jeudi 28 février 2019

Brèves du 28 février 2019

« Toi toi ma belle Andalouse, aussi belle que jalouse
« Quand tu danses le temps s'arrête, je perds le nord, je perds la tête
« Toi ma belle Espagnole, quand tu bouges tes épaules
« Je n'vois plus le monde autour, c'est peut-être ça l'amour… »

Et après, on s’étonne que Woody Allen veuille envahir la Pologne en écoutant du Wagner… Perso, un refrain de la Gitane sans filtre, et je suis tout prêt, tel un Don Quichotte de la Manche moderne, à aller bouter tous ces piches hors de leur Gitanie natale avec force lance-flammes sur les braseros et grenades incendiaires sur les caravanes…

Mais qu’il se la boucle, la gratouilleuse de guitare façon Gypsy Kings version Gay Pride ! On peut pas lui faire fermer son grand clapet à conneries ? Faites quelque chose, n’importe quoi ! Un bâillon, un demi-muid de purée de pâte de jujube solubilisée, une bétonnière grand format de béton armé, la bite à Cyril Féraud en position sulfatage imminent… Mais qu’il se taise !

On n’en peut plus de sa soupe au chorizo fadasse dilué dans les litres de Biactol et frotté à la paella sous-vide ! Ras les esgourdes de ses vocalises de foldingue du falbalas tuyautées à la Marlboro rouge et renvoyées par un tuyau de poêle mal nettoyé !

Surtout que Monsieur la Gitane sans Filtre n’est pas non plus sans reproches… Je tiens de source sure, c’est-à-dire du cousin au troisième degré par la jambe du milieu du voisin de la tante du facteur remplaçant d’un intermittent en longue maladie à France Télévisions que Kendji Girac aurait eu des velléités eurovisuelles…

Mis à part représenter la Gitanie, je ne vois pas bien le pays qui souhaiterait envoyer au casse-pipe un tel ersatz de sous-produit de succédané de chanteur typique… D’accord, la France va se prendre une branlée avec la merguez du Bled… Mais ce n’est pas une raison pour généraliser !

En désespoir de cause, la télévision ukrainienne aurait dû lui proposer, ils auraient peut-être finalement eu un accord ! Après le retrait de la gagnante de la sélection nationale de samedi dernier, un genre de cagole putassière à côté de qui Afida Turner est la grâce incarnée, qui n’acceptait pas les diktats de la télévision nationale, cette dernière s’est vu opposer quatre refus des candidats à la sélection.

Et a dû au final se retirer. Dommage ! Ça va nous manquer, la traditionnelle chanson ukrainienne putassière, déballage de mauvais goût, de nibards surgonflés à la prothèse PIP, de bouches à pipes et de mélodies racoleuses tout juste bonnes à vous flanquer une demi-molle exploitable dans un routier miteux du confins des steppes sibériennes.

C’est qu’on y tient, à nos stéréotypes eurovisuels ! La pute ukrainienne (pléonasme), la ringarde française en robe du soir qui pétrifie en débitant un truc poussiéreux derrière son pied de micro, la tafiole slovène qui se fait turluter en coulisse par toutes les délégations de fans, la gueularde portugaise qui dégueule ses tripes en peau de morue tannée en fêlant tous les plats en Pyrex à dix bornes à la ronde, le quatuor israélien en costumes blancs qui chantent leur inextinguible espoir en des lendemains meilleurs, la vieille demi-vedette britannique qui tente un ultime come-back avant les assedics, la mièvrerie cuculapralinesque espagnole sponsorisée plein pot par l’internationale sucrière, la suédoiserie en forme d’énième clone ABBAesque (comme en France, on s’est pareillement arrêté à Morue Myriam) vocalisée par un minet blond qui fait flaquer Place des Vosges…

