vendredi 29 août 2014

Brèves du 29 Août 2014

« Oui, le monde tourne un peu comme un manège,
« Toi et moi, nous sommes ses chevaux de bois,
« Et qu’importe le ciel, qu’il soit au beau, qu’il tombe en neige,
« Ce grand manège ne s’arrête pas… »

Vous aurez beau geindre comme une vieille porte de manoir écossais mal graissée un soir de forte humidité en lisant le texte de cet irremplaçable chef d’œuvre qu’est la version française de la contribution batave du Concours Eurovision 1977, interprété par un polichinelle rose à balai dans les miches du nom d’Heddy Lester, vous serez contraints de constater que ces quelques lignes constituent un idéal condensé de l’actualité estivale de cette fin août…

Oui, oui, j’ai bien écrit « actualité estivale » et « fin août »… Les températures et la météo que nous subissons depuis plus de trois semaines vous avaient sans doute convaincu que nous abordions allègrement le mois d’octobre aux confins du Groenland mais non, nous sommes bien fin août, et ce n’est pas la tardive offensive sudiste de la chaleur alors que l’on reprend le collier qui va nous impressionner…

Certes, le ciel ne tombe pas en neige comme le chantonnait Heddy, mais peu s’en est fallu dans certaines régions septentrionales où il fut de bon ton de rallumer le chauffage et d’enfiler les doudounes pour fêter l’Assomption… J’attends de pied ferme, la main tremblante de coller une double torgnole et le 43 fillette prêt à décoller vers les protubérances fessières, les bécasses de la météo télévisée lorsqu’elles viendront la moumoutte surlaquée et le sourire lifté au lèvres botoxées nous susurrer que tout cela est dû au réchauffement climatique…

Quoi qu’il en soit, le monde tourne effectivement comme un manège et tout change plus souvent qu’à son tour… Eh oui, préparez-vous à une rentrée bouleversée, où il ne sera que peu probable que vous retrouviez vos marques antérieures… Tout change, tout se transforme, tout évolue, et pas toujours dans le meilleur sens…

Tout change, puisqu’après quinze ans passés sur France 3, le Concours Eurovision de la Chanson est rapatrié sur France 2 pour l’édition 2015. Un retour aux sources puisque le temple des prestations kitsch et de l’infernal décompte de points avait été transmis sur Antenne 2 puis France 2 entre 1983 et 1999. Mais également du temps de l’ORTF, la deuxième chaîne avait transmis le spectacle en couleurs entre 1968 et 1971 avant un retour au noir et blanc entre 1972 et 1974 sur la première chaîne puis en couleur entre 1975 et 1981 sur TF1, avant que le nouveau pouvoir socialiste décide du retrait français en 1982…

Tout change puisque le nouveau Gouvernement du Pétillant, bien que ressemblant comme des gouttes de flotte au précédent, est en train de nous offrir un de ces dérapages incontrôlés vers un horizon ultra-libéral qui ferait passer les cascades de Rémy Julienne pour de vulgaires hoquets de 2cv dont l’embrayage centrifuge serait mal maîtrisé par un conducteur novice…

Déjà, le nouveau Ministre de l’Economie (ou de l’absence d’économies, c’est selon) avec sa gueule d’ange à débiter des horreurs par paquets de douze provoque des remous avec son interview où il fustige la réforme phare du pot à tabac lillois, à savoir les fameuses 35 heures… Travailler plus pour gagner moins ? Sarko en a rêvé, Macron va le faire !

Valls ensuite qui se fait ovationner par le patronnat avec son coming-out sous forme de « j’aime l’entreprise » qui a dû faire vriller les chaussettes de Pépère et coller une gaule démentielle à Pierre Gattaz… A tel point que Cécile Duflot, qui n’en rate jamais une dès qu’il s’agit de dézinguer la majorité dont elle fait partie, accuse le Pétillant d’imiter Thatcher… Ah ça, Manu avec les sempiternels chemisiers à lavallière, les boucles d’oreille en perle et le casque de cheveux blonds de la Dame de Fer, ça aurait de la gueule place des Vosges, non ?

Tout change, définitivement, puisqu’après 37 ans de bons et loyaux services à l’antenne de Radio Luxembourg, Philippe Bouvard passe le flambeau des Grosses Têtes à Laurent Ruquier, transfuge d’Europe n° 1. Jadis incontournable rendez-vous où la culture et la gaudriole se mêlaient intimement avec des piliers tels que Jacques Martin, Jean Yanne ou Jean Dutourd, l’émission-phare de la station périphérique avait sombré dans un repaire d’humour franchouillard difficilement digestible. Gageons que Laurent Ruquier saura le dépoussiérer, et l’écoute des premières émissions ne fait pas démesurément saigner les oreilles…

Tout change, car les éternels fiancés d’Hollywood se sont enfin passé la bague au doigt. Après des lustres passés dans le pêché, Angelina Jolie et Brad Pitt se sont mariés en Provence, de la manière la plus intime qui soit, alors que les chroniqueurs mondains ne rêvaient que de noces pompeuses, grandiloquentes et m’as-tu-vu au possible…

Tout change, puisqu’après un demi-semestre de célibat à se faire reluire le sceptre turgescent à grands coups de manipulations manuelles et de posters de Britney Spears en position gynécologique, le Prince Harry aurait retrouvé chaussure à son pied en la personne de Camilla Thurlow (qui ne se traduit pas en français pas Turlutte…), employée au sein d’une organisation qui s'occupe du retrait des mines antipersonnel… Il n’a pas envie de sauter, le rouquin ?

