vendredi 21 janvier 2022

Brèves du 21 Janvier 2022

 

Plus d’une demi-douzaine de morts célèbres en moins d'une décade, ah ça part sévère les droits de succession !

 

On n’a même plus le temps de faire sécher la tenue de grand deuil qu’on nous annonce à grands renforts d’alerte-info sur BFMTV (la Voix de son Maître) le trépas d’une célébrité, plus ou moins âgée…

 

A peine Ronnie Spector, l’inoubliable chanteuse des Ronettes, groupe féminin des sixties ayant créé l’immortel « Be my baby » en 1963, avait-elle cessé de refroidir qu’on enchaînait déjà sur la disparition de Ricardo Bofill, l’architecte réputé qui avait notamment créé le quartier Antigone à Montpellier, et celle de Jean-Jacques Beneix, le réalisateur du mythique « 37°2 le matin ». Visiblement, sa température est moindre, désormais…

 

Le monde eurovisuel est également en deuil, puisque Carmela Corren, candidate autrichienne de l’Eurovision 1963, puis Armando Gama, porte-drapeau du Portugal en 1983, repliaient leur pébroque en passant l’arme à gauche à respectivement 83 et 67 ans.

 

Le monde du cinéma n’est pas en reste, hélas, puisque Hardy Krüger s’est éteint à 93 ans, et Gaspard Ulliel à seulement 37 ans, victime d’un accident de ski. L’acteur qui aimait se donner à fond dans ses films et aller au plus profond de ses rôles (Jérémie Rénier et Louis Garrel ont dû avoir mal au fion sur le tournage de « Saint-Laurent »), était probablement en shooting de repérage en vue d’un biopic sur Schumacher… Mais comme disait le teuton précité, ski ne nous tue pas nous rend plus fort…

 

L’époque n’est pas franchement à la grosse déconnade, avec le variant Omicron qui contamine plus rapidement qu’à son tour, ce qui fit ululer les anti-vax qui redoublent de péroraisons sur les réseaux sociaux pour affirmer l’inefficacité du vaccin.

 

Quand ils auront réussi à comprendre qu’un vaccin n’est pas un traitement et qu’il permet seulement d’éviter des formes graves de Coivd-19 et non la contamination, on aura fait un grand pas… C’est pas demain la veille…

 

Il faut bien avouer que Macron et le Docteur Maboul (le seul à rester positif au Ministère de la Santé) s’y sont pris comme des manches pour encourager les français à se faire vacciner. Auraient-ils promis une virilité sans faille aux messieurs et une perte de poids à ces dames grâce à la piquouse qu’on aurait à l’heure actuelle 120 % de la population française triplement vaccinée…

 

Au lieu de cela, le Sinistre de la Santé vient tous les quatre matins égrener avec la clarté d’un tas de boue des statistiques alambiquées à côté desquelles les règles du jeu d’une émission de Guy Lux ressemblent à un imagier pour candidats de téléréalité.

 

Faut les comprendre, ces messieurs du Gouvernement ! Ils ont plus la tête à préparer la candidature présidentielle aux futures élections, et dans une certaine mesure à essayer de nous vendre une fois de plus le blondinet de l’Elysée comme l’homme providentiel.

 

Dans le pléthore de candidats actuels, il va falloir frapper un grand coup pour que l’annonce de la candidature macronesque soit relayée avec toute la pompe servile des journalistes courbés. Visiblement, le Gouvernement envisage quelque chose de festif, vu que Blanquer est déjà parti en repérage à Ibiza…

 

Blanquer à Ibiza, c’est le mariage de la carpe et du lapin, les parfaits opposés qui se superposent… C’est comme si Frédéric Begbeider passait une soirée Télérama chez Pierre Arditi ou si Régine faisait une retraite spirituelle dans un monastère moldo-slovaque de moines ayant fait vœu de silence…

 

D’ici à ce que Manu nomme David Guetta en remplacement au Ministère de l’Education Nationale, vu que DJ Blanquer est carbonisé, il n’y a qu’un pas…

 

Ah ! Ce grand barnum présidentiel ! A défaut d’intéresser les français, il fait au moins turbiner les journalistes et présentateurs télé qui rivalisent d’audace et d’ingéniosité en multipliant les émissions spéciales. Rien qu’à la radio, France Inter se mue hebdomadairement en tribune politique avec le déjà fameux « Un candidat face au 7/9 », qui est en passe de devenir la meilleur émission comique de la bande FM.

 

Après les plâtres essuyés par Jean-Luc Mélenchon, qui nous a fait son one man show habituel, c’est Notre Drame de Paris qui, la semaine dernière, a mis l’émission sur orbite avec une prestation tellement perchée qu’elle ferait passer les déclarations de Ségolène Royal pour une bouillie informe…

 

Tout y est passé, devant les mirettes admiratives, et rapidement incrédules de Léa Salamé et de Nicolas Demorand… Le sketch bien rôdé de la primaire à gauche, dont le résultat est capital, pourvu qu’il consacre Anne Hidalgo candidate unique de la future branlée électorale à gauche… Tout comme le best-of des promesses électorales intenables. Avec en point d’orgue, la déclaration finale d’une Hidalgo visiblement sous acide selon laquelle elle serait évidemment au second tour…

 

Je ne sais pas à quoi elle carbure, Notre Drame de Paris, mais c’est de la came de première bourre… Pour accéder au second tour, encore faudrait-il qu’elle se présente seule… Le nouveau slogan de Paris ? « Mergitur nec fluctuat »…

 

D’autant plus que la multiplication des candidatures à gauche laisse entrevoir une atomisation jamais atteinte à ce niveau. Christiane Taubira s’est en effet déclarée, histoire d’emmerder un peu plus Hidalgo, qui pourtant se débrouille très bien toute seule quand il s’agit de s’enfoncer. Heureusement qu’Arnaud Montebourg a décidé de se retirer de la course, soudainement conscient qu’il n’y a qu’avec Audrey Pulvar qu’il ne se retire pas avant la fin… Elsa Zylberstein et Aurélie Filipetti ne lui disent pas merci…

 

Hier, l’émission a perdu un peu de son comique avec Marine Le Pen, toujours aussi professorale et nouvellement drapée dans son indignation de ne plus être la candidate la plus à droite, largement dépassée par Eric Zemmour, le candidat à tête de fouine lobotomisée qui empeste le vert-de-gris et la chambre à gaz, même à la radio.

 

On attend avec une impatience non feinte la prochaine émission. Pourvu qu’on ait droit à Fabien Roussel, même si, question déconnade, il n’est pas au niveau du légendaire Georges Marchais, qu’on adorait quand il criait au scandale tout en demandant à Elkabbach de se taire.

 

Tout comme on adorait cette série américaine qui débarque sur les écrans de l’unique chaîne de la RTF le 21 janvier 1960 : Rintintin. Après le massacre de sa famille par une tribu indienne, le jeune Rusty est recueilli avec son chien Rintintin par les hommes du 101ème de cavalerie, basé à Fort Apache, dans l'Arizona. Nommé "caporal honoraire", le jeune orphelin aidé de son chien, un splendide berger allemand, va partager la vie du fort auprès du lieutenant Rip Masters et du sergent O'Hara. C’était culcul-la-praline… mais qu’est-ce que cétémieuavan !

 


 

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