Cette année, ça swingue dans les sélections nationales, ça dégomme en coulisses et ça s’essuie dans les rideaux… Défection ukrainienne, rififi français après la victoire contestable de la Reine des merguez du Bled, remous nationalistes en Italie avec la victoire d’un italo-égyptien musulman, et gay comme un pensionnaire de chez Madame Arthur… On espère un chouette clash à la sélection islandaise avec la victoire prévisible d’un trio franchement anti-israélien… Sinon, rassurez-vous, le Concours Eurovision est entièrement apolitique…

Comme l’est notre grand ami Benalla… Ah ! Alex le mariole ! Introduit en prison (après s’être introduit dans le fondement même de notre République) avec son comparse Vincent Crase (un genre de doublure de silhouette lumière d’un troisième couteau de série B de la télévision arménienne en 1972), les voila élargis (je suppose dans tous les sens du terme) une semaine après avec les félicitations du juge… Alex et Vinnie en liberté… Ben, Allah écrase…

Tout va bien, tout est normal dans le monde politique… Benalla et ses vingt-six tomes de dossiers sur toute la ploutocratie parisienne qui s’encule en silence chez nous… Bouteflika et son futur cinquième mandat présidentiel en Algérie… Ah il va être surpris, Abdelaziz, quand les médecins réanimateurs vont lui apprendre sa propre décision… Pourvu qu’il n’affole pas le défibrillateur… En tout cas, il est en meilleur état que l’Algérie…

Quand on voit le gaillard algérien qui va enchaîner un nouveau mandat (on vient de lui rechaper les pneus de sa chaise roulante), on se dit qu’il faut se ménager… Et avec la nouvelle hausse des cigarettes (entre cinquante et quatre-vingts centimes dans les meules ce vendredi 1er mars), on se dit que finalement, on va finir par mourir au-dessus de nos myens…

Ce qui est certain, c’est qu’on ne mourra pas de froid… Il y a un an jour pour jour, on grelottait avec des températures hivernales (fin février, un vrai scandale, tout de même). Aujourd’hui, on n’hésiterait qu’à moitié de ressortir les bermudas hawaïens, les marcels et les tongs… La météo est en avance… La faute à qui ? Fallait pas nous refourguer les galettes des Rois dès la fin novembre, hein…

Question carnet mondain, mieux vaut qu’il ne fasse pas trop froid… Déjà que question viandes froides, on a eu notre comptant dernièrement, il ne faudrait pas qu’on nous en remette une couche (comme dirait Bouteflika). La Camarde nous a barbotté Mark Hollis à l’âge de 64 ans, alors qu’on voyait toujours le chanteur de Talk Talk avec sa bouille poupine et son bonnet marin enfoncé sur ses oreilles décollées façon planeur… Such a shame…

En parlant de viande froide et de vieille teutonne poudrée, je tiens à préciser que Paris Hilton n’a pas la chatte la plus riche du monde, puisque c’est Baptiste Giabbiconi qui a recueilli Choupette, le minou de Karl Lagerfeld. Ou comment se faire des couilles en or après se les être fait vider par qui vous savez…

Là, on préfère se les battre violemment avec l’info que Benjamin Biolay, se confiant à Télérama (le Voici des bobos végans qui votent encore socialo), est inquiet et atterré par le climat social français, entre Gilets jaunes et affaire Benalla. Y a pas à dire, je préfère nettement quand il chante, l’ersatz édulcoré de Gainsbarre, même si ses titres me font saigner les tympans…

Et encore une secousse (après celle de la petite mort, de la branlette du dimanche soir devant un vieux porno dégueulasse ou de la chaise électrique) pour la génération biberonnée à Beverly Hills 90120 puisque l’un de ses acteurs emblématiques, Luke Perry vient d’être hospitalisé d’urgence après un AVC à l’âge de 52 ans… Heureusement qu’aucune de nos vedettes françaises de sitcom ne risque d’accident cérébral, vu qu’ils n’avaient pas cette option…

