jeudi 31 août 2017

Brèves du 31 Août 2017

« Just can't wait until tonight, baby
« For being with you »

Non, je ne puis décidément pas attendre jusqu’à ce soir pour être avec toi, bébé ! A l’instar de Max, grande saucisse déplumée sous transfusion de tranxen suractivé et accessoirement schleux eurovisuel en 2004, je me transforme en un zébulon d’impatience lorsque arrivent les dernières heures de l’après-midi et que s’annonce la soirée…

Je bous de hâte, je rissole d’empressement, j’évapore d’impatience à l’idée que les nouvelles émissions de télé vont débuter, avec la rentrée des classes !

Ah ! Que j’aime ces moments de découverte où, la zapette en main et le cerveau au repos dans le verre de Stéradent, il nous monte des pudeurs de midinette et des pulsions de jeune coq en rut lorsqu’un générique inédit retentit sur l’écran ! D’accord, c’est généralement la même soupe que l’année dernière qu’on nous avait déjà resservi réchauffée de l’année d’avant après un lifting quelques saisons auparavant de la recette originale datant des dernières heures de la R.T.F., mais qu’importe !

En France, le changement n’est pas notre truc, pas notre dope. On apprécie le confort de nos petites habitudes, de nos charentaises immontables mais tellement confortables une fois à l’intérieur, et l’on accueille les réformes avec l’œil inquiet d’une poule devant les grilles de chez Royco…

La rentrée télévisée s’annonce, et je suis frétillant comme un goujon dans un estuaire à l’idée de découvrir une nouvelle grille… Oui, d’accord, la grille n’a plus l’éclat du neuf… Et l’on retrouve sur les étranges lucarnes plus ou moins les mêmes têtes de piaf depuis le premier lifting d’Alice Sapritch. Mais l’illusion est préservée car on ne le télévise pas sur les mêmes chaînes !

Le mercato télé est au moins aussi virulent que son alter-ego foutebalistique, et il n’est pas rare de surprendre dans les couloirs des conversations du style « J’te file Beaugrand à un bon prix si tu laisses Lagache venir pour moins que ça ». Bref, on échange les animateurs comme nous échangeâmes les images Panini sous le préau à la récré de dix heures.

Les nouvelles émissions arrivent, et pour certaines, sont déjà à l’antenne.

On avait sorti le Playmobil de la Deux par la souricière et il revient par la bouche d’aération de LCI pour un talk-show (comprendre une émission d’autopromotion d’écrivains maudits, de philosophes fumant la moquette et de polémistes polémiques où tout ce joli monde viendra s’astiquer consciencieusement la nouille pour promouvoir leur dernier dégueulis sur papier qui partira au pilon après moins de quatre cents exemplaires écoulés, dont deux cent cinquante de promotion).

Moumoutte-en-Crin sur une chaîne infos tout juste regardée par ceux qui veulent voir l’heure avant de partir en courant vers le Reur pas à l’heure… Déjà qu’on avait du mal à le voir malgré le zoom sur la deux, alors imaginez sur LCI…

On l’avait abandonné quelque part sur une route droite à la pente raide et on le retrouve dans l’émission dominicale de Laurent Delamèche, aux côtés de Christophe Ono-dit-Biot et de Caroline Fourest. Jean-Pierre Raffarin se lance dans le chobizenesse et fourbit son stock de phrases absconses que personne ne pigera.

Bachelot, ses lèvres en saucisses Jean Caby et ses tailleurs flashys qui font imploser les téléviseurs, déboule sur LCI, elle aussi pour dynamiser la tranche matinale. On attend avec une impatience non feinte l’arrivée de Raquel Garrido sur LCP et celle de Ségolène Royal sur Gulli…

Et autant dire que l’on n’est pas spécialement pressé de retrouver les programmes de l’été, ceux qui ont bercé nos siestes post-prandiales, nos soirées de combats contre les moustiques et nos nuits caniculaires. Que ceux qui n’ont pas ressenti une seule fois l’irrépressible envie de bombarder leur téléviseur à grands coups de tatane me jettent la première télécommande.

Ça vous a détrempé le slip, vous, de vous tartiner tous les samedis soir Fort Boyard et son cortège de gourgandines, siphonnés du bulbe et autre demi-vierges folles qui se pète les cordes vocales sur le trampoline infernal, devant les mygales ou au moment du saut à l’élastique sans élastique ?