Tout change, car Shakira a confirmé attendre un second enfant de son compagnon, le fouteballeur espagnol Gérard Piqué, de dix ans son cadet… Le moins qu’on puisse dire est que Gérard, Piqué au vif, a tiré au but en évitant la lucarne…

Et le 29 août 1962, lors du conseil des ministres, le Président Charles de Gaulle a fait part de son désir de faire élire le Président de la République française au suffrage universel, souhaitant inscrire cette évolution dans la Constitution sans la soumettre préalablement au Parlement. Le référendum organisé le 28 octobre suivant lui donna raison à plus de 62 %… Quand on voit ca que ça a donné par la suite… Tout change, vraiment…

jeudi 7 août 2014

Brèves du 07 Août 2014

« Partir Partir
« On a toujours
« Un bateau dans le cœur
« Un avion qui s'envole
« Pour ailleurs
« Mais on n'est pas à l'heure… »

Ah ! les trémolos caprins de notre Julien Clerc national ! On a beau s’en gausser, ces bêlements chantés sont toujours plus agréables à l’oreille que les beuglements bovins d’une Lara Fabian en version mégaphone ou les couinements de sconse en chaleur de Christophe Maé…

Quoi qu’il en soit, cette appétence à partir est d’autant plus développée que la proximité des congés se fait douloureusement sentir… Et il faut bien se l’avouer, ce n’est plus une proximité mais carrément un encastrement version crash-test 38-tonnes contre Mini Austin dans la France du mois d’août…

La France du mois d’août, c’est plus que jamais la France des vacances malgré les porte-monnaie de plus en plus désespérément vides, des bouchons (qui se forment sur les routes et qui sautent dans les apéros), des mémères en maillot de bain à fleurs qui s’aspergent de Monoï et empestent à deux lieues à la ronde, des pépères en tongs et marcel qui schlinguent l’huile rance, le tabac froid et le slip pas frais ; c’est le royaume de la farniente avec quatre grammes dans chaque œil, l’empire du « j’en fous pas une rame », le domaine des congés payés qui viennent se cultiver le mélanome à la Grande-Motte…

C’est aussi le salle de jeux de Flamby 1er, son laboratoire d’expériences préféré (vous vous souvenez de la première expérience socialiste ? Déjà, ils ne savaient pas où aller…), où il peut à loisir lancer douze réformes dans la semaine pour toutes les retirer quinze jours plus tard parce que deux quarterons de fonctionnaires en grève (pléonasme) ont soulevé les sourcils d’un air contrit, où il ne se prive pas de faire la leçon aux pays étrangers (ce qui fait d’ailleurs l’effet d’un pipi dans un violon puisque tout le monde se contrecarre de l’opinion du benêt), où il raffole de prononcer de vibrants hommages commémoratifs dont tout le monde se branle, renouant avec la tradition des Présidents de la IIIème République dont les fonctions se limitaient à inaugurer les chrysanthèmes…

Mais ce n’est pas que cela, notre Tout-Mou… A en croire Cambadélis, c’est un mec qui a des couilles au cul (les siennes, parce qu’on ne voit vraiment pas qui aurait envie de pratiquer une inspection approfondie des hémorroïdes de notre Président).. Eh oui ! Hollandouille n’a « pas peur » du retour de Sarko à en croire le Premier Secrétaire du PS… Non, il n’a pas peur… il est liquéfié, il se fait dessus tellement il a la trouille d’affronter en 2017 l’Ex en talonnettes… mais à part cela, il n’a pas peur…

Le cochonnet sudoripare à teinture Baranne brou de noix et cravate de traviole n’a d’ailleurs pas le temps matériel d’avoir peur tant il est entièrement dédié au bonheur d’une remontée dans les sondages… Il parait que les draps s’en souviennent… Rendez-vous compte, deux points de gagnés en un moi… bon, ça ne fait au final que 16 % d’inconscients satisfaits de la non-action présidentielle mais c’est toujours mieux que si c’était pire…

Le pire, c’est que le Pétillant baisse dans les sondages en perdant trois points de satisfaction… Avec encore 28 % d’opinions favorables, Valls est en voie d’hollandisation lente, mais certaine…

Et ce ne sont pas les brillants résultats obtenus par la politique menée par le Gouvernement qui mèneront les français à se taper une chaloupée manuelle sur le volcan à lave blanche en pensant aux bienfaits du socialisme… Dernière claque dans le beignet gouvernemental en date, la censure partielle du pacte de responsabilité par le Conseil Constitutionnel.

