« Al fin del camino
« Podrás encontrar el bien que esperaste sentir
« Olvida el pasado, pues no volverá
« Conserva el amor que hay en ti »
A la fin de la route, tu pourras trouver le bien que
tu espérais ressentir, oublies le passé, il ne reviendra pas, Conserve l’amour
que tu as en toi…
Faut-il, comme le chantait Karina, une sorte de Sheila
ibérique au Concours Eurovision 1971 attendre la fin de notre chemin terrestre
pour connaître la félicité intérieure, le bonheur intégral et la douceur de
vivre, qui en l’occurrence serait la douceur de ne plus vivre ?
La question reste posée, et il est délicat de
rapporter des témoignages fiables et concordants des principaux intéressés… A
part faire partie de la Confrérie des pilleurs de sépultures chrétiennes,
anglicanes et judéo-maçonniques, être adepte des tables tournantes avec oui-ja
assorti et esprits frappeurs en prime, ou tout simplement admirateur transi de
chanteuses mortes comme Dalida, Patrick Juvet, Régine ou Sylvie Vartan ;
je ne conçois pas comment on peut attester fiablement de la félicité
post-mortem ou des bonheurs de fin de vie…
Quoique… Question bonheurs de fin de vie, elle se pose
là, la Karina eurovisuelle ! Quel bonheur de vider régulièrement le sac à
merde de votre anus artificiel, quelle félicité de paumer une fois sur deux
votre verre à dentier avec vos quenottes à l’intérieur, quelle joie sans limite
d’être abonné chez Lissac question vue nette…
Il est vrai que, tenant la situation actuelle, le
bonheur se consomme en cachette, planqué sous la couette avec la lumière
tamisée…On débouche une fiole d’ivresse de vivre au digestif le vendredi soir
avec l’air coupable du diabétique qui reprend du gâteau pour la quatrième fois…
On se fait un shoot de joie ou on se fume un pétard d’insouciance avec un
soupçon de culpabilité…
Rien ne vous pousse à l’allégresse naïve que nous
pouvions arborer fièrement dans nos jeunes années… La réforme des retraites
avec le cortège de grèves et d’emmerdements divers et variés à venir, le
changement climatique et sa cohorte de Cassandres d’où surnage Greta Oum-Papa,
les fêtes de fin d’année avec l’inévitable tablée où se retrouveront la tante bourrée
au second Mon Chéri, l’oncle facho qui va encenser Zemmour, la cousine vegan
qui broutera un carré de pelouse en se sentant au bord de l’orgasme alimentaire
et le neveu adepte des selfies…
Vous, je ne sais pas, mais perso, c’est le genre de
contexte qui me pousserait telle une voiture de crash-test contre un mur de
béton à ouvrir le gaz de la cuisinière électrique, me taillader les veines dans
un bain très chaud avec une rasoir électrique débranché, ou me jeter tel un
Mike Brant désespéré par la fenêtre de mon rez-de-chaussée…
Tout va mal, rien ne va bien, ou alors de traviole…
Les
retraites, par exemple… Alors que notre héros élyséen essaie par tous les
moyens de nous la mettre profondément, et Dieu sait que dans ce domaine, il en
a absorbé, de la quéquette, nous rechignons à nous faire dépouiller de nos
acquis sociaux, de nos prévisions de retraite à des âges raisonnables… Ingrats
que nous sommes ! Indignes que vous êtes ! Vous ne méritiez pas
Macron !