Enfin, la nouvelle médicale qui va vous faire ruiner un slip si vous êtes du genre à balancer l’eau bénite avant même l’entrée du Petit Jésus dans la crèche, à lâcher la vinaigrette dans la frisée ou à décharger la béchamel à la vue de l’oignon… Alors que nombre de maladies orphelines sont toujours négligées, voilà que débarque en pharmacie le premier médicament contre l’éjaculation précoce… Le genre de truc dont tout le monde se branle…

Et le 28 février 1957 voit la naissance dans les colonnes du Journal de Spirou de l'impayable Gaston Lagaffe, bête noire de Fantasio et Prunelle, et création géniale de Franquin, qui adjoindra au garçon de bureau du journal Spirou, outre sa bringuebalante Fiat, son chat dingue et sa mouette hystérique, sa célèbre poubelle roulante, et son Gaffophone d'anthologie... Qui a dû inspirer certains candidats eurovisuels… 

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vendredi 22 février 2019

Brèves du 22 février 2019

Tous des culs serrés !

Parfaitement ! Tous des fions étroits, à l’image de leur esprit, des troufignards coincés, des corridors à étrons corsetés !

Que de pisse-vinaigre, empêcheurs de penser, plaisanter, brocarder en rond et en paix, péteurs de noix, briseurs de réserves ADN, émietteurs de roublignoles et autres pompeurs d’air dans notre cher et vieux pays aujourd’hui !

Un simple pet de traviole et vous voilà, sinon dans la merde si vous n’avez pas clairement mesuré les variables d’ajustement et vos envies plus ou moins pressantes, avec une ribambelle d’associations de défense, ligues de vertu, collectifs de préservation et autres rassemblements pour vous empêcher de péter en rond, écrire ce qu’on souhaite, penser comme on le veut et baiser comme on l’entend…

A l’heure où l’on se targue d’évoluer tant bien que mal dans une société comme aurait dit Chaban-Delmas, parfaitement avancée, dotée d’une largeur d’esprit panoramique et permissive comme c’est décidément pas permis, la société semble soudain prise d’une constipation sociologique aigue.

Tous des culs serrés, à un point tel qu’en leur filant un grain de millet entre les miches, on aurait de l’huile pour tout l’hiver ! On atteint des niveaux de frilosité dans le domaine de l’humour que ça en devient confondant. Les cruelles saillies dévastatrices d’une féroce cruauté de Pierre Desproges feraient ululer à la mort les viragos des chiennes de garde, les loukoums des « Ni putes ni soumises » et tousser la plupart des soi-disant bien pensants de l’époque…

On se complaît à glisser à chaque phrase des grossièretés, des substantifs vulgaires et des putasseries dégueulasses à faire rougir un escadron de carabins mais on joue les Père La Pudeur dès qu’on dézingue les moralistes bas de plafond, les politocards sodomisateurs de diptères et tous les faux-culs qui acquiescent par devant mais te la mettent par derrière…

Tous des culs serrés, y compris à la télévision française ; et pourtant, c’est au contraire une nécessité d’être bien élargi du pot d’échappement quand on souhaite réussir à la tévé, regardez Beaugrand, Rovelli, Féraud, avec leur démarche de Donald Duck…

Rien que des culs serrés, ce qui paraît des plus étonnant dans le domaine du Concours Eurovision où généralement les tickets sont vendus avec des bidons de vaseline (surtout quand ça se déroule en Israël)… France Télévisions menace de se retirer de la compétition sila télévision israélienne maintient la diffusion d’une série télévisée brocardant un vague cousin de Bilal (dans son cas ce serait plutôt sa tante…).

