lundi 7 juin 2021

Brèves du 07 juin 2021

« C'était le temps des fleurs,
« Où j'enculais ta sœur,
« Sur le divan de la salle à manger,
« Elle me disait : "Encore",
« Je comprenais "Plus fort",
« J'en pouvais plus !
« J'lui pétais l'os du cul ! »
 
J’entends déjà le Sarcophage’s Queenies Fan Club, le Cercle (élargi) des admirateurs hystériques de la célèbre loucheuse égyptienne, l’Orlando’s sister tarlouzes international organisation et les amateurs paneuropéens de la roucouleuse de conneries à strabisme divergent (ce qui est louche pour quelqu’une dont le frère est presse-bite) ululer comme une meute de chouettes hiboux une nuit de pleine lune bercés par les mélopées de la Vilaine Fermière (c’est vous dire si c’est gay)…
 
Comment oser dénaturer à ce point le chef d’œuvre insurpassable qu’était son inoubliable (hélas) interprétation si dégoulinante de gluance roucoulophonique du « Temps des fleurs » ? Comment jeter l’opprobre indélébile, le stupre pestilentiel, la flétrissure irréparable de la pornographicitude sur les souvenirs émouvants et compassés des années où tout allait forcément mieux que ça ne va actuellement ? Comment oser chanter que l’on pratique une intromission postérieure et approfondie sans protection ni moyen de lubrification post-moyenâgeux sur une personne qui risquait de souffrir d’hémorroïdes, de verrues trouducutesques ou même d’adopter une allure donaldesque pendant une semaine ?
 
Comment faire montre d’une telle désinvolture badine et d’un penchant ridiculement marqué pour la gaudriole salace, les calembredaines grivoises et les réécritures lestes des chansonnettes du répertoire impérissable de l’immense chanson française qu’elle est même connue aux quatre coins de l’hexagone et encore plus en dehors de nos frontières qu’on aurait jamais dû ouvrir, vu le résultat probant de Juin 1940, alors que l’heure est grave, que la France a peur et que le monde tremble ?
 
Oui, le monde entier dans sa globalité la plus complète que je m’enhardirai à étendre à ses environs et périphéries les plus proches, a les chocottes qu’il n’en faudrait pas beaucoup plus qu’un chouia nanométrique pour qu’il se fasse dessus, à l’instar de Giscard quand il voit une assiettée de tapioca fumante…
 
Le monde sa fait dans le froc, à cause de la nouvelle chronique qui s’annonce…
 
Loin de moi l’idée de vous harasser de chroniques continuelles, dénuées d’humour à un point tel qu’on pourrait croire au dernier spectacle de Kev Adams, et écrites dans un style qui en est totalement dénué, dans la plus pure veine de Marc Lévy…
 
J’ai le souci permanent de votre bien-être le plus intégral, et il ne me viendrait pas un instant de vous imposer le pensum d’une critique des trente-neuf chansons du Concours Eurovision de l’année…
 
Vous aurez remarqué que je me suis octroyé une légère pause chroniquière, de manière à ressourcer quelque peu mon inspiration décidément défaillante et votre confort oculaire. Déjà que vous lisez régulièrement les déclarations de Marlène Schiappa et de Loana…
 
Mais le fait est là, l’actualité ne s’arrête jamais, et je tente désespérément de raccrocher les wagons de mes divagations scripturales au TGV de l’information pour y glaner quelques nouvelle digne d’intérêt.
 
Bon, les résultats du Concours annuel de la canzonetta paneuropéenne moisie sont connus, et définitifs, puisque le rail de la RAI est sur les rails de la voie de garage. La France et notre Betty Mars 2.0 resteront seconds, résultat fort honorable et qui évite d’organiser la grande sauterie européenne l’année prochaine. Et en prime, on pourra décongeler Morue Myriam une fois de plus… Cachez votre joie, petits veinards !
 
En parlant d’antiquité sans âge, Line Renaud a donné une quarantaine de costumes de scène au Centre National du Costume de Scène, en vue probablement d’une prochaine exposition ayant pour thème le costume de scène au temps de Neandertal… Tant pis s’ils font un peu démodé…
 
Dans le domaine sportif, on ressort les sempiternels marronniers de saison pour meubler.
 
