Loin
de moi l’idée sotte et grenue sur les mollets de vouloir instiller au plus
profond de vos cellules souches une quelconque frayeur cauchemardesque qui
distillerait 24/7 un atroce affolement destiné à vous flanquer des chocottes d’anthologie
de nature à se chier dans le froc façon diarrhée irrépressible…
Quoique…
Comme
disait Raymond Devos, il y a des choses bizarres… Et je ne parle pas à cet
instant précis des coupes de cheveux bizarroïdes des jeunes générations qui s’apparentent
plus à l’accident de coiffure sponsorisé de manière hasardeuse par les
peintures Ripolin, pas plus que je n’oserai évoquer les tenues vestimentaires
des cagoles actuelles qui feraient passer les plus vulgaires péripatéticiennes
de la Place Blanche pour des nonnes traditionnalistes coincées du derche.
Mais
y a quand même des choses bizarres… Comme dirait mon beau-frère Roger, un
pilier cégétiste du Bar du Commerce en face de la Poste où c’est que les
cahuètes sont gratuites au douzième Ricard sans eau, « On nous cache des
trucs qu’on veut pas que ça se cache »…
Il
faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle ou mes bottes, je sais
de source sure, puisque c’est le frère de la tante au cousin de la belle-sœur du
demi-frère de l’amant de mon facteur stagiaire qui l’a appris par le truchement
d’un retweet d’une notification Instagram d’une rumeur lancée par erreur par
une sourd-muet qui l’avait entendu sur BFMTV ; je sais de source sure que
Brigitte Macron est le résultat des amours adultères d’un extra-terrestre
reptilien et d’une mangouste polynésienne qu’un vaste trust apatride levantin
aux mains des potentats kirghizes a placé judicieusement pour prendre le
contrôle des ressources hexagonales de caramel fondu…
Ah !
la rumeur ! En ces temps bénis des curieux maladifs où l’on est en capacité
d’espionner son voisin grâce à la lorgnette des réseaux sociaux où le moindre
pet sur les waters d’une demi-célébrité d’un vague télécrochet de Télé-Tirana
prend les proportions du 11-Septembre, on se pèle le jonc à purée à s’imaginer
des complots ourdis par les uns contre les autres, les autres contres les uns,
et réciproquement.
Et
j’avoue qu’il ne me déplaît pas parfois d’imaginer que Castaner a obtenu son
poste parce qu’il a comploté avec la pègre locale qui devait sulfater macron en
cas de refus (au final, Totophe aurait effectué le sulfatage tout seul et à la
main…)… Ou que le Comité Miss France a ourdi une machination avec la Fédération
Françaises des Volaillers en organisant l’élection de la Gourdasse de concours
à quinze jours de Noël, histoire que les français aient envie de fourrer de la
dinde…
Mais
passées les bornes, y a plus de limites… Donc, allons-y franchement, gaiement,
et n’hésitons pas à affirmer que les services secrets français ont monté de
toutes pièces l’attentat de Strasbourg pour couper l’herbe sous le pieds des
Gilets Jaunes…
Le
sang des victimes du fiché S strasbourgeois n’avait pas encore fini de coaguler
que déjà certains en-jaunifiés criaient au complot et ululaient leur désespoir
et leur indignation devant cette manœuvre destinée à leur interdire tout
rassemblement…
Parlez-en
aux familles des deux morts et du blessé cérébralement mort, ça leur fera
plaisir…
Vous
n’êtes même pas à vomir, Messieurs et Mesdames les En-jaunifiés qui osez
prétendre de telles horreurs pour justifier un prétendu muselage. Je ne vais
pas me retourner l’estomac pour vous, ce serait faire trop d’honneur à votre
bassesse intellectuelle qui racle les tréfonds de la fosse des Mariannes…
Croyez-vous
que le pouvoir de guignolos en place serait assez lâche, assez ignominieusement
ignoble pour organiser un attentat terroriste afin d’avoir les coudées
franches, déclarer l’état d’urgence, et de ce fait sceller la fin des Gilets
Jaunes, du fait de l’interdiction de manifestation ?
Imagineriez-vous
des politocards assez tordus intellectuellement pour laisser sciemment filer un
fiché S multirécidiviste et tellement radicalisé que le Mollah Omar lui aurait
roulé une pelle profonde en signe de gratitude, et attendre qu’il sulfate les
passants pour faire passer, enfin, le mouvement des Gilets Jaunes au second
plan ?
Inimaginable !
Ou alors, on aurait des gouvernants qui piquent dans les retraites des vieux,
suppriment l’ISF pour les friqués et qui réduisent la vitesse sur les
départementales…
Je
soumets à votre sagacité légendaire la chose… Et vous propose même, puisque les
fêtes de fin d’année approchent, une solution de rechange… Ça me fait plaisir,
c’est la maison qui régale…
Et
si le flingage de Strasbourg, c’était en fait un coup monté des Gilets Jaunes
pour faire croire à un complot du gouvernement, tout ça pour faire tomber le
Gouvernement qui les empêche de faire la révolution…
Faut
bien avouer que le timing, au lendemain du discours de Macron et avant un
samedi promis à un acte V de manifestations, était parfait pour cet attentat
déclenché par Manu et ses sbires, de manière assez minable puisqu’un attentat,
un vrai, c’est le mec qui se fait exploser en plein milieu des Champs-Elysées
quand il y a des millions de personnes, pas dans une rue déserte le soir à
vingt heures. Définition gracieusement fournie par Maxime Nicolle, un des
leaders contestataires, qui a sans doute perdu la plus belle occasion de se la
boucler de sa vie…
Déjà
que je ne les appréciais guère…
Pour
autant, le discours carton-pâte du Jupiter élyséen ne m’a pas collé au plafond
d’extase…. Visiblement mal à l’aise, coincé du cul (ce qui est inhabituel de sa
part), les mains posées de manière embarrassée sur la table façon « Le
Grand Doudou m’a fait la french manucure mais le vernis n’est pas sec »,
Manu a été aussi convaincant qu’un flan à la vanille démoulé dans un frigo en
panne…
Comme
sa Garde des Sots, qui nous l’a faite à l’envers dans les grandes largeurs,
avec le passage en douce de son irritant projet de loi de réforme de la
justice, un pataquès au moins aussi dangereux que deux litres de trinitrotoluène
décapsulé à proximité d’un mégot. Par deux fois, le truc à Nicole a été voté
par moins d’une centaine de députés… Alors que le Parlement est boursouflé de
près de six cent députés, grassement rémunérés pour ronfler dans l’hémicycle,
nul besoin d’un quelconque quorum pour voter des lois importantes. La moindre
amicale villageoise de pêcheurs en retraite ou la plus riquiqui association de
chasseurs alcooliques (pléonasme) d’un bourg perdu au fin fond de nulle part
réclame un quorum pour décider de la longueur des gaules des membres ou du
nombre de coups maxima tirés par les soulots. Mais pas l’Assemblée Nationale…
Bravo la France…
Et
le 12 décembre 1992 naissait à Amsterdam Douwe Bob Posthuma, chanteur néerlandais
de folk et counrty, qui s’illustra lors du Concours Eurovision de la 2016, en qualité
de candidat des Pays-Bas, en se classant onzième lors de la finale avec la
chanson « Slow down », « Ralentis »… Et l’on aimerait tant
que l’actualité ralentisse…
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