« Marine est là,
« Mais plus un militant n’est là
« Ils sont partis, et y’en a plus
« Comme pour Beaugrand dans un film de cul… »
Ah ! Que la rentrée est difficile pour nos politocards
Tous sont touchés, les bons comme les tocards
Ils pensaient tous qu’on les portait encore aux nues
Sans réaliser qu’ils nous la mettaient dans le cul.
Pas un n’y échappe, de Hollande jusqu’à Macron
Tous ces beaux parleurs qui nous la glissent dans le fion
S’aperçoivent désormais, mais fatalement bien tard
Que les français aiment les mauvais, mais pas les nanards.
Hollande rame dans l’opinion comme un D’Aboville
Quand il espère, le soir, aller dîner en ville
Wauquiez exaspère avec ses sms déplacés
Et Marinette parle devant des salles désertées.
Quant à Macron, le Guide Suprême, le Pontife, l’Archidiacre
Voit sa popularité réduite à quelques malheureuses acres
Car ses réformes, aux Gaulois, laissent un goût âcre
Nous aimons bien les jeux, mais pas ceux de massacre.
Réformer, bien évidemment, est une chose nécessaire
Carrément ardue car il ne faut pas trop que la vis, on serre
Changer tout sans changer puisqu’il ne faut pas déformer,
Réformer ne signifie pas toujours nécessairement emmancher.
Et la colère gronde comme le tonnerre d’un orage éloigné
Les vaguelettes risquent de déclencher un tsunami redouté,
Et Méchancon rêve en secret, et tout haut si je ne m’abuse,
De transformer l’Elysée macronien en Radeau de la Méduse.
On nous promet par monts et par vaux un automne orageux
Qui tremperait de nos autos jusqu’au dessus des essieux.
Que voilà donc ici, désobligeantes dames et vilains messieurs
A tant tirer de plans sur la comète, ils radotent comme des vieux.
La Macronie flamboyante, qui ululait des promesses sensas,
Est aujourd’hui blanchie sous le harnais d’affaires qui jacassent :
La merguez de Benalla, les soucis de Nyssens et Monsieur Hulot
A trop vouloir se distinguer, la Macronie ne sort plus du lot.
Où se situe le problème, le grain de sable qui fait dérailler ?
Est-ce Brigitte et sa vaisselle byzantine à cinq cent mille balles,
Ou la piscine fort-brégançonnesque qui émeut le poulailler
Manu dort dans ses draps, mais on redoute qu’ils soient sales.
Et j’ai beau chercher, fouiller, trifouiller et gratter à me ruiner les doigts
Je ne vois pas grand chose en France qui marche comme il se doit
Oserais-je avouer, moi l’éternel optimiste qui positive aveuglément
Que nous barbotons jusqu’à la pointe du brushing dans les emmerdements ?
Tout va de guingois, tout chie dans la colle, il n’y a qu’à voir
La navrante course à l’échalote livrée pour le pompeux Perchoir,
Pompili qui face au favori Ferrand rêve déjà tout haut du grand soir,
Il est vrai que, pour une bécasse, quoi de mieux que le perchoir ?
Et de ces oiseaux il y en a aussi mais hélas de mauvais augure,
Tels ces corbeaux masqués qui ont perpétré des flétrissures
Sur l’exposition de Simone Veil, grande dame aimée des masses
Il n’y a pour cela pas d’autres mots que celui de dégueulasse…
En province, ce n’est pas mieux ,et ma mâchoire se déboîte
Puisque dans le Loir et Cher un chauffeur qui, du picrate tâte
Fait souffler ses élèves dans le ballon pour démarrer le car
Voilà qui est effarant totalement, pas à moitié ni au quart.
Au quart de tour, Marion Maréchal-Nouvoila a démarré
En trouvant la formule qui la populace allait faire marrer,
Elle a donc déclaré fidèle à sa sombre et familiale histoire
Qu’Emmanuel Macron était une « anomalie » de l’Histoire.
