Patricia,
mon tout petit, je ne voudrais pour rien au monde te paraître vieux jeu, ni
encore moins discourtois, l’homme enrobé et en-robé, bien que rude, sait rester
toujours courtois, mais la vérité m’oblige à te le dire : ton
Binouzo-virus-machin, là, commence à me les briser menu !
C’est
qu’il commencerait à nous courir sur le haricot, le Desperado-virus, truc chose !
Pas moyen d’allumer un quelconque moyen de communication post-moyenâgeux ces
derniers jours sans que l’on tombe sans coup férir sur le dernier décompte des
contaminés, l’ultime point de résumé du contexte de la situation en alerte info
rouge écarlate, ou sur la projection conjoncturelle des hypothèses vraisemblablement
hypothétiques de l’expansion de l’épidémie…
Macron,
Trudeau et Trump trouveraient la mort chez Orlando dans une partouze diffusée
en direct sur Fesse-de-Bouc que ça tiendrait moins l’antenne que leur virus
couronné…
Comme
si on n’en bouffait pas assez comme ça, des trucs malfaisants dont le seul nom
effraie : Coronavirus, encéphalopathie spongiforme bovine, Christine
Boutin, Jul…
Le
français, qui a la particularité remarquable d’avoir une gueule énorme dès qu’il
s’agit de critiquer mais qui se retrouve avec un trou d’épingle en guise d’orifice
buccal dès qu’il y a une menace de risque de problème, prend un panard
monumental à se faire dans les culottes, pourvu qu’on entretienne sa psychose
(toujours) grâce à des reportages matraqués en boucle sur le nouveau
Radio-Vichy, BFMTV.
Attention !
Je ne dis en aucun cas qu’il ne faille pas se méfier du virus du pangolin mal
torché et prendre des précautions élémentaires. Je dis simplement qu’en l’état
actuel des choses, la grippe saisonnière fait beaucoup plus de victimes chaque
année, et on n’en fait pas des éditions spéciales à vous en lobotomiser le
cerveau.
Je
dis juste que l’annonce vient en quasi-simultané avec l’annonce du recours au
49-3 par le Grand Doudou pour nous enculer profond avec la réforme des retraites…
Je
dis juste qu’au-delà des trois mille deux cents morts et des quatre-vingt-treize
mille cas, il y a plus de cinquante mille guérisons…
Et
comme à chaque fois qu’on file la frousse à nos concitoyens, à tort ou à raison,
ces derniers se précipitent pour faire des réserves, des provisions, et
stockent inconsidérément pâtes, riz, huile… Je me plais à imaginer leur bobine
lorsqu’ils s’apercevront que le riz vient de Chine, et les pâtes, d’Italie…
C’est
marrant, mais là, plus personne n’est allergique au gluten…
Plus
encore, je me gausse, je me gausse, et je vais même me regausser (trois fois de
suite, quelle santé !) de la calamiteuse communication du gouvernement
face au Binouzovirus, bidule, là…
Si
l’on écoute le nouveau Sinistre de la Santé, marrant comme une feuille d’impôts
et yéyé comme un bol de yaourt tiède, l’Armaggedon coronavirusique est à nos
portes, on va tous crever demain, si bien que la réforme des retraites ne
servira à rien… Bref, la grande épidémie de peste bubonique d’il y a quelques
centaines d’années était en comparaison une pâle copie d’ersatz de roupie de
sansonnet…
Et
Sibeth, la bien nommée, de rajouter sa couche de billevesées incompréhensibles
en annonçant que la France se prépare à une épidémie même si ça n’est pas
certain, et de toute façon, la vie du pays ne s’arrêtera pas à cause du
Binouzovirus… Comme réponse de normand, elle se pose là, Si-Bête…
Et
Olivier Véran, le Sinistre de la Santé, de rajouter qu’avoir le virus ne
signifie pas être malade, précisant pour finir de nous flanquer les chocottes
que dans 80% des cas, être positif au
coronavirus, c'est avoir des symptômes d'un rhume, des symptômes d'un syndrome
grippal… Comme propos rassurants, on a connu mieux…
Bref,
on se protège. On ne se serre plus la main (mais on peut se rouler des palots
façon Zitrone-Brejnev), on se lave les mains toutes les heures (dans un pays où
les mecs se changent de slibards quand les mouches clamsent autour de la
braguette…), on utilise du gel hydroalcoolique (vu les tarifs pratiqués, autant
prendre un bain d’extrait de parfum de Chanel n° 5…)…
Et
on interdit les rassemblements de plus de cinq mille personnes dans des lieux
confinés… En gros, libre à vous de contaminer jusqu’à quatre mille neuf cent
quatre vingt dix neuf personnes… Mais les matches de football ne sont pas
interdits, puisque se jouant à l’air libre… Et le chinetoc parlant italien qui
vous tousse dans la gueule dans les tribunes pendant la partie, on en fait quoi ?
