lundi 31 août 2015

Brèves du 31 Août 2015



« Så uh... jeg ville ønske, jeg var dig
« Uh... hvor skulle jeg knuselske mig
« Sikke et sus og sikke et liv
« Og sikke et perspektiv
« Ja, uh... jeg ville ønske, jeg var dig »

Comme je vois vos mirettes clignoter allègrement en version plein phare
En vous demandant : mais quel est donc cet exotique idiome à la noix
Je vous répondrai carrément, car même si cela vous effare
Ce glougloutant langage n’est rien d’autre que du danois.

« Aussi oooh, j’aimerais être toi
« Ooh, comme je m’étreindrais
« Quel tourbillon et quelle vie
« Et quelle perspective
« Oui, ooh, j’aimerais être toi… »

Si, à l’instar de Birthe Wilke, danoise eurovisuelle du concours 59
Souhaitait de son charme piquant être à la place de son aimé
Vous voulez faire de même, marié, célibataire, à la colle ou veuf
En un mot comme en cent, dans la peau d’un autre se retrouver.

Ce serait une bonne chose parfois, à n’en point douter un instant
Que de changer sa vie, ses fonctions et tout le tremblement
Avec une personne que l’on aime ou que l’on apprécie tout autant
Pour améliorer son quotidien, voire même le monde pareillement.

Parfois, je le confesse, j’aimerai tellement être un très riche rentier
Qui jouit de la vie sans avoir un seul de ses jours à travailler
Ou bien alors un gagnant du loto, ou un décrocheur de gros lot
Pour se dispenser de bosser sans que tout aille vite à vau-l’eau.

Seulement la vie n’est pas toujours une belle tartine bien beurrée
Et des désagréments, quasi quotidiennement, il faut se tartiner
Que l’on arrive finalement à comprendre, si ce n’est excuser
Certains confrères qui passent leur temps à se beurrer.

Alors laissez-moi vous l’annoncer, je ne vous beurrerai pas la raie
En cette rentrée, pas plus que je tenterai de vous dorer la pilule
Charente-Poitou, ça rentre partout, d’accord, et même dans la raie
Ce n’est pas parce qu’on aime les mouches que forcément on les encule.

Des mouches aux moutons, il n’y a que l’épaisseur de leur toison
En tous cas, revenons-y car ce serait ballot, avouez-le, dès la reprise
De vous entretenir de billevesées insensées et de propos sans raison
Qui vous feraient penser que j’ai encore mis les doigts dans la prise.

Ja, jeg ville ønske, jeg var dig, oui, je voudrais être toi, mais pas tous les « toi »
Durant cette interruption aoutienne propice à la sieste et au farniente béat
Il est des « toi » qu’on envie, que l’on respecte et même que l’on admire
Et d’autres dont on se passerait fort bien d’être dans la ligne de mire.

Des « toi » comme le trio d’amerlocs venu à bout du vilain bougnoule
Dont il y a encore peu il était usuel que toutes les télés nous soulent
On en voudrait à la dizaine dans toutes les situations par chez nous
Ça remettrait des choses en ordre et des cadors alors banderaient mou.

Car je le redis : « Si les Ricains n'étaient pas la, nous serions tous en Bougnoulie
A adorer des cons barbus, à prier pour je ne sais quoi... », une claque et au lit !
Il n’aura pas échappé que ce sont trois « Marine » qui matent un fils de Mahomet
Dans un train provenant de Hollande… Pour 2017 assurément ça promet !

Ah, notre Pépère international qui fond les neurones à tenter de trouver
De quoi contenter les français, flatter la populace, gâter le vulgum pecus
La promesse de la baisse d’impôts, ça y est, il l’a enfin retrouvée,
Après qu’il nous ait enculé, maintenant pour le remercier faut qu’on le suce…

Des bêtises, vous en avez certainement copieusement entendu cet été
Entre les bagatelles balverniques de la belle mère qui vont ont fort dépité
Les glapissements Kendjiesques et les couinements de la tarte Louane
Ou le pénible pansement Emmanuel Moire qui serait monté comme un âne…

Personnellement, j’ai eu la chance d’éviter tout cela… Jusqu’à hier où hélas
D’excellents amis, à la raison sans doute furtivement égarée et au Q.I. las
Me convièrent heureux au cinéma voir un bon film afin que cela me délasse
Mais il fut tellement nul que je l’avoue, j’en restais bêtement planté là…

Avocat, fils de commerçants et grand amateur d’Eurovision, disons les choses
Question conneries lamentables et nullités vaines, dans ma vie, j’ai eu ma dose
Et ce fut une heure quarante de perdue avec les faiblards Quatre Fantastiques,
Un black le feu au cul, une blonde transparente, un caillou et un mec en plastique…

De longueurs scénaristiques inutiles en dialogues dont ne voudrait même pas
Le pire film de boules hongrois, on se balade fort ennuyés de tout ce baratin
Il n’était pas indispensable d’expliquer le pourquoi du comment, vraiment pas
Et Jamie Bell, ex-Billy Eliott et reporter belge a fait comme ce dernier : Tintin…