Là, faut qu’on m’explique… Vu l’aréopage de conseillers inutiles, cabinets spéciaux (blanc, noir, à rayures, au fond du couloir), chefs d’équipe délégués à l’inspection méthodique des bac à fleurs, directeurs technique de l’inspection spécialisée des placards à portes coulissantes en quinconce, et responsables généraux de la coordination globale et unifiée de l’usage concerté des ressources hydriques et consommables des automatismes manuellement commandés de l’entreprise (bref, le mec qui s’occupe des niveaux d’eau et de kawa dans les machines à café) ; n’y aurait-il pas dans le lot de ces nuisibles grassement payés par le contribuable un juriste, ou à tout le moins un mec qui y entrave trois mots en droit ?

Sinon, dans le désert de la futilité craquante sous la dent comme une pierre dans une salade de lentilles, je ne vais pas encore une fois vous poudrer le nez avec les histoires de chnouff du Quai des Orfèvres, puisque le brigadier mis en examen persiste à ne rien dire… Y en a un qui va se prendre des coups de bottin dans la poire…

Si cette dernière est européenne ou américaine, eh bien les russes ne pourront même plus se la garder pour la soif, puisque le franchement hilarant Poutine a décrété un embargo total sur la plupart des produits américains et européens… Ah les moscovites vont être ravis de faire à nouveau la queue pendant seize heures pour constater dans la vitrine du Goum du quartier qu’il n’y avait de toute façon rien à vendre…

Rien en vitrine, et rien dans la boite noire de l’avion crashé d’Air Algérie, qui n’a rien enregistré des conversations de l’équipage… C’est pratique, hein, quand on ne veut que le public sache ce qui s’est passé… Après tout, ce n’est pas grave… Les familles des victimes ont toute la compassion du Tout-Mou, elles devraient s’estimer positivement honorées d’une telle distinction honorifique…

Et telle une invitation au voyage, l’anniversaire du jour nous emporte vers des mers lointaines… Le 7 août 1947, le norvégien Thor Heyerdahl et ses cinq équipiers terminent la traversée du Pacifique sur le Kon-Tiki, un radeau de balsa. Cette expédition était en fait une tentative heureuse de rallier les îles polynésiennes sur un radeau partant des côtes d'Amérique du Sud afin d'expliquer le peuplement de l'Océanie. Le bouquin que le norvégien écrit ensuite obtient un succès mondial et fera rêver des générations de gosses qui dès lors ne rêveront plus que de partir, partir puisqu’on a toujours un bateau dans le cœur…

Et embarquons-nous sur ce bateau qui nous mènera aux escales de l’été, du bonheur, des vacances… Excellentes vacances à toutes et tous, à très vite de vous revoir et relire, big smacks à qui en fait la demande et surtout… carpe diem !

 

mercredi 6 août 2014

Brèves du 06 Août 2014

« Elle chante au milieu du bois, la source, et je me demande,
« S’il faut croire à cette légende d’une fille qu’on trouva… »

Très honnêtement, à la différence d’Isabelle Aubret qui, robe longue turquoise rococo, œil de cocker triste et anglaises blondasses niaises, défendit cette chanson sous les couleurs de l’ORTF au Concours Eurovision 1968, je contretape avec la dernière des énergies de savoir si le rafraîchissant glougloutis de ce ruisseau des sous-bois fut causé par le viol d’une greluche qui n’avait rien de mieux à foutre que de se balader en pleine forêt avec des robes transparentes au ras de la salle de jeux et dangereusement échancrées sur la laiterie…

Je serais beaucoup plus intéressé de savoir où s’est faufilée la source de mon inspiration… S’est-elle enfuie au travers des pierres vers les profondeurs insondables de la terre ? S’est-elle évaporée tel un billet de mille dans la poche du Ministre de nos Sous sous prétexte de prélèvement partiel libératoire de l’intégralité du versement provisoire ? Aura-t-elle été lampée goulument par quelque assoiffé notoire qui avait mangé trop salé ce midi ?

Je me perds dans des vortex étourdissants de questions sans réponses, je sombre dans des abysses de questionnement en lâchant les dernières bulles d’air de l’ex-apnéiste et futur noyé qui a surestimé ses capacités respiratoires et s’en va tranquilou servir de repas aux poissons, je me tire-bouchonne le ciboulot à tenter d’apporter une réponse mais je ne puis que cogner avec violence le marteau de mon incompréhension contre les murs de la haine…

Hein ? Mais non, je ne me drogue pas… C’est mon état naturel… hélas pour les confrères et consœurs (en un ou deux mots en fonction de leurs capacités intellectuelles plus ou moins développées et éloignées du QI de l’oursin) qui doivent subir ma compagnie…

Quoi qu’il en soit, je suis à sec comme une outre vide en plein désert de Gobi, un portemonnaie français après le hold-up fiscal de Pépère, une bouteille de Ricard après un apéro avec Renaud et Kersauzon… Plus d’idées, la tête vide (un peu comme si Nabila s’était réincarnée en moi)… Et aucune aide à attendre de la part de l’actualité qui se complait à racler les fonds de tiroirs avec l’acharnement d’une manucure qui tient à démontrer la qualité de sa french manicure à 85 € la séance en raclant ses ongles sur du crépi gros grain…

Sérieusement, comment voulez-vous écrire trois lignes qui ne soient pas consternantes de navrance à partir des dépêches désolantes de platitude que dégueulent les téléscripteurs et les télex des salles de rédactions ?