Si demain Marine voulait lâcher la bride d’un claquement de bottes
Et refourguer tous ceux chez qui le Führer fait fureur, voire botte,
La nièce niaise est fort capable de régner sur le caravansérail
Puisque bien avant son « anomalie », on avait eu le « détail »…
Tout va de travers hélas, et il ne faut pas le poisson noyer
Car trop longtemps après ont lieu les obsèques d’Arthur Noyer
L’une des victimes de Lelandais a enfin eu son inhumation
On craignit, vu son nom, qu’il se fût agi d’une immersion…
Si en France la situation est flambarde comme Régine au réveil,
Ailleurs aussi les emmerdements semblent être en éveil
A l’instar d’Elon Musk, parton de Tesla, fumant un joint en direct
Lors d’un podcast ; même si c’est légal, ce n’est guère correct.
Résultat de ses frasques, la marque plonge à la Bourse
Qui se demande si Elon Musk reste toujours dans la course
Et Tesla plonge tant et si bien que, dès demain, c’est décidé
On vous livrera la bagnole avec masque, palmes et pince-nez.
Rien ne va droit, pas même dans le domaine de la musique,
Où les rappeurs US ne semblent pas connaître la musique.
Vous me direz qu’en écoutant à grand peine un titre de Booba
On savait déjà qu’Euterpe, la pauvre, était tombée bien bas.
Avec la mort de Mac Miller, d’une overdose à vingt-six ans
On a désormais la confirmation avérée que sauf accident
Les rappeurs ratent tout et ne font que des boulettes
Même pas foutus d’entrer dignement dans le club des vingt-sept.
Il est bien loin hélas ce temps glorieux et mélodieux
Où les musiciens n’osaient pas se prendre pour des dieux
En publiant le 8 septembre 1971 le thème de « Shaft », funk et soul
Si loin de nos merdes auditives qui périclitent à la moindre houle.
« Mais plus un militant n’est là
« Ils sont partis, et y’en a plus
« Comme pour Beaugrand dans un film de cul… »
Ah ! Que la rentrée est difficile pour nos politocards
Tous sont touchés, les bons comme les tocards
Ils pensaient tous qu’on les portait encore aux nues
Sans réaliser qu’ils nous la mettaient dans le cul.
Pas un n’y échappe, de Hollande jusqu’à Macron
Tous ces beaux parleurs qui nous la glissent dans le fion
S’aperçoivent désormais, mais fatalement bien tard
Que les français aiment les mauvais, mais pas les nanards.
Hollande rame dans l’opinion comme un D’Aboville
Quand il espère, le soir, aller dîner en ville
Wauquiez exaspère avec ses sms déplacés
Et Marinette parle devant des salles désertées.
Quant à Macron, le Guide Suprême, le Pontife, l’Archidiacre
Voit sa popularité réduite à quelques malheureuses acres
Car ses réformes, aux Gaulois, laissent un goût âcre
Nous aimons bien les jeux, mais pas ceux de massacre.
Réformer, bien évidemment, est une chose nécessaire
Carrément ardue car il ne faut pas trop que la vis, on serre
Changer tout sans changer puisqu’il ne faut pas déformer,
Réformer ne signifie pas toujours nécessairement emmancher.
Et la colère gronde comme le tonnerre d’un orage éloigné
Les vaguelettes risquent de déclencher un tsunami redouté,
Et Méchancon rêve en secret, et tout haut si je ne m’abuse,
De transformer l’Elysée macronien en Radeau de la Méduse.
On nous promet par monts et par vaux un automne orageux
Qui tremperait de nos autos jusqu’au dessus des essieux.
Que voilà donc ici, désobligeantes dames et vilains messieurs
A tant tirer de plans sur la comète, ils radotent comme des vieux.