Bien sur, je n’aurais pas aimé non plus être Wes Craven ou Laurent Rossi
Puisque le premier de ces messieurs est mort… Ben le deuxième aussi
Wes Craven, c’est Scream et Freddy, un réalisateur de film d’horreur magistral
Laurent Rossi, le fils du corse, c’était l’horreur aussi, dans le domaine musical…

Et question anniversaire mortel, le 31 Août 1997 est parfait n’est-ce pas,
Puisque c’est le jour où Lady Di a fini en pudding sous le Pont de l’Alma
Depuis Jeanne D’Arc, c’est ainsi, Messieurs les Anglais ne vous offusquez pas,
Nous les Français, quand on veut pas que ça passe, ça ne passe pas…

vendredi 7 août 2015

Brèves du 07 Août 2015

« Don't know what I'm after, but one thing's for sure
« I'll follow my dreams come what may
« I'm seeking a new world where good things endure
« Tomorrow I'm coming your way »

Si vous aimez les curiosités musicales qui vous provoquent des saignements de tympans et autres prolapsus dommageables pour votre humanité, je ne saurais que trop vous conseiller d’adopter comme hymne immarcescible la chanson qui sert d’introduction liminaire au commencement du début de la dernière chronique de la saison…

Oui, c’est la dernière aujourd’hui, la dernière pour la route… Et comme sur la route, un pneu à plat peut être particulièrement dangereux, et que je suis au moins aussi à plat qu’un boyau de bicyclette ayant roulé sur un tesson de bouteille acéré, il est des plus prudents de s’arrêter sur une aire de repos…

Ah ! Cette chanson ! Ce « Tomorrow I’m coming your way » que roucoule sans savoir ce qu’elle raconte une Karina ibérique plus habituée aux sonorités hispaniques qu’aux subtilités de la grammaire anglaise ! Heureusement qu’en ces temps reculés, le Concours Eurovision de la Chanson n’admettait pas de chansons en anglais pour les pays dont ce n’était pas la langue maternelle… Parce que sinon, elle n’aurait jamais obtenu la médaille d’argent du Grand Prix 1971, la miss castagnettes !

Les techniciens ont eu beau pousser le mixage dans ses derniers retranchements, jusqu’à quasiment couvrir les bêlements pseudo-anglophones de la miss, même une oreille non-avertie décèle qu’elle spique l’angliche comme eine spanische vaca…

Dussé-je vous faire imploser l’Audika modèle Robert Hossein, je vous la chanterai quand même ! Je ne sais pas ce que je cherche mais une chose est sure, je suivrai mes rêves coute que coute, je cherche un nouveau monde où les bonnes choses durent, demain, je rejoins ton chemin…

Vite, vite, vite ! Une route vers les congés, vers le repos, vers la détente, vers le vidage de cervelet de toutes les mesquineries, les coups de pute, les clients cas soc’ puants et débiles, les DàM (célèbres dossiers à merde) qui vous font douter de votre profession de foi professionnelle, les urgences pourraves qu’il faut traiter en ultra-priorité parce que la date-limite-de-recours-est-avant-hier-et-que-ce-connard-de-client-à-l’AJ-s’en-aperçoit-maintenant…

Interrompons ces bavasseries quotidiennes dont je pollue chaque jour, avec la ponctualité quasi-suisse d’une tocante de Prisunic vos murs et vos boites mails, prenons de la distance de la chose fesse-de-bouquienne, mettons les emmerdements sous cloches, les fâcheux sous containers scellés à destination des antipodes par courrier lent, et les doigts de pied en éventail !

Franchement, serons-nous gravement pénalisés de ne pas être tenus informés pendant quelques jours de toutes les futilités inutiles de l’actualité aoutienne qui recycle les vieilles infos rancies, les marronniers incontournables du bouche-trou informatif et les pseudo-scoops qui sont presque autant de parturientes montagnardes enfant un souriceau ?…

Au risque de me répéter, mais vous savez que lorsqu’on n’a rien à dire, on le répète, y en a marre de nous faire beurrer la raie par les autorités qui se gaussent des libérations d’otages français… Tant mieux pour l’ex-otage, bien évidemment, mais que cela ne cache pas le talon du chèque rédigé pour obtenir la libération…

Y en a aussi presque aussi ras-le-bonbon des révélations et effets d’annonce tout aussi douteux dans l’affaire du gros navion qui a disparu… Les familles des victimes du MH 370 en sont désormais convaincues : « ils nous mentent »… Perso, je préfère la grenadine…

On en a par-dessus la casquette des résultats fatalement mauvais des sportifs français… Bon, les adeptes de l’épilation intégrale et du moulebite compressif démentent quelque peu mes propos, et c’est heureux, mais dès que vous prenez un manche bien dur en main… c’est la débandade ! Ricahrd Gasquet s’est fait éliminer de je ne sais plus quel open… Gasquet éliminé, c’est comme en son temps Leconte éliminé, Noah blessé, ou Mauresmo brouteuse… un joli pléonasme…

