lundi 15 janvier 2024

Brèves du 15 Janvier 2024

 

Non à la concurrence déloyale !

 

Pardonnez-moi d’être aussi chafouin dès le lundi, mais là, y’a de quoi s’énerver plus que légitimement ! Si, dans les plus hautes sphères de l’état, je soupçonne fort certaines personnes, que je ne nommerai pas pour ne pas entacher plus que de raison l’actuel locataire de l’Elysée, se mettent à imiter la fine fleur des chansonniers actuels pour amuser la galerie ; je ne vais pas tarder à me courroucer tel un Jean-Luc Mélenchon sous acide…

 

Franchement, il n’a rien de mieux à faire, en ce moment, le tambourineur de vieilles couscoussières rétamées ? Il n’aurait pas, à temps perdu, un pays à diriger et à amener sur la voie de félicités futures dans un flot ininterrompu de promesses qui au final n’engagent que ceux qui y croient encore ?

 

A peine a-t-on refermé à grande peine l’année 2023, avec son inénarrable sketch sur la loi immigration, et espérait-on pouvoir passer quelques semaines tranquilles, à cuver les réveillons de Noël et de la Saint Sylvestre, digérer à grands renforts d’Hepatoum en intraveineuse les roboratifs plats festifs et les imbitables chocolats saveur choucroute au raifort de Tante Marthe, que Manu revient à la charge avec une nouvelle saynète que n’auraient pas renié Jean Amadou et Jean Rigaux réunis.

 

Le goût de la dernière salve de 49-3 de Babeth Borne n’était pas encore effacé de nos palais délicats que le Président remet le couvert !

 

Voilà-t-y pas que Manu nous remercie notre Première Sinistre quasiment sans signes avant-coureurs ! Encore quelques gags de ce tonneau et il prêt pour huit jours à guichets fermés à l’Olympia, le Jupiter de la rue du Faubourg Saint-Honoré…

 

Franchement, il nous balance ses vœux et paf ! huit jours après, il se débarrasse de sa première ministre. Il serait mesquin que ça ne m’étonnerait guère… Pour preuve, le dimanche, il tire les rois et mardi, il fourre la reine à Matignon…

 

On peut dire qu’il a commencé les soldes d’hiver à Matignon de bonne heure ! On vire la Borne et hop ! on se débarrasse de toutes les voitures électriques du char de l’état. Place désormais aux voitures à pédales, pour faire honneur à notre nouveau Premier Ministre, Gabriel Attal, désormais plus jeune locataire de la rue de Varenne que la France n’ait jamais connu.

 

Ouvertement homosexuel, Gaby a dû endurer des rougeurs persistantes aux genoux, à force de glisser sur les tapis élyséens pour obtenir son titre de chef du Gouvernement…

 

Et quel Gouvernement, mes enfants ! Un casting cinq étoiles sur l’échelle de la rigolade… Bon, ne vous affolez pas, aucun changement aux postes-clés, il fallait bien ménager les susceptibilités de chacun… Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, les grands perdants du remaniement, gardent leur maroquins. Déjà qu’ils tirent une gueule de dix pieds de long de ne pas avoir été bombardés Premier Ministre, on n’allait pas en prime les virer comme des malpropres. Ils auraient été capables de nous faire un caca nerveux et de se rouler sur la moquette en chouinant…

 

Rien qu’à voir l’accueil glacial que Darmanin a réservé à Gaby lors de son premier déplacement officiel, on se doute que ces deux-là ne partiront pas ensemble en vacances à Mykonos cet été…

 

Pas de changement non plus au Ministère de l’Agriculture, pour une fois qu’on tient un ministre qui ne l’ouvre pas… Statu-quo également Place Vendôme, où Dupont-Moretti est confirmé. Il faut dire qu’Isabelle Boulay, la compagne du Garde des Sceaux, avait menacé le Président d’enregistrer un nouvel album si Manu virait Riri du Ministère de la Justice…

 

Nomination surprise en revanche au Quai d’Orsay puisque Stéphane Séjourné récupère les Affaires Etrangères. Celles de Gaby ne lui sont nullement étrangères, puisqu’ils ont été pacsés jusqu’en 2022… Que ne ferait-on pas pour reconquérir l’ancien élu de son cœur…

 

Histoire de respecter la parité, on a bombardé Aurore Bergé secrétaire d’Etat à l’égalité homme-femme. Au moins, on se marrera, vu que la miss est un véritable robinet à conneries ambulantes, une espèce de Si-Bête N’Diaye blanche.

 

Mais la plus sidérante nomination est sans nul doute celle de Rachida Dati comme Ministre la Culture. L’égérie des marques de luxe et de la chirurgie esthétique à haute dose est sans conteste celle qui pouvait le mieux succéder à l’éternel Ministre de la Culture, Jack Lang. Même goût immodéré pour les cocktails onéreux, appétence semblable pour les liftings ratés, même bagout logorrhéique pour ne rien dire d’important pendant des plombes, même attrait irrésistible pour les ors de la République… Raticha, c’est définitivement une Jack Lang avec un vagin.

 

Et toujours rien pour Jean-Vincent Placé ou Manuel Valls…

 

On change tout, en ce début d’année 2024… C’est ainsi que Pôle Emploi est officiellement devenu France Travail. Fallait y penser ! Et dans la même veine de changement de nom, pourquoi ne pas rebaptiser Ameli, l’assurance maladie en France Ouille Ouille Ouille et la SNCF en France Tchou-tchou ?

