mercredi 12 décembre 2018

Brèves du 12 Décembre 2018

Loin de moi l’idée sotte et grenue sur les mollets de vouloir instiller au plus profond de vos cellules souches une quelconque frayeur cauchemardesque qui distillerait 24/7 un atroce affolement destiné à vous flanquer des chocottes d’anthologie de nature à se chier dans le froc façon diarrhée irrépressible…

Quoique…

Comme disait Raymond Devos, il y a des choses bizarres… Et je ne parle pas à cet instant précis des coupes de cheveux bizarroïdes des jeunes générations qui s’apparentent plus à l’accident de coiffure sponsorisé de manière hasardeuse par les peintures Ripolin, pas plus que je n’oserai évoquer les tenues vestimentaires des cagoles actuelles qui feraient passer les plus vulgaires péripatéticiennes de la Place Blanche pour des nonnes traditionnalistes coincées du derche.

Mais y a quand même des choses bizarres… Comme dirait mon beau-frère Roger, un pilier cégétiste du Bar du Commerce en face de la Poste où c’est que les cahuètes sont gratuites au douzième Ricard sans eau, « On nous cache des trucs qu’on veut pas que ça se cache »…

Il faut que vous le sachiez, et pas seulement dans la colle ou mes bottes, je sais de source sure, puisque c’est le frère de la tante au cousin de la belle-sœur du demi-frère de l’amant de mon facteur stagiaire qui l’a appris par le truchement d’un retweet d’une notification Instagram d’une rumeur lancée par erreur par une sourd-muet qui l’avait entendu sur BFMTV ; je sais de source sure que Brigitte Macron est le résultat des amours adultères d’un extra-terrestre reptilien et d’une mangouste polynésienne qu’un vaste trust apatride levantin aux mains des potentats kirghizes a placé judicieusement pour prendre le contrôle des ressources hexagonales de caramel fondu…

Ah ! la rumeur ! En ces temps bénis des curieux maladifs où l’on est en capacité d’espionner son voisin grâce à la lorgnette des réseaux sociaux où le moindre pet sur les waters d’une demi-célébrité d’un vague télécrochet de Télé-Tirana prend les proportions du 11-Septembre, on se pèle le jonc à purée à s’imaginer des complots ourdis par les uns contre les autres, les autres contres les uns, et réciproquement.

Et j’avoue qu’il ne me déplaît pas parfois d’imaginer que Castaner a obtenu son poste parce qu’il a comploté avec la pègre locale qui devait sulfater macron en cas de refus (au final, Totophe aurait effectué le sulfatage tout seul et à la main…)… Ou que le Comité Miss France a ourdi une machination avec la Fédération Françaises des Volaillers en organisant l’élection de la Gourdasse de concours à quinze jours de Noël, histoire que les français aient envie de fourrer de la dinde…

Mais passées les bornes, y a plus de limites… Donc, allons-y franchement, gaiement, et n’hésitons pas à affirmer que les services secrets français ont monté de toutes pièces l’attentat de Strasbourg pour couper l’herbe sous le pieds des Gilets Jaunes…

Le sang des victimes du fiché S strasbourgeois n’avait pas encore fini de coaguler que déjà certains en-jaunifiés criaient au complot et ululaient leur désespoir et leur indignation devant cette manœuvre destinée à leur interdire tout rassemblement…

Parlez-en aux familles des deux morts et du blessé cérébralement mort, ça leur fera plaisir…

Vous n’êtes même pas à vomir, Messieurs et Mesdames les En-jaunifiés qui osez prétendre de telles horreurs pour justifier un prétendu muselage. Je ne vais pas me retourner l’estomac pour vous, ce serait faire trop d’honneur à votre bassesse intellectuelle qui racle les tréfonds de la fosse des Mariannes…

Croyez-vous que le pouvoir de guignolos en place serait assez lâche, assez ignominieusement ignoble pour organiser un attentat terroriste afin d’avoir les coudées franches, déclarer l’état d’urgence, et de ce fait sceller la fin des Gilets Jaunes, du fait de l’interdiction de manifestation ?

Imagineriez-vous des politocards assez tordus intellectuellement pour laisser sciemment filer un fiché S multirécidiviste et tellement radicalisé que le Mollah Omar lui aurait roulé une pelle profonde en signe de gratitude, et attendre qu’il sulfate les passants pour faire passer, enfin, le mouvement des Gilets Jaunes au second plan ?

Inimaginable ! Ou alors, on aurait des gouvernants qui piquent dans les retraites des vieux, suppriment l’ISF pour les friqués et qui réduisent la vitesse sur les départementales…

Je soumets à votre sagacité légendaire la chose… Et vous propose même, puisque les fêtes de fin d’année approchent, une solution de rechange… Ça me fait plaisir, c’est la maison qui régale…

Et si le flingage de Strasbourg, c’était en fait un coup monté des Gilets Jaunes pour faire croire à un complot du gouvernement, tout ça pour faire tomber le Gouvernement qui les empêche de faire la révolution…

Faut bien avouer que le timing, au lendemain du discours de Macron et avant un samedi promis à un acte V de manifestations, était parfait pour cet attentat déclenché par Manu et ses sbires, de manière assez minable puisqu’un attentat, un vrai, c’est le mec qui se fait exploser en plein milieu des Champs-Elysées quand il y a des millions de personnes, pas dans une rue déserte le soir à vingt heures. Définition gracieusement fournie par Maxime Nicolle, un des leaders contestataires, qui a sans doute perdu la plus belle occasion de se la boucler de sa vie…

Déjà que je ne les appréciais guère…

Pour autant, le discours carton-pâte du Jupiter élyséen ne m’a pas collé au plafond d’extase…. Visiblement mal à l’aise, coincé du cul (ce qui est inhabituel de sa part), les mains posées de manière embarrassée sur la table façon « Le Grand Doudou m’a fait la french manucure mais le vernis n’est pas sec », Manu a été aussi convaincant qu’un flan à la vanille démoulé dans un frigo en panne…

Comme sa Garde des Sots, qui nous l’a faite à l’envers dans les grandes largeurs, avec le passage en douce de son irritant projet de loi de réforme de la justice, un pataquès au moins aussi dangereux que deux litres de trinitrotoluène décapsulé à proximité d’un mégot. Par deux fois, le truc à Nicole a été voté par moins d’une centaine de députés… Alors que le Parlement est boursouflé de près de six cent députés, grassement rémunérés pour ronfler dans l’hémicycle, nul besoin d’un quelconque quorum pour voter des lois importantes. La moindre amicale villageoise de pêcheurs en retraite ou la plus riquiqui association de chasseurs alcooliques (pléonasme) d’un bourg perdu au fin fond de nulle part réclame un quorum pour décider de la longueur des gaules des membres ou du nombre de coups maxima tirés par les soulots. Mais pas l’Assemblée Nationale… Bravo la France…

Et le 12 décembre 1992 naissait à Amsterdam Douwe Bob Posthuma, chanteur néerlandais de folk et counrty, qui s’illustra lors du Concours Eurovision de la 2016, en qualité de candidat des Pays-Bas, en se classant onzième lors de la finale avec la chanson « Slow down », « Ralentis »… Et l’on aimerait tant que l’actualité ralentisse… 

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