Ça nous fait suer, et là, dans tous les sens du terme, de se faire rabâcher à longueur de journée que la canicule est de retour… Bordel, mais c’est l’été, merde ! Comme éternel retour, je ne connais perso que celui de Cocteau, le retour d’âge, et le retour de congés… Ah, et le retour de la choucroute au fraises frites dans la mayonnaise de la tante Marthe…

Allez, puisque c’est l’été et que les neurones sont au repos, pour ceux qui en sont dotés, il faut livrer une nouvelle sympathique, positive, porteuse d’espoir et de félicité pour des lendemains meilleurs… Ouh la la ! Je me prends pour le prêtre ou quoi ? Mademoiselle Jennifer Aniston, qui n’est plus une perdrix de l’année, ni de la décennie même si elle arbore un faciès aussi poli à l’émeri et au botox que Régine après sa séance de maquillage par les frères Ripolin, s’est mariée… Elle s’est faite enfilée… la bague au doigt, entre autres, par Justin Theroux, qui malgré son nom (juste un « t’es roux ») n’est pas un rouquemoute qui pue du dessous des bras… Serial wedding-woman, la Rachel de Friends… Déjà dans la série fétiche, elle multipliait les mariages… A croire qu’elle aime qu’on lui enfile… Allez savoir quoi !

Et le 7 août 1974, le funambule français Philippe Petit passe 45 minutes sur un câble tendu, illégalement, entre les deux tours du World Trade Center. Après son arrestation par les cops new-yorkais suite à ce qui reste sa traversée la plus célèbre, il déclarera tout simplement : « Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j'ai envie de passer de l'une à l'autre ». C’est léger, c’est aérien, c’est génial !

Alors, imitons-le, restons suspendus dans la grâce des vacances, ces moments aériens et en apesanteur de liberté, de tranquillité, de bonheur… Excellentes vacances à toutes et tous, à très vite de vous revoir et relire, big smacks bien baveux à qui en fait la demande et surtout… carpe diem !

jeudi 6 août 2015

Brèves du 06 Août 2015

« Y en a marre ! »

C’est sans doute un reste de fierté ou une bribe de notion ténue du sens du ridicule qui me retient de vous interpréter, avec toute la puissance de ma voix qui rappelle assez bien le bruit du bris d’un service complet de verres en cristal de Baccarat lâché du troisième étage, cette chanson qui chercha longtemps son public en 1983 avant de faire un carton… un carton d’invendus, sans doute, cet irremplaçable « Y’en a marre » qui fut gravé sur Disques Vogue par Raymonde et les Moutards…

Déjà, vous vous appelez Raymonde dans le civil, vous faites un procès à vos vioques pour torture morale… Mais prendre ça comme nom de scène… Et au surplus se faire accompagner par une bande de préados dont le total de neurones arrive à peine à frôler le quart d’une étable de candidates à Misse France…

Et pourtant, le disque existe… je l’ai déjà eu dans mes mains, mais bien que raffolant de bouses musicales au point d’être tenté par l’intégrale de Christophe Maé, je n’ai pas poussé le vice jusqu’à en faire l’emplette… Je veux conserver un semblant de dignité auprès de voisins, et dans l’immeuble, c’est déjà bien assez de devoir se cogner les disques aux relents de morue de la Lopez du cinquième et les remixes de Dalida franchement douteux, pour ne pas dire louche, avec elle c’est plus indiqué, que Guy-Louis se passe à longueur de journée…

Mais je vous le dis, je vous le répète, tout comme je me le rumine depuis ce matin au saut du lit : « Y en a marre ! ». Enfin, saut du lit… Vague déplacement d’une masse vaguement humaine et parfaitement informe des draps vers la bordure du lit, translation tout aussi hésitante de la cafetière à la douche, et ablutions assorties de bâillements à s’en déboiter le maxillaire…

Eh oui, les vacances approchent à grands pas, et la fin de la saison chroniquale également…

Mais pour le moment, y en a marre !

Marre de ces fâcheux, connards, entubés, pétasses de tout poil, enculés de toutes races, broute-roustons de première catégorie qui viennent tout exprès vous chier dans les bottes leur diarrhée existentielle, leurs problèmes de cassoc, ou leurs ordres de nazillons de braderie, alors que vous en avez environ douze mètres par-dessus la tête de leurs états d’âme…

Marre de devoir limite s’excuser d’avoir l’outrecuidance d’oser prendre des congés… Pas envie d’être le plus riche du cimetière et d’avoir un coffre-fort bien rondelet qui suit ma bière… Juste besoin de me ressourcer, d’oublier tout ce bordel, de profiter des miens, parce qu’ils ne seront pas éternels…

Mais Marre aussi de ces emplumés de politocards qui malgré les portes constitutionnelles qu’ils se prennent dans la gueule, continuent à pérorer sur l’insensé progrès que représente leur fourre-tout capharnaümesque pompeusement appelé loi… Ah oui, Manu Macaron, on a fait un progrès terrible… depuis le Moyen-Âge ! N’empêche que le plafonnement des indemnités prud’homales, c’est dans le cul Lulu !

