mardi 19 avril 2022

Brèves du 19 Avril 2022

 Méfiez-vous des blondes !

 

Sans doute aurez-vous oublié cette bien oubliable émission de télévision naguère diffusée sur la défunte Cinq, et animée par Amanda Lear, dont la blondeur n’est plus à démontrer désormais. Mais je me permets de vous renouveler cette mise en garde solennelle, à quelques jours d’un scrutin dont l’issue s’annonce incertaine, ou à tout le moins nettement moins évidente qu’il y a cinq ans de cela…

 

Méfiez-vous des blondes, car à vouloir les réduire à la portion congrue, ou au rôle de faire-valoir guère valorisant, elles pourraient vous jouer un tour de vache…

 

Bon, on en a déjà éliminé une qui faisait rien qu’a se plaindre d’avoir été photocopiée par le locataire actuel de l’Elysée… Et qui vient désormais chouiner comme une gosse de riches…

 

Mais si nous nous intéressions un moment à tous les recalés de ce grand barnum politique, avant la joute terminale de dimanche prochain et le débat d’entre-deux-tours qui promet d’être sanglant (bien que Manu vienne normalement avec le sien dans son moulebite)…

 

Les derniers seront les premiers avertit la Bible, et bien, Nathalie Arthaud sera la première ! On sentait dès le départ qu’elle y croyait moyen, la trotskiste qui a au surplus toutes les peines du monde à nous faire oublier l’irremplaçable Arlette Laguiller… Qui elle, avait un capital sympathie non négligeable…

 

Ensuite, avec un glorieux 0,77 %, Philippe Poutou, qui peine à rééditer les scores non négligeables du NPA à l’époque Besançenot… Décidément, les français ont horreur des copies, ersatz et autres photocopies pâlichonnes…

 

Elle titre moins que le livret A, un yaourt de régime ou un iPhone fatigué, avec ses 1,75 % qui signent la mort clinique du PS, ou de ce qu’il en restait après la branlée de Hamon en 2017. Notre Drame de Paris ne fera pas pour la France ce qu’elle a fait pour Paris, et c’est diablement heureux !

 

C’est quand même drôlement râlant de se revendiquer d’un parti qui a dirigé la France et de se voir recalée après deux peigneurs de girafe dont la postérité conservera seulement l’inamovible opportunisme de l’un et l’alcoolisme chronique de l’autre… Avec des moyens fait de bric et de broc, Jean Lassalle et son élocution à la Defferre les mauvais jours réussit à coiffer sur le poteau Nicolas Ducon-Gnangnan, qu’on a rangé dans le placard des inutiles jusqu’à la prochaine présidentielle, et Fabien Roussel, le seul coco encore en vie avec le démocrate nord-coréen…

 

Bon, on passera vite sur la destinée de Yannick Jadot, l’écolo bobo qui s’y croyait déjà mais se mange le manche du râteau à biner les topinambours bio en plafonnant à 4,63 %. Faut dire qu’avec un soutien de campagne de la carrure de Sandrine Rousseau, apôtre des hommes déconstruits, Yannick ne pouvait que se faire démonter dans les urnes…

 

Son résultat apocalyptique avait fait au soir du premier tour l’effet d’un Nagasaki électoral tant les instituts de sondage s’accordaient à lui octroyer un résultat plus honorable… Mais à force de jouer avec le feu et bramer à longueur d’interview que Manu lui avait piqué ses idées et qu’il fallait voter pour l’original, et à défaut d’avoir défendu un programme audible, Valérie Pécresse s’est mangé la barre des 5 % dans le râtelier, s’exposant à ce que ses frais de campagne ne lui soient pas remboursables. Et passée la sidération des 4,78 %, Valoche nous couine le SOS d’une terrienne en pécresse sans discontinuer…

 

Sivouplé, donné argent pour parti malade… Moi endettée cinq millions… Quelle petite joueuse, toute de même ! Elle chouine comme c’est plus permis pour cinq millions, alors que Kerviel s’en est mangé pour cinq milliards, et en a fait un bouquin…

 

Bon, Pécresse fait nettement la gueule, mais nettement moins que la face de fouine anémique, Monsieur Z., qui a pris une déculottée mémorable, qui lui fera sans doute passer le goût de jouer dans la cour des grands quand on professe des discours moisis et aux tonalités rappelant les heures glorieuses de Radio Vichy…

 

Quant au tiercé de tête, il était somme toute assez prévisible, mis à part les pourcentages, évidemment… El Chon avait tout pour plaire, avec sa verve et ses douze avatars qui glorifiaient le Che et des idéaux inatteignables... Même s'il est assez inattendu de voir un ancien socialo viré extrême-gauchiste représenter le renouveau de l’aile gauche de la politique française…

 

Quant aux deux qualifiés… Vous parlez d’un renouveau ! Deux blondes qui ont le même attrait pour le slip, deux blondes qui promettent monts, merveilles, veaux, vaches, cochons et couvées puisque de toute manière, on rasera gratis demain…

 

Marine Le Pen, que son staff et les médias s’emploient depuis plusieurs années à dédiaboliser pour la faire apparaître comme présentable, mais qui trainera toujours comme un boulet l’héritage paternel qui sent le gaz… Marine qui a intérêt à réviser ses fiches pour ne pas se planter lors du débat de demain soir… Marine qui évidemment nous fait miroiter des trucs avec l’argent qu’elle n’a pas, et qu’elle pourrait à la limite emprunter chez Poutine…

 

Manu Macron, qui veut se vendre comme décontracté du gland en apparaissant tout sourire et moumoutte pectorale au vent d’une chemise entrebaillée… Manu qui désormais a un bilan qu’il doit assumer, et défendre… Manu qui apparaissait comme l’homme providentiel il y a cinq ans mais qui désormais n’incarne plus qu’un rempart contre une certaine forme de dictature et d’intolérance… Manu qui ne risque de n’être réélu qu’en fonction d’un vote en réaction contre l’autre blonde…

 

Bref, Manu qui a intérêt de ne plus aligner les conneries tels un vulgaire François Hollande, sous peine de devoir le payer très cher dans les urnes d’ici quelques années…

 

Et le 19 avril 1980, à La Haye, l'Irlande gagne pour la seconde fois le Grand Prix du Concours Eurovision... Si Johnny Logan et son "What's another year" pleurnichard à souhait vont séduire le public, c'est le duo luxembourgeois, deux casseroles nommées Sophie et Magaly, qui va rester dans les mémoires des mioches de l’époque avec un titre insouciant et marrant, le fameux "Papa pingouin" que toute une génération de gamins ont fredonné... Et 42 ans après, il s'ennuie toujours sur la banquise...


 

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