Voila l’ORTF 2 susceptible ? A mon avis, ils se sont rendus compte de la médiocrité abyssale de la nunucherie gloussée par la Merguez du Bled qui va nous assurer une gamelle mémorable ; et ils essaient par tous les moyens d’éviter une énième déculottée eurovisuelle…

Tous des culs serrés ! Et encore plus depuis que les détenus de la Prison de la Santé ont appris l’introduction parmi leurs rangs d’Alexandre Benalla, l’équarrisseur présidentiel, la sulfateuse berbère, celui pour qui le Président a écrit un pastiche du « Marie » hallydayén :

« Oh Benny, si tu savais,
« Tout le bien que tu me fais
« Oh Benny, si tu pouvais
« Dans mon cul nu te décharger… »

Faut les comprendre, les prisonniers. Accueillir et côtoyer sous la douche un mec qui malgré quatre passeports diplomatiques, une demi-douzaine de téléphones cryptés et des sex-tapes à faire hurler dans le Marais, se retrouve en taule… C’est assurément pas le moment de faire chuter sa savonnette…

Et son premier recours ayant été rejeté (par l’un des seuls juges indépendants de France, ou alors, secrètement amoureux de Macron), Benny l’empapaouteur reste en prison… La sécurité du Président est donc impactée… En tous cas moins que lorsque Benalla le protégeait selon le rapport du Sénat, qui flingue façon sulfatage intégral l’entourage immédiat du locataire élyséen. Des sénateurs risquent de pas finir leur mandat tranquille…

Tous des culs serrés ! Nos politocards ont tellement peur de perdre leur place, si durement acquise et tellement rémunératrice, qu’ils feraient tout, son contraire et réciproquement, pour la conserver. Quelques agitations, étoiles jaunes et croix gammées, et hop ! On pond une loi intégrant l’antisionisme à l’antisémitisme… A ce train-là, dans deux ans on enviera la liberté de paroles des média nord-coréens…

Tous des culs serrés, et pourtant, dans l’Education Nationale, ils n’ont guère une réputation de fachos nazionalistes trouvant le Pen trop à gauche… Pourtant, un ado d’Albi a été convoqué parce qu’il arrivait maquillé au lycée… C’est vrai que le mascara, le blush ou un trait d’eye-liner empêche d’étudier et nuit gravement à l’ordre social, surtout quand on a une bite dans le slip… Au secours, les profs virent à droite !

Mais rassurez-vous, si l’on peut dire, les prêtres ne virent pas hétéro… C’est en tout cas ce que révèle « Sodoma », un livre explosif sur l’homosexualité galopante au Vatican. Les cardinaux, nonces et camerlingues, tous pédés ? On s’en serait un tout petit peu douté… Des mecs en robe longue, avec de la dentelle partout qu’on croirait une vitrine de dentelière au Puy-en-Velay, toujours entourés de petits garçons beaux comme des chérubins et de bonnes sœurs moches à faire émietter tous les miroirs…

Comme quoi les apparences sont trompeuses… Ce sont ceux qu’on pensait le plus cul serré qui l’ont finalement le plus ouvert…

Tous des culs serrés ? Diantre non ! Manuel Valls, l’ex-Chorizo matignonnesque reconverti en lécheuyr d’espadrilles barcelonaises, est même carrément détendu du gland et se lâche méchamment sur les Gilets jaunes, affirmant que lui au pouvoir, il aurait assurément interdit les manifestations… C’est évidemment toujours plus facile à dire après coup… Et avec des si, on mettrait Paris en bouteille. Valls, lui, n’arrive même pas à mettre Barcelone dans sa poche…

Tous des culs serrés ? Que nenni ! En tous cas, la secrétaire d’Etat à l’écologie s’est lâchée en étant flashée à cent cinquante à l’heure, en plein pic de pollution… Ça fait désordre, mais faut la comprendre, fallait pas qu’elle se fasse gauler avec on pétard au bec, ses quatre grammes dans chaque œil et sa cargaison de Nutalla dans le coffre…

Et à partir de ce weekend, il conviendra de se serrer le cul au Salon de l’Agriculture, si vous souhaitez voir des cochons (autres que le porc du troisième qui attache sa copine au lit en costume de Mickey) et des vaches, qui assurément préfèrent voir passer les trains… Les trains, au moins, ça passe sans dire de conneries…

Et le 22 février 1974 naissait à Tidworth, chez nos amis britanniques, James Blunt, le couineur de mièvreries mollassones à la voix de ténor léger, responsable en 2004 du larmoyant « You’re beautiful » qui avait flaquer immodérément toutes les préados du vieux continent. James Blunt… Le seul chanteur que j’écoute le cul serré, tant ses chansons me font chier…

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mardi 19 février 2019

Brèves du 19 février 2019

Toutes des salopes !