Zidane annonce encore une fois qu’il quitte le Real de Madrid, cela ne fait que trois fois qu’il le tente, avec un retentissement aussi important que l’étron qui choit dans la cuvette des tinettes d’un Restauroute en banlieue de Romorantin…
 
Et côté tennis, encore un drame de la terre battue… Terre battue qu’il faudra bientôt renommer, sinon Marlène Schiappa va nous créer un numéro spécial pour dénoncer toutes les terres battues... A Roland Garros, la compétition a débuté cette semaine, et il n’y a déjà plus aucun tennisman français en lice, une première depuis la création du tournoi ! Borotra, Lenglen et consorts doivent faire des loopings dans leurs tombes… Remarquez, s’ils jouent aussi bien que Tsonga est bon acteur pour Kinder, on comprend la déroute française…
 
Puisqu’on évoque les viandes froides, et loin de moi l’idée de parler ici de Catherine Deneuve, un mot des disparus illustres récents.
 
L’humoriste grinçant Romain Bouteille est mort à 84 ans. Créateur du Café de la Gare, qui a révélé un bonne louche de talents tels que Patrick Dewaere, Henri Guybet, Coluche ou encore Miou-Miou (on ne peut pas réussir à tous les coups), son humour trash ne lui avait pas permis d’accéder à une notoriété qu’il méritait pourtant. Dernière pirouette, Romain Bouteille sera mis en bière… En bouteille…
 
Autre disparition qui emporte avec elle un des derniers pans de notre prime jeunesse, celle de Jacqueline Caurat, la dernière des speakerines historiques de la RTF, à 93 ans. En charge de l’annonce des programmes de la première chaîne jusqu’à la disparition de l’ORTF en 1975, Jacqueline Caurat s’était diversifiée en animant entre 1961 et 1983 Télé-Philatélie, une émission d’une demi-heure sur les timbres, un programme aussi yéyé qu’un pot de yaourt… Ah ! l’époque où la télévision savait divertir intelligemment…
 
Depuis, on nous a servi Guy Lux, Verchuren, Hanouna et l’intégralité des émissions de téléréalité… Mais rassurez-vous, tout espoir n’est pas définitivement perdu d’un renouveau d’une certaine forme d’intelligence embryonnaire, puisque la production a annoncé l’arrêt des Anges de la Téléréalité. Du coup, le QI général de la télévision est repassé dans le positif… Pas de beaucoup, certes…
 
Restons dans les médias, avec le premier centenaire de la radiodiffusion, célébrée comme il se doit par France Inter, avec des émissions souvenirs où l’on a pu réécouter les grandes voix de la radio, qui certes s’exprimaient de manière compassée, mais dans un français grammaticalement parfait et syntaxiquement riche… A des années-lumière des bafouillis actuels qui violent systématiquement la syntaxe, la grammaire et le reste avec au plus quatre-vingt mots de vocabulaire… C’est le progrès, ma bonne dame !
 
Nos politocards sont à la fête actuellement. Pensez donc ! Les élections régionales arrivent à grands pas, synonyme de débats enflammés, d’éditos vachards sur la majorité actuelle qui risque de se ramasser dans les urnes et le sempiternel danger populiste incarné par Marine Le Pen qui boit du petit lait…
 
L’actuel chouchou présidentiel, le Garde des Sceaux, est envoyé au casse-pipe dans le Nord, avec des chances réduites de succès électoral. Pour lui prouver sa confiance, Manu a annoncé des Etats Généraux de la Justice pour septembre. Après le Grenelle de l’Environnement, le Grand Débat citoyen, le Beauvau de la sécurité, le Ségur de la santé, et toute une ribambelle de commissions tout aussi inutiles que coûteuses, notre Président inaugure un barnum de la Justice pour occuper les journalistes jusqu’à la Présidentielle.
 
