mercredi 11 décembre 2019

Brèves du 11 décembre 2019


« Al fin del camino
« Podrás encontrar el bien que esperaste sentir
« Olvida el pasado, pues no volverá
« Conserva el amor que hay en ti »

A la fin de la route, tu pourras trouver le bien que tu espérais ressentir, oublies le passé, il ne reviendra pas, Conserve l’amour que tu as en toi…

Faut-il, comme le chantait Karina, une sorte de Sheila ibérique au Concours Eurovision 1971 attendre la fin de notre chemin terrestre pour connaître la félicité intérieure, le bonheur intégral et la douceur de vivre, qui en l’occurrence serait la douceur de ne plus vivre ?

La question reste posée, et il est délicat de rapporter des témoignages fiables et concordants des principaux intéressés… A part faire partie de la Confrérie des pilleurs de sépultures chrétiennes, anglicanes et judéo-maçonniques, être adepte des tables tournantes avec oui-ja assorti et esprits frappeurs en prime, ou tout simplement admirateur transi de chanteuses mortes comme Dalida, Patrick Juvet, Régine ou Sylvie Vartan ; je ne conçois pas comment on peut attester fiablement de la félicité post-mortem ou des bonheurs de fin de vie…

Quoique… Question bonheurs de fin de vie, elle se pose là, la Karina eurovisuelle ! Quel bonheur de vider régulièrement le sac à merde de votre anus artificiel, quelle félicité de paumer une fois sur deux votre verre à dentier avec vos quenottes à l’intérieur, quelle joie sans limite d’être abonné chez Lissac question vue nette…

Il est vrai que, tenant la situation actuelle, le bonheur se consomme en cachette, planqué sous la couette avec la lumière tamisée…On débouche une fiole d’ivresse de vivre au digestif le vendredi soir avec l’air coupable du diabétique qui reprend du gâteau pour la quatrième fois… On se fait un shoot de joie ou on se fume un pétard d’insouciance avec un soupçon de culpabilité…

Rien ne vous pousse à l’allégresse naïve que nous pouvions arborer fièrement dans nos jeunes années… La réforme des retraites avec le cortège de grèves et d’emmerdements divers et variés à venir, le changement climatique et sa cohorte de Cassandres d’où surnage Greta Oum-Papa, les fêtes de fin d’année avec l’inévitable tablée où se retrouveront la tante bourrée au second Mon Chéri, l’oncle facho qui va encenser Zemmour, la cousine vegan qui broutera un carré de pelouse en se sentant au bord de l’orgasme alimentaire et le neveu adepte des selfies…

Vous, je ne sais pas, mais perso, c’est le genre de contexte qui me pousserait telle une voiture de crash-test contre un mur de béton à ouvrir le gaz de la cuisinière électrique, me taillader les veines dans un bain très chaud avec une rasoir électrique débranché, ou me jeter tel un Mike Brant désespéré par la fenêtre de mon rez-de-chaussée…

Tout va mal, rien ne va bien, ou alors de traviole…

Les retraites, par exemple… Alors que notre héros élyséen essaie par tous les moyens de nous la mettre profondément, et Dieu sait que dans ce domaine, il en a absorbé, de la quéquette, nous rechignons à nous faire dépouiller de nos acquis sociaux, de nos prévisions de retraite à des âges raisonnables… Ingrats que nous sommes ! Indignes que vous êtes ! Vous ne méritiez pas Macron !

Lui qui donne sa personne, et aussi certaines parties plus ciblées quand Benalla vient lui faire le grand coup de la matraque à purée, pour assurer la félicité cosmique, le karma parfait et la reconnaissance éternelle de son peuple, voila que certains malpolis se sont mis en tête de renâcler…

Evidemment, dès que le français râle, ce qui lui arrive en moyenne trois cent soixante jours par an, les dirigeants syndicalistes, un synonyme de feignasses grassement payées pour emmerder le monde, sautent sur l’occasion comme une pute sur une bite et appellent à la grève…

La grève, ou comment une minorité emmerde une majorité…

Et comme le speech du Grand Doudou (qu’on avait rarement vu avec les cheveux propres, autant vous dire que le moment était solennel) n’a que très moyennement convaincu les organisations syndicales (on eut été ébaubis du contraire) puisque ça hésitait entre « Paroles, paroles » et « je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit », avec un soupçon de « On a entendu vos revendications mais on s’en branle »… la CGT-Cheminots a immédiatement appelé à renforcer la grève…

