mardi 23 juillet 2019

Brèves du 23 juillet 2019

Aujourd’hui, je sens que ces lignes ne vont pas plaire aux fans de l’actualité, ni aux mordus de la dépêche AFP et encore moins aux gloutons de la nouvelle inédite…

Désolé de vous le dire ainsi, mais aujourd’hui, les nouvelles que je soumets à votre sagacité et à votre hypermétropie naissante (même s’il y a parmi vous des presbytes, dans toutes les acceptions et orthographes du substantif) ne sont pas fraîches…

D’une part, parce que les températures ambiantes réchaufferaient même Claire Chazal, la représentante officielle de Frigidaire, dans un congélateur de chez Courjault, en faisant passer le monokini en tissu léger pour une fourrure arctique ; et d’autre part, parce que le monde médiatique s’en est déjà largement fait l’écho.

Si, si, je vous assure, à moins d’être doté d’un cerveau de bulot, de Miss France ou de plante verte (à peu de choses près, c’est kif kif bourricot), vous n’avez pu passer à côté de certaines des actualités dont je me ferai modestement l’écho, tant les media, de la presse à l’information radiodiffusée en passant par la chaîne info qui meuble le vide par les bafouillages alcoolisés ou cannabisés de ses présentateurs et par la presse à scandale dont les torche-culs hebdomadaires sont d’une utilité irremplacée dans les commodités.

De plus, hier soir, alors que je m’apprêtais à me jeter avec force, et au péril de mon sommier, dans les bras que Morphée me tendait tous grands ouverts (je remercie les graveleux de service de s’abstenir de penser que c’est bien la seule chose qu’il pouvait me tendre, d’autant que je dors seul, non mais !), j’étais bien en peine d’une ligne directrice qui présiderait de manière élégante et heureuse à la conduite de la chronique du jour, telles les fières mascottes de capot des antédiluviennes 403 qui fendaient la route et blessaient cruellement les piétons qui avaient la mauvaise idée de se jeter sous les roues…

Vous le savez, lorsque les journées se font ensoleillées et chaudes, paresseuses à partir de quatorze heures, et presque aussi dégoulinantes qu’un sorbet vanille-choucroute imprudemment abandonné sur la plage arrière de la Renault 16 un après-midi d’août sur un parking de surface d’une station balnéaire méditerranéenne, la créativité est inversement proportionnelle à votre flemme et à votre fatigue accumulée…

Parfois, l’actualité complice décide de vous donner un coup de main en raclant consciencieusement ses fonds de tiroir à l’instar d’un directeur de marketing à qui l’on a commandé pour avant-hier une compilation des plus grands succès de Christophe Maé (vouloir accoupler le nom du couineur fatiguant et le terme de « grands succès », autant marier Titine Boutin et une folle hystérique du Marais)…

On ressort les marronniers habituels, non pas pour s’abriter du cagnard qui cogne au moins aussi fort que votre boite crânienne lorsque vous vous réveillez un lendemain de cuite au Malibu-gin-Baccardi-whisky-fraise mais pour meubler les pages des magazines, et l’on reparle immanquablement des tubes de l’été (les succès musicaux hein, pas les sexes des nudistes capaghatois), des petits soucis estivaux (de la piqure de vive à la tournante sans capote de la cadette dans les dunes) et des peoples à la plage (du never-has-been qui exhibe ses abdos Kro et son mouleburnes défraîchi à Berck-sur-Epluchures à la tafiole de concours qui se bronze les dessous de bras épilés à la cire bio sur une plage privée qui coûte un repas de De Rugy la journée)…

Quel bonheur de voir les replis de Loana échouée sur la place avec son manche à couilles du moment tel le biblique Jonas et sa baleine ! Quelle émotion intraslipesque de voir les tous nouveaux seins (garantis sans aucune matière organique) de Claire Chazal dont les photos en une de Voici, et les dommages-intérêts conséquents consécutifs au procès pour atteinte au droit à l’image permettront de financer l’opération réfection des loloches l’année prochaine ! Quelle barre dans votre moulebite étriqué à la vue des corps dénudés batifolant dans les vagues ou s’engluant la raie dans le sable pas toujours très propre des starlettes du cinéma (qui finiront très vite à faire des gang-bang bareback dans des productions albanaises de deuxième zone ou des invertis pur sucre du Top 50 qui tortillent tellement du valseur qu’ils vous donnent la nausée en trente secondes !