Marre de ces alertes infos pour vous annoncer des non-évènements et qui vous placent dans un état de stress que rien ne justifie… Marre d’être obligé de me tartiner qu’Emmanuel Moire est sous les ponts… parce qu’il a fait une ballade en bateau-mouche… Ras-le-bol de savoir que Nabila est allée à la Comédie Française… pour se faire rembourser un ticket qu’on lui avait offert par erreur… Par-dessus la tête d’apprendre que l’on retrouve de nouveaux débris qu’on attribue au vol MH 370… M’en fout, j’ai toujours eu horreur du modélisme aérien, et je ne joue plus aux puzzles…

Marre de ces officiels qui n’ont strictement rien dans le bénouze et qui sont d’autant plus prompts à se déculotter qu’on commence à froncer les sourcils avec un accent caucasien… Le Tout Mou n’arrivera donc jamais à se laisser pousser les couilles, et on devra rembourser une somme pharamineuse pour les Mistral qui finalement ne seront pas livrés à la Russie… J’attends avec une impatience non feinte la petite annonce de « Croissant casqué » sur le Boin Coin…

Marre de ces sorties toujours plus ou moins incontrôlées de l’Ex à talonnettes qui n’en finit pas de vomir sa rancœur de s’être pris une mandale dans la gueule le 6 mai 2012 et qui ne sait comment exécrer au maximum le Gouvernement en place… Aujourd’hui, Sarko dénonce la manipulation invraisemblable des chiffres du chômage… Certes, il n’a pas tort, Tics-Man, mais n’a-t-il pas lui aussi traficoté en son temps ?

Marre de voir deux heures après chaque saillie sarkozienne le gras-double de Solférino, l’adipeux Cambadélis qui a un trombine à se faire dégorger la nouille à béchamel par des enfants de chœur marocains, déployer des trésors de langue de bois pour contrer le scud… Là, Sarko tombe le masque frontiste… Et à la prochaine, il enlève le bas ?

Marre de voir et d’entendre que le Cochonnet sudoripare qui nous sert de Président, l’inénarrable Guimauve le Conquérant, est parti, au frais de la princesse et surtout du président égyptien, assister en grande pompe, et des pompes ça peut être utile en ce cas-là, à l’inauguration de l’élargissement du Canal de Suez, inauguration qui sera synonyme de jour férié désormais là-bas… S’il y en a parmi vous qui ont assisté à l’élargissement du canal d’Emmanuel Moire ou de Cyril Féraud, qu’il se fassent connaître, on leur offrira le jour férié…

Marre de constater que les mauvaises habitudes se prennent de plus en plus tôt… Comme en témoigne ce gamin de onze ans inculpé de meurtre sur un bambin de trois ans, à Detroit… Il lui a déchargé en pleine poire… Un fusil… C’est décidément Bugsy Malone pour de vrai !

Marre enfin de constater moi après mois l’inexorable schuss sondagier de Pépère qui devrait se recycler comme plongeur d’assistance pour apnéistes profonds tant il dévisse dans les côtes de popularité… Avec 20 pour cent de satisfaits, le trempeur de croissants à scooter aura au moins le mérite d’être le pionnier en ces contrées inédites où même Tonton n’avait pas osé s’aventurer… Quant au Pétillant, malgré trois points gagnés, il plafonne à 29 pour cent, y a pas de quoi sortir le caviar, le mousseux millésimé et les putes ukrainiennes…

Marre de devoir se contenter de remémorer un décès comme anniversaire du jour… Et pourtant, c’est le 6 août 1994 que disparaît à l’âge de 66 ans, suite à une crise cardiaque, Domenico Modugno, un des chanteurs italiens les plus connus au monde, pilier du Festival de San Remo, eurovisuel italien par trois fois, mais surtout créateur d’une chanson qui réussira le tour de force de se classer number vouane au Billboard américain, l’impérissable « Nel blu, dipinto di blu » que vous vous connaissez forcément sous son autre titre : « Volare »… Vola, Domenico… Dans le bleu du ciel bleu…

mercredi 5 août 2015

Brèves du 05 Août 2015

« Må... må... må... må... må... må skynde meg å
« Gå... gå... gå... gå... gå... gå slik at jeg kan
« Nå... nå... nå... nå... nå siste bussen hjem
« Ha... ha... ha... ha... ha... ha... ha det riktig
« Bra... bra... bra... bra... bra... bra, ikke glem å
« Ta... ta... ta... ta... ta sovemedisin
« Små doser er bra, må slappe litt av
« Skru på din radio, du har jo sov-i-ro »

« Faut… Faut… Faut… Faut… Faut… Faut que je me dépêche et
« Fi… Fi… Fi… Fi… Fi… Filer pour que je puisse
« Pren… Pren… Pren… Pren… Pren… Prendre le dernier bus
« Pass.. Pass.. Pass.. Pass.. Pass.. Passez tous une
« Belle… Belle… Belle… Belle… Belle… Belle journée, n’oubliez pas de
« Pren… Pren… Pren… Pren… Pren… Prendre vos somnifères.
« De petites doses c’est bien, faut se détendre un peu
« Allumez la radio, tu as des oreillettes… »