C’est bien parce que je vous sais accro à ces insignifiants papelards comme Colin Farrell l’est aux clopes que je tente de déverser sur la page blanche ces lignes qui n’en doutons pas ne feront pas remonter les chaussettes des puristes de la langue française et ne défriseront pas les fervents du Christophe Maé’s fan club, puisque de toute façon, ils n’ont pas encore compris la première phrase de la chronique…

A droite, drame, mélodrames, questionnements, puisque le doute l’habite même si la muse l’habite… Sarko rejoue jusqu’à l’écœurement la valse-hésitation du « J’y-vais-j’y-vais-pas » pour la Présidence de l’UMP dans l’espoir de provoquer le manque chez les sympathisants… Gare à ne pas provoquer la nausée à force de jouer les indécis…

Toujours dans la délicatesse et la justesse, Bébert Collard et sa mèche graisseuse visiblement en mal de sunlights médiatiques posent une déclaration définitive comme d’autres déposent une pêche dans la cabane au fond du jardin. Figurez-vous que le copain au bouledogue blond s’interroge sur l’opportunité du retour du représentant en talonnettes avec les « boulets judiciaires » qu’il trimballe… Alors que lui ne transporte aucun boulet… C’est vrai, le Front National ne ressemble pas de tout à une poudrière…

Et dire que les ministres sont en vacances… ce qui normalement devrait nous épargner quelques couacs pendant quinze jours… Sauf que le Ministre de nos Sous table sur une croissance ridicule là où Pépère s’imagine crever le plafond… Jamais ils ne se reposent ?

Question croissance, Encula Merkel la met encore une fois profondément à Flamby en refusant de changer quoi que ce soit dans sa politique économique suite aux déclarations françaises plaintives… Evidemment, on ne passe pas du tout pour des branques…

Quand on vous disait que le foutebale était un sport sensible, délicat, distingué, où les joueurs savaient faire preuve de sentiments forts et honorables… Oué, d’accord, ils s’enculent violemment sous les douches sous le prétexte d’une savonnette qui choit et d’un carrelage rendu glissant par l’écoulement de l’eau… Mais il faut avoir vu la voix brisée et les larmes de Mathieu Valbuena (toujours très classe avec un marcel noir  pour faire admirer ses tatouages vulgos) lors de se dernière conférence de presse marseillaise avant de partir au Dynamo de Moscou pour se dire que nos connasses en short ont des émotions… Quitter les calanques pour aller se peler les miches à Moscou, je comprends qu’il chiale, le modèle réduit…

Comme quoi on ne plaisante pas outre-Lac de Genève, le suspect impliqué dans l’affaire du vol du dossier médical de Schumacher s’est pendu en prison à Zurich. L'homme, dont l'identité n'a pas été révélée, était un cadre de la société de secours aérien suisse Rega, qui avait organisé le rapatriement de France en Suisse du champion de Formule 1 victime d'un accident de ski sur le sol français. Bon, ça fait toujours un bourbine de moins, hein !

Des nouvelles de Dieu ? enfin, de son représentant terrestre pour la section cinéma, mines, positions politiques intenables, fours cinématographiques et autres minauderies, j’ai nommé Alain Delon, qui a été hospitalisé et opéré du dos lundi. Détail croustillant, le débris aurait lui-même appelé les urgences, ce qui dénote avec les habituelles déclarations grandiloquentes de l’enflée de l’ego. Violentes douleurs au dos ? Après avoir farci des palettes de nénettes, starlettes, chaudasses et autres dindes, le vieil acteur décati aurait-il viré tel Aragon ? En tout cas, si on pouvait le guérir de son cancer du FN…

Et pour rester dans le domaine du cinéma, le 6 août 1932 s’ouvrait à Venise la toute première « Mostra », sous le nom interminable de « Prima Esposizione Internazionale d'Arte Cinematografica ». La première édition se déroule sur la terrasse de l'Hôtel Excelsior du Lido de Venise, mais il ne s'agit pas encore d'une compétition, les titres étant simplement présentés au public, public qui pourra se régaler cette année-là en ouverture de Docteur Jekyll et Mister Hyde, mais aussi de Frankenstein… On comprend maintenant pourquoi on parle de monstre sacré du cinéma… 

mardi 5 août 2014

Brèves du 05 Août 2014

« Est-ce une fille ou un garçon ?
« Un garçon aux cheveux longs,
« Ou une fille en pantalon,
« C’est là la question… »