Et ce matin, à l’heure matinale où les laitiers se font traire et où l’on beurre une tartine qui de toute manière finira renversée du mauvais côté sur le lino de la cuisine comme nombre d’aspirantes vedettes de la chanson (aspirantes parce qu’à la différence de Monica Lewinsky, elles avalent tout), le choc (des photos après le poids des mots), la révélation mariale, l’apparition quasi-lourdesque… Pléthore d’infos croustillantes (comme le pain de mie que vous avez oublié dans le grille-pain et qui se prend pour Paul Walker dans sa Porsche contre l’arbre), débauche de news qui feront le bonheur des chaînes infos et des torche-cul à sensation puisqu’on peut presque mettre le doigt dans la flaque de sang, avalanche de futilités inutiles qui feraient passer une déclaration de Marisol Touraine pour le Discours de la Méthode ? Voire ! La nouvelle qui détrône toutes les autres…

Il fait chaud ! On sue dans les tee-shirts, on transpire dans les pantalons, on a la raie du cul qui fait chêneau…Bref, c’est la canicule, et les chaînes infos nous font suer à nous le rappeler avec la régularité agaçante d’un vieux coucou suisse mal réglé…

Et comme si l’on n’en avait pas assez de se faire suer avec la chaleur, voila que Greta Kirsprolls vient à l’Assemblée nationale, telle la marionnette téléguidée de je ne sais quel lobby prêcher l’Armageddon climatique avec un sourire radieux et une trombine qui n’est pas sans rappeler Mercredi Addams, de la Famille du même nom…

Et en plus, sa mère, Malena Ernman a chanté « La voix », pour la Suède, à l’Eurovision. Son rejeton, c’est plutôt « la gueule »…

La gueule aussi du nouveau Premier Ministre britannique… C’est plus un Gouvernement, c’est le Muppet Show ! Après Miss Maggie et sa binette de Macron vieilli en travelo, John Major et sa face de mormon constipé, Tony Blair et sa terrine de rat musqué sous exta, et l’inénarrable Theresa May, sorte de compilation de tout ce que les anglaises peuvent combiner de charmes pour pousser leurs mecs à s’enfiler au son du Gode save the Gouines, voici venir Boris Johnson, sa moumoutte couleur de paille et ses faux airs de Trump niais… A côté de lui, Benny Hill, c’est un chartreux avec une rage de dents…

A moins que ce ne soit un néorural, voire un touriste qui se trouve fort marri des bruits de la campagne… Après les clochers qui sonnent trop fort, et trop souvent, le coq qui s’égosille trop tôt, les sonnailles du bétail trop sonores, les tracteurs surutilisés par les agriculteurs âpres au gain, la stridulation des cigales trop stridentes… Voici les abeilles qui font trop caca !

Dire que certains prônent le retour à la terre… En oubliant de préciser « avec leurs habitudes merdiques de citadins »… Si vous n’aimez pas la mer, si vous n’aimez pas la montagne, si vous n’aimez pas la campagne… Allez vous faire foutre ! Et restez en ville ! Avec votre périphérique bondé qui ne pollue pas… Vos embouteillages pas du tout bruyants, vos caïds de quartier en scooters trafiqués à 100 dB qui ne dérangent personne… Les sirènes de pompiers ou d’ambulance si caressantes à l’oreille à trois heures du matin…

