vendredi 7 août 2015

Brèves du 07 Août 2015

« Don't know what I'm after, but one thing's for sure
« I'll follow my dreams come what may
« I'm seeking a new world where good things endure
« Tomorrow I'm coming your way »

Si vous aimez les curiosités musicales qui vous provoquent des saignements de tympans et autres prolapsus dommageables pour votre humanité, je ne saurais que trop vous conseiller d’adopter comme hymne immarcescible la chanson qui sert d’introduction liminaire au commencement du début de la dernière chronique de la saison…

Oui, c’est la dernière aujourd’hui, la dernière pour la route… Et comme sur la route, un pneu à plat peut être particulièrement dangereux, et que je suis au moins aussi à plat qu’un boyau de bicyclette ayant roulé sur un tesson de bouteille acéré, il est des plus prudents de s’arrêter sur une aire de repos…

Ah ! Cette chanson ! Ce « Tomorrow I’m coming your way » que roucoule sans savoir ce qu’elle raconte une Karina ibérique plus habituée aux sonorités hispaniques qu’aux subtilités de la grammaire anglaise ! Heureusement qu’en ces temps reculés, le Concours Eurovision de la Chanson n’admettait pas de chansons en anglais pour les pays dont ce n’était pas la langue maternelle… Parce que sinon, elle n’aurait jamais obtenu la médaille d’argent du Grand Prix 1971, la miss castagnettes !

Les techniciens ont eu beau pousser le mixage dans ses derniers retranchements, jusqu’à quasiment couvrir les bêlements pseudo-anglophones de la miss, même une oreille non-avertie décèle qu’elle spique l’angliche comme eine spanische vaca…

Dussé-je vous faire imploser l’Audika modèle Robert Hossein, je vous la chanterai quand même ! Je ne sais pas ce que je cherche mais une chose est sure, je suivrai mes rêves coute que coute, je cherche un nouveau monde où les bonnes choses durent, demain, je rejoins ton chemin…

Vite, vite, vite ! Une route vers les congés, vers le repos, vers la détente, vers le vidage de cervelet de toutes les mesquineries, les coups de pute, les clients cas soc’ puants et débiles, les DàM (célèbres dossiers à merde) qui vous font douter de votre profession de foi professionnelle, les urgences pourraves qu’il faut traiter en ultra-priorité parce que la date-limite-de-recours-est-avant-hier-et-que-ce-connard-de-client-à-l’AJ-s’en-aperçoit-maintenant…

Interrompons ces bavasseries quotidiennes dont je pollue chaque jour, avec la ponctualité quasi-suisse d’une tocante de Prisunic vos murs et vos boites mails, prenons de la distance de la chose fesse-de-bouquienne, mettons les emmerdements sous cloches, les fâcheux sous containers scellés à destination des antipodes par courrier lent, et les doigts de pied en éventail !

Franchement, serons-nous gravement pénalisés de ne pas être tenus informés pendant quelques jours de toutes les futilités inutiles de l’actualité aoutienne qui recycle les vieilles infos rancies, les marronniers incontournables du bouche-trou informatif et les pseudo-scoops qui sont presque autant de parturientes montagnardes enfant un souriceau ?…

Au risque de me répéter, mais vous savez que lorsqu’on n’a rien à dire, on le répète, y en a marre de nous faire beurrer la raie par les autorités qui se gaussent des libérations d’otages français… Tant mieux pour l’ex-otage, bien évidemment, mais que cela ne cache pas le talon du chèque rédigé pour obtenir la libération…

Y en a aussi presque aussi ras-le-bonbon des révélations et effets d’annonce tout aussi douteux dans l’affaire du gros navion qui a disparu… Les familles des victimes du MH 370 en sont désormais convaincues : « ils nous mentent »… Perso, je préfère la grenadine…

On en a par-dessus la casquette des résultats fatalement mauvais des sportifs français… Bon, les adeptes de l’épilation intégrale et du moulebite compressif démentent quelque peu mes propos, et c’est heureux, mais dès que vous prenez un manche bien dur en main… c’est la débandade ! Ricahrd Gasquet s’est fait éliminer de je ne sais plus quel open… Gasquet éliminé, c’est comme en son temps Leconte éliminé, Noah blessé, ou Mauresmo brouteuse… un joli pléonasme…

Ça nous fait suer, et là, dans tous les sens du terme, de se faire rabâcher à longueur de journée que la canicule est de retour… Bordel, mais c’est l’été, merde ! Comme éternel retour, je ne connais perso que celui de Cocteau, le retour d’âge, et le retour de congés… Ah, et le retour de la choucroute au fraises frites dans la mayonnaise de la tante Marthe…

Allez, puisque c’est l’été et que les neurones sont au repos, pour ceux qui en sont dotés, il faut livrer une nouvelle sympathique, positive, porteuse d’espoir et de félicité pour des lendemains meilleurs… Ouh la la ! Je me prends pour le prêtre ou quoi ? Mademoiselle Jennifer Aniston, qui n’est plus une perdrix de l’année, ni de la décennie même si elle arbore un faciès aussi poli à l’émeri et au botox que Régine après sa séance de maquillage par les frères Ripolin, s’est mariée… Elle s’est faite enfilée… la bague au doigt, entre autres, par Justin Theroux, qui malgré son nom (juste un « t’es roux ») n’est pas un rouquemoute qui pue du dessous des bras… Serial wedding-woman, la Rachel de Friends… Déjà dans la série fétiche, elle multipliait les mariages… A croire qu’elle aime qu’on lui enfile… Allez savoir quoi !

Et le 7 août 1974, le funambule français Philippe Petit passe 45 minutes sur un câble tendu, illégalement, entre les deux tours du World Trade Center. Après son arrestation par les cops new-yorkais suite à ce qui reste sa traversée la plus célèbre, il déclarera tout simplement : « Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j'ai envie de passer de l'une à l'autre ». C’est léger, c’est aérien, c’est génial !

Alors, imitons-le, restons suspendus dans la grâce des vacances, ces moments aériens et en apesanteur de liberté, de tranquillité, de bonheur… Excellentes vacances à toutes et tous, à très vite de vous revoir et relire, big smacks bien baveux à qui en fait la demande et surtout… carpe diem !

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