« Les
cons, ça ose tout… C’est d’ailleurs à cela qu’on les reconnaît… »
Ah !
M’sieur Fernand ! Que votre exclamation définitive issue de l’inextinguible
vivier des répliques de la mort qui tue des Tontons Flingueurs était
dramatiquement juste !
Que
de spécimens cérébralement étriqués ont tenté de nous faire prendre des vessies
pour des lanternes et des âneries pour la substantifique moelle du suc de la pensée
d’Einstein…
De
nos Présidents successifs qui ont essayé avec plus ou moins de bonheur et de
doigté, voir parfois même essayé de nous enfumer façon grand fumeur dans un
placard, jusqu’à l’intégralité des déclarations de presse de Mireille Mathieu ;
ils ont tout osé…
De
l’ORTF qui envoie au casse-pipe une chanteuse réaliste au Concours Eurovision
1972 en pleine déferlante pop sur ce grand jamborée de la canzonette
paneuropéenne, à Christophe Maé dont l’intégralité des chansons sont une
insulte à la plus élémentaire dignité humaine ; on a essayé de nous faire
avaler des tas de trucs d’un goût douteux…
Mais
le champion toutes catégories, le winner intergalactique, le Master of the
Rings de la chose, c’est sans conteste possible Patoune…
Mais
oui ! Celui qui a imprudemment cru que Levallois Paierait… Celui qui a
banqué un demi-riad à Marrakech, moukères comprises, en honoraires d’avocat
pour qu’Isabelle Boulay, la canadienne la plus fourrée depuis l’invention de la
fourrure synthétique, puisse continuer à tailler des pipes à Dupont-Moretti
(qui aura ainsi un peu moins l’air d’un ours mal léché et plus d’un ours bien
sucé)… Celui qui s’est cru intouchable, mais avec les bras et les jambes en
plus… Patrick Balkany !
Le
jour où l’on prendra la malhonnêteté politique comme référence, ce qui ne
serait tarder, quand on voit que Trump est Président des USA et que Nicole Belloubet
est Garde des Sots, Balkany finira sous cloche au pavillon de Sèvres !
Depuis
qu’il a répudié Riri l’Acquittator, Balkany se sent pousser des ailes, et il n’en
rate plus une ! Il fait repeindre sa cellule en mordoré cramoisi, il
laisse tomber sa savonnette sous la douche, il s’abonne à Vanity Fair… Il a
même annoncé, en direct et par téléphone, sa candidature aux Municipales de mars
prochain !
Il
est inépuisable, le Patoune ! Une vraie Fosse des Mariannes de l’indécence
faite homme de peu de foi ! On le croit arrivé au dernier des fins fonds
de l’indécence, mais non ! Il dégaine son tractopelle et il continue à
creuser, avec un air de premier communiant qui affolerait la soutane d’un
prêtre pédophile (pléonasme)…
Avec
un peu de chance, si on coffre également sa tendre moitié (qui pourtant a plutôt
l’air d’un vieux quignon de pain rassis), elle va se présenter à l’Eurovision !
Ce
qui pourrait éviter des frais à France 2, qui se tâte, mais tout de même moins
que les eurofans, pour organiser à nouveau une sélection nationale télévisée.
Quand on voit les encourageants résultats des lauréats de ces télécrochets aux
résultats au moins aussi pipés que le chef de délégation, autant laisser ce dernier
faire son choix dans le Marais, ça coutera moins cher !
D’accord,
Destination Eurovision permettait de ressortir du placard d’anciennes
demi-gloires de la chanson, telles qu’Emmanuel Moire et Chimène Badi, deux chanteuses
mortes, mais franchement, se tartiner la canadovision de Garou et sa voix
rocailleuse affinée à l’alcool fort et la clope sans filtre…
Pour
se refaire une visibilité autre que dans les backrooms de la rue Sainte-Croix
de la Bretonnerie ou les quinzaines commerciales du Shopy de Saint Bouringon
les Tartinettes, rien de tel que la grève !