Déjà qu’en version originale norvégienne, le « Stress » eurovisuel de 1968 n’avait rien qui puisse incliner à l’indulgence auditive, alors si je commet le sacrilège excommunicatif de le traduire en français, alors là, c’est Armaggeddon devant les écrans d’ordinateurs et les tablettes…

Les plus courageux sautent par la fenêtre, la plupart se font religieuses avec vœu de silence éternel, quelques uns se crèvent les tympans à grands coups de tisonnier et j’en connais une poignée qui vous choper une gaule monstrueuse et qui pour poursuivre leur priapisme des nullités musicales vont s’empresser d’acheter les intégrales de Christophe Maé et d’Emmanuel Moire…

Je ne voudrais pas cracher inutilement sur les deux pénibles de la chanson française, principalement parce que leurs maris respectifs doivent suffisamment les arroser comme ça, car vous savez pertinemment que ce n’est pas le genre de la maison…

Jamais de mauvais esprit sur les douze liftings successifs et visiblement loupés d’une vieille demi-gloire des bals musettes qui tente un quatre-vingt-douzième comeback, de remarques déplacées sur l’hygiène corporelle manifestement douteuse de certaines coasseuses de la variété qui puent même en photo, de vannes potaches sur les lape-suces suce-pets de certains politiques ou de nombre de sportifs qui se reluquent la nouille dans les vestiaires en priant le Bon Dieu et toute la cohorte des saints pour que cette cochonne de Gourcuff tombe encore une fois sa savonnette…

Si je tombais dans ces travers… ça se saurait ! Cela serait de notoriété publique, comme l’hétérosexualité indéniable de Cyril Féraud, la probité indéniable de Jérôme Cahuzac et Kerviel, ou la bouleversante justesse de chant de Stone ou de Zaz…

En parlant justement de la crasseuse des hit-parades, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre que l’oublieuse du Fa Douche matinal facture 40.000 euros le concert privé de trente minutes… Douche non incluse, bien évidemment… Pour quelqu’un qui croasse « c’est pas votre argent qui f’ra mon bonheur, moi j’veux crever la main sur le cœur », c’est d’un parfait bon ton…

Bon ton intégral également ce dogue de Bordeaux femelle retrouvé en région parisienne enterré vivant et sauvé de justesse par un promeneur qui au détour d’un fourré a vu un museau dépasser de terre… La chienne va mieux et son précédent propriétaire a été interpellé… Quel sans couilles ce mec ! Avant, on avait la délicatesse d’abandonner toutou sur une aire d’autoroute, avec un ténu espoir d’être récupéré… Maintenant, on enterre… Ça va donner des idées aux gendre fatigués par leur belle-doche…

Est-ce la belle-mère trop présente ou carrément casse-burnes qui a précipité les choses ? L’histoire ne le dit pas mais l’on nous a annoncé une bien triste séparation après quarante ans de vie commune… Un célèbre couple d’Hollywood fait désormais litière à part, alors qu’ils allaient présenter ensemble une série d’émissions télévisées… Kermit et Piggy se séparent… Je demanderai personnellement à la grenouille si c’est la mère de Piggy qui a précipité la décision… Voir tous les jours une boite de jambon en gelée, c’est lassant à la longue…

Lassant la vie à deux quand on est des célébrités ? On ne serait pas loin de le croire après la nouvelle de la séparation de Gwen Stefani et de Gavin Rossdale après treize ans de mariage… Il faut dire que Monsieur aurait fricoté avec la nounou des gosses, mais aussi avec Marylin… né Peter Branson, un travelo qui aurait déjà épongé le chanteur du groupe Bush dans les années 80… « No doubt » que ça a dû péter des flammes…

Autre nouvelle bien attristante, la fin des émissions pour Jacques Navadic, irremplaçable pilier de Télé-Luxembourg, qu’il dirigea pendant dix ans, qui tourne le bouton à l’âge respectable de 95 ans. Son livre de souvenirs décrit formidablement l’époque dorée de RTL quand elle ne s’appelait que Télé-Luxembourg, et porte un titre qui décrit tout à fait Jacques Navadic, « RTL c’est nous »…

Si à l’époque, les journaux télévisés ne faisaient pas toujours dans la délicatesse et cédaient parfois au sensationnalisme, il en est hélas de même aujourd’hui, où l’on fait les gros titres du meurtre de Toulouse, la jeune femmes emboitée dans une malle plastique… On est ravis d’apprendre qu’elle serait décédée d’une fracture du crâne… Fallait pas se casser la tête pour le voir…

La tête, on peut aussi la voir lorsque les coutures de votre pantalon vous lâchent dans une position inconfortable… Surtout la tête de nœud… Cet évènement désagréable est arrivé à Lenny Kravitz, qui a craqué son futal en cuir sur scène, alors qu’il ne portait aucun sous-vêtement… de quoi repartir en coulisse avec la queue entre le jambes, ce qui est le lot de tout homme normalement constitué…

Si certains ont le slip bien rempli de leur tête, d’autres n’ont apparemment que dalle dans la tête, entendez par-là leur ciboulot… A l’instar de ces petits connards qui ont profané le cimetière lorrain… Et il se trouve quand même la mère de l’un d’entre eux pour estimer que son fils a peut-être pété un câble… Et ça justifie ses actes ? Pétasse, tu aurais mieux fait de l’élever normalement…

