« White
and black,
« Danse,
balance sur le white and black blues […]
« White
and black,
« Qu’importe
la couleur ? Tous égaux… »
Qu’on
porte Serge Gainsbourg au pinacle du génie incommensurable de la chanson
française contemporaine, ou qu’on le considère comme un pornographe de la
variété yéyé navrant de nullité, il convient de reconnaître qu’il avait mis
juste, pépère Gainsbarre, en écrivant pour Joëlle Ursull ce « White and
black blues » qui fut médaille d’argent au Concours Eurovision de la
Chanson 1990.
Qu’on
soit noir ou blanc, on a la blues, ce jours-ci… Et pas seulement parce qu’après
deux mois et demi de confinement, à l’annonce de la réouverture des plages et
des délices sableux qui se profilent à l’horizon de votre serviette de bain,
vous vous rendez compte qu’on risque de vous confondre avec une planète naine
une fois enfilé votre moulebite estival…
On
a le blues avec l’actualité, et la météo…
Parfois,
je me demande si le Père Bon Dieu ne se mélangerait pas les pinceaux lorsqu’il
s’agit d’organiser la météo de la semaine…
Que
les pintades télévisées des bulletins météorologiques n’y captent que dalle et
vous annoncent sur le ton de l’exploit de la neige en hiver, de la pluie en
novembre et du soleil en juillet, c’est finalement aussi prévisible qu’un
ministre socialiste vous annonçant que vous devez vous serrer la ceinture
encore plus qu’à l’habitude et qu’on vous piquera encore plus vos sous à cause
de l’héritage du Gouvernement précédent qui était évidemment un incapable mais
qu’avec nous, ça va changer…
Mais
que le barbu céleste se paye notre trombine, je trouve ça assez moyen… Déjà que
Pépé se plante régulièrement en rappelant ad patres des personnalités
appréciées de tous… Vous trouvez normal qu’il ait rapatrié à la maison mère La
Callas, Françoise Dorléac, Albert Camus ou encore Manoel de Oliveira, et qu’il
nous laisse endurer Zaz, Audrey Tautou, Marc Lévy ou Maïwenn ?
Et
qu’il nous colle des orages dantesques avec des déluges de flotte, des
kyrielles d’ilucées, avec tonnerres et foudre assortie, juste au moment où vous
sortez du Tribunal et du restau et qu’évidemment vous n’avez pas pris de
pébroque pour protéger votre crâne en peau de fesse, vous trouvez
logique ?
J’ai
beau me prénommer comme l’un des archanges et être du signe du poisson
ascendant poiscaille, je trouve la bonne blague du barbu plutôt limite… et
humide…
Mais
comme le disait en chanson Henri Salvador, « faut rigoler, avant que le
ciel ne nous tombe sur la tête »… Merci Riri, mais ça y est, pour ma part,
il m’est tombé sur le râble en mille éclats de flotte… Ah, cette douce
sensation de patauger dans vos godasses d’été, de voir à travers vos lunettes
comme à travers un pare-brise en verre sécurit qui vient de péter, de sentir
les gouttes froides vous dégouliner le long de la colonne vertébrale pour finir
en beauté dans le sillon fessier…
Certes,
pour ceux qui ont le feu au cul, ça pourra tempérer cet incendie fessier, ou
alors, ça produira de la vapeur et vous transformera en sauna individuel…
Ah !
le sauna, où il est parfois presque aussi difficile de respirer que George
Floyd… Gerogie, la nouvelle coqueluche des apnéistes mondiaux (dites, plus de
huit minutes sans respirer, faut le faire…), le Black Messiah des
contestataires de tout poils, un afro-américain (nouveau vocable pour désigner
un noir…) de plus à mourir à cause d’une police qui n’a pas appris la
demi-mesure…
Bien
évidemment, toute mort d’homme est dommageable, mais George Floyd mérite-t-il
la canonisation express avec palme et fourragère pour devenir l’icône de
victime innocente. Vu le détail de son casier judiciaire, je serais bougrement
tenté d’émettre quelques doutes et au moins autant de toussotements dubitatifs
(qui n’est pas une verge chevelue)…
En
France aussi, on a notre Georges Floyd : Adama Traoré. Les anti-racistes
de tout poil ululent comme des chouettes en chaleur à l’injustice flagrante, à
l’erreur judiciaire évidente ; et toute la famille Traoré vient jouer les Saints-Innocents
sur tous les plateaux de télé… Vu leurs casiers judiciaires respectifs, on se
rapprocherait plutôt de la famille Dalton…
Oh !
le vilain réactionnaire ! le méchant homme de droite !
Peut-être,
mais quand même moins con et décérébrés que ces abrutis qui déboulonnent à tour
de bras les statues de personnages jugés racistes, ou même de Victor Schoelcher,
qui a aboli l’esclavage… Ou comment se tromper de colère par une inculture
historique ahurissante… Quand on est con…
Le
problème est qu’on a commencé à ouvrir les vannes du grand n’importe quoi, et
le tout va nous exploser à la tronche façon boite de Pandore en partant dans
des extrémités insensées…
Tintin
au Congo était critiqué depuis longtemps pour ses prises de positions douteuses
mais qui s’inscrivaient dans l’air du temps de l’époque. Maintenant, c’est au
tour du film « Autant en emporte le vent » d’en faire les frais en se
voyant retiré des plateformes de VOD…
Bien
sûr, Mamma, campée par Hattie Daniels, première femme de couleur à obtenir un
Oscar, est une caricature de la domestique black de l’époque… M’âme Sca’lett, M’âme
Sca’lett ! Autant en empo’te le vent ? Je dirais que tout part en
couille et que la connerie humaine reste… Mais les gens sont-ils désormais
devenus trop cons pour s’en rendre compte et faire la part des choses ?