Bref,
ce n’est pas encore la grève des confineurs…
Ça
n’est pas non plus la grève des enculeurs, n’en déplaise aux flopées de
garçons-coiffeurs du Marais et aux nuées d’admirateurs transis du Concours
Euromachinchose de la Chanson, qui attendent avec fébrilité le mois de mai pour
aller s’en faire mettre un grand coup dans le corridor à Toblerone sous
prétexte de supporter la canzonetta paneuropéenne de qualité…
Le
Grand Doudou est à l’œuvre, et pas seulement sous les ors de la République au
palais de l’Elysée, et fait passer la réforme des retraites par le 49-3,
provoquant une déchirure anale béante chez une soixantaine de millions de français…
Ce qui évidemment fait hurler les mainates de l’Assemblée, Mélenchon en chef
des chœurs, lequel n’a plus assez de salive pour vitupérer sur cet exécutif qui
musèle le débat parlementaire…
Rappelons
à Méluche que lorsqu’il était sénateur socialiste (si, si, y en a eu…), il
soutenait le Gouvernement Rocard qui a utilisé à 28 reprises le funeste 49-3…
Et rappelons aussi au Grand Doudou qu’en 2016, il nous avait fait la grande
scène de l’Acte II avec claquements de portes façon vaudeville lorsque Valls
avait eu recours au 49-3… La politique rend décidément amnésique à un point
inimaginable…
Mais
ici, rien de comparable… Nous avons en l’espèce un 49-3 de rassemblement, dixit
le rapporteur des retraites, dont le nom s’éternue, Laurent Persékouiyanski, ou
un truc ressemblant… Passées les bornes, y a plus de limites… A y être, Lolo,
annonce que les avocats seront les grands gagnants de la réforme… Plus c’est gros,
mieux ça passe… Surtout sans vaseline… Pauv’ con !
Un
49-3 de rassemblement… On se doutait fortement qu’ils nous prenaient pour des
cons… On en a la certitude, désormais…
Autre
certitude, Patoune Balkany peut postuler aux Césars, pour le trophée du
meilleur premier rôle… La Cour d’Appel a logiquement confirmé sa condamnation
mais a réformé sur l’incarcération, en raison de son état de santé… Après sa
fin de règne à Levallois-Paierait, vous allez le voir se pointer frais comme
une faisselle, radieux de santé… Levallois-pairait, le nouveau Lourdes ?
Puisqu’on
parle de mauvais acteurs, un mot de la Cérémonie des Césars, où le cinéma a
plus été dans la salle que sur la scène… Notamment avec Adèle Hennel qui a
spontanément piqué une grosse colère répétée depuis trois jours et a quitté la
salle en gueulant suffisamment pour que tout le monde la remarque… La raison ?
La récompense attribuée à Polanski, la bête noire de la soirée, qui s’en est
pris plein la gueule de la part de Florence Foresti, le Kev Adams féminin…
Elles
me font marrer, ces pseudo-célébrités qui beuglent avec les loups parce qu’il
est de bon ton de crier haro sur le baudet… Quand ces pétasses mal baisées auront
fait la carrière artistique de Polanski, elles pourront être autorisées à l’ouvrir…
Et encore !
Quand
on est assez conne pour ne pas pouvoir distinguer l’homme (au passé et aux déclarations
sulfureuses) et l’artiste, on boucle son claquemerde et on retourne lire le
Journal de Nickey…
Même
remarque pour Virginie Despentes, dont la tribune ordurière est au niveau de
ses bouquins, écrits à la brosse à chiottes dans un vocabulaire gynécologique
qui dispense de lire Sartre puisqu’on en sort avec la nausée et les mains sales…
Quant
à Daroussin et ses pudeurs de demi-vierge folle qui ne peut prononcer le nom de
Polanski, je suis certain que le polak ne peut pas citer un film dans lequel a
joué l’autre zigue, tant ce sont des chefs d’œuvre intemporels…
En
tous cas, une chose est sûre : Dieu adore les cons. Il en a crée tellement…
Oui,
l’homme a des plaintes pour viol au cul… Oui, il a assumé son goût pour les
jeunes filles de quatorze ans (Gainsbourg aussi, et on ne lui crache pas à la
gueule), à une époque où l’intello pédophile de gauche était en vogue… Oui, il
a réalisé de grand films… Céline était humainement une merde intégrale, mais
son œuvre est d’une puissance littéraire ébouriffante…
Rassurez-vous,
on ne va pas rester dans l’exceptionnel et le sensationnel, puisqu’on va se
finir, si j’ose dire, avec l’Eurovision de la Chanson… La soixante-cinquième
édition du Concours risque de pâtir du Binouzovirus, puisqu’il serait envisagé,
en fonction de l’évolution de la situation, d’organiser la sauterie sans
public. Ce qui serait une première depuis 1956.
Ce
serait peut-être prudent, mais que l’UER se rassure. Selon l’OMS, une fellation
serait moins contagieuse qu’une poignée de mains. Quand on connaît le
baisodrome des coulisses du Concours, on se dit qu’il n’y a aucun risque de
contagion…
Et
le 04 mars 1964 arrivait sur les écrans français le délirant film de Blake
Edwards « La panthère rose », premier long-métrage d’une série assez
inégale, mais toujours portée par l’inénarrable Inspecteur Clouseau,
catastrophe ambulante et Himalaya de maladresse gaffeuse…
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