Cette question, que se posait en 1966 Annie Gautrat devenue Stone avec sa voix merveilleusement éraillée et, déjà, systématiquement fausse, malgré les trésors d’ingéniosité et les douze choristes déployés par la postproduction, elle n’est désormais plus du tout d’actualité…

Je pourrais, vu le peu de temps qui me reste avant les congés et le nombre quasiment inversement proportionnel de dossiers restant à conclure, assigner, traiter avant la date fatidique, me contenter de vous balancer un papier rapidement torché, bourré de fautes d’orthographe, syntaxiquement douloureux et ne lésinant pas sur les à-peu-près douteux (bref, un édito de Minute ou de Marianne)… Je pourrais simplement vous cracher une pastille comme j’eus l’habitude de faire l’année dernière pendant les congés…

Mais non, non, non… Je vous connais, fragiles, délicats et sensibles comme vous l’êtes, vous allez encore me faire un caca nerveux, et franchement, on n’a pas besoin de ça, on est déjà suffisamment dans la merde comme ça en France…

Alors, je vais devoir, encore une fois, remettre sur le sommier cent fois l’ouvrage, au péril de mon lumbago et des pieds de lit, afin de livrer ces quelques lignes bêtasses sur les futilités d’une actualité qui n’en finit pas de partir en vacances… Mais qui fait comme les gosses qu’on envoie se coucher et qui dans l’espoir de grappiller les premières minutes du film reviennent sans cesse pour refaire un énième gros poutou à son papounet…

Est-ce une fille ou un garçon ?... la question ne doit désormais plus se poser… Figurez-vous que la Loi d’égalité renforcée hommes-femmes a été promulguée… A y est, mesdames, vous êtes nos égales et ce, de manière renforcée… Vous allez pouvoir vous gratter les réserves ADN devant Téléfoot le dimanche… Vous prendrez plaisir à vus fader les visites dominicales chez NOS mères et gare à la réflexion vacharde sur ses varices ou sur la tendreté toute relative de son rôti de porc… Vous allez apprécier de déménager les pianos au cinquième sans ascenseur…

Et tout ça, à cause de quelques mal-baisées qui ont brûlé leur soutif au lieu de rentrer chez elles préparer le repas de leur mari et maître, harassé de travail pour rapporter les maigres économies du ménage qui évidemment seront intégralement claquées par cette bonne-à-rien de femelle en colifichets inutiles et babioles superflues alors qu’il faudrait changer le tapis de sol de la Renault 16 et acheter une nouvelle pipe…

Est-ce une fille ou un garçon… Qu’importe ! Du moment que Pole Emploi peut radier, peu lui chaut que ce soit une fille, une femme, un garçon, un mec, une brouteuse, une pédale, un jaune, une noire, une grise ou un albinos… L’ancienne ANPE radie à tout va en ces mois estivaux, vraisemblablement aux fins de présenter à la rentrée des chiffres à peu près acceptables…

Est-ce une fille ou un garçon ? A vrai dire, on ne sait pas… on ne sait plus… les obus ont tellement martyrisé les chairs qu’on se demande même si cet amas sanguinolent eut un jour forme humaine… Certes, les anges n’ont pas de sexes… mais vu les évènements récents à Gaza, va y avoir foule au portillon d’admission chez Saint-Pierre…

Le point positif est que le cessez-le-feu est décrété, et apparemment respecté… C’est commode de dire halte au feu lorsqu’on atteint son but, peu important le nombre de cadavres qu’on laisse sur le bord des ruines… C’est aisé de se faire prier par les puissances étrangères qui froncent les sourcils de la manière aussi grotesque que la mémère à clebs qui gronde son réservoir à pisse ambulante qui vient de lui flaquer un bon demi-litre sur les charentaises… Limite si israéliens et palestiniens n’ont pas quitté le champ de bataille en se disant : « allez Schlomo, à la revoyure ! » « Ciao bello, on s’appelle ! »…

Est-ce une fille ou un garçon ? Peu importe, puisqu’Allah, dans sa grande miséricorde  aurait commandé à quelques barbus illuminés par trop de doigts dans la prise et de chichons par trop corsés d’exterminer les chrétiens d’Irak… Ah évidemment, on n’a pas droit aux explosions en direct sur TF1 avec les bouts de cervelles qui dégoulinent de la caméra… Donc forcément, c’est le genre de nouvelle reléguée aux « télex » de fin de journal de nuit sur France 3 Auvergne…

Est-ce une fille ou un garçon ? Là, j’ai la réponse, heureusement… C’étaient deux garçons… Qui habitaient Montigny-Les-Metz en 1986… Et qui eurent la mauvaise idée de croiser la route d’un détraqué qui les renvoya ad patres… Vingt-huit ans après, on secoue la poussière des dossiers et on exhume les squelettes puisqu’on aurait un nouveau suspect n° 1… Après le fiasco de Patrick Dils et les hésitations de Francis Heaulme, annonce-t-on un cafouillage Henri Leclaire, un type qui n’est pas du tout comme son nom, apparemment…