Pour
peu que vous goupilliez le coup avec Alexis Corbière ou l’un des mignons du
Président et que vous vous retrouviez en tête de cortège, c’est à nouveau la
célébrité avec douze passages horaires sur BFMTV, la seule chaîne d’info qui
vous fait redécouvrir les classiques puisque vous avez les mains sales et la
nausée en la regardant…
On
en a mangé, de la grève prétendument historique du 5 décembre, de cette mobilisation
dont la seule annonce devait faire trembler sur son socle la Macronie triomphante,
de cette démonstration de force comme quoi qu’on allait pas se laisser manger à
la sauce Delevoye…
Le
résultat ? Entre sept cent mille et un million de manifestants, selon les
comptages les plus optimistes… Un soixantième, à peine, des français… Une
mobilisation qui va sans nul doute faire déféquer de trouille les gouvernants…
Et l’intersyndicale qui appelle à une nouvelle journée d’action mardi prochain…
Ils n’ont pas le sens du ridicule, ou bien ?
Eux
non plus, ils n’ont pas le sens du ridicule (il faut dire que quand on produit « Demain
nous appartient », on n’a pas forcément une échelle des valeurs normalement
constituée), chez TF1… Recyclant les vieilles histoires maison un peu moisies,
la première chaîne va tourner un biopic sur Grégory Lemarchal, qui sera incarné
par Michael Lumière, dont on se fout qu’il ait ou non la lumière à tous les
étages dès lorsqu’il est brillant…
Ne
confondez pas, hein ! Après le petit Grégory sur Netflix (une série dont
les vannes coulent à flot, comme le héros), le grand Grégory sur TF1. Et il a
bien grandi… Voyez comme les bains d’eau froide, ça conserve…
Espérons
juste que le futur Grégory ne sera pas un illuminé ; de toutes façons, on
sera bientôt au courant… Comme aurait dit l’autre Gregory… Voire laisse couler…
Ou laisse béton, comme le disait Renaud, dont on célèbre la sortie du nouvel
album, qui titre douze degrés…
« Les
mômes et les enfants d’abord »… Avec un pareil titre, on se rend compte
que le chanteur énervant dispose de très peu de sang dans son alcoolémie… Oui,
la mise en boite et facile, mais il eut été prématuré de parler de mise en
bière… Sans faux col de l’utérus, mais avec du thé de Chine…
Fut
un temps où elle aussi, osait tout… Depuis quelques mois, La Tiatia, surnommée
la Veuve qui clôt (les comptes de Mamour pour s’en servir plus facilement) s’est
faite étonnamment discrète dans les médias, ne venant plus chialer son chagrin
irrépressible face caméra avant de retourner se faire tambouriner par un de ses
vieux amants en hurlant « mon Dieu mais vous êtes plusieurs, oh qu’elle
est bonne ! »…
Etonnant
qu’elle n’ait pas décidé d’un album hommage de reprises pour les deux ans de la
mort du taulier… En fait, l’album a été enregistré, mais vu que la veuve ne
touchait que quatre-vingt-dix pour cent des bénéfices, elle en a interdit la
commercialisation…
Mais
moi, je me suis procuré la tracklist d’un disque qui aurait fait fort au Père Lachaise…
Rocco
Siffredi avec « Quoi ma gaule », Cyril Féraud et « L’idole des
vieilles », Christophe Beaugrand miaulant « Laisse les filles »,
Willy Rovelli et « Quelque chose de rétréci », Nabilla pour
« Cheveux longs et idées courtes », Samy Nacéri et « Le
pénitencier », Jackie et Michel et « Queue je t’aime », Les
Chevaliers du Fiel dans « Les chevaliers du Fiel », Frédéric
Beigbeder ânonnant « Retiens la nuit », Omar Sy et « Noir c’est
noir », un final avec la Grande Chorale des Alzheimer de France pour
« Souvenirs, souvenirs » et un bonus avec un document exceptionnel,
l’enregistrement sur babyphone par le petit Grégory de « J’ai oublié de vivre »…
Oui,
je sais, c’est un humour mortel, mais quoi ! Vous préfèreriez que je vende
des décorations de Noël à l’effigie d’Auschwitz ? Avec la légende « allez-y,
vous n’en reviendrez pas » ? Quoique c’est dangereux… Avec ces
détails qui sentent le gaz et les bougies du sapin, ça risque d’exploser…
Et
le 6 décembre 1972 sorait sur les écrans français le film qui permettra à
Pierre Richard de réellement exploser au box-office, grâce à son personnage d’éternel
ahuri distrait maladroit et gaffeur, « Le Grand Blond avec une chaussure
noire ». Film à succès d’Yves Robert (dont on disait méchamment qu’il
valait mieux être ivre mort qu’Yves Robert), une de ses plus mémorables
séquence est l’apparition de Mireille Darc dans la légendaire robe noire de Guy
Laroche et son vertigineux décolleté dorsal. C’était pas con d’oser ça…
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