mercredi 22 novembre 2017

Brèves du 22 Novembre 2017

Dans le cadre de ces chroniques, où j’essaie tant bien que mal quotidiennement de m’élever au-dessus de l’incommensurable océan de médiocrité où les mass-merdia tentent tant bien que mal de nous enfoncer chaque jour davantage, tel l’apnéiste débutant que l’on maintient fermement sous l’eau quitte à lui faire avaler la moitié de l’eau chlorée de la piscine dans lequel il barbote innocemment en combinaison moulebite tellement serrée qu’en plus de lui voir le sexe et la religion, il a toutes les peines du monde à respirer (ce qui tombe bien puisqu’on lui demande justement de retenir sa respiration le plus longtemps possible en matant les carreaux d’un œil vif où se lit tout le néant du QI du calamar mort), on m’a souvent accusé d’être vulgaire…

Ah ben merde alors ! Ça me troue le cul des assertions pareilles ! Parce que j’évoque parfois de manière elliptique des tantes britanniques dont le seul plaisir est d’éclabousser tout autour d’eux en sautant du plongeoir de dix mètres en ne portant pour cacher leur virilité que des triangles de lycra très douteusement échancrés et plus que dangereusement boursouflés ? Parce que j’invite de temps à autres nos hommes politiques à se faire pratiquer un coït arrière très en vogue chez les athéniens et les électeurs mélenchonistes ?

Cela confirme bien que depuis Freud, les hommes et les femmes ont définitivement un problème avec le cul… Et je vous ferai respectueusement remarquer que le mot cul n’a rien de vulgaire, et ne possède pas la moindre once de saleté, surtout si l’on y maintient un minimum d’hygiène corporelle…

Et pourtant, le cul, la bite, les couilles, c’est pas beau berk caca ! C’est vulgaire… Alors que ce n’est pas un gros mot… Tout comme lavement…Et pourtant… Pour ceux qui n’ont jamais pratiqué la chose, un lavement, en quelques mots qu’est-ce que c’est… On vous envoie trois litres de flotte sous pression dans le derche, et il en ressort toute la merde accumulée pendant huit jours, ça vous bouche les chiottes et ça vous dégueulasse définitivement le carrelage… Mais ce n’est pas un gros mot…

Tout comme fistule (un truc infâme qui dégorge de pus aussi épais qu’on croirait de la crème pâtissière comme vous vous êtes goinfré l’autre dimanche dans les profiteroles de la Tante Marthe qui les prépare avec art et son panaris purulent), concupiscence, uranus, orbite… Pas un seul gros mot, et pourtant, rien que de les imaginer en situation, ça vous file le cœur au bord des lèvres et le repas de midi au bord du lavabo…

Ne venez donc pas me dire que parler de cul est sale… Sauf si bien sûr, vous êtes du genre à vous laisser pousser les champignons entre les orteils, à vous parfumer aux rillettes de Bordeaux-Chesnel et à cultiver la fragrance transpiration rancie sous les aisselles…

Evidemment, parler de cul dispense de le pratiquer, puisque c’est ceux qui en parlent le plus qui en font le moins, regardez les fonctionnaires et autres greffiers du Tribunal qui causent toute la sainte journée…

Parler de cul, c’est parler de tout, puisque le cul est dans tout et tout est dans le cul. Demandez aux urgentistes ce qu’on y retrouve après des soirées arrosées ou des séances de plaisir solitaire, de la bouteille de Perrier (magnum, sachons vivre) à la courgette en passant par le Mako Moulage du phare de Plougastel-sur-Mazout…

On aurait même pu y retrouver des politiciens vu que cette race de tête de nœud est tout disposé à vous sucer jusqu’à la moelle pour recueillir votre vote et ne se gêne pas pour vous la mettre profondément une fois l’élection passée…

Moi vulgaire ? Je ne suis pourtant que l’humide transcripteur des bassesses actuelles et de la société actuelle qui elle, est définitivement vulgaire. Convainquez-vous de la chose en faisant l’emplette du dernier album de Jul…

Moi vulgaire ? Mais rien de vulgaire à transcrire les tripotages ministériels et les suçages de boules des ministrables qui font la qué-quête d’un maroquin par mille et une minauderies auprès du Jupitérien Elyséen et du Grand Doudou…

Ce qui n’est pas pour leur déplaire, car question caresses onanistes, ils en connaissent un bout, et quand on se rappelle de la première photo officielle du Doudou, il en possède un sacré…

D’ailleurs, le Mari-à-Brigitte semble satisfait de ses états de sévices, et de service, accessoirement, puisqu’il lui a remis la Grand-Croix de l’Ordre National du Mérite. Faut dire que le Manu, avec son cheveu sur la langue et au surplus la bouche pleine, faut se le tartiner, hein !

Doudou a fort à faire en ce moment, avec le remaniement ministériel qui est prêt mais qu’on veut pas vous en parler parce que y’a encore des traces de liquide séminal sur les lèvres de certains impétrants… Après le maniement des ministres (je ne vous ferai pas un dessin), le remaniement (pour ceux qui y ont pris goût et réclament une nouvelle chaloupée de la boite à ragout sur le chauve à béchamel) avec la prochaine introduction (les petits veinards) de Benjamin Grimeaux et sa tête de grumeau échappé d’un bol de sauce blanche, et de Julien Denormandie (qui va rejouer le débarquement sur les plages privées élyséennes)…

Moi vulgaire ? Que nenni, bordel de putain de merde de pompe à cul ! Pour cela, voyez plutôt du côté des Etats-Unis d’Amérique, où le Connard à l’orange, à l’occasion des fêtes de Thanksgiving, vient de gracier sa première dinde. Tiens, il a donné& l’absolution à Melania ?

Moi vulgaire ? Mais zyeutez donc plutôt vers la lointaine Afrique, et le non moins lointain Zimbabwe, où le si démocratique Robert Mugabe, le plus vieux dirigeant de la planète, 93 balais aux gazelles dans la brume, vient d’être déboulonné de son piédestal présidentiel après trente-sept ans de règne… Et dire que Macaron n’a que trente-neuf ans… On a encore le temps d’en chier des ronds de chapeau…

Tout comme Ratko Mladic… Si vous avez les pattes d’oies qui se creusent, la bedaine qui pousse et que vous devenez presse-bite (par goût profond ou parce que vous trouveez ça suce-pet), vous ne pouvez que vous souvenir de Ratko Mladic, le boucher des Blakans qui organisa le massacre de Srebrenica, durant la guerre de Yougoslavie. Ratko, toujours si mesuré et prompt à l’empathie, vient d’être condamné à perpète pour crimes contre l’humanité. C’était bien le moins…

Et le 22 novembre 1967 naissait Mark Ruffalo, d’ascendance italienne et canado-française, qui a accédé à la consécration internationale en incarnant depuis 2012 le monstre vert en short déchiré dans l’univers Marvel, Hulk. Faut pas l’énerver, le Marko, sinon, il va lacérer sa chemise en ruiner son froc, hein…

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