Est-ce une fille ou un garçon ?... La question reste posée, et même si je vous avoue que le doute m’habite, j’ai ma petite idée là-dessus… On va être gentil, et dire « indéterminé », bien que j’en connaisse qui iraient bien se rendre compte sur pièces… Franchement, on peut légitimement se poser des questions sur Baptiste Giabiconi, l’ex-manche à couilles de Lagerfeld, qui venait faire sa chichiteuse l’autre samedi soir au Fort Boyard… Les vilaines diront qu’avec Willy Rovelli et Olivier Minne, y avait pas surplus de testostérone…

Toujours est-il que le damoiseau suce-nommé nous a piqué une crise de nerfs l’autre soir alors qu’il était dans la cage aux tigres, allant jusqu’à éclater en sanglots… L’année dernière, il nous avait ululé des cris de pucelle mettant à mal sa prétendue virilité… Un conseil Baptistou… L’année prochaine, tu lâches pas ton crochet, et tu t’inscris à Slam… C’est moins physique et Cyril Féraud te galoche toujours jusqu’aux amygdales avant l’enregistrement…

Est-ce une fille ou un garçon ? Le doute n’est pas permis lorsque le 5 août 1967, Jean-Pierre Melville donne le dernier tour de manivelle de son nouveau film noir « Le samouraï », avec Alain Delon, qui fait du Delon : moue boudeuse, parole rare, jeu minimaliste… Un rôle quasi-muet (on ne s’en plaindra pas) qui façonnera la légende de l’acteur… Et l’occasion de revoir la trop rare Cathy Rosier, l’épouse de Jean-Paul Cara décédée en 2004… 

 

lundi 4 août 2014

Brèves du 04 Août 2014

« Combien de temps combien de temps
« Si on restait face à face sans un mot
« Sans une gomme qui efface
« Combien de temps combien de temps
« Et je bois je bois
« Et je suis saoul de toi saoul de toi… »

La tête dans le gaz, l’esprit dans le pâté de foie et la joue encore marquée par la bordure de l’oreiller, vous déployez des moyens quasi-surhumains pour rassembler vos idées et vos neurones devant le miroir de la salle de bains… Mouéééé…. Gn’on est lundi… faut aller bosser… patenviiiiiiiiiiiiii !!

Je ne vous ferai pas de dessin, surtout que je suis passablement déplorable à l’exercice d’expression artistique par voie d’un pinceau ou d’un crayon de couleur, on a tous vécu ces lundis matin dramatiques, où les brumes d’une nuit trop courte, ou pas assez réparatrice vous maintiennent en apnée dans un baril de coaltar aussi poisseux qu’une baignoire de purée de jujubes liée à la mélasse… 

Et là, alors qu’après vous être rasé au dentifrice, vous vous brossez vigoureusement les ratiches à la mousse à raser, vous vous demandez combien de temps encore vous allez devoir endurer ces séances matutinales de torture avant que les vacances n’arrivent dans un soulagement presqu’identique à la parturiente qui démoule un gluant de dix livres sans péridurale…

Et immanquablement vous revient en mémoire cette musiquette entêtante assortie de la voix éraillée fleurant bon la meule d’Appenzer et l’edelweiss sauvage de Stephan Eicher qui miaule en se demandant « combien de temps »… Eh oui ! Cela nous fait faire un bond en arrière de plus de vingt-cinq ans, lorsque le clip où l’on voyait Stephan se rouler par terre pieds nus et en tee-shirt blanc était matraqué sur les chaînes musicales de l’époque !

Et l’actualité du jour colle parfaitement, tel un dentier soigneusement oint de Polident, la colle à ratiches qui permet aux édentés de croquer du nougat ou faire le grand-huit, à cette chanson…

Combien de temps la nouvelle trêve décrétée à Gaza va-t-elle durer ? Un jour ? Deux jours ? Quelques heures ? Le temps nécessaire à Nabila pour apprendre la table de multiplication par un (comptez environ deux mois…) ? Une apnée de Pierre Frolla ? Le temps du plaisir pour un éjaculateur précoce ? La meilleure durée ne serait-elle pas celle du fût du canon ? Un certain temps…

Combien de temps avant que le virus Ebola ne fasse de tels ravages qu’on s’y intéressera finalement à sa juste démesure ? Ah évidemment, ce ne sont que de pauvres africains qui tombent comme des mouches devant l’aisselle pas fraîche de Zaz… On peut donc passer ça sous silence, ou à la limite afficher une circonspection de circonstance… Mais le jour où ça arrivera en Europe… il sera trop tard !

Combien de temps allons-nous encore subir les assauts acharnés d’une météo complètement chahutée, parfaitement tourneboulée comme l’affolant brushing d’Evelyne Dhéliat, propre à faire pousser des cris d’orfraie et de demi-vierge folle en chaleur à tous les garçons-coiffeurs de France ? Temps pourri en Juillet, avec une alternance de métronome entre période de chaleur intense et lourde et orages avec une refroidissement pareil au niveau de testostérone dans la biloute de Rocco Siffredi en voyant les photos de la dernière visite chez le gynécologue de Jeanne Moreau… Et on nous prévoit aussi merdique en aout… Ah, qu’on est bien avec ce temps de septembre ! Et pis les strings doublés en polaire, les tongs montantes et les monokinis à capuche imperméable, c’est diablement sexy !

