lundi 7 août 2017

Brèves du 07 Août 2017

« Toutes mes nuits sans sommeil,
« Mes journées sans soleil
« Bye bye,
« Toutes ces audiences où le temps
« N'arrangeait jamais rien,
« Bye bye,
« Tous ces matins sans repos,
« A bailler sur mes dossiers,
« En espérant une lettre sympa ou des sous,
« Je vais les mettre au clou ! »

Pour peu qu’une bonne âme veuille bien me fournir dans les plus brefs délais un marteau, et quelques pointes ; je serais le plus heureux des hommes à robe !

Si j’avais un marteau, je planterai le jour, je planterai la nuit, j’y mettrai tout mon cœur. Spécialement si j’en arrive à crucifier tous les fâcheux, les empêcheurs de tourner en rond de plus en plus ovale, les déféqueurs dans les bottes et autres illuminés qui se sentent mus par l’irrépressible envie de prendre soudainement des nouvelles de leur dossier pourrave qui moisit sur une étagère depuis la dernière branlée électorale d’un semi-potentat local, un vendredi soir caniculaire du mois d’août à plus de vingt-et-une heures.

Je suis sisyphement ébaubi de constater qu’il existe dans la région des ploucs qui arrivent à ne pas avoir de vie au point de ressentir le besoin incoercible de faire retentir pendant près de cinq minutes l’abominable mécanisme sonneur.

Oui, je les mets au clou, je les abandonne aux chiens, je les laisse en dépôt-vente. Je supporte de moins en moins ces gâte-sauces et ces sodomisateurs de diptères et le nom de certains d’entre eux me forceraient presque à une vidange accélérée de mon système digestif inférieur, avec décoration des tinettes en maronnasse moucheté.

Et cette misanthropie du client chiant est d’autant plus développée que la proximité des congés se fait douloureusement sentir… Et il faut bien se l’avouer, ce n’est plus une proximité désormais mais carrément un encastrement version crash-test 38-tonnes contre Mini Austin dans la France du mois d’août…

La France du mois d’août, c’est plus que jamais la France des vacances malgré les porte-monnaie de plus en plus désespérément vides (et des vacanciers de plus en plus pleins pour oublier le vide), des bouchons (qui se forment sur les routes et qui sautent dans les apéros), des mémères en maillot de bain à fleurs qui s’aspergent de Monoï viré et empestent à deux lieues à la ronde la vieille friteuse mal récurée, des pépères en tongs et marcel d’un blanc douteux qui schlinguent l’huile rance, le tabac froid et le slip pas frais ; c’est le royaume de la farniente avec quatre grammes dans chaque œil dès les huit heures trente du matin, l’empire du « j’en fous tellement pas une rame qu’on me croirait fonctionnaire », le domaine réservé des congés payés qui viennent se cultiver le mélanome à la Grande-Motte en louchant libidineusement sur celle de leur voisine de serviette…

Et pendant que la France rissole sur les plages avec du sable plein la raie, des piaillements de gamins insupportables ans les esgourdes et des remugles de chichis gras dans les naseaux, l’actualité va son traintrain aoûtien. Pa le calme plat, mais rien qui casse des briques.
Et justement en parlant de briques… Nicole Bricq n’en cassera plus, l’ancienne ministre hollandouillesque est décédée des suites d’une chute accidentelle dans les escaliers à l’âge de 70 ans. Mieux vaut avoir l’esprit d’escalier que de laisser son esprit dans l’escalier.

Lui, soit il a raté une sacrée marche dans l’escalator, soit il a laissé son esprit, son QI de calamar agonisant et ses facultés de raisonnement en consigne à la Gare de l’Est, c’est pas possible autrement. Eric Coquerel, dépité de la France Insoumise, inféodé de Jean-Luc Méchan-Con, soutient que le Venezuela n’est pas une dictature, approuvant les coups de pute de Maduro.

Et donc, la Corée du Nord est le Nirvana terrestre des droits de l’homme, Poutine est un démocrate pur jus, le ciel nous dévalera sur la trombine si on éternue trop fort, Donald Duck existe vraiment et Tino Rossi n’est pas mort…

Si les sbires de Méchan-Con en ont toujours une à nous bonir toute fraiche sortie de leur musette, le Mari-à-Brigitte nous fait mardi-gras tous les jours si l’on en croit Eric Woerth. Au niveau de la probité politique et de la faculté à ouvrir son robinet à conneries, Woerth doit se situer allègrement à mi-chemin entre les Balkany (les mètres-étalon du genre, qu’on exposera au Pavillon de Breteuil à Sèvres après les avoir empaillés) et Jacques Médecin…

En parlant de médecin, je me demande s’il ne faudrait pas faire ausculter les français… Non seulement ils portent à la Présidence avec une inconscience collective massive un Président jupitérien qui assume mal de se faire élargir la porte de service par l’antenne du Président de la Maison Ronde ou le démonte-pneu du Doudou matignonnesque, mais en plus ils virent quasi-instantanément leur cuti en vouant aux Gémonies la sarcophagienne Première Mémère…

D’accord, elle présente un peu comme une merguez desséchée en perruque blonde et tous les invités officiels la prennent pour la grand-mère du Jupiter élyséen, mais de là à récolter plus de 150.000 signatures contre l’institution du statut de Première Dame… C’est vrai qu’avec Manu, on peut voir arriver un Premier Monsieur…

Qu’importe, Brigitte pourr toujours se consoler en étant la marraine du panda né ce weekend… Genre distinctions inutiles, ça vient juste après Chevalière d’Honneur de la Confrérie des Taste-vins traditionnalistes du treizième arrondissement de Lyon, Grand Moutardier de la tranche du jambon de Bayonne fumée à la main, Métropolitain de la Grande Lasagne du Saint Sépulcre de Notre Dame des Mobylettes et Primat de la crêpe récoltée à la main de la région de Ploumanac’h Crévindieu sur Chouchen…

Quoiqu’en Bretagne on pourra toujours décerner la palme du plus faible taux de sang dans son alcoolémie ambiante à cet automobiliste du sud de Rennes qui s’est fait gauler avec 5,96 grammes par litre… Tout en assurant qu’il n’avait bu que deux bières… Il n’a pas précisé la contenance du bock…

Et la tête de bock du jour revient à Neymar (Jean de son prénom), la brésilienne à 223 millions d’euros qui ne s’est pas encore usé les crampons sur la pelouse, qui s’est dit ébloui par l’hommage de la Tour Eiffel qui a été illuminée en son honneur. Manquerait plus que ça te fasse chier la bite, vu ce que tu nous coûtes…

Et le 07 août 1984, Esther Phillips rejoignait la maison-mère, victime d’une insuffisance rénale et hépatique, conséquence de ses excès passés, la demoiselle était alcoolique et héroïnomane dès son adolescence… Chanteuse américaine réputée de rhythm and blues, de musique soul et de jazz, son plus grand succès est en France une version disco de « What a diff'rence a day makes » en 1975. Quelle différence fait un jour ? Mais un jour de moins vers les congés, c’te blague !

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