Voire !
La
BBC, pourtant réputée pour son conformisme et son traditionalisme, a décidé d’interdire
la diffusion de Little Britain, et de Fawlty Towers, deux séries cultissimes au
pays des bouffeurs de rôti bouilli… Et demain, on va bannir Les filles d’à-côté
pour racisme anti-tarlouzes, et la Cage aux Folles, qui avec le personnage de
Jacob, un nègre folle tordue, cumule les tares…
Et
si je dis que je redoute ce noir avenir qui se dessine, on va me traiter de
raciste…
Le
blues, on l’a aussi quand on branche la radio sur Radio Gaucho et que l’on
entend Nicolas Demorand, ému aux larmes et la voix brisée par l’émotion, rendre
un hommage poignant à Mathieu Sarda, l’invisible mais irremplaçable réalisateur
de la matinale depuis plus de dix ans et qui est brutalement décédé dimanche dernier
à 41 ans… Il n’était pour les auditeurs qu’un nom répété chaque semaine, mais d’une
certaine manière, il faisait partie de notre famille auditive…
Le
blues, en noir et blanc, couleurs ou paillettes, on le redoute quand on apprend
que notre Président va allocutionner à nouveau dans le poste dimanche soir…
Déjà qu’on se tartine Drucker, Le Grand Slam avec la Féraud encore plus blonde
à l’extérieur comme à l’intérieur depuis le déconfinement, Stade 2 et l’imbitable
Commissaire Dupin, en soupirant bruyamment sur le weekend qui s’achève, si c’est
pour en plus se farcir le caramboleur de vieille couscoussière rechapée qui va
venir vous bonir son baratin bourre-mou, autant se finir à la Suze tiède et au
Bolino avarié…
A
moins qu’il ne vienne nous annoncer la répudiation des plusieurs suce-boules (au
sens propre comme figuré) de son harem de branquignols irrécupérables… Pas
besoin de s’appeler Christophe Barbier, le suce-boules présidentiel qu’il
astique consciencieusement avec son écharpe rouge, pour constater que plusieurs
ministres sont sur la sellette et qu’il ne manque plus qu’une pichenette pour
les faire sauter…
Limogeable
number one, Totophe Castaner, le kéké de l’intérieur, le Rantanplan du Macumba
de Cuge-Les-Pins, qui les accumule avec une régularité qui force le respect… D’une
beaufitude telle qu’il a réussi à se foutre les Policiers à dos…
Pourtant
Castaner, c’est pas le mec méchant (dans le midi, on dirait qu’il est bien
brave, traduire il a pas la lumière à tous les étages)… Genre paternel de
plusieurs moutards insupportable qui cède à tous les caprices de ses mioches
pour pouvoir regarder « Les Douze cons de midi » en survêt lycra qui
schlingue tout en se grattant les roubignoles mais qui tente de conserver l’illusion
de l’autorité en tançant mollement les survivants de capote :
« Kévin,
arrête d’étrangler tes frères avec le fil-de-fer barbelé… Kévin, arrête de
jeter tes menottes par terre !... Kévin, si tu électrocutes encore une
fois le chat avec le taser, je te le fais bouffer en tajine… Bon, tu sais quoi,
retourne étrangler tes frères, ça fera moins de bruit… »
Vous
pensez aussi au Grand Doudou, qui aurait dû sauter après les soporifiques annonces
du déconfinement « à la Guy Lux »… Mais non, il est toujours là !
Il a dû sauter, mais avec qui, ça… Manu sait se faire très discret, quand il le
faut…
Quant
à Darmanin, il est indéboulonnable ! Il se fait réélire, les enquêtes pour
viol à son encontre reprennent ; qu’importe ! Il est toujours là !
Soit il a des dossiers sur tout le monde à l’Elysée et à Matignon, soit il sait
faire des trucs inouïs qui font grimper qui vous savez aux rideaux… Normal, vu
qu’il a la tringle…
Et
comme s’il ne s’enfonçait pas suffisamment tout seul, la Garde des Sceaux vient
à sa rescousse en le défendant très maladroitement d’un « Accusé de viol ?
Oui, mais c’est un excellent Ministre du Budget »… Forcément, il sait s’occuper
des bourses… A croire que Si-Cruche N’Diaye lui écrit ses textes…
Et
cette nouvelle, on la croirait issue d’un mauvais romande gare, tant elle est à
la fois incroyable et nauséeuse à souhait. Un magistrat de Dijon proposait sur Internet
et sur des forums spécialisés, sa fille de douze ans pour des rapports sexuels…
Eh oui ! un ancien Juge pour Enfants… Apparemment, il savait déjà comment
s’y prendre…
Et
le 12 juin 1981, le duo Ottawan propose « haut les mains », un titre
disco efficace aux paroles navrantes… On dirait un discours gouvernemental,
quoi… De quoi vous mettre le blues... En noir et blanc...
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