Si
ça continue, ça finira pas…
Si
ça continue, ça finira… mal !
Si
ça continue, je crains que le locataire de l’Elysée ne se fasse surnommer
Forrest Gump tant on s’aperçoit jour après jour que nous avons porté à la
magistrature suprême un grand autiste…
Pas
l’autiste Asperger genre Greta Oum-Papa qui glapit des banalités éculées avec
un faciès de hyène constipée, pas l’autiste en solde qui ferait passer Aya Nakamura
(l’AVC permanent de la chanson) pour une Simone de de Beauvoir du
vingt-et-unième siècle, pas l’autiste de pédé qui fait genre… Non !
L’autiste
intégral, complet et avec toutes les options, celui qui continue sa tambouille
alors que la cuisine flambe, celui qui ne veut rien entendre alors que les
mégaphones sont poussés à des volumes de décibels que Céline Dion et Lara
Fabien réunies ne peuvent atteindre…
Et
non seulement Forrest Gump reste imperméable comme un vulgaire François Hollande
sous la flotte, mais sa Cour persiste à glapir que tout va bien, dans le calme,
la discussion, le dialogue et la concertation…
Tout
va bien, dans le dialogue et la concertation quand on ose lâcher les bleus
contre les noirs parce que sa Seigneurie de la Place Vendôme radine sa trombine
de trépanée du bulbe dans un Palais de Justice…
Tout
va bien, dans le dialogue et la concertation quand la Reine des Courges ne sait
qu’opposer un rictus de mongolien profond (désolé pour les trisomiques,
quadrisomiques et tous les admirateurs de Franck Ribéry) face à un parterre de
robes noires qui la jettent à ses pieds pour matérialiser leur mécontentement…
Tout
va bien, dans le dialogue et la concertation lorsqu’il suffit pour certains syndicats
professionnels d’hausser les sourcils pour obtenir la garantie gouvernementale
du maintien de leur régime spécial…
Tout
va bien, dans le dialogue et la concertation quand on sent parfaitement le « deux
poids deux mesures »… La Justice est aveugle, certes, mais faudrait pas
voir à l’enculer avec deux pelletées de gravier à cause de cette cécité, hein !
Si
Forrest Gump a décidé d’enculer les français un par un, en relançant au moins l’industrie
du gel lubrifiant, il ne s’y serait pas pris autrement ! On en a connu des
branquignols, des politocards qui usent et abusent jusqu’à la nausée de la langue
ligneuse pour vous faire avaler des couleuvres comme les escaladeuses de braguette
du bois de Boulogne avalent de la bite par paquets de douze… Mais de tels amateurs
qui tentent d’imposer des oukases qui seront forcément merveilleux pour la
population parce que c’est eux qui y ont pensé et que c’est obligatoirement
génial, jamais !
A
ce point d’incompétence crasse dans la plus élémentaire des communications, je
me pose quand même une question toute bête… Manu est-il un grand timide qui n’ose
pas se retirer de peur de vous faire
inconsidérément souffrir, ou alors est-il définitivement con ? M’est avis
que j’ai comme qui dirait un début de chouilla de réponse…
Puisqu’on
parle de nos grandes calamités nationales, je pense à un boulot de recyclage
pour notre précédent Président… Vous savez, le gros poussah sudoripare qui voulait
se la jouer Easy Rider pour aller trombiner sa blondasse mais qui ressemblait
plutôt à un rôti de dindonneau Père Dodu sur une mobylette… Vu qu’il avait la
faculté inratable de faire pleuvoir à chaque fois qu’il mettait le bout de son
bide dehors, faudrait l’envoyer en Australie… Entre ça, les chansons de Zaz et
les films de BHL, on devrait faire suffisamment flotter pour les éteindre, ces
horrifiques feux…
Un
feu qui hélas risque de faire s’enflammer toute une partie du monde, si ce n’est
la totalité, c’est celui qui couve entre les Etats-Unis et l’Iran… On a
toujours dit et répété qu’il ne fallait surtout pas laisser les enfants et les
débiles légers jouer avec les allumettes…
Et
Justin Trou-D’eau qui en offre une nouvelle boîte au Connard à l’Orange en
affirmant que l’avion ukrainien a été abattu volontairement… Qu’il retourne
fourrager dans le slip de Manu, l’orignal canadien, et qu’il s’occupe la bouche
autrement, merde !