Loin de moi l’idée de vouloir, même de manière fortuitement involontaire, de plagier Guy Bedos dont la moumoutte en pur crin de lama nain du Kirghizstan septentrional lui fut léguée par Guy Lux, car plagier le père de l’imbuvable Nicolas (contrairement à son illustra ainé où l’on se plaisait à aller humecter son amygdales) reviendrait à un mimétisme Zemmour-Le Pen…

N’empêche… Toutes des salopes !

Nulle offense envers les humanoïdes de genre féminin quels qu’ils soient, de la forme la plus éclatante de la féminité agressivement bandogène jusqu’à Huguette Bouchardeau ! Je ne voudrais pas me flanquer à dos les viragos mal baisées de toutes les ligues de vertus, de chiennes de garde ou autres Ku Klux Klan féministe de suffragettes en chaleur…

Toutes des salopes ! Et de toutes façons, je n’arrive pas encore à être pleinement convaincu que les personnes que je vise par cet anathème définitif soient véritablement des filles d’Eve, des consœurs à Marianne, voire des ersatz des restes de Régine…

Toutes des salopes ! Toutes ces Gardes des Sceaux qui se prennent pour Saint Louis et rendent la Justice comme des glands !

Toutes des salopes ! Salope, Raticha Dati, sa tronche de monstroplante façon Bogdanov après le crash-test, ses ratiches de rayeuse de biroute sous les portes cochères et ses Louboutin à un demi-smic la paire !

Salope ! Christiane Taubira, la Tata des tatas, qui sous le prétexte d’origines ultramarines, de féminité et de socialisme déclinant, et s’autorisait les pires conneries, que même un Gaston Defferre alcoolisé n’aurait pas oser proférer !

Salope ! Nicole Belloubet, avec sa perruque de vieille travelote de Chez Michou, sa trogne de pomme flétrie aux yeux pétillants de vice crasse et de bobards façon Union soviétique époque Brejnev et sa réforme de la Justice en forme de gode géant !

Ce triumvirat de viragos imbitables n’ont eu de cesse, pourtant sous des majorités gouvernementales différentes, de malmener le système judiciaire français, qui en réorganisant une carte judiciaire qui permettait avant une réelle proximité avec les justiciables ; qui en faisant du sous-Badinter et allégeant les peines de manière à donner des primes aux délinquants pour leur comportement ; qui en modernisant un système judiciaire qui se complaisait pourtant fort bien dans son époque et en le déshumanisant.

Salope, car la Garde des Sots a toujours pratiqué une langue de bois qui lui aurait permis de tailler des pipes à Pinocchio en affirmant que le monde judiciaire était de tout cœur avec elle (on efface les manifs consciencieusement occultées par l’ORTF…). Salope, aussi, par ses mensonges sur de prétendues concertations avec les auxiliaires de justice, alors qu’on a tout juste eu droit de fermer notre gueule. Salope, surtout, dans la méthode employée pour faire passer en force cette Loi dangereuse…

Un vote à une heure du matin, par trente et une voix pour et onze contre… La réforme de tout un système judiciaire votée par quarante deux députés, sur une Chambre qui en compte cinq cent soixante-dix-sept !