Enfin, les journaux qui n’ont rien à dire balancent des infos dont tout le monde se tamponne le coquillard, tel Midi-Libre qui titrait récemment sur l première plage sans tabac. Avec le nombre de jambons et de saucisses qui rôtissent sur le sable chaud, ce serait bien le diable si on ne pouvait les fumer… Encore que, dans les dunes du Cap d’Agde, les protagonistes se font autant fumer qu’ils ne fument…

Bon, avalez la fumée et jetez un œil sur les étagères du 23 juillet : oui, oui, les anniversaires sont là ! Et plus particulièrement un qui saura nous rafraichir : en 1904 apparaît le premier cône glacé (aujourd’hui, on regorge de connes pas du tout glacées mais souvent givrées), lors de l’Exposition Universelle de Saint-Louis, aux Etats-Unis… Aujourd’hui on essaie d’exporter un con-gelé à moumoutte orange…

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mercredi 17 juillet 2019

Brèves du 17 juillet 2019

Homard m’a tuer…

Oui, je compatis à votre douleur, cet à-peu-près est aussi vieux que les premiers adieux de Line Renaud, dont on a pu dater au carbone 14 l’affiche desdits adieux à l’année de la première communion de Sylvie Vartan ; et on vous l’a servi un peu moins de deux cent soixante-quinze fois depuis le déclenchement de l’affaire…

Pardonnez-moi, mon Père, ma mère, mes frères et mes sœurs (wowo, ce serait le bonheur), mes tantes et mes oncles (qu’ils soient tantes ou pas), mais je n’ai pas su résister… Vous le savez, je résiste à tout, sauf à la tentation, à la tentation d’un bon mot ou d’une vanne pourrie, d’une réplique cinglante ou d’une calembredaine grivoise, d’une contrepèterie osée ou d’un scud bien ajuté pour éviter les fuites grâce aux élastiques là, et là…

Comment arriver à se retenir de balancer des horreurs ou des âneries à la ronde lorsque ceux qui nous gouvernent commencent le lâcher de blagues…

Evidemment, lorsque l’on se coltine, et le mot n’est pas trop fort, parce qu’elle est du genre à devoir se peser sur deux balances pour éviter qu’elles n’implosent, comme porte-parole du Gouvernement Sibeth N’Diaye… Sibeth dont le prénom prévient de ce qu’on va découvrir à l’intérieur…

Je ne me gausse point de sa négritude, parce que on peut trouver nombre de blanches au moins aussi connes qu’elles (Ségolène Royal, Nadine Morano, l’intégralité des candidates de téléréalité), pas plus que de sa coiffure afro qui rabaisse le caquet à toutes les têtes-de-loup du BHV, et encore moins de sa classe naturelle en matière d’habillement… Bêbête N’Diaye, c’est la classe incarnée, la distinction faite boudin antillais, le raffinement « so parisian » qui vaut à Cristina Cordula une place à l’année en réanimation.

Avez-vous suivi la transmission télévisée du défilé du 14-Juillet ? Je plains les possesseurs d’un récepteur noir et blanc, vous n’avez pas pu vous délecter de la tenue de Miss Tête-de-loup en pétard… Une surchemise bleu électrique qui ferait passer un vieux peignoir élimé et détrempé pour un tailleur Chanel, un tee-shirt émanant d’une nuisette en soldes de chez Etam Pouffiasses, et un pantalon en vichy rouge de dix centimètres de côté, rappelant assez bien une nappe sponsorisée par Cochonnou, à moins qu’elle n’ait barboté le chapiteau Tour de France de la marque en question…

Puisqu’on parle de table, François de Rugy s’y est mis, et le moins qu’on puisse dire est qu’il ne fraiera pas de sitôt chez son écailleur… Et les cavistes aux alentours du Boulevard Saint-Germain font la gueule… A qui désormais refiler les boutanches à cinq cents boules l’unité que tu te retiens de pisser pendant deux jours ?