Et le 5 août 1952 au matin, les corps de la famille Drummond étaient découvert à proximité de leur voiture sur la commune de Lurs, à proximité de La Grand’Terre, la ferme de la famille Dominici. C’était le début d’une affaire criminelle sur laquelle la lumière n’a jamais été totalement faite… 

mardi 4 août 2015

Brèves du 04 Août 2015

« Mais demain je recommence
« Mais demain
« Je repars en ambulance
« A Cochin
« Ils vont me guérir bien vite
« Après quoi je prendrais la lutte
« A pied à cheval à bécane
« A Sainte Anne… »

La guitare chevillée au corps avec des tirefonds de 48, la senestre parkinsonienne agitée d’un irrépressible mouvement de balancier comme s’il souhaitait préparer le fromage râpé pour toute une colonie, moumoutte pure acrylique laquée au Kärcher, pantalon moulebite en tergal luisant gris souris avec sous-pull en Dralon orange assorti, vissé devant son micro avec la ferme intention de n’en bouger qu’avec l’aide d’un tremblement de terre tendance dévastateur, il entonne mélodie sur mélodie jusqu’à ce que mort s’ensuive… Guy Béart, infatigable ménestrel des temps modernes pourtant nettement fatiguant, avait la regrettable habitude de reprendre invariablement ses couplets dans ses émissions télévisées qui nous semblaient durer des heures et qui, en réalité, duraient des heures…

Guy Béart, c’était un peu le Christophe Maé des seventies… Béart balançait des lieux communs éculés jusqu’à la corde ultime de la trame plaqués sur trois accords de guitares inchangés depuis la libération de Strasbourg, et les critiques de Télérama se pignolaient la morteau à béchamel en criant au génie créatif… Pour le nain de jardin à ressort, c’est la même camelote, mis à part cette voix chatoyante qui rappelle assez bien un 45-tours de Donald Duck tournant à la mauvaise vitesse…

Foin des considérations béartiennes vaseuses, force est de constater que ce « Demain je recommence » possède la puissance évocatrice d’un « Temps des cerises » ou d’un « Déserteur », dans leurs versions musette par Aimable et son orchestre…

Tout recommence, jour après jour, semaine après semaine, et l’on se demande parfois pourquoi on a la désagréable sensation de déjà-vu… Peut-être parce qu’on se mire dans un miroir qui n’a rien de déformant, hélas, ou bien parce que les futilités estivales de cette actualité aoutienne ont comme un gout de revenez-y…

Vous aimâtes l’autoroute A6 de Beaune ce 31 juillet 1982 où l’on organisa un méchoui géant ? Vous adorerez peut-être moins ce car en feu sur l’A51 en Isère d’où l’on a retiré 43 gamins… regrettablement parfaitement indemnes…

Vous vous gonflâtes la moufflette devant le premier titre mondial de Florent Manaudou, l’armoire normande épilée de près de la natation française ? Vous allez vous gâter la friandise en revisionnant son cinquante mètres papillon victorieux… Y a pas à dire, Florent, il a des couilles… fussent-elles comprimées façon sous-vide dans son moulebite griffé et sponsorisé…

Vous déposâtes une gerbe sur la scandaleuse profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990 ? Vous allez pouvoir napper la deuxième couche avec cette profanation du cimetière chrétien de Labry, en Lorraine… Apparemment, des mineurs seraient les auteurs… Et le Pétillant de feindre l’indignation parfaite en affirmant que ces actes devront être sanctionnés durement…

Durement ? Il va leur élargir le trou à diarrhée ? On savait qu’au PS, Lang avait ces tendances de ramoner du petit marocain, mais que Manu ait également ces penchants, ça va la trouer à pas mal de gens…

Vous éprouvâtes de divins plaisirs, ou au contraire d’atroces douleurs anales lors de votre séjour en Grèce en juillet 78 ? Alors, vous allez en reprendre une portion  avec la bourse d’Athènes qui après un début de séance en hausse, recule à nouveau nettement… Et si tu avances quand je recule… A propos, je vous causais de plaisirs causés par le délectable retsiné et de mal au cul par la chute sur les ruines de l’Acropole…

Vous grinçâtes du dentier à en faire craqueler la couche de cinq centimètres de Polident lorsque Tapie nous enfila sa dette Crédit-Lyonnesque ? Alors, vous allez encore vous péter l’émail dentaire au vu de l’astronomique ardoise de trois millions sept d’euros que le Roi Salmane d’Arabie Saoudite laisse aux Hôpitaux de Paris… Après son foin terrible pour sa plage privée, faudrait pas voir qu’il attige un peu trop, le couscous-merguez… sinon, on lui envoie une légion de Clara Morgane lesbiennes comme garde rapprochée…

