« Tu te tapes Emilie Jolie,
« Tu
te tapes Emilie Jolie… »
Ah
évidemment, ça part d’un bon sentiment, et ça finit par une salacité qui fait
grincer les dents des féministes et autres crameuses de soutifs ; mais
saliver les pédophiles de tous poils…
En
même temps, c’est du deux en un, du shampoing et démêlant réunis, du fromage et
dessert combinés… On n’a pas toujours le temps de tout faire et dans les
dimensions qu’on espérait, puisque c’est vendredi et que les vues sur un
weekend certes pluvieux mais annonciateur de glandage effréné sous la couette
se font aussi panoramiques qu’un plan séquence dans un film de Bergman…
Aussi
avais-je jugé pertinent de rendre à la fois hommage à un auteur-compositeur-interprète
qui ne manquait pas d’une certaine tendresse, et à un ex-présentateur du jité
de la première chaîne qui n’en faisait pas toujours preuve…
Au
revoir donc, Philippe Chatel, Mister Hyde musical dont la lycéenne est partie
rejoindre la petite Emilie Jolie sur les ailes du Grand Oiseau, à quelques
jours de son soixante-treizième anniversaire…
Et
honte à toi, PPDA, ex-gourou de l’information télévisée, ancien chantre du
carrefour des journaux télévisés, à la coiffure en synthétique véritable n’a
cessé de croitre au fil des années, allant d’un aérodrome à mouches à un ersatz
de tapis-brosse pour brodequins crottés…
L’homme
de télévision est accusé de viols, c’est très à la mode depuis l’affaire
Duhamel…, et de harcèlement sexuel… Faut reconnaître que quand vous vous êtes
tapé Claire Chazal pendant des années, vous avez l’envie irrépressible d’aller
vérifier ailleurs si tous les minous sont aussi endommagés et gras du poil que
celui du Frigidaire de la télé…
C’est
désormais la dénonciation à la mode… Et ça permet de faire le buzz sur les
réseaux sociaux… Nous attendons donc avec impatience les accusations de viols d’Aya
Nakamura pesant sur Charles Trenet (elle s’est dit que traînée, c’était une
pute, donc il devait aimer violer…)…
Puisqu’on
est dans le cadre de la relation sexuelle non-consentie au moins par l’un des
deux partenaires (consenti ne signifiant pas que l’on a reniflé le mitouzi de Madame),
le dernier rebondissement dans l’affaire Tron. L’amateur de panards relaxé en
première instance vient de se prendre cinq ans de tôle, dont trois ferme… Ce n’est
pas précisément le pied, hein, Georges…
Un
mot purement pipolesque d’un autre politicien fétichiste (lui, c’est la grosse
saucisse à jus son dada), notre Président de la République adoré, qui s’est
remis de la Covid-19, puisqu’il prend du poids… Visiblement, il a intérêt à se
faire faire les niveaux des bocaux à olives dans les plus brefs délais, sinon
il sera contraint de porter une brouette et plus un slip…
A
croire que Benalla préfère les rondouillards, et pas les cure-dents…
Toujours
dans le domaine inépuisable des politocards, nos chouchous toutes catégories,
les winners de toutes les malversations possibles et inimaginables, les
Thénardier du 9-2 qui ont toujours cru que Levallois paierait pour leurs
conneries : Patoune et Zaza Balkany ! Après la fin de la saison 96 de
« Magouilles à Levallois », on se demandait comment les époux
terribles de la politique allaient se tirer du pétrin judiciaire dans lequel
les avaient fourrés des juges rouges crypto-communistes…
Coup
de théâtre comme même chez Dallas, ils n’auraient jamais osé en faire :
Patounet et Zabelle vont être placés sous bracelet électronique ! Et si ce
n’est pas un bracelet de marque, ils vont sans doute le refuser… pas assez cher…
A
parle de gros sous, un mot de Renault, vous savez, la marque de véhicules
moches, mal finis et chers qui tombent en panne à tout bout de champ… L’anciennne