Vous avez kiffé votre race de vous fader les hurlements de Jarry, une tarlouzette de compétition sujette au vertige et qui néanmoins vient reluquer les shorts moulechouquettes de ses camarades de promotion (une vrai volière ce soir-là) ?

Vous avez ressenti des chaleurs inavouables au creux de vos reins en voyant Cyril Féraud trempouiller dans un bain en compagnie de crapals et autres joyeusetés visqueuses en poussant des ululements d’une virilité montant jusqu’au contre-ut ?

Il faudra vous sevrer jusqu’à l’année prochaine, et vous contenter, si vous voulez à nouveau vous tirebouchonner le macaroni à purée, des replays…

Justement, puisqu’on parle de se faire reluire le chauve à col-roulé dans un éprouvant cinq contre un, l’armée chinoise a mis en place de drastiques mesures afin de limiter la masturbation chez ses recrues. Un nombre croissant d'aspirants sont recalés à cause de leur forme physique défaillante. En cause, un excès de masturbation et de jeux vidéo selon le journal officiel de l'armée chinoise. On n’aurait jamais cru que les jaunes, infatigables fourmis travailleuses, étaient d’invétérés branleurs…

Lui, il doit sans coup férir se la taquiner tous les matins dès potron-minet tant on sent dans le transistor qu’il flirte avec le nirvana onanique en martyrisant ses invités. Vous aurez reconnu Nicolas Demorand et sa voix de gros fumeur qui claque comme un fouet même quand il vous dit bonjour. Le nounours gaucho retrouve sa place de grand manitou de la matinale, avec La merguez Salamé dans le rôle de plante verte. J’en connais des politocards qui vont se précipiter pour se faire humilier par Nico… Le Doudou Matignonnesque en bas résille et corset de cuir couinant d’extase quand Demorand le cravache sur la réforme du Code du Travail… Ça sent le buzz sur les réseaux sociaux…

Ah tiens, demain, je vous causerai du quintuple AVC de Philippe Martinez à la lecture des ordonnances de Doudou et Mumu ; j’ai comme l’idée que ça va faire un carton…

Lui aussi, il en fit un de carton, le 31 août 1975, en allant chercher deux potes pour assister à une soirée qu’il organisait. Et un d’anthologie puisqu’en comparaison, la Merco de Lady Di était en état concours après le treizième pilier, face à la Renault 17 du pauvre Pierre Blaise, vingt ans tout juste quand il fit la rencontre de plusieurs platanes. Pierre Blaise connut une gloire éphémère mais réelle après son rôle-titre dans le film de Louis Malle sur la jeunesse gestapiste française sous l’Occupation, « Lacombe Lucien ». Encore un qui n’a pas pu attendre le soir…

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mercredi 30 août 2017

Brèves du 30 Août 2017

Houston, we have a problem… Chorizo-sobre-Gazpacho, tenemos un problema… Kronenboug-Oder-Choucrouten, wir haben ein Problem… Morzy-Les-Joyeuses, on a une couille dans le potage…

Non pas que l’été ne se soit pas déroulé sous les meilleurs auspices de Beaune, voire les hospices de bonnes… Non pas que nous ayons pris notre panard pointure 48 fillette les doigts de pieds en éventail japonais made in Indonesia à n’en branler pas une pendant les longues semaines de nos estivaux congés… Non pas que l’incessant défilé de connasses emperlouzées, de décérébrés congénitaux et d’invertis pur sucre se soit tari sur nos écrans durant les incontournables rediffusions peuplant les grilles des nombreuses chaînes hertziennes ou câblées…

N’empêche qu’on peut le dire, « Houston, nou gen yon pwoblèm »…

On a un problème à Houston, où l’ouragan Harvey ouvre les vannes du ciel et nous rejoue la musiquette de Sacha Distel « Toute la pluie tombe sur moi ». Le Connard à l’orange s’est déplacé sur place au risque de délaver la teinture orange 100% Casimir de sa moumoutte mise en pli par les sœurs Carita un soir de défonce au Studio 54, et il aurait déclaré, n’hésitant pas à se mouiller « que d’eau, que d’eau »… Lui, on voit qu’il n’a pas trempé sans un bouillon de culture…

Bourre-La-Reine (rien à voir avec le Mari à Brigitte) et Jouis-en-Josiane, ça chie dans le ventilo… On savait que notre Brigade Gouvernementale n’était pas une équipe de fines flèches, du fait de leur noviciat politique, mais c’est à se demander s’ils ne sont pas de mèche avec les chroniqueurs acides de Radio Gaucho (anciennement France Inter) pour se faire allumer la dite mèche grâce à leurs hésitations bêtasses et à leurs approximations approximatives.