Même
remarque pour Carlos Ghosn, dont le remake du film « La Valise » a
stupéfait le monde entier durant les fêtes de fin d’année… Déguisé en tempura
géante, l’ex-patron de Renault a filé à la japonaise pour se réfugier au Liban.
Et de pérorer ensuite façon Caliméro qu’il est plus blanc que l’agneau qui
vient de naître, et plus innocent que la neige fraîchement tombée… Le plus
beau, c’est Léa Salamé qui vient jouer les lécheuses pour Radio Gaucho, avec
toute la déférence courbée d’un journaliste aux ordres…
Eux,
ils ne sont pas aux ordres… Harry et Maghan, le rouquemoute qui sent sous les
bras et la salope encore plus défoncée qu’une 4L après un crash-test, ont
décidé de se retirer de la vie publique pour prendre du bon temps
outre-Atlantique… Shocking ! Bebeth two s’en étouffe encore avec son Christmas
pudding, Charles a les oreilles qui jouent à l’aéroplane et William, avec sa
tête de benêt fini à la pisse sous une porte cochère, a failli mélanger son
rôti de porc bouilli avec de la moutarde… Encore une princesse rebelle qui mène
son mari par le bout de la zigounette…
A
éviter toutefois les villes avec de longs tunnels et des musées trop fournis…
Faut-il rappeler que le dernier tableau vu par la mère d’Harry, Lady Di, ce fut
le tableau de bord…
Oui,
je sais, ca va en défriser plus d’un, surtout Stéphane Bern, le Mister
Bouclettes de la royauté qui est bien en peine, en berne serais-je même tenté
de dire, de se faire rectifier la mise en plis, depuis le décès de Jacques
Dessange, le pape de la mise-en plis à cinq cent boules, l’empereur de la
frisette à trois carnets de timbres le pshitt-pshitt de laque, l’ayatollah du
brushing tenant office de casque de moto. Le Figaro qui a coiffé le Tout-Paris
s’est éteint à l’âge de 94 ans, après avoir aussi coupé les cheveux en quatre…
Et les chauves s’en branlent…
Et
pour finir, je voudrais vous emmener à la
découverte d’une communauté méconnue bien que largement répandue : les
amateurs des soldes.
Pas besoin
de vous accoutrer d’un bermuda façon Tintin au Congo, un bitos des temps bénis
de la Coloniale et des pataugas qui ont dû écraser plus de merdes que Marc Lévy
et Katherine Pancol ont pu en écrire dans toute leur carrière. Les amateurs de
soldes crèchent partout : à Paris (un vrai nid), à Londres, à San Feliu de
Guixols, à Sainte Ménéhoulde de Moncu-sur-Lacommode, sur votre palier ou dans
le gourbi du coin de la Rue des Onanistes En Rut…
Les amateurs
de soldes aiment à se faire appeler fashionistas, hystériques du falbalas,
folles tordues de la réduction de la mort qui tue, idolatres au dernier degré
des grandes brésiliennes qui roucoulent du « Ma chéééérie,
magnifaïque » à tout bout de champ devant une cagole saucissonnée en
prêt-à-porter mal coupé, et des tafioles de concours qui prétendent, en une
heure d’émission, relooker un boudin mongoloïde attifé de leggins léopard rose
et d’un top à dentelle mordoré fluo en un top-model d’un mètre quatre-vingt et
caréné comme un Riva de compétition.
Généralement
griffés de la racine des cheveux patiemment permanentés chez les sœurs Carita,
les madones des cuirs chevelus friqués jusqu’au bout renforcé de leur paire de
Burlington grand siècle, les amateurs de soldes s’en vont courir le pavé des
centres-villes et des centres commerciaux dès potron-minet le jour d’ouverture
des soldes. Pas question de louper, ne serait-ce que de quelques infimes
nanosecondes, l’ouverture plus matutinale qu’à l’habitude des Galeries
Farfouillette et de ne pouvoir se mettre sur les arêtes, moyennant un double
smic, ce splendide ensemble en chintz d’ottoman moiré couleur diarrhée de
nourrisson asthmatique avec ce drapé bouffant qui retombe sur la passementerie
en jabot à clochettes !
Peu importe
de savoir s’ils devront se contenter de pâtes à l’eau tiède pour le restant de
l’année, tant à cause de la carte bleue qui a viré cramoisi écarlate que des
rondeurs qui obligent au recours d’un chausse-pieds et d’un bidon de vaseline
pour enfiler le dit-ensemble susmentionné ! Ils le veulent, et ils
l’auront !
Peu leur
chaut que l’article convoité coute l’équivalent du PIB bisannuel des Iles
Vanuatu, qu’il ne soit plus disponible qu’en taille 36 alors qu’on n’arrive
qu’avec de grands efforts et des apnées prolongées à s’enquiller dans du 44
rectifié, ou qu’il soit miraculeusement réchappé de la collection Dormeuil
Pépère 1957. Il est EN SOLDES !
Et c’est
justement ce qui le rend si désirable, qu’il le leur faut, absolument,
décidément, définitivement !
Qu’importe
que le commerçant ait multiplié le prix par deux pour offrir royalement
quarante pour cent de remise ! L’article est soldé !
Non content
de bourrer comme une vulgaire starlette de porno hongroise en face d’une horde
de Rocco-Siffredis priapiques son dressing croulant sous les inratables bonnes
affaires des soldes précédents qui finiront dans trois ans bouffés aux mites
malgré les quarante boules de naphtaline et la douzaine de plaquettes Vapona,
l’amateur de soldes moyen s’exprime.
Ce n’est ni
du Voltaire, ni du Verlaine (qui avait le rein beau et la gâchette
chatouilleuse), non. A peine du Barbelivien et le plus souvent c’est d’un
niveau inférieur à la moyenne des meilleurs textes de la Gitane sans filtre.
C’est vous dire qu’on racle les fonds ultimes de la Fosse des Mariannes au
risque de découvrir des textes eurovisuels… C’est plutôt une collection de cris
de guerre, d’incantations bellicistes et de gargouillis belliqueux qui
arriverait presque à vous faire faire dans le froc, y compris en cas de
constipation opiniâtre…
Du classique
« J’en-veux-un-poussez-vous-je-l’ai-vu-la-première-j’étais-avant-vous
! » au venimeux « C’est-le-mien-dégage-tes-pattes-de-là-pétasse-ou-j’te-pète-les-seins »,
le vocabulaire de l’amateur de soldes peut se faire presque intelligible et
vous pourrez, au gré de vos pérégrinations au long des rayons transformés en
remake de Raqqa ou de Beyrouth, saisir des « M’enfin Kévina, tu vas pas
acheter un tee-shirt qui te cache les seins ! », des « Vous êtes
sûr que ça va donner ? Assurément, le polychlorure de vinyle imitation
similicuir façon moleskine donne toujours après dix-huit kilomètres de marché
forcée », des « J’les prends tous les quatre, tu comprends, c’est pas
que j’en aie besoin, mais ça emmerde Charles-Hugues » ou des « Tu
trouves pas que ça me boudine un peu ? Nan, mais tu pourras postuler chez
Olida ».
Les soldes,
période où l’on se rend compte que soit la taille 42 n’est plus ce qu’elle
était, et votre armoire rétrécit effectivement tous vos vêtements
subrepticement, soit vous êtes amenés à caresser le commencement de l’idée
qu’éventuellement vous auriez pris quelques grammes et qu’un régime devrait
peut-être mis en place dans un avenir aussi proche que la ligne d’horizon… Les
quarante-huit spots pour « Comme j’aime » en une heure de programme
télévisé devrait vous pousser à y être acculé…
Les soldes,
où ces dames, demoiselles messieurs, demi-vierges folles, échaudées de la carte
bleue, folles tordues hystériques du falbalas se pâment devant les rabais en
faisant montre d’une excitation au moins aussi élevée que celle d’un roumain au
Salon International de la Caravane…
Et
le 10 janvier 1985, visiblement déjà en pleine période de soldes pour l’originalité
et le talent, naissait Claudio Capéo, un chanteur accordéoniste avec un
monstrueux instrument, un genre de Zaz avec des couilles, un peu moins dégueulasse
et à la voix un peu moins fausse (vous me direz que c’est tellement fastoche).
Si ça continue, ça finira pas… C’est ce qu’on se dit à chaque fois qu’on entend
une de ses chansons…
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