Et
un syndrome « France Gall », un !
Afin
de ne pas pénaliser inconsidérément les ignorants de la chose eurovisuelle, et
les endommagés du bulbe qui en sont réduits à s’imaginer que France Gall est le
nom d’une rencontre du Tournoi des Six Nations, il faut que vous sachiez (et en
ces temps de gastro, ça va être fingers in zen ose et flaque in ze chiotte) ce
qu’est le syndrôme France Gall.
Après
la victoire au Grand Prix Eurovision 1965 de l’amoureuse du bâton de Berger, on
vit fleurir au Grand Prix suivant une nuée de clones plus ou moins réussis, des
volées de jeunes chanteuses fraîches et mutines, susurrant des chansonnettes enjouées.
France
Télévisions, qui a l’art de mettre consciencieusement à côté de la plaque lorsqu’il
s’agit d’Eurovision, est la dernière victime en date du syndrome France Gall.
La preuve en est que France 2 bombarde Tom Leeb comme le porte-drapeau officiel
de la gamelle française en mai prochain à Rotterdam, une vague resucée de
Duncan laurence, le grand gagnant batave de l’an dernier.
Mais
oui, il s’agit du fils de Michel Leeb ! Et si le fiston chante aussi bien
que le père est drôle, on va finir dans les choux ! Evidemment, le fiston
a un physique des plus agréables et une bouille à faire flaquer un régiment de
pucelles en chaleur et d’invertis en qué-quête de merguez, mais la télévision
française oublie simplement qu’il faut aussi une chanson potable pour espérer
briller dans ce festival de canzonnettas où l’on fait très souvent reluire afin
de briller de mille feux…
Puisqu’une
chanson slow interprétée au piano par un joli monsieur a décroché la timbale à
Tel-Aviv, on va balancer un ersatz avec la même recette en moins bon… Niveau
originalité, on est pas loin du zéro absolu…
Et
en plus, on veut nous vendre la chanson comme étant « universelle »,
capable de réunir tous les publics à l’international… On va se cramponner au
fauteuil en attendant d’esgourder la chose… Mais ce genre de déclaration
autosatisfaite n’augure rien de bon…
Ce
qui n’augure rien de bon, non plus, ce sont ces mille démissions de médecins en
guise de cris d’alarme sur l’état déplorablement catastrophique de l’hôpital en
France. Qu’importe, Buzyn en Docteur Purgon des temps modernes va sortir la mallette
du verbiage lénitif pour tenter de ridiculiser les toubibs en minimisant la
situation. Alors que les médecins et les infirmières craquent aux urgences… « Oui,
je m’en contrecarre le kyste oculaire de ta mycose vaginale parce qu’a trait
toutes les bites du quartier ! J’ai quatre patients qui risquent d’y
laisser leur peau parce que ces inconséquents encombrent le service pour un pet
de traviole »…
Agnès
Buzyn va-t-elle les trouver décalés, à l’instar de notre Garde des Sceaux, qui
persiste et signe dans son rôle de statue du Commandeur intouchable, hautaine, froide
et distante…
Alors
que la grogne de l’avocature est à un niveau rarement atteint, la Dame de la
Place Vendôme daigne lâcher une lettre où elle tente de nous faire avaler des
couleuvres, faisant miroiter que la caisse des avocats restera indépendante,
mais sous le contrôle de l’Etat… En gros, on vous dictera notre volonté, on
piquera à notre guise dans vos réserves, et vous fermerez votre claquemerde…
Nicole
oublie juste qu’on sait lire entre les lignes, nous…
On
sait lire entre les lignes, alors que les médecins ne sont même pas fichus de
repérer un patient disparu depuis plus d’un an à l’hôpital de Beziers, et dont
on a retrouvé le squelette dans un bosquet du parking… Personne n’a rien vu,
rien senti… Et le jardinier est pris en flagrant délit de glandouillage…
Et
dans la grande catégorie du « J’ose tout et c’est d’ailleurs à ça qu’on me
reconnait », dure lutte cette semaine entre Carlos Ghosn et Ségolène Royal !
Il a été très délicat de départager le remake de la Nouvelle Malle des Indes et
la Reine des Naises…
Carlos
y va de sa japoniaiserie hebdomadaire, à croire qu’il a pris des cours avec
Hanouna. Après l’interview suce-boules de Léa Salamé pour Radio Gaucho, l’action
prud’homale contre Renault, afin que la firme automobile lui paye sa retraite… Déjà
qu’il avait une tête qui ne me revenait pas, je ne puis plus encaisser une
nouvelle Ghosnerie sans éprouver une haut-le-cœur pareil à celui ressenti lors
de la publication du dernier album de la crasseuse croasseuse « Zaz chante
Christophe Maé »…
Quant
à la Dingo du Poitou… On devrait lui décerner un accessit spécial, parce qu’arriver
à débiter autant de conneries en si peu de temps, avec une si inébranlable foi
en sa propre parole et avec un tel culot, cela relève du miracle lourdesque !
Bombardée Ambassadrice des Pôles (les deux, vu qu’elle est bipolaire), Ségolène
Royal n’avait depuis lors vu de la glace que dans les raviers de chez Pétrossian,
lors de caviar-parties onéreuses. A un point tel que le Parquet National
Financier ouvre une enquête préliminaire pour savoir ce qu’elle a trafiqué avec
les brouzoufs… Du coup, Manu va la virer de son poste. Mais rassurez-vous, même
en l’éloignant des pôles, Ségo restera complètement givrée…
Hors
de question de rester givrée avec la dégelée que vient de flanquer Bebeth II au
rouquemoute royal, suite à l’annonce so shocking de son Megxit au Canada. Mais
apparemment, Meghan n’en a strictement rien à branler (si ce n’est en privé
dans le slip de son conjoint) puisqu’elle s’était déjà envolée pour le Canada.
Que Harry se rassure, c’est pas Justin Trudeau qui va s’attaquer à sa femme…
Quoi
qu’il en soit, la Reine les a autorisés à vivre entre le Royaume-Uni et le Canada…
Quelle drôle d’idée ! Vouloir vivre à la fois dans un pays où la bouffe
est tellement dégueulasse que même les Biafrais se privent de souper, et une
contrée où l’on risque à tout moment de tomber nez à nez avec un orignal, cet
animal qui crie moins fort que Céline Dion, le squelette bramant du Québec…
Et
comme un malheur n’arrive jamais seul, on a appris la mort à l’âge de 51 ans de
Stan Kirsch, non pas d’alcoolisme comme son nom et son âge le laissaient
supposer, mais par suicide. Stan était surtout connu pour avoir incarné pendant
six saisons le rôle de Richie Ryan, acolyte du héros immortel Highlander, dans
la série éponyme. L’immortalité, c’est juste au cinéma, et pas ailleurs…
Et
le 15 janvier 1949 naissait Daniel Le Bras, qui sous le pseudonyme de Dan Ar
Braz devait représenter la France au Concours Eurovision 1996, avec une chanson
en breton, « Diwanit bugale », une mièvrerie soporifique vaguement
celtique qui s’était échoué dix-neuvième. Ou comment se planter comme un menhir…
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