Le porte-parole de la Jupitérienne Éminence Élyséenne, Christophe Castaner, le bébé barbu à la carrure de rugbyman sous perfusion d’amphétamines, annonçait l’autre jour qu’on avait évité plusieurs attentats sur le sol français, jouant pour le surplus des précisions le morceau de bravoure de la grande musique politique, L’Ouverture du Discours à la Marchais, une pièce de choix de la langue de bois à la soviétique.

Paraphrasant l’auvergnat comique, on a évité un certain nombre d’attentats… Effectivement, ça valait le coup de nous flanquer une alerte info sur toutes les chaînes dédiées à l’information qui ne sert pas à grand-chose sinon à anxiogéner les populations et occuper du temps d’antenne…

Marly-le-Roi, nous risquons une déconvenue… Après un été en demi-teinte où l’hystérie magazinière sur papier glacé et autre torche-cul du lundi pour le Saint-Honoré de l’Elysée et sa bergère, la rentrée médiatique et sociale de Manu Macaron risque de faire passer les Cinquantième Hurlants pour une mer d’huile.

Vouloir imposer une réforme du Code du Travail par ordonnances, avec le minimum de discussion avec les Syndicats et les partenaires sociaux, c’est comme si l’on demandait à un coincé du derche en proie à une crise aigüe d’hémorroïdes purulentes de s’enfiler cul-sec un suppositoire de la taille d’un ballon de rugby sans vaseline ni chausse-pied…

Le jeunot de la rue du Faubourg Saint Honoré se prépare des matinées blafardes assortie de café réchauffé sans stévia ni touillettes, des endormissements difficiles avec la Nouvelle Liberté guidant le peuple insoumis, Jean-Luc Méchencon, avec à ses côtés Raquel Garrido en Marianne les nibards à l’air (gare au coup de néné, c’est comme prendre un mur à soixante à l’heure sans ceinture) et Alexis Corbière en Gavroche mal rasé, le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau…

On le savait illuminé sans forcément la lumière à tous les étages, plus passionaria que Dolores Ibarruri, plus malvoyant que Gilbert Montagné sur les soucis vénézuéliens… Mais survolté au point de craindre pour l’intégrité des plombs de la centrale EDF, non ! Il nous joue quoi, Jean-Luc, là ?

Il veut remplacer le Grand Super-Croix… pardon ! le grand Vizir ? Il veut être mamamouchi en chef avec le carpaccio en dentelle sur les épaule et le demi-cigare de bigoudène en chaleur sur la tronche à la place de l’actuel Grand caramboleur de guimbardes replâtrées ? On lui souhaite bien du bonheur…

Surtout que pour maquiller la vérité, notre Jupitérien Président en connaît un rayon. Depuis son élection, Manu aurait dépensé pour plus de 26.000 euros de frais de maquillage. Les esprits chagrins et anti-macroniens diront en ricanant, le robinet à conneries déformé par un horrible rictus qui horrifierait Caroline Loeb et Adamo, que c’est pour masquer les points noirs de la rentrée…

Je me demande si ce ne serait pas pour tenter, dans un essai désespéré pareil à la candidature française de Virginie Pouchain à l’Eurovision, de redonner vague forme humanoïde à Brigitte… Quand on l’admire, avec ses guibolles qui ressemblent à des gressins et des brandillons pareils à des baguettes de tambour, aux côtés de Melania Trump, quasiment aussi jeune que l’autre réclame vivante pour la chirurgie esthétique, on se dit que finalement, les frais ne sont pas si élevés que ça…

Ploumanac’h-sur-Mazout, wir heban ein kudenn… La nouvelle est tombée, grave, incontournable. Le Bic 4-couleurs perdrait sous peu sa mine verte ! Du jamais-vu depuis 1969 et le lancement du mythique stylo ! C’est vrai que depuis les dernières implosions des verts, écologistes et autres brouteurs de salade bio sans pesticides arrosées à la pisse de vache, le vert est une couleur qui séduit beaucoup moins…

