« La
devise des Peaux Rouges heureux,
« C'est
qu'un indien prudent en vaut deux.
« Cowboys
et bisons, quelle circulation !
« Sur
le sentier, faut faire attention !
« Au
feu vert, les autos peuvent foncer,
« ‘Au
feu rouge, elles doivent s'arrêter.
« C'est
pour ça que quand on est futé,
« On
attend le rouge pour commencer à traverser… »
Si
vous vous creusiez la tête pour tenter désespérément de remettre les français
au turbin au lieu de la voir paresseusement se prélasser dans une inactivité
sponsorisée par les nombreux subsides étatiques dont certains savent abuser avec
une maestria qui confine au génie intégral, je vous offre la solution, Monsieur
le Président Macron !
Renvoyez
ces eux tous vos conseillers, brain-stormers, ass-breakers et autres
consultants spéciaux qui vous coutent les peau des couilles en abat-jour et qui
ne font rien qu’à trouver pour résorber le chomedu des solutions aussi éculées qu’un
Beaugrand à la Gay Pride !
La
solution est là devant vos oreilles ébahies, sur le tourne-disque orange qui opérant
une rotation de quarante-cinq tours à la minutes vous donne à entendre le
générique d’une série télévisée visant à sensibiliser le jeune public aux
dangers de la route, « Plume d’Elan ».
Si
l’on veut trouver du boulot, faut traverser la rue, selon la parabole de
Saint-Emmanuel-de-la-Macronie-Qui-Se-Barre-En-Couille. Fort bien ! Mais en
dignes enfants de Plume d’Elan, on attend le rouge pour commencer à traverser.
Et comme visiblement les demandeurs d’emploi souffrent d’un daltonisme
généralisé… On n’est pas près de voir des remakes d’Abbey Road fleurir en France…
Si
ça doit continuer ainsi, on va finir par regretter le temps de Flotte Mec… Il
pratiquait le même genre d’humour pas drôle, sponsorisé plein pot par Gad
Elmaleh et Frank Dubosc, mais au moins, il ne prenait absolument aucune
décision… Tandis que le mec qui trouve du taf en marchant sur un passage
clouté, lui, il décide à tour de bras.
Ça
n’est généralement pas très efficace, en tous cas, pas dans l’immédiat, mais ça
a la fâcheuse habitude de lever les boucliers des indécrottables
brise-noisettes…
Et
dire que Hollandouille préparerait son retour… Ce serait une bénédiction pour
toutes celles et ceux qui s’intéressent à l’actualité. Les éditorialistes et
les pisseurs de copie seraient toujours aussi vent debout contre le pouvoir,
mais on ne dépasserait pas la quota autorisé, on aurait la paix !
A
moins que vous ne vous soyez exilé sur Mars depuis l’élection à la Présidence
du Prétexte marital à Brigitte, il ne vous a pas échappé que tout ce que notre
pays compte de journaleux, de scribouillards et de pseudo-pamphlétaires
controversés se masturbe frénétiquement le cortex en vitupérant à qui mieux-mieux
et en crachant le bon jus à pépère sur le Président.
A
chaque règle son exception, et c’est Christophe Barbier qui chaque matin cire
les Berlutti vernissés de son Excellentissime Jupitérienne de son écharpe rouge…
Quant
à Éric Zemmour, la raclure de bidet à tronche de fouine trépanée, il a encore
une fois fait étalage de toute sa rancitude inhumaine face à une Hapsatou Sy
réellement Sy-ée d’une telle concentration de haine raciale, de connerie
intégrale et de dédain de l’autre. Son prénom ne plait pas à Zemmour ? Pas
assez français à son goût de chiottes ? Rappelons-lui tout simplement qu’Éric
est un prénom scandinave d’origine germaine. Question hexagonalité, il
repassera, le rescapé de capote…
Dites,
vous y croyez, vous, à la règle de vases communicants ? Apparemment, elle
semble être respectée au-delà de l’inconcevable en ce moment…
Les
retours à la Maison Mère se sont accélérés ces derniers jours, et si
Jean-Claude Brialy, notre irremplaçable Mère Lachaise, était encore de ce
monde, il ne saurait plus où donner du goupillon…
D’abord
Rachid Taha, terrassé à 59 ans par une crise cardiaque dans son sommeil quelque
part dans sa « Douce France » qu’il avait si bien repris à Trenet. « Voilà,
voilà que ça recommence »…Ben non, hélas. Et pour info, Christophe Maé
pète la forme qu’il en a carbonisé son boxer…
Elle
en avait réchappé d’un poil de sa tignasse flamboyante, mais cette fois-ci, le
sursis est hélas révoqué définitivement pour Marceline Loridan-Ivens, cinéaste
mais surtout infatigable militante de la mémoire sur l’horreur de la
déportation, qui part retrouver tant de « détails » d’une Histoire
qui sent le gaz, à 90 ans. Il paraît que Neunœil de Montretout aurait repris
deux fois de tapioca à l’hospice des Vieux Glands en apprenant la nouvelle…
La
Camarde déquille dans tous les domaines, et celui du théâtre est également
touché avec la disparition de Jean Piat, 93 balais aux prunes rabougries, l’un
des derniers vrais monstres sacrés qui ont su donner à la profession de comédien
de vraies belles lettres de noblesse. L’inoubliable Robert d’Artois des Rois
Maudits version O.R.T.F. laisse pour tenter de lui succéder une panoplie
désopilante : Franck Dubosc, Ary Abittan et Fabrice Lucchini… Tout va bien…
Refermons
ce carnet noir hélas trop chargé en signalant la disparition à l’âge de 76 ans,
en France, de la chanteuse néerlandaise Anneke Gronlöh, une des icônes
musicales aux Pays-Bas, et qui participa aux Concours Eurovision 1964 sous la
bannière batave avec une chansonnette romantico-yéyé « Jij bent mijn leven »
(Tu es ma vie). Désormais, elle chantera pour les anges « Jij bent mijn
dood »…
Mortel,
ce fut aussi le cas de l’audition de Benalla devant le Sénat. L’Elargisseur de
la chatte à Macron a été parfait en récitant par cœur la leçon rédigée par l’Elysée.