Lui
qui donne sa personne, et aussi certaines parties plus ciblées quand Benalla
vient lui faire le grand coup de la matraque à purée, pour assurer la félicité cosmique,
le karma parfait et la reconnaissance éternelle de son peuple, voila que certains
malpolis se sont mis en tête de renâcler…
Evidemment,
dès que le français râle, ce qui lui arrive en moyenne trois cent soixante
jours par an, les dirigeants syndicalistes, un synonyme de feignasses
grassement payées pour emmerder le monde, sautent sur l’occasion comme une pute
sur une bite et appellent à la grève…
La
grève, ou comment une minorité emmerde une majorité…
Et
comme le speech du Grand Doudou (qu’on avait rarement vu avec les cheveux
propres, autant vous dire que le moment était solennel) n’a que très moyennement
convaincu les organisations syndicales (on eut été ébaubis du contraire)
puisque ça hésitait entre « Paroles, paroles » et « je dis n’importe
quoi, je fais tout ce qu’on me dit », avec un soupçon de « On a
entendu vos revendications mais on s’en branle »… la CGT-Cheminots a
immédiatement appelé à renforcer la grève…
Mis
à part mettre les horloges à l’arrêt dans les gares, je ne vois ce qu’ils pourraient
renforcer au niveau arrêt du travail… Et je pense au suicidaire qui va attendre
trois jours sur les rails qu’un train arrive…
Il
faut reconnaître que le Grand Doudou n’avait pas la tâche facile… C’est le mec
qui se prend les bastos, les tartes à la crème et les coups de pieds dans les
roubignolles pour les conneries faites par d’autres que lui, qui sourit malgré
la douleur et limite te roule une pelle pour démontrer la volonté de
conciliation gouvernementale…
D’accord,
le Grand Doudou sait que dans le dossier des retraites, il n’a pas fini d’avoir
des problèmes de mise aux points… Surtout avec Delevoye, dont la condescendance
crasse n’a d’égale que ses cumuls de mandats et de rémunérations…
Et
là, je les mets tous dans le même panier, syndicalistes, ministres, députés,
sénateurs, putes de luxe ukrainiennes… On va nous imposer la disparition des
quarante-deux régimes spéciaux, alors que le voyageur intergalactique sait pertinemment
que la réponse est quarante-deux, alors qu’on ne touchera pas un millimètre des
régimes très spéciaux de retraite des ministres, dépités, sénateurs et autre
palpeurs de pognon public…
Quand
on pense Martinez, avec sa moustache de brosse à chiottes et ses airs de
gestapiste patenté, touche plus de six mille euros mensuels… Et qu’il exhorte
des smicards à faire grève… Ya vraiment des coups de pied au derche qui se
perdent…
Donc,
pour résumer l’actuel projet de réforme qui sera proposé comme projet de loi si
l’abrogation du retrait des modifications de la nouvelle version de la
promulgation de l’annulation des changements est maintenu, on chouchoute les
générations antérieures à 1975, on encule modérément les postérieures (sans jeu
de mot salace, hein) et on sacrifie les dernières générations dans un projet en
forme d’usine à gaz à côté duquel les règles d’un jeu de Guy Lux sont limpides…
Avec
évidemment une mise en place lointaine… Comme ça, en cas de changement de
gouvernement et de majorité, ça restera dans les cartons… Je demanderai
confirmation à Matthieu Gallet et à Mounir Majhoubi, mais Macaron sait nous
empapaouter avec doigté…
Il
maintient sa volonté de réforme, mais balance à la vindicte populaire un bazar
qui au mieux s’appliquerait dans une vingtaine d’années s’il n’y a pas de
réforme à la réforme… Quand les syndicats le comprendront… Enfin, si jamais ils
le comprennent un jour…
Personnellement,
je ne comprendrais jamais comment on peut arriver à débourser des centaines de
milliers de dollars pour une prétendue œuvre d’art qui vous rappelle, à vous
béotien de la chose, les coloriages de votre petit dernier ou les mako-moulages
de votre jeunesse. Dernière incompréhension en date, la banane scotchée au mur.
Demain, je visse une mandarine sur une paroi avec un tirefonds de 36 et à moi
la gloire !
La
gloire judiciaire pour Mélenchon, enfin ! La Ségolène Royal de l’extrême-gauche
a enfin le viatique nécessaire à tout politocard pour exercer les plus hautes
fonctions… Evidemment, Méchancon a piqué une de ses légendaires colères en
apprenant le verdict, allant même jusqu’à éructer que Marine avait plus d’humanité
que ces gens-là, et leur décision éminemment politique… Va falloir dire aux
infirmiers de venir le chercher, Méluche… il n’est plus étanche, là…
Lui
non plus, vu qu’il a été introduit en prison et qu’on l’y maintient avec une
constance qui force le respect… Le procès en appel des époux Balkany s’est
ouvert aujourd’hui, et ne sera pas reporté malgré les demandes du nouvel avocat
des Thénardier de Levallois-paierait…
Patoune
doit déjà regretté d’avoir lourdé Éric Dupont-Moretti…
Et
le 11 décembre 1962, la RTF propose pour la première fois de la science-fiction
au programme de son unique chaîne, avec « Le navire étoile »
(remplacée avantageusement depuis par les discours de campagne électorale). Cette
dramatique télévisée, c’est-à-dire réalisée en grande partie en direct, avec
quelques parties préalablement filmées, a été diversement reçue lors de sa
diffusion, suscitant une critique mitigée du fait de son style innovant. Les
français n’aiment pas le changement et l’innovation… Ça n’est pas d’hier !
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