« Toutes
mes nuits sans sommeil,
« Mes
journées sans soleil
« Bye
bye,
« Toutes
ces audiences où le temps
« N'arrangeait
jamais rien,
« Bye
bye,
« Tous
ces matins sans repos,
« A
bailler sur mes dossiers,
« En
espérant une lettre sympa ou des sous,
« Je
vais les mettre au clou ! »
Pour peu qu’une
bonne âme veuille bien me fournir dans les plus brefs délais un marteau, et
quelques pointes ; je serais le plus heureux des hommes à robe !
Si j’avais un
marteau, je planterai le jour, je planterai la nuit, j’y mettrai tout mon cœur.
Spécialement si j’en arrive à crucifier tous les fâcheux, les empêcheurs de
tourner en rond de plus en plus ovale, les déféqueurs dans les bottes et autres
illuminés qui se sentent mus par l’irrépressible envie de prendre soudainement
des nouvelles de leur dossier pourrave qui moisit sur une étagère depuis la
dernière branlée électorale d’un semi-potentat local, un vendredi soir
caniculaire du mois d’août à plus de vingt-et-une heures.
Je suis sisyphement
ébaubi de constater qu’il existe dans la région des ploucs qui arrivent à ne
pas avoir de vie au point de ressentir le besoin incoercible de faire retentir
pendant près de cinq minutes l’abominable mécanisme sonneur.
Oui,
je les mets au clou, je les abandonne aux chiens, je les laisse en dépôt-vente.
Je supporte de moins en moins ces gâte-sauces et ces sodomisateurs de diptères et
le nom de certains d’entre eux me forceraient presque à une vidange accélérée
de mon système digestif inférieur, avec décoration des tinettes en maronnasse
moucheté.
Et
cette misanthropie du client chiant est d’autant plus développée que la
proximité des congés se fait douloureusement sentir… Et il faut bien se
l’avouer, ce n’est plus une proximité désormais mais carrément un encastrement
version crash-test 38-tonnes contre Mini Austin dans la France du mois d’août…
La
France du mois d’août, c’est plus que jamais la France des vacances malgré les
porte-monnaie de plus en plus désespérément vides (et des vacanciers de plus en
plus pleins pour oublier le vide), des bouchons (qui se forment sur les routes
et qui sautent dans les apéros), des mémères en maillot de bain à fleurs qui
s’aspergent de Monoï viré et empestent à deux lieues à la ronde la vieille
friteuse mal récurée, des pépères en tongs et marcel d’un blanc douteux qui
schlinguent l’huile rance, le tabac froid et le slip pas frais ; c’est le
royaume de la farniente avec quatre grammes dans chaque œil dès les huit heures
trente du matin, l’empire du « j’en fous tellement pas une rame qu’on me
croirait fonctionnaire », le domaine réservé des congés payés qui viennent
se cultiver le mélanome à la Grande-Motte en louchant libidineusement sur celle
de leur voisine de serviette…
Et pendant
que la France rissole sur les plages avec du sable plein la raie, des
piaillements de gamins insupportables ans les esgourdes et des remugles de
chichis gras dans les naseaux, l’actualité va son traintrain aoûtien. Pa le
calme plat, mais rien qui casse des briques.
Et justement
en parlant de briques… Nicole Bricq n’en cassera plus, l’ancienne ministre
hollandouillesque est décédée des suites d’une chute accidentelle dans les
escaliers à l’âge de 70 ans. Mieux vaut avoir l’esprit d’escalier que de
laisser son esprit dans l’escalier.
Lui, soit il
a raté une sacrée marche dans l’escalator, soit il a laissé son esprit, son QI
de calamar agonisant et ses facultés de raisonnement en consigne à la Gare de l’Est,
c’est pas possible autrement. Eric Coquerel, dépité de la France Insoumise,
inféodé de Jean-Luc Méchan-Con, soutient que le Venezuela n’est pas une
dictature, approuvant les coups de pute de Maduro.
Et donc, la
Corée du Nord est le Nirvana terrestre des droits de l’homme, Poutine est un
démocrate pur jus, le ciel nous dévalera sur la trombine si on éternue trop
fort, Donald Duck existe vraiment et Tino Rossi n’est pas mort…
Si les sbires
de Méchan-Con en ont toujours une à nous bonir toute fraiche sortie de leur
musette, le Mari-à-Brigitte nous fait mardi-gras tous les jours si l’on en
croit Eric Woerth. Au niveau de la probité politique et de la faculté à ouvrir
son robinet à conneries, Woerth doit se situer allègrement à mi-chemin entre
les Balkany (les mètres-étalon du genre, qu’on exposera au Pavillon de Breteuil
à Sèvres après les avoir empaillés) et Jacques Médecin…
En parlant de
médecin, je me demande s’il ne faudrait pas faire ausculter les français… Non
seulement ils portent à la Présidence avec une inconscience collective massive un
Président jupitérien qui assume mal de se faire élargir la porte de service par
l’antenne du Président de la Maison Ronde ou le démonte-pneu du Doudou
matignonnesque, mais en plus ils virent quasi-instantanément leur cuti en
vouant aux Gémonies la sarcophagienne Première Mémère…
D’accord,
elle présente un peu comme une merguez desséchée en perruque blonde et tous les
invités officiels la prennent pour la grand-mère du Jupiter élyséen, mais de là
à récolter plus de 150.000 signatures contre l’institution du statut de
Première Dame… C’est vrai qu’avec Manu, on peut voir arriver un Premier Monsieur…
Qu’importe,
Brigitte pourr toujours se consoler en étant la marraine du panda né ce weekend…
Genre distinctions inutiles, ça vient juste après Chevalière d’Honneur de la
Confrérie des Taste-vins traditionnalistes du treizième arrondissement de Lyon,
Grand Moutardier de la tranche du jambon de Bayonne fumée à la main, Métropolitain
de la Grande Lasagne du Saint Sépulcre de Notre Dame des Mobylettes et Primat
de la crêpe récoltée à la main de la région de Ploumanac’h Crévindieu sur
Chouchen…
Quoiqu’en
Bretagne on pourra toujours décerner la palme du plus faible taux de sang dans
son alcoolémie ambiante à cet automobiliste du sud de Rennes qui s’est fait
gauler avec 5,96 grammes par litre… Tout en assurant qu’il n’avait bu que deux
bières… Il n’a pas précisé la contenance du bock…
Et la tête de
bock du jour revient à Neymar (Jean de son prénom), la brésilienne à 223
millions d’euros qui ne s’est pas encore usé les crampons sur la pelouse, qui s’est
dit ébloui par l’hommage de la Tour Eiffel qui a été illuminée en son honneur. Manquerait
plus que ça te fasse chier la bite, vu ce que tu nous coûtes…
Et le 07 août
1984, Esther Phillips rejoignait la maison-mère, victime d’une insuffisance
rénale et hépatique, conséquence de ses excès passés, la demoiselle était
alcoolique et héroïnomane dès son adolescence… Chanteuse américaine réputée de
rhythm and blues, de musique soul et de jazz, son plus grand succès est en France
une version disco de « What a diff'rence a day makes » en 1975. Quelle
différence fait un jour ? Mais un jour de moins vers les congés, c’te
blague !
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