Lancé comme il l’est, le Mari de Brigitte va nous pondre sous peu le Levallois-Perret de la fraude fiscale (avec en invités vedette les Balkany), le Vire de l’andouille, l’Ajaccio du brocciu trop fait, le Versailles des automobiles Simca et L’Elysée des mesures inutiles… Mais où s’arrêtera-t-il, le petit monstre ?
 
La Justice, justement, parlons-en… Le potentat des juges rouges s’acharne sur les auxiliaires de Justice, puisqu’ils n’hésitent plus à mettre en garde à vue des avocats ! Juan Branco, le médiatique avocaillon prêt à se compromettre dans toutes les causes troubles pourvu qu’elles lui rapportent un quart d’heure de célébrité, après s’être illustré comme Indigné, Gilet Jaune et avocat de Mélenchon, a été placé en grade à vue dans une affaire de viol, mesure qui n’a abouti à rien. Mais comme dirait Griveaux, tout le monde s’en branle…
 
Une nouvelle qui ne devrait pas laisser indifférent les amis des bêtes et les zoophiles (entre lesquels il n’y a souvent qu’un pet de mouche, surtout lorsque les seconds ont fini de les enculer); à Montauban, un retraité vient d’être condamné à cinq cent euros d’amende avec sursis pour avoir tenté de violer une ponette… Encore un drame du micropénis… S’il avait été monté comme un âne, on lui aurait donné les cinq cent balles pour service rendu…
 
Bref, rien de très frais sous le soleil…
 
Ah oui, je parle de soleil, parce qu’il fait beau, depuis quelques jours… Quel plaisir tout de même de voir fleurir les chemisettes de cotonnade printanière et les corsages légers, où l’on voit souvent pointer le sein d’une jeunesse, et tomber le robert d’une pouffiasse… Quelle joie de voir s’exhiber les petons mignons dans des tongs avachis offrant également à la vue les cors, la couenne et la corne du talon… Quel bonheur de se filer en apnée dès qu’on croise un passant visiblement réfractaire au rituel de la douche matinale ou une morue maquillée comme un 38-tonnes dérobé et déguisée en cône d’autoroute flashy, exhalant sous l’eau de toilette bon marché une fragrance évoquant fort distinctement le vasier et un parc à moules à marée basse en pleine canicule… Après une matinée à cheminer en ville, on peut faire concurrence aux meilleurs apnéistes du moment, tels Guillaume Néry ou Pierre Frolla…
 
Rien de très frais sous le soleil, et je ne voudrais pas vous paraître vieux jeu ni encore moins grossier mais l’homme de l’Ouest-Hérault, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à vous le dire : les bécasses de la météo commencent à me les briser menu !
 
Sérieux ! Un jour, elles nous causent réchauffement de l’ambiance qui sera estivale voire quasi-caniculaire, genre à travestir les néerlandais sans protection solaire adéquate indice 2750 en homards après trois minutes de cuisson ; et le lendemain, elles enfilent leurs cirés et leurs bottes griffées de chez Gibaud Pieds Sensibles pour annoncer catastrophées l’imminente arrivée d’une Armageddon météorologique, un épisode orageux voire une tempête…
 
Aujourd’hui, tempête et demain, t’en chies…
 
Et question défécations involontaires, itératives et surabondantes, nous sommes tous près de vider les stocks de Moltonel avec l’anniversaire du jour ! Et si c’est pas le cas, je veux bien être pape !
 
Lui, il fut sans conteste le pape de la variété nouille de la fin des années ’80, l’empereur de la variétoche remplie de vide intersidéral triomphante, le kaizer de la horde d’anciens sportifs recyclés en pseudo-chanteurs à minettes après une blessure alors que la célébrité sportive leur tendait les bras. Le 7 juin 1965 naissait à Pont-à-Mousson Jean-Pierre François, l’immarcescible interprète du non moins indéboulonnable « Je te survivrai »… Survivre à Jean-Pierre François et aux plaques d’égout de Saint-Gobain, tous deux mussipontains, puisqu’une malheur n’arrive jamais seul… Je survivrai… Ou bien « Vous me subirez »…
 

 

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