Si cette info devait se confirmer, on verra fleurir sur les sites d’enchères les annonces du style « vends Bic 4-couleurs avec le vert, état neuf, 180 euros non négociable »…

Houston, on a un problème… Et le problème ne pourra pas se réparer, les peines de cœur ne pouvant guère que se colmater qu’à grands coups de crises de larmes, de séances de nostalgie et des palettes de Kleenex… La Grande Sauterelle a fait son dernier saut, Mireille Darc est partie rejoindre ses partenaires mythiques. Celui qui avait partagé sa vie pendant près de quinze ans, Alain Delon a déclaré, ne pouvant éviter de se mettre en avant qu’il pouvait partir aussi, puisque la femme de sa vie était partie… S’il n’y a que ça pour lui faire plaisir, pas la peine de se raccrocher à la rambarde…

Allez, demain, si vous êtes sage, je vous parlerai de la rentrée radio-télévisée, et de la mesure inédite de l’armée chinoise pour lutter contre les branleurs.

Et n’oubliez pas que le 30 aout 1923 naissait Roger Pierre, qui avec son comparse Jean-Marc Thibault écrivit quelques sketches d’anthologie, dont le fameux Nord-Sud sur la guerre de Sécession qu’a cessé, c’est sur… General Grant, we have a problem…

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mercredi 9 août 2017

Brèves du 09 Août 2017

Stop, ja, stop, ja, stop, mens legen er go'…

Stop, oui, stop, oui stop, pendant que tout va bien…

Cette ritournelle antédiluvienne déjà génératrice d’odeurs de naphtaline en 1966 lorsqu’elle fut présentée sous les couleurs danoises au Grand Prix Eurovision de la Chanson, je me la coltine dans les pavillons auditifs depuis ce matin, lorsque l’affreux mécanisme sonneur qui me tient lieu de radioréveil s’entêta à me tirer des bras de Morphée dans lesquels je m’étais voluptueusement lové après quelques nouvelles sueurs froides nocturnes.

Stop, oui, stop, nous susurrait Ulla Pia avec sa bouille de paysanne berrichonne pas trop dégourdie et sa choucroute d’un mètre de hauteur en guise de coiffure. Et c’est un conseil que je serais des plus avisés de suivre.

Stop, pendant que tout va bien… Ou, dans tous les cas, pendant que tout ne va pas trop mal, et que le niveau des gugusseries chronicales n’a pas encore irrémédiablement atteint le dernier niveau du trente-sixième sous-sol de la platitude et du verbiage illisible.

Stop, je ferais mieux de dire stop avant que de vous infliger la chronique de trop, celle qui vous filera définitivement le cœur au bord des lèvres à force d’entêtement borné dans le banal, les cucuteries convenues et les poncifs antédiluviens.

Stop, je ferais mieux de dire stop avant de consumer mes dernières onces de crédibilité chronicale à vos yeux…

Stop, je ferais mieux de dire stop parce que là, je sens que j’atteins l’ultime sous-sol de la fatigue et que quelques jours d’arrêt ne feront que du bien à toutes et tous !

Et ce n’est pas la peine d’en rajouter, comme disait Maxwell, donc, pour éviter le principe des vases communicants, trop-plein d’un côté et pénurie de l’autre.

Vite, vite, vite ! Une route vers les congés, vers le repos, vers la détente, vers le vidage de cervelet de toutes les mesquineries, les coups de pute, les clients cas soc’ puants et débiles, les DàM (célèbres dossiers à merde) qui vous font douter de votre profession de foi professionnelle, les urgences pourraves qu’il faut traiter en ultra-priorité parce que la date-limite-de-recours-est-avant-hier-et-que-ce-connard-de-client-à-l’AJ-s’en-aperçoit-maintenant-et-qu’il-a-téléphoné-douze-fois-depuis-hier…

Interrompons ces bavasseries quotidiennes dont je pollue chaque jour, avec la ponctualité quasi-suisse d’une tocante de Prisunic après une rencontre avec un marteau-pilon vos murs et vos boites mails, prenons de la distance de la chose fesse-de-bouquienne, mettons les emmerdements sous cloche hermétique, les fâcheux sous containers scellés à destination des antipodes par courrier lent, le cortex au point-mort et les doigts de pied en éventail !