Objectivement, François a trop « rugy » sur cette affaire que les media et les réseaux sociaux se sont fait un plaisir de monter en épingle, voyant que la mayonnaise prenait. Et la mayo faite maison, c’est le top avec les homards… Et Mediapart, avec le moustachu hargneux, a sonné la curée, voulant clairement bouffer du Ministre… D’après Bokassa, le Ministre n’est pas un mets de choix, il sent beaucoup trop l’oseille.

En ayant « crustacé », De Rugy se retire dans ses appartements privés et de sa femme, afin de tenter de subsister par une maigre pitance à base de crevettes décongelées et de Margnat 10° tiède…

Dans la foulée, Françoise Borne devient Ministre de la Transition Ecologique, en sus de son ministère des transports… Ou comment tenter la quadrature du cercle entre les trains et les camions qui puent qui polluent, et la transition écologique avec l’agriculture bio et les vegans qui sentent la bouse sous les bras… Bah, passée la Borne, y a plus de limite…

Des limites que nos élus franchissent de plus en plus volontiers qu’ils savent qu’ils ne risquent pas grand-chose… Comme en témoigne le Président du Département de la Corrèze, fervent militant des limitations à quatre-vingts à l’heure, qui s’est fait flashé à 173 à l’heure (un peu comme si Christine Boutin se faisait gauler en pleine partouze tribadique avec Amélie Mauresmo devant un poster 4x3 de Beaugrand à genoux devant Cyril Féraud). Et qui assume crânement en incriminant le régulateur de vitesse… J’ai glissé, Chef…

Neymar aussi, a dû glisser… Mais la Diva des pelouses (nulle référence à une supposée appétence démesurée pour la salade de minou ou la tarte au poil) a l’habitude de glisser au moindre zéphyr et bramer comme un accidenté de la route dont la 4L s’est encastrée sous un trente-huit tonnes… Alors que c’est un secret de Polichinelle que la connasse en short est grassement payer à rien foutre au PSG, il ne cesse d’envoyer des signaux forts au Barça… Dites-lui qu’il risque de retrouver Manuel Valls dans les douches (depuis sa branlée électorale, il se console comme il peut), ça lui fera passer l’envie…

Ah ! notre Chorizo bouillant… A se demander s’il ne fait pas monter les températures, avec une nouvelle vague de canicule redoutée à compter de la semaine prochaine… Adepte des techniques de Rika Zaraï, en son temps surnommée la Reine des Carottes, Princesse des navets, Manolito doit se tremper régulièrement le joufflu dans une bassine d’eau froide. Mais avec son tempérament volcanique, la flotte s’évapore, la vapeur brûlante monte dans l’azur et paf ! On se plaint de masses d’air suffocantes…

Elle en tout cas ne manque pas d’air… Marine Le Pen n’en fait qu’à sa tête, de lard, quand il s’agit de se rendre à des convocations de Justice. Surtout lorsque la comparution devant le Juge d’Instruction devait aboutir sur une mise en examen… On a connu des administrativement phobiques, la fifille à Neunœil de Montretout est « mise-en-examenivement phobique »… Un moindre mal… Vous la voyez raciste, elle ?...

Inimaginable, comme si on vous disait que Mahjoubi était homophobe… Rassurez-vous, les droits des casse-culs et des broute-minous avancent à grands pas en France… A un point tel que d’ici le prochain quinquennat, on risque d’organiser une hétéro Pride pour la visibilité des hétérosexuels… La période d’abstinence des homosexuels avant un éventuel don du sang passe d’un an à quatre mois… J’en connais qui vont s’envoyer en l’air pour fêter ça…

Il se prétendait être un éparpillé d’Afrique… Au moins saura-t-on qu’il faudra éparpiller les cendres de Johnny Clegg, le zoulou blanc, qui a perdu son combat contre le crabe à 66 ans… Christophe Maé pète le feu à s’en carboniser le moulebite…

Éric Morena, par contre, sent tanguer son bateau… L’artiste à la distinction naturelle qui n’était pas sans rappeler celle de Dario Moreno, a annoncé annuler une quinzaine de concerts pour lutter contre un cancer. Souhaitons à l’interprète de « Ramon et Pedro » (Oui, Éric Morena ramonait Pedro) un prompt rétablissement, en évitant de généraliser, évidemment…