Et je bois, je bois, et je suis saoul de toi… Combien de temps, à moins de s’imbiber le cortex d’alcool fort au point de trouver du charme à Susan Boyle ou à son teckel à poils longs, sera-t-il nécessaire de subir les assauts vocaux des crasseux de la chanson française modernes, le couple de peilleux qui graissent du tif, puent des aisselles et schmouktent des panards ? Non contents de nous donner la nausée en les voyant sur le petit écran, Zaz et Julien Doré se produisent à Arcachon… Parfait ! Avec les odeurs de marée, de vase et d’embruns, on arrivera presque à croire qu’ils ont de l’hygiène…

Combien de temps pour retrouver la trace, autre part que sur les narines du Tout-Paris, du demi-quintal de chnouf volatilisée au Quai des Orfèvres ? Le brigadier qui, benoitement, s’est fait gauler à cause de la surveillance vidéo, reste silencieux et n’explique pas non plus comment il est parvenu à se payer sept maisons à Perpignan… A moins que tout cela ne soit que poudre aux yeux…

Et je suis saoul de toi… Il faut croire que le Pétillant s’est pinté au Champomy-groseille, ou s’est enquillé une douzaine de saladiers de Tourtel-mandarine, pour balancer des déclarations aussi fracassantes… V’là t’y pas que notre premier sinistre, dont la mine réjouie laisse toujours à penser qu’il avait la moitié de sa parentèle dans le vol d’Air Algérie, prévoit « une rentrée difficile » pour le Gouvernement et Pépère… Si même lui, pourtant on ne peut plus Lassie chien fidèle qui remue la queue dès que l’autre prend la pince à sucre, n’y croit plus…

Combien de temps encore faudra-t-il se fader ses commémorations compassées dont tout le monde se branle strictement avec l’énergie d’un lave-linge bloqué sur la position essorage maximum ? Je ne renie évidemment pas la tragédie que fut la guerre de 14-18… Mais est-il juste nécessaire de nous la jouer cataclysme intergalactique pendant le dépôt de la gerbe ? Les présidents français et allemand en rajoutaient tellement dans la contrition forcée que c’en devenait parfaitement carton-pâte niveau émotion… On a beau dire, Mitteux et Kohl la main dans la main en 1984, ça avait plus de gueule…. Même si l’autre qui fait deux mètres donnait l’impression d’emmener Tonton à l’école…

Combien de temps se serait-il moqué de l’impuissance (pas complètement inventée) de la Police si l’on ne l’avait farci de pruneaux au volant de sa BMW ? Alors qu’il est recherché par toutes les Polices et Gendarmeries de France, de Navarre et d’ailleurs aux quatre coins de l’Hexagone, Jacques Mesrine, alors qualifié d’ennemi public n° 1, donne une longue interview dénonçant notamment les QHS à l’Hebdomadaire Paris Match qui la publie ce 4 août 1978. La stupeur est au rendez-vous dans les kiosques, évidemment… Mais que fait la Police ?… Vous voulez vraiment une réponse ?... 

vendredi 1 août 2014

Brèves du 1er Août 2014

« Arrête de ramer, t’attaques la falaise ! »… Ah, voila un titre de films qu’il est bien et qu’il claque au vent comme le fier étendard d’un avion publicitaire qui vient pétarader dans le ciel aoutien des plages méditerranéennes pour vanter la dernière boite échangiste à la mode ou le salon d’épilation fessière qui fait fureur… Dans la grotte insondable du nanard, on tombe et on retombe comme une cascade sur des titres dont on se demande bien comment on a pu pondre aussi mauvais…

Si « le Fuhrer en folie » reste gentillet malgré sa connotation homosexuelle assez prononcée (faut dire qu’avec Alice Sapritch dans la distribution, ça n’aide pas à faire hisser le grand foc chez les phoques), on a eu à subir des horreurs comme « couche-toi dans le sable et fais jaillir ton pétrole » ou « Embraye bidasse ça fume »…

Et je l’avoue péniblement, parce que je ne laisse que très difficilement les gens pénétrer mon inimité la plus profonde, mais je suis dans le dernier cas… Non, je ne me compare pas à Bertrand Delanoë, qui dans le Marais est surnommé l’embrayage (ben voui, la pédale de gauche) et je n’éprouve aucun besoin d’embrayer… Et oui, ça fume…

Ça fume dans mon cendrier parce que j’oublie d’éteindre parfaitement les mégots de cigarettes que la fatigue et le stress professionnels me font consommer en quantité qui ne sont plus raisonnables depuis longtemps… Ça fume dans ma tête comme un soupière remplie de soupe aux poireaux et à la rhubarbe avoisinant le point d’ébullition parce que l’on est à quelques encablures des vacances, et que faut pas pousser trop loin le bouchon pour que mémé se casse la trombine dans les pétunias…