Non, mais ils connaissent pas les baveux, ces caves ! Ah ça, ils vont avoir un réveil pénible, les grumeaux du Palais Bourbon… J'ai voulu être diplomate à cause de vous tous, éviter que le sang coule… Y sont complètement fous ces mecs. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je me vais te leur faire une ordonnance, et une sévère… Je vais leur montrer qui c'est M’sieur le Groniqueur. Aux quatre coins de Paris et de l’hémicycle qu'on va les retrouver, éparpillés par petits bouts, façon nanotechnologies. Moi, quand on m'en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! Namého dis donc, j’suis quand même pas venu pour beurrer les sandwichs !

Messieurs les dépités, de la majorité provisoire, de l’opposition, de la branche des frondeurs socialo, des français insoumis, des marcheurs serviles ou d’ailleurs, soyez gentils… Ne nous énervez pas plus notre groniqueur national… Déjà que le pauvre chéri fait un caca nerveux de voir le bordélique projet de loi fourre-tout et sert-à-rien de la Fripée de la Justice adopté en catimini par moins du dixième de la représentation nationale… Si en plus, elle vient parader sur les plateaux télé de la chaleureuse concertation ayant abouti à cette Loi qui signera une avancée notable dans le monde judiciaire, il va vouloir se les prendre et se les mordre…

Lui, il ne se prendra plus ni ne se les mordra plus, même si sa perte de poids récente lui avait conféré une nouvelle souplesse juvénile et une ligne enviée par bon nombre de ses semblables. Le plus célèbre catogan du monde du falbalas est parti rejoindre son Walhala perso et ses amours de jeunesse…

Karl Lagerfeld, le Kaiser de chez Chanel à la répartie cinglante au rythme de mitraillette et à la verve impertinente, est mort à l’âge de 85 ans, et la mode ne perd pas seulement un catogan poudré de vieille chichiteuse despotique et boursouflée d’orgueil (mais vu sa carrière, elle pouvait se le permettre), mais aussi un style, une certaine idée de l’esthétisme et de l’élégance. On pouvait s’habiller façon Lagerfeld, on peut difficilement s’habiller façon Galliano sans risquer un voyage à Saint-Anne…

Choupette et Baptiste Giabiconi doivent faire la fortune de Kleenex… Auf wiederseh’n, Herr Marquis…

Et je vois déjà les panégyriques journalistiques de demain…

« Adieu Karl Lagerfeld ! Vous qui fûtes un sex-symbol chez les garçons-coiffeurs qui raffolaient de la grosse wurst teutonne. En Italie, on vous appelait la Tour De Pise ; à Cuba, le cigare blanc ; en France, l’andouillette de Troyes ; et en Inde, on ne vous appelait pas, de peur que ça déclenche la mousson de manière intempestive »…

Attention, je ne dis pas que tous les garçons-coiffeurs sont homosexuels… Je dis juste que depuis le mariage pour tous, c’est bigrement difficile de se faire couper les cheveux un samedi…

Au moins, ce sera toujours mieux, ou moins pire, que de lire les trop récurrentes manifestations d’antisémitisme en France… C’est pas croyable comme ça commence à schlinguer le vert-de-gris et la chambre à gaz dans l’hexagone… Vous voulez une piqure de rappel ? Matez en replay l’excellent documentaire de l’ORTF 2 sur les français de l’entre-deux-guerres… Les similitudes y sont glaçantes… Et on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…

Et un conseil pour mes amis youpins, nez crochus ou autres raccourcis du zizi. Adoptez la réplique génialement cinglante de Mendès-France qui balança à un député qui lui disait « Toi, le circoncis, ta gueule » : « Votre femme est trop bavarde »…

Et le 19 février 1971 sortait en salles le nouveau film réalisé par Michel Audiard « Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques », une joyeuse pochade cinématographique conçue dans l'esprit de la bande dessinée avec des dialogues du café-théâtre, avec en prime la première apparition sur grand écran de Gérard Depardieu. Pour discordant qu’il puisse être, ce serait toujours plus agréable d’entendre un cri de cormoran que les divers éclats de voix de la déplaisante actualité actuelle d’aujourd’hui…

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