Et je vous ai gardé la perle du jour (les perles, tout comme les croyants des promesses électorales, on les enfile) qui émane du Grand Doudou. Et quand on voit les mensurations du Premier Sinistre, on se dit qu’on a intérêt à rapatrier les bidons de lubrifiant… Le Grand Doudou nous a assuré que l’argent des amendes « limitation à 80 km/h » irait aux hôpitaux. Tout comme les dommages et intérêts des décisions de justice vont aux orphelins de la Police et les vignettes autos aux vioques nécessiteux… Finalement, y a que les flash-balls qui atteignent leurs cibles…

Et le 17 juillet 1951, Baudouin monte sur le trône de Belgique, pour quarante-deux ans de règne. Dites, rester aussi longtemps sur le trône, de deux choses l’une. Ou il était bloqué à l’intérieur, ou bien les frites-bière constipe au-delà de l’imaginable…

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mercredi 10 juillet 2019

Brèves du 10 juillet 2019

Il me souvient, bien que je ne puisse être totalement assimilé au trisaïeul de Dalida, d’un temps, oh ! pas si éloigné que cela de nous, où les rythmes orientaux, sentant bon les épices de souk et la menthe fraîche, tenaient une place enviable au sein des hit-parades. Sous le nom générique de musique typique, ces chansons venues d’ailleurs (et souvent interprétées par l’orchestre du quartier) faisaient danser nos pères et nos grands-pères.

Alors que les colonies françaises partaient à la fois en quenouille et en eau de boudin (sans qu’il soit nécessaire de recourir à la Légion Etrangère), les métropolitains se déhanchaient sur du Bob Azzam… Vous ne connaissez pas ? C’est l’immortel créateur de « Fais-moi du couscous, chérie », dont les sous-entendus salaces peuvent remonter à la surface postérieurement, comme un petit Grégory dans la Vologne…

Et ces envies de couscous nocturne peuvent résumer les futilités de l’actualité du jour…

Fais-moi du couscous, chérie… Pour que je puisse à l’aise y pédaler dedans, demande Nanard Tapie, qui a été relaxé de la prévention d’escroquerie. Décidément, il est sévèrement burné, le Nanard…

Fais-moi du couscous, chérie… Et si possible, du couscous poulet, afin qu’on n’entende plus cet affreux volatile s’époumoner dès potron-minet dans son imitation de Christophe Maé… Des fâcheux, certainement étonnés et incommodés qu’à la campagne, on puisse entendre autre chose que les klaxons du périphérique et le bruit de la circulation bloquée par les travaux de Notre Drame De Paris, ont intenté une action en justice contre un coq qui chantait trop fort et trop tôt à leur goût de chiotte…

A toutes fins utiles, je précise aux touristes qui viennent dans nos contrées sudistes et hostiles que les villages du Sud de la France ont des clochers qui sonnent au bas mot toutes les demi-heures, des coqs qui chantent très tôt, des troupeaux de vaches vivant à proximité, certains de ces bestiaux portant autour du cou des cloches qui tintent régulièrement, ainsi que des agriculteurs qui poussent le vice jusqu’à travailler pour nous donner à manger.

Si l’un de ces trucs vous insupporte… Ben, allez vous faire foutre !

