil (mais vu sa carrière, elle pouvait se le permettre), mais aussi un
style, une certaine idée de l’esthétisme et de l’élégance. On pouvait s’habiller
façon Lagerfeld, on peut difficilement s’habiller façon Galliano sans risquer un
voyage à Saint-Anne…
Choupette
et Baptiste Giabiconi doivent faire la fortune de Kleenex… Auf wiederseh’n,
Herr Marquis…
Et
je vois déjà les panégyriques journalistiques de demain…
« Adieu
Karl Lagerfeld ! Vous qui fûtes un sex-symbol chez les garçons-coiffeurs qui
raffolaient de la grosse wurst teutonne. En Italie, on vous appelait la Tour De
Pise ; à Cuba, le cigare blanc ; en France, l’andouillette de Troyes ;
et en Inde, on ne vous appelait pas, de peur que ça déclenche la mousson de
manière intempestive »…
Attention,
je ne dis pas que tous les garçons-coiffeurs sont homosexuels… Je dis juste que
depuis le mariage pour tous, c’est bigrement difficile de se faire couper les
cheveux un samedi…
Au
moins, ce sera toujours mieux, ou moins pire, que de lire les trop récurrentes manifestations
d’antisémitisme en France… C’est pas croyable comme ça commence à schlinguer le
vert-de-gris et la chambre à gaz dans l’hexagone… Vous voulez une piqure de
rappel ? Matez en replay l’excellent documentaire de l’ORTF 2 sur les français
de l’entre-deux-guerres… Les similitudes y sont glaçantes… Et on ne pourra pas
dire qu’on ne savait pas…
Et
un conseil pour mes amis youpins, nez crochus ou autres raccourcis du zizi. Adoptez
la réplique génialement cinglante de Mendès-France qui balança à un député qui
lui disait « Toi, le circoncis, ta gueule » : « Votre femme
est trop bavarde »…
Et
le 19 février 1971 sortait en salles le nouveau film réalisé par Michel Audiard
« Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques », une joyeuse
pochade cinématographique conçue dans l'esprit de la bande dessinée avec des
dialogues du café-théâtre, avec en prime la première apparition sur grand écran
de Gérard Depardieu. Pour discordant qu’il puisse être, ce serait toujours plus
agréable d’entendre un cri de cormoran que les divers éclats de voix de la
déplaisante actualité actuelle d’aujourd’hui…
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