Vous eûtes des envies d’escalopes de veau à la crème ou de foie de veau à la persillade en lisant les sanguinolents exploits de Luka Rocco Magnotta, la canadienne bien fourrée aux restes de petit jaune ? Alors, préparez le barbeuc’ et le abats bien dégoulinants puisqu’on a retrouvé à Toulouse, bien calfeutré dans un appartement du centre-ville et une malle en plastique le corps démembré d’une femme de 23 ans, découpé pour rentrer dans la malle… Encore une adepte d’Houdini, hein…

Vous vous gondolâtes à en détremper le slip molletonné taille haute devant les élucubrations télévisées des vieux du Muppet Show, de Naulleau et Zemmour, ou du duo de teignes Salamé-Caron où l’inanité de leurs pseudo-remarques fielleuses n’avait d’égal que le gonflement anormal de leur melon démesuré ? Alors, préparez le sopalin, virez votre string et sortez une cuvette, car Pierre Laurent a demandé au Tout Mou d’agir pour que la Turquie cesse ses opérations anti-terroristes contre le PKK…

Excusez mon rimmel qui se barre, mais depuis le bilan globalement positif de Georges, les communistes n’avaient pas réussi de coup aussi bidonnant… Pépère, agir… Et en Turquie en plus… Vous voudriez pas qu’il inverse la courbe du chômage, en plus ?

C’est comme si on demandait aux corses de travailler, tiens… Le seul corse connu qui travaillait ces dernières années, c’était Patrick Fiori quand il besognait sauvagement Lara Fabian (pour qu’elle gueule autant, ça devait être sanglant)… Et pourtant, c’est bien en Corse qu’a été saisi un tableau de Picasso d’une valeur de 25 millions d’euros, sur un bateau d’un banquier espagnol qui tentait de faire passer en Suisse cette toile inscrite comme trésor national espagnol. Et la saisie a été faite par les Douanes Françaises… Ah on a eu peur d’un épuisement ilien soudain suite à ça…

Et le 4 Août 1964, alors que la France rissole sur les plages, le groupe britannique The Kinks sortent leur troisième single, intitulé "You Really Got Me", pour le label Pye Records, écrit et composé par le chanteur du groupe Ray Davies, et qui va connaître un grand succès en Angleterre, en restant deux semaines à la première place du hit parade. Grâce à ce hit, ils deviennent également aux États-Unis des acteurs à part entière de la "British Invasion", déjà lancée avec les Beatles et les Rolling Stones. Forcément, ça change de Béart… 

lundi 3 août 2015

Brèves du 03 Août 2015

- Eh ben M'âme Pichet, vous en faites une tête de déterrée ! On dirait presque Régine sans maquillage après une nuit blanche avec un éclairage défavorable…
- C’est vrai ça, M'âme Jeanssen a raison, à peu de choses près, on vous donnerait votre âge…
- Ah, M'âme Jeansen, M'âme Broch, M’sieur le Groniqueur, si vous saviez la nouvelle qui m’est tombée sur le coin de la figure… Vous seriez au moins aussi chiffonnés qu’une Simca 1000 après un crash-test à 100 à l’heure… Oh y a pas de quoi être très gaie, croyez-moi…
- Allons bon, et qu’est-ce que c’est-y qu’y vous arrive encore…. Me dites pas que c’est encore votre lino qui rebèque dans les coins…
- Si ce n’était que ça… Ah, M'âme Jeanssen, j’en suis toute retournée vraiment !
- Ne tournez donc pas autour du pot comme une mouche autour d’une fosse septique… Visez dans le mille, et crachez votre Valda, Bon Dieu !
- Eh bien voila, j’ai appris que Guy-Louis était gay…
- C’aurait été qu’il fût hétéro qui aurait été un scoop… Non vraiment, M'âme Pichet, je vous trouve quelque peu émotive et avec au final une sacrée paire d’œillères devant les mirettes… Mais qu’est-ce qui vous a mis cette évidence sous les yeux, comment avez-vous su ?
- Ben, M’sieur le Groniqueur, j’l’ai surpris dans la buanderie en train de vidanger le fils à M'âme Broch…

Le temps que le SAMU évacue M'âme Broch et M'âme Pichet qui avaient eu au moins l’élégance de tomber dans les pommes de concert, voila M'âme Jeanssen qui revient à la charge :