 

Tout change, on ne reconnaît plus rien, ce pays c’est le bordel ! Mais qu fait le Gouvernement ? Rendez-vous compte ! On est au mois de janvier, et il fait froid ! Encore plus inadmissible, il neige ! Et nos chaînes infos nous gratifient d’alerte-info 24/7 sur cette vague de froid… Tout en se rendant compte avec agacement qu'une année encore, la DDE s'aperçoit avec étonnement qu'il peut neiger AUSSI sur la route...

 

Je ne serais pas étonné que Jordan Bardella ne nous gratifie pas d’une diatribe sur l’incapacité gouvernementale, qui dans son incurie légendaire, n’arrive pas à prévoir les intempéries à l’avance… Celui-là, depuis que Marine l’a bombardé à la tête de son parti, il ne sent plus ses dents pousser, d’autant qu’il a le vent en poupe pour les prochaines européennes. Il devrait pourtant savoir qu’il ne faut pas trop montrer les dents si l’on veut se faire introduire au plus haut de l’Etat. Ben oui, les pipes au dentier, ça irrite le macaroni à béchamel…

 

Heureusement que pour nous distraire de toute cette tambouille politicienne, nos peoples ont toujours un tour à sortir de leur musette. L’affaire Depardieu a bien pimenté les fêtes de fin d’année, et il s’est certainement trouvé plusieurs oncles un peu trop avinés qui ont envoyé valdinguer la dinde aux marrons du réveillon parce que la tablée le vouait un peu trop lourdement aux Gémonies.

 

Et les signataires de la tribune de soutien à l’ex-acteur ont depuis lors opéré un rétropédalage des plus artistiques, en arguant qu’ils avaient signé un peu trop rapidement, ou qu’ils n’avaient pas pris l’exacte mesure de ce qu’on demandait de signer. Il faut les comprendre… Pour la plupart d’entre-eux, ils n’ont pas bossé depuis l’invention de la pellicule couleur, alors signer un bout de papier leur rappelait leur gloire passée quand ils signaient des autographes à une foule en délire…

 

Et vu que le gros menhir libidineux avait même eu la main leste avec Michel Blanc sur le tournage de « Tenue de soirée », il valait mieux la jouer prudente…

 

Comme la mayonnaise de l’opinion publique avait du mal à prendre, les nouvelles générations se foutant de Depardieu comme de leur premier bouton d’acné, les gazettes ont eu tôt fait de mettre à la une un nouveau scandale people en sortant Alain Delon du saloir.

 

Ah ! L’affaire Delon ! L’épopée de l’héritage Hallyday fait pâle figure face aux supposés mauvais traitements réservés à l’acteur désormais bien diminués, au vu des photos publiées dans Paris Match. Sa fille s’est défendue comme elle a pu, en affirmant notamment, et de manière bien maladroite que son père était traité comme un coq en pâte et qu’il était capable de faire des déclarations publiques quand bon lui semblait.

 

Mis à part « infirmière, mon tapioca est trop chaud » ou « Alain Delon a fait sous lui, changez-moi la couche », je ne vois pas trop ce qu’il pourrait déclarer publiquement, lui qui s’est muré dans un silence hautain et dédaigneux depuis des lustres et quelques candélabres. Sa vieillesse est vraiment un naufrage dans la piscine où, du temps de sa splendeur, il barbotait en compagnie de Romy Schneider…

 

Si vous pensiez qu’on avait touché le fond de l’infamie, sortez les tractopelles et préparez-vous à creuser encore un peu de concert avec la famille d’Alexia Davall, qui réclame soixante mille euros de dommages-intérêts à Jonathan Davall, le veuf faussement éploré amateur de méchouis à la barbaque humaine…

 

Faut les comprendre, les pauvres chéris… C’est que ça coûte une blinde, les avocats médiatiques…

 

Et pour rajouter au bonheur, le carnet noir des célébrités ne cesse de se remplir depuis le début de l’année, laissant les Jean-Claude Brialy modernes et autres affolés du goupillon au bord de l’épuisement.

 

En effet, David Soul a pris une dernière fois la Ford Torino rouge à raie blanche de Starsky et Hutch ; Glynis Johns (l’inoubliable Madame Banks de Mary Poppins) a trouvé que le morceau de sucre qui aide la médecine à couler était bien amer ; Franz Beckenbauer a marqué son ultime but ; Louis Le Pensec, ministre socialiste de la mer qui ne put éviter le naufrage mitterrandien entre 1981et 1983, s’est mis au régime pain sec.

 

L’Eurovision est également en deuil avec le décès de Guy Bonnet, qui représenta deux fois la France au Concours, en 1970 et 1983 avec de sirupeuses ballades et concourut également en 1968 comme auteur-compositeur de la chanson « La source », interprétée par Isabelle Aubret, là encore sous les couleurs françaises.

 

Enfin, Laurence Badie s’est éteinte, nous privant de sa bouille piquante et de sa voix suraiguë, qu’elle mit au service du doublage, incarnant notamment les voix françaises de Tchaou (dans le dessin animé Tchaou et Grodo) et de Véra dans Scoubidou. Détestable départ qui fait s’émietter encore plus notre enfance révolue…

 

Et le 15 janvier 1974, Dalida sort la chanson « Il venait d’avoir 18 ans », qui sera l'un des plus gros succès mondiaux de l'année (n° 1 dans neuf pays, dont l'Allemagne où elle vendit près de 3,5 millions d'exemplaires, 6 disques d'or en 1974). La chanson sera enregistrée en 5 langues (allemand, espagnol, italien, japonais et en anglais en 1978), bénéficiant d'une sortie single pour chacune d'elles. Gaby, qui vient d’en avoir moins de la moitié de plus, sera-t-il le plus gros succès hexagonal de l’année ? Patience, son gros micro frétille déjà…

 


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