Fais-moi du couscous, chérie… Ça me rappellera tant nos chers petits granulés homéopathiques dont Agnès Buzin a annoncé le complet déremboursement d’ici à 2021. Apparemment, Monsieur Boiron n’a pas dû financer la campagne présidentielle de manu…

Fais-moi du couscous, chérie… Parce que là, on va certainement frôler les boulettes, et pas seulement entre les doigts de pieds… Juillet est là, et avec lui, voici venir les premières vagues de vacanciers, toujours sanglés dans leurs tenues si ridicules qu’elles feraient passer les accoutrements d’Afida Turner pour ses himalayas de bon goût, avec une ribambelle d’enfants braillards et morveux agglutinés à leurs mollets blancs vampirisés par des moustiques assoiffés de sang de navet… Ah ! ces chers vacanciers se jetant corps et âme dans une épopée estivale pour venir emmerder les sudistes… Le plaisir d’être comprimés comme des sardines en boîte pendant onze mois sur un quai de métro, et d’être tout aussi comprimés dans des maillots de bains minables et sur une plage où la concentration au centimètre carré frôle celle des microbes dans un litre de sanie…

Voici aussi venir les programmes d’été, à la télé et à la radio. Bienvenue aux rediffusions de bêtisiers éculés, de séries tellement revues que la pellicule est rayée comme un vieux 78-tours de Mireille Mathieu, et aux émissions encore plus ineptes qu’à l’accoutumée…

Qui n’a jamais maté la nouvelle mouture de Fort Boyard, avec Mademoiselle Minne qui fait plus montre de ses biceps que de culture et sa copine Rovelli qui joue le sadique de service qui fait ingurgiter aux candidats des ragougnasses même indignes d’un vulgaire sous-Mc Do, a sans doute sauvegardé quelques neurones…

Fais-moi du couscous, chérie… Parce que vois-tu, le homard géant et les Mouton-Rothschild 2004 à 500 boules la boutanche, c’est lourd à digérer lorsque Médiapart ouvre le couvercle de la marmite où, définitivement, la soupe est rudement bonne…

François de Rugy aurait fait profiter un nombre indéterminé de personnes des garde-mangers de la République, aux frais de la Princesse, évidemment ; et l’affaire fait grand bruit dans le Landerneau des réseaux sociaux, surtout que Franckie assume les agapes…

Et encore heureux ! N’en déplaise aux pisse-froid et aux contestataires systématiques de tous bords qui visiblement arrivent à balancer la purée sans se toucher dès qu’il s’agit de vitupérer sur le pouvoir en place, De Rugy a raison ! Puisqu’on prétend être à la pointe des nations, au pinacle des pays émergées, trouveriez-vous logique de rincer vos invités avec du picrate Gévéor à deux euros le bidon, du pâté Géo ranci et des biscottes Roger émiettées ?

Quoiqu’il en soit, pour François de Rugy, « homard m’a tuer »…

Fais-moi du couscous, chérie… Et prends soin de bien égrener la semoule, de peur qu’on ne passe l’arme à gauche… A l’instar de Rip Torn, qui a avalé son bulletin de naissance à l’âge de 88 ans, et qui était un acteur américain principalement connu chez nous pour son rôle dans Men In Black. R.I.P. Rip… On dirait une oraison funèbre par Pierre Repp…

Fais-moi du couscous, chérie… Parce que visiblement, on risque d’avoir du monde en visite… Les foutebaleuses américaines, à nouveau couronnées championnes du monde de la discipline, déclineront l’invitation du Connard à l’Orange à se rendre à la Maison Blanche, afin d’éviter toute tentative de récupération. Evidemment, essayer d’attraper une footballeuse par la chatte, ça risque d’être compliqué pour Donald…

A défaut de couscous, aurez-vous peut-être envie de vous taper l’intégrale de « Hart to Hart », une série américaine de 110 épisodes qui débarqua sur TF1 le 10 juillet 1982 ? « Pour l’amour du risque », le titre français, met en scène les enquêtes menées par un couple de milliardaires désœuvrés, détectives amateurs… Jonathan et Jennifer Hart… Ah ! Ce générique kitschissime, ces tenues vomitives et ces brushings surlaqués de Stefanie Powers, ces nœud-pap’ énormes de Robert Wagner… C’était tellement mauvais, même à l’époque, que c’en devient cultissime… Le genre de truc parfait pour pioncer les aprèm’ de canicule… Ça et l’intégrale de Barnaby, et c’est la narcolepsie assurée !


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