C’est en effet la dernière chronique avant une interruption aussi estivale que méritée, motivée par une énergie assez proche du bulot cuit abandonné sur un plateau de fruits de mer à côté de la mayonnaise tiédasse, une inspiration en baisse qu’on dirait la côte de popularité de Pépère aux pires années de son mandat, et un besoin de déconnecter tant le moral est survolté qu’on pourrait faire péter la centrale EDF en rejouant les Claude François sur un air de « J’ai mis les doigts dans la prise »…

Voici donc le moment de vous dire au-revoir pour quelques jours, le temps de piquer, je l’espère, des roupillons d’anthologie, de retrouver un rythme de vie quasiment normal, de se ressourcer en famille au calme, au frais, et loin de tout ce merdier médiatico-géopolitique qui fait de plus en plus peur…

Parce que je vous confirme que le marigot maelströmien dans lequel se débattent les sept milliards et demi de terriens est plus proche de Freaks que de la Grande Vadrouille…

Le combat de coqs inconscients américano-nord-coréen risque de très vite tourner au vinaigre atomique si l’une ou l’autre, si ce n’est les deux, p’tites bites en présence ne mettent pas de l’eau dans leur vin. C’est bien joli tous ces mots doux-amers, mais entre le feu et la colère de l’autre coloré casimiresque et les menaces glaçants dont on ne sait si elles sont du lard du cochon ou de la tête atomique du gras-double bridé, on a les miches qui jouent des castagnettes…

Ce merdier hexagonal fait peur… Et malgré tout, le grand Doudou confirme la sortie de l’état d’urgence… Il a raison, quand on s’en prendra une nouvelle sévère sur le coin de la paupière, t’inquiète que tu auras des indignés pour venir te le mettre dans la trombine…

Aujourd’hui n’a été qu’un apéritif, une mise en bouche… A Levallois-Perret, une berline de marque allemande a carrément foncé sur des militaires de l’opération Sentinelle pour tenter de faire un strike. Heureusement, les blessures des six militaires ne sont pas trop graves, et le sinistre individu a finalement été interpellé de manière musclée (cinq pruneaux dans le buffet).

Comme aurait dit Balkany, à Levallois, il n’y a que les militaires qui sont fauchés…

Il a fallu que je gratte les recoins des fonds de tiroir de cette actualité aoutienne pour dégoter une nouvelle souriante, agréable, qui vous fasse vibrer la ficelle du string autrement que par les résidus d’un cassoulet-choucroute roboratif… Si je vous annonce un français champion du monde d’athlétisme, vous allez vous marrer en me traitant de mythomane affabulateur. Et pourtant Pierre-Ambroise Bosse (de son vrai nom Pierre-Ambroise Jocelyn-Dieudonné Septuagésime Corydon Bosse Hénaurme Danleslip) a remporté le 800 mètres et le titre mondial, une rareté hexagonale à peu près aussi fréquente qu’une victoire à l’Eurovision ou une douche complète de Zaz. Commentant son exploit, Pierre-Framboise a expliqué que là, il avait mis sa bastos… Ce que tu fais dans les vestiaires et avec qui tu le fais ne nous regarde pas !

Et le 9 août 1923 naissait à Valence Marie-Louise Terrasse qui deviendra l’une des personnalités les plus connues des années cinquante et soixante sous le pseudonyme non pas de Arlette Loggia ou de Josiane Cage-d’Escalier, mais de Catherine Langeais, la speakerine à la voix suave qui après treize ans de présentation du magazine culinaire « Art et magie de la cuisine » rendra son tablier de speakerine le 5 janvier 1975 sur l’agonisante deuxième chaîne de l’ORTF, et sera pour des années encore l’envoutant voix-off de la Séquence du Spectateur.

Et comme l’aurait peut-être dit Catherine : Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, nous voici arrivés à la fin de notre chronique. Il ne me reste plus, avant de rendre l’antenne à Cognacq-Jay, qu’à vous souhaiter une bonne fin de journée. Merci de votre support, de vos commentaires, de vos encouragements… Bonnes vacances à toutes et tous, gros bisous à qui n’en veut, et surtout… carpe diem !

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