Mis à part mettre les horloges à l’arrêt dans les gares, je ne vois ce qu’ils pourraient renforcer au niveau arrêt du travail… Et je pense au suicidaire qui va attendre trois jours sur les rails qu’un train arrive…

Il faut reconnaître que le Grand Doudou n’avait pas la tâche facile… C’est le mec qui se prend les bastos, les tartes à la crème et les coups de pieds dans les roubignolles pour les conneries faites par d’autres que lui, qui sourit malgré la douleur et limite te roule une pelle pour démontrer la volonté de conciliation gouvernementale…

D’accord, le Grand Doudou sait que dans le dossier des retraites, il n’a pas fini d’avoir des problèmes de mise aux points… Surtout avec Delevoye, dont la condescendance crasse n’a d’égale que ses cumuls de mandats et de rémunérations…

Et là, je les mets tous dans le même panier, syndicalistes, ministres, députés, sénateurs, putes de luxe ukrainiennes… On va nous imposer la disparition des quarante-deux régimes spéciaux, alors que le voyageur intergalactique sait pertinemment que la réponse est quarante-deux, alors qu’on ne touchera pas un millimètre des régimes très spéciaux de retraite des ministres, dépités, sénateurs et autre palpeurs de pognon public…

Quand on pense Martinez, avec sa moustache de brosse à chiottes et ses airs de gestapiste patenté, touche plus de six mille euros mensuels… Et qu’il exhorte des smicards à faire grève… Ya vraiment des coups de pied au derche qui se perdent…

Donc, pour résumer l’actuel projet de réforme qui sera proposé comme projet de loi si l’abrogation du retrait des modifications de la nouvelle version de la promulgation de l’annulation des changements est maintenu, on chouchoute les générations antérieures à 1975, on encule modérément les postérieures (sans jeu de mot salace, hein) et on sacrifie les dernières générations dans un projet en forme d’usine à gaz à côté duquel les règles d’un jeu de Guy Lux sont limpides…

Avec évidemment une mise en place lointaine… Comme ça, en cas de changement de gouvernement et de majorité, ça restera dans les cartons… Je demanderai confirmation à Matthieu Gallet et à Mounir Majhoubi, mais Macaron sait nous empapaouter avec doigté…

Il maintient sa volonté de réforme, mais balance à la vindicte populaire un bazar qui au mieux s’appliquerait dans une vingtaine d’années s’il n’y a pas de réforme à la réforme… Quand les syndicats le comprendront… Enfin, si jamais ils le comprennent un jour…

Personnellement, je ne comprendrais jamais comment on peut arriver à débourser des centaines de milliers de dollars pour une prétendue œuvre d’art qui vous rappelle, à vous béotien de la chose, les coloriages de votre petit dernier ou les mako-moulages de votre jeunesse. Dernière incompréhension en date, la banane scotchée au mur. Demain, je visse une mandarine sur une paroi avec un tirefonds de 36 et à moi la gloire !

La gloire judiciaire pour Mélenchon, enfin ! La Ségolène Royal de l’extrême-gauche a enfin le viatique nécessaire à tout politocard pour exercer les plus hautes fonctions… Evidemment, Méchancon a piqué une de ses légendaires colères en apprenant le verdict, allant même jusqu’à éructer que Marine avait plus d’humanité que ces gens-là, et leur décision éminemment politique… Va falloir dire aux infirmiers de venir le chercher, Méluche… il n’est plus étanche, là…

Lui non plus, vu qu’il a été introduit en prison et qu’on l’y maintient avec une constance qui force le respect… Le procès en appel des époux Balkany s’est ouvert aujourd’hui, et ne sera pas reporté malgré les demandes du nouvel avocat des Thénardier de Levallois-paierait…

Patoune doit déjà regretté d’avoir lourdé Éric Dupont-Moretti…

Et le 11 décembre 1962, la RTF propose pour la première fois de la science-fiction au programme de son unique chaîne, avec « Le navire étoile » (remplacée avantageusement depuis par les discours de campagne électorale). Cette dramatique télévisée, c’est-à-dire réalisée en grande partie en direct, avec quelques parties préalablement filmées, a été diversement reçue lors de sa diffusion, suscitant une critique mitigée du fait de son style innovant. Les français n’aiment pas le changement et l’innovation… Ça n’est pas d’hier !

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