Et dans le même temps, heureusement d’ailleurs, ça ne fume pas trop dans le landerneau médiatique de l’actualité et de ses futilités…

Honnêtement, pensez-vous que les français soient aptes à se captiver pour le nouveau barème d’indexation séquellaire d’indemnisation partielle et aventureuse des blessures de deuxième catégorie causées par les véhicules terrestres à moteur mus exclusivement par des lampes à pétrole carburant au gaz de schisme liquéfié ? Oui, je sais que ça concerne une portion de la communauté assez réduite, mais si l’on commence par mettre au rencard les minorités et les sous-groupes en perte de vitesse, les socialistes vont bientôt perdre tout droit au chapitre…

Je conçois aisément que la critique sur vingt-cinq pages de la tout à fait remarquable somme de cet auteur hindo-malgache dont le nom m’échappe consacrée sur la culture des papayiers nains en Rhodésie du sud-ouest entre 1880 et 1903 et leurs conséquences sur la couche d’ozone et les flatulences des bonobos eunuques soit quelque peu rébarbative et propice à un endormissement post-prandial…

Alors, que faire, sinon gratter à s’en décoller les ongles les fonds de tiroir des futilités de l’actualité ?

Comme tous les 1er août, vos journaux, complétés de quelques feuilles de chou qui usurpent le nom de quotidien d’information, nous rebattent les oreilles de ce qui change (ou pas) dans notre vie quotidienne… Entre le prix du gaz qui baisse et celui de l’électricité qui reste stable, avouez qu’il n’y a guère de quoi se choper une érection à fendiller l’émail du lavabo des toilettes…

Et pourtant… Révolution apocalyptique dans l’impitoyable monde des auto-écoles, puisque Cazeneuve (qui apparemment n’a strictement rien d’autre à foutre) vient de réduire la durée de l’épreuve pratique du permis de conduire de 35 à 32 minutes… Le but ? Espérer faire passer plus de candidats… A ce niveau-là, c’est plus de la connerie, c’est de la synthèse…

Ou alors, on sait ce que sont devenus les 52 kilos de cocaïne « égarés » au Quai des Orfèvres et qu’une perquisition de l’IGPN n’ont pas permis de retrouver… Ils ont fini chez Cazeneuve qui n’en finit pas de se repoudrer le blair avec des kilomètres de rails de chnouf…

Si le Sinistre de l’Intérieur s’enfarine le pif comme une sole prête à frire, Kerviel a intérêt de se vaseliner abondamment le fondement pour qu’il accepte sans broncher la décision du Parquet de faire appel de la décision du Juge de l’Application des Peines lui accordant son bracelet électronique… Ça ne m’étonnerait qu’à moitié si le Procureur n’était pas client à la Société Générale…

Rien de bien frais finalement sous le soleil des marbres des imprimeries… Si ce n’est les rivières de sang qui ne tarissent pas à Gaza… La trêve de 72 heures décrétée n’aura vécu que quatre heures, et l’on reste impuissant et abasourdis face à cet incompréhensible déferlement de haine… On sait que la situation est inextricable, et que c’est une véritable boucherie… Mais nous donner à voir des chairs déchiquetées, des bambins ensanglantés ou des madones bramant toutes les larmes de leur corps ne changera hélas strictement rien…

Et pour terminer sur une note quelque peu plus sympathique, j’ai jeté un œil (parce que les deux, je ne voyais plus où j’allais) à la une du Parisien, qui lui aussi a pris son rythme estival et nous tartine à l’heure de la plage des plages de tartines presqu’aussi imbouffables que du Nutella à six heures de matin en nous parlant de la cellulite de l’un, du régime de l’autre, et des incontournables pensums de l’été…

Sous la rubrique « People », le Parisien affiche chaque jour en une des personnalités issues de tous les milieux et qui ont la particularité de faire ou d’avoir fait la une de l’actualité… Après Christophe Maé qu’on était presque content de retrouver dans un journal parce que là au moins, il ne chante pas ; c’est autour du perchiste toujours moulé dans du lycra tellement collant qu’on croirait qu’il a fondu Renaud Lavillenie de faire les frais de cette mise à nue bien pudique… sous un titre on ne peut plus racoleur : « Lavillenie : la perche de père en fils »… On n’a pas du leur tendre, celle-là, de perche… Surtout que Renaud la prend constamment en main, en public…

Restons dans les mecs moulés dans du lycra pour évoquer l’anniversaire du jour, puisque c’est le 1er août 1962 que Spider-Man apparaît pour la première fois dans le quinzième numéro du magazine de bandes dessinées "Amazing Fantasy" créé par Marvel Comics. Peter Parker, un jeune homme piqué par une araignée radioactive devient justicier après le meurtre de son oncle par un voleur. Le succès est tellement au rendez-vous qu’il aura son propre magazine moins d’un an plus tard, une série télévisée quelque temps plus tard… et des adaptations cinématographiques plus ou moins réussies, dont celles avec Tobey Mac Guire dans son costume moule-chouquettes ???