Régie Nationale accuse une perte de plus de huit milliards d’euros. Depuis le
bide retentissant de la Frégate dans les années 50 et de la Poire dans les
années 70, on n’avait jamais eu vent d’un tel camouflet pour la firme au
losange… ou alors, les français se sont-ils aperçus de la qualité médiocre de leurs
bagnoles…
Et
sur le plan de la Covid-19, où en est-on ? C’est vrai qu’on en parle de
moins en moins ! Entre les flashs matutinaux de cinq heures où vous
émergez difficilement jusqu’aux infos de la nuit que vous regardez en somnolant
et en vous grattant mollement les réserves d’ADN, les journalistes n’évoquent
en moyenne le sujet de la pandémie et l’une de ses nombreuses dérivées que huit
cent soixante treize fois… Les jours où ils sont en petite forme…
Que
voulez-vous qu’ils inventent pour nous intimider ? Snoopy n’a pas
reconduit le confinement, le Sinistre de la Santé préfère rejouer les Vieux du
Stade en se faisant piquouser et évoquer le plateau qui monte… Et Manu s’en
branle complet ! Alors, on rameute les pseudo-spécialistes de tout, rien
et son contraire et inversément sur les plateaux (n’ayez crainte, on ouvre la
porte, et ça rentre tout seul…) et on les questionne jusqu’à entendre ce qu’ils
ont envie d’entendre…
Et
on pérore sur le variant britannique qui serait onze fois et demi plus
contagieux que le sud-africain qui lui meurt de faim avant de nous contaminer ;
on se répand su le variant brésilien, qui vient tapiner au bois de Boulogne et
s’affiche à vingt euros la pipe sans éjac faciale ; on évoque des déclinaisons
nouvelles de ce satané virus : portugais, avec du poil sous les bras,
algérien, avec un arrière-goût de merguez, et même corse (absolument inoffensif,
puisque toujours en train de faire la sieste…).
Le
salut viendra peut-être de Roselyne Bachelot, toujours aussi sexy avec ses
mirettes à la Marifolle Touteraide (vous vous souvenez, le lapinou sous ecstasy
pris dans les phares de la voiture avec quatre grammes sous chaque paupière) et
ses lèvres fluo en formes de saucisses cocktail Jean Caby… Rosy la Grosse Tête
annonce que les Festivals pourraient reprendre cet été, à condition de ne pas
dépasser les cinq mille personnes assises…
Au
Festival du hard-métal de Fézypétér-Les-Décibelles, on va sans soucis garder
les métalleux assis sagement en rang d’oignons, la couture sur le pli du
pantalon… Quant à la Gay Pride, on va les faire défiler assis sur des chaises… Remarquez,
ce sera facile de tricher en ce cas… Renversez les chaises, et on peut faire s’asseoir
vingt-mille personnes tranquilou…
Ce
qui m’a personnellement assis, et rassurez-vous, du bon côté de la chaise, c’est
cette indonésienne qui affirme être tombée enceinte suite à un « coup de
vent »… Je conseille la plus extrême prudence aux habitantes du Midi :
que pourrait-il vous arriver mesdames en cas de rafale de tramontane ou de
mistral ? Je soupçonne toutefois que le béguin de la dame se prénomme « Vent » ;
ce qui expliquerait bien des choses…
Ce
qui nous a également assis, en tous les cas, c’est l’amarssissge de
Perseverance… Les amerlocs l’ont dit, ils l’ont fait ! Réussir à faire
atterrir un rover sur la planète rouge ! Alors que nous, on n’est même pas
foutus de faire démarrer le Jité de la première à l’heure… Grosse cagade l’autre
jour en direct, ce qui a obligé à différer le journal de plus d’une demi-heure…
Alors qu’on se demande ce que faisait Jean-Pierre Pernaut à cette heure-là, et
s’il avait un peu trop foré sur la poupée vaudou de Lacarrau, Julian Bugier sur
la deuxième chaîne se chopait une érection nettement visible à l’écran en
saluant ses « nouveaux téléspectateurs »… On lui envoie du Sopalin ?