- Dites voir que c’est quand même curieux c’te façon qu’ils ont les jeunes de tous faire homosexuel avec des hommes de nos jours…
- Ce n’est pas une mode, M'âme Jeanssen, c’est au contraire très ancien… Déjà chez les grecs antiques, cela se pratiquait sans opprobre pour se vider les bourses…
- Oué, ben les grecs modernes, ils feraient mieux de s’y remettre pour se la re-remplir, la bourse, parce que croyez-moi que c’est pas brillant chez eux… Rien qu’à la réouverture, la bourse d’Athènes a fait un plongeon de 22 %... Chais bien que les plongeurs sont tous pédés avec des hommes, mais quand même, y font finir par choisir Tom Daley comme mascotte, la bourse grecque !
- Plonger certes, mais ne pas couler… Prendre exemple sur nos nageurs français qui volent de victoires en victoires : le relais, Florent Manaudou qui se couvre d’or…
- Oué, ben il ferait mieux de se couvrir un peu plus… Déjà qu’on croirait une reproduction de l’armoire normande de ma pauv’ tante Marthe avec le poil sous les bras en moins, ils se croient tous obligés d’enfiler des moulebites tellement serrés qu’on se demande s’ils n’ont pas les profiteroles qui leur remontent jusqu’aux amygdales…
- C’est une question de glisse, M'âme Jeanssen…
- Du temps de mon Raymond, pour la glisse, soit c’était le saindoux soit c’est un bon pschitt de Fabulon sur coquette…. Et en voiture Momone, c’était parti pour la séance de coulissage d’andouillette…
- M'âme Jeanssen, nous ne parlons pas de la même glisse, là… Moi je vous parle de glisser entre deux eaux…
- Entre deux os ? Ben moi j’vous cause de glisser entre deux cuisses, là !
- Mais vous êtes déchainée du string aujourd’hui ! Je comprends que depuis le départ de votre mari, ce n’est pas tous les jours que vous devez vous faire gâter la fendasse, mais tout de même, restez correcte…
- Détrompez-ous, M’sieur le Groniqueur, puisque c’est que vous y mettez la main dans mon Sloggi, j’vas vous dire que tout ce que c’est qu’on voit dans les journaux ces jours-ci sur les sesque-toïze funéraires qu’y z’ont crée un olisbos funéraire qu’y ont collé vingt-et-un grammes de cendres du défunt dedans…. Tout ça c’est du chiqué !
- Comment ça ?
- Un bon concombre, une photo du disparu, un vieux slip histoire d’avoir encore un peu l’odeur, et hop ! C’était parti pour la chevauchée intrépide… Maintenant, ces snobinardes qui veulent se goder avec les cendres du mort… Elles en ont pas eu assez de le fumer toute leur vie, il leur faut des cendres maintenant ?
- Mais le défunt n’est pas obligatoirement un homme…
- Ben voyons ! Et toutes les tafioles pédées avec des hommes, les Jean Gabin jeune fille et les Delphine Seyrig diaphanes qui tortillent de la rondelle sur du Patrick Juvet, ce sont les cendres de leur cigarette ? M’en parlez pas, chez moi, tout le monde aimait les hommes…
- Comment ça ?
- Moi j’aimais les hommes, mon père aimait les hommes, mon grand-père aimait les mecs, mon frère a servi d’épongeoir à Jacques Chazot pendant dix ans…
- Mais alors, chez vous, personne n’aime les femmes ?
- Si, ma sœur !
- Effectivement, vu sous cet angle…
- Et puis mieux vaut comme ça ! Elle qui avait horreur des gosses…
- Vous avez raison ! Pour faire des gosses et donner naissance à des terreurs en puissance… Comme ces petits monstres entre cinq et douze ans qui ont saccagé une école maternelle… Vous vous rendez compte, M'âme Jeanssen ?
- J’te leur mettrai une de ces roustes qu’ils pourraient pas s’asseoir de huit jours, comme quand Guy-Louis sort avec Gérard en boite de nuit… Mais comment sont-ils élevés, ces petits morveux ?
- On ne veut pas faire rétrogrades, mais de temps à autre, le « cétémieuavan »… c’était quand même mieux !
- C’est comme en politique, depuis qu’on a laissé des postes ministériels à des greluches, c’est le bordel…
- M’enfin M'âme Jeanssen, vous, si féministe…
- S’el vô plé ! quand vous entendez la Dingo du Poitou ouvrir tout grand son réservoir à conneries, vous avez envie de sucer des merguez ! Quand on pense que la siphonée veut limiter à 90 à l’heure les autoroutes traversant les villes… On voit bien que ça circule pas à 90 dans sa tête…
- Ce doit être la tendance actuelle en politique… Regardez Bayrou, le ravi du cirque de Gavarnie qui réclame un sommet « opérationnel » entre la France et le Royaume-Uni à propos des migrants… Alors même qu’en Angleterre, on envisage des peines de prison pour les propriétaires qui logeraient des clandestins…
- Bah, j’comprends même pas comment que c’est qu’ils arrivent à survivre en Angleterre… Déjà qu’ils se fadent un temps de merde douze mois par an, vous y rajoutez des gonzesses qui expliquent à elles seules l’homosexualité masculine et de la bouffe tellement imbouffable qu’on croirait qu’elle est déjà digérée…
- Décidément, on reste dans le broute-minou aujourd’hui…
- Et pourquoi ça donc ?
- Eh bien, c’est précisément le 3 août 1954 que meurt Colette, à l'âge de 81 ans, dans son appartement du Palais-Royal. Malgré les demandes de son époux Maurice Goudeket (qui a toutefois refusé l'assistance d'un prêtre au chevet de la mourante) et l'intervention de l'auteur anglais Graham Greene, Monseigneur Feltin, archevêque de Paris, refusera d'accorder un enterrement religieux à cette artiste deux fois divorcée qui fréquenta aussi des femmes, jugeant sa "conduite inconvenante". Qu’importe, l’écrivain aura l'honneur d'être la première femme à faire l'objet d'obsèques nationales dans la cour d'honneur du Palais-Royal, avant d'être inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
- Vous croyez que Brialy y était déjà ?