La Macronie flamboyante, qui ululait des promesses sensas,
Est aujourd’hui blanchie sous le harnais d’affaires qui jacassent :
La merguez de Benalla, les soucis de Nyssens et Monsieur Hulot
A trop vouloir se distinguer, la Macronie ne sort plus du lot.
Où se situe le problème, le grain de sable qui fait dérailler ?
Est-ce Brigitte et sa vaisselle byzantine à cinq cent mille balles,
Ou la piscine fort-brégançonnesque qui émeut le poulailler
Manu dort dans ses draps, mais on redoute qu’ils soient sales.
Et j’ai beau chercher, fouiller, trifouiller et gratter à me ruiner les doigts
Je ne vois pas grand chose en France qui marche comme il se doit
Oserais-je avouer, moi l’éternel optimiste qui positive aveuglément
Que nous barbotons jusqu’à la pointe du brushing dans les emmerdements ?
Tout va de guingois, tout chie dans la colle, il n’y a qu’à voir
La navrante course à l’échalote livrée pour le pompeux Perchoir,
Pompili qui face au favori Ferrand rêve déjà tout haut du grand soir,
Il est vrai que, pour une bécasse, quoi de mieux que le perchoir ?
Et de ces oiseaux il y en a aussi mais hélas de mauvais augure,
Tels ces corbeaux masqués qui ont perpétré des flétrissures
Sur l’exposition de Simone Veil, grande dame aimée des masses
Il n’y a pour cela pas d’autres mots que celui de dégueulasse…
En province, ce n’est pas mieux ,et ma mâchoire se déboîte
Puisque dans le Loir et Cher un chauffeur qui, du picrate tâte
Fait souffler ses élèves dans le ballon pour démarrer le car
Voilà qui est effarant totalement, pas à moitié ni au quart.
Au quart de tour, Marion Maréchal-Nouvoila a démarré
En trouvant la formule qui la populace allait faire marrer,
Elle a donc déclaré fidèle à sa sombre et familiale histoire
Qu’Emmanuel Macron était une « anomalie » de l’Histoire.
Si demain Marine voulait lâcher la bride d’un claquement de bottes
Et refourguer tous ceux chez qui le Führer fait fureur, voire botte,
La nièce niaise est fort capable de régner sur le caravansérail
Puisque bien avant son « anomalie », on avait eu le « détail »…
Tout va de travers hélas, et il ne faut pas le poisson noyer
Car trop longtemps après ont lieu les obsèques d’Arthur Noyer
L’une des victimes de Lelandais a enfin eu son inhumation
On craignit, vu son nom, qu’il se fût agi d’une immersion…
Si en France la situation est flambarde comme Régine au réveil,
Ailleurs aussi les emmerdements semblent être en éveil
A l’instar d’Elon Musk, parton de Tesla, fumant un joint en direct
Lors d’un podcast ; même si c’est légal, ce n’est guère correct.
Résultat de ses frasques, la marque plonge à la Bourse
Qui se demande si Elon Musk reste toujours dans la course
Et Tesla plonge tant et si bien que, dès demain, c’est décidé
On vous livrera la bagnole avec masque, palmes et pince-nez.
Rien ne va droit, pas même dans le domaine de la musique,
Où les rappeurs US ne semblent pas connaître la musique.
Vous me direz qu’en écoutant à grand peine un titre de Booba
On savait déjà qu’Euterpe, la pauvre, était tombée bien bas.
Avec la mort de Mac Miller, d’une overdose à vingt-six ans
On a désormais la confirmation avérée que sauf accident
Les rappeurs ratent tout et ne font que des boulettes
Même pas foutus d’entrer dignement dans le club des vingt-sept.
Il est bien loin hélas ce temps glorieux et mélodieux
Où les musiciens n’osaient pas se prendre pour des dieux
En publiant le 8 septembre 1971 le thème de « Shaft », funk et soul
Si loin de nos merdes auditives qui périclitent à la moindre houle.
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