Plus il était précis, plus il était flou. Et on en était arrivé au niveau de la
quasi-cécité…
Aveugle,
on aimerait presque l’être quand on nous annonce la casting de la nouvelle
saison de Danse avec les Stars, qui n’a jamais aussi mal porté son nom que
cette année… On nous ment déjà avec les présentateurs, un quarteron d’inutiles
au nom de Sandrine Quétier, Laurent Ournac (s’il aussi mauvais que dans sa
série, ça promet), Camille Combal (parce qu’il faut bien employer le 1 %
handicapé) et Karine Ferri (vraisemblablement parce qu’elle suce bien le producteur).
Et on nous roule dans la farine avec les candidats.
Jugez
plutôt : Iris Mittenaere, Pamela Anderson, Lio, Jenfi Jeanssens, Vincent
Moscato, Basile Boli, pour vous citer les moins inconnus… Une dinde de
concours, une poupée gonflante intégralement refaite, une portugaise qui sent
la morue, une folle hystérique, un bourrin beauf de première et un black qui s’y
connaît en danse comme je m’y connais en physique quantique…
Puisqu’on
se vautre dans l’information de haute portée culturelle et de belle tenue,
surtout pour se torcher lors de diarrhées aigües, vous ne serez pas
indifférents d’apprendre que le Roudoudou de Bardot est mort. Non, ce n’est pas
sa chatte qui est morte (faut dire qu’elle a vu défiler plus de saucisses que
tous les barbecues français en période estivale) mais son chien, à l’âge de 18
ans, ce qui fait en correspondance humaine environ 94 ans. Encore dix ans et il
aurait égalé sa maitresse…
Tiens,
puisqu’on cause de macchabées, la justice espagnole a autorisé l’exhumation de
Franco, afin que le Caudillo quitte son mausolée du Valle de los Caidos. Mais
où c’est-y qu’il va aller crécher ? Line Renaud et le Casino de Paris ont
du mouron à se faire…
Elle
aussi, elle a du mouron à se faire. Marine Le Pen, actuellement mise en examen
dans l’affaire de divulgation d’images de Daesh, est convoquée pour une
expertise psychiatrique. Les juges ne se sont pas doutés de quoi que ce soit, c’est
une obligation procédurale… La vérité risque d’éclater…
-
Madame, que voyez-vous dans cette tâche d'encre ?
-
Un migrant.
-
Et dans celle-ci ?
-
Un terroriste.
-
Observez maintenant la troisième...
-
Un migrant terroriste !
-
Regardez bien la quatrième…
-
Un migrant terroriste illégal !
-
Bon. Je vous montre la dernière planche…
-
…
-
Que voyez-vous dans cette tache ?
-
…
-
Rien du tout ?
-
Si. Papa.
Pour
le moment, Marinette a gazouillé que sa convocation était proprement
hallucinante et que ce régime commençait vraiment à faire peur. Si elle a la
trouille d’être en démocratie, l’expertise psy n’est peut-être pas superflue…
Et
pour finir agréablement, une momie de trois mille ans est arrivée à Besançon… J’ignorais
qu’Isabelle Aubret donnait toujours des concerts…
Et
le 20 septembre 1979 naissait Gilles Bongibault, que les téléspectateurs assidus
de la première chaîne connaissent sous son pseudonyme de Gil Alma, une des
pseudo-vedettes de la navrante sitcom « Nos Chers Voisins ». Faut
dire que porter le même patronyme que l’ex-caution gay de la Manif Pour Tous, la
blondasse rose fluo Xavier Bongibault, ça n’aide pas à se lancer à la
télévision. Sauf si on a des talents, mais ne parlons pas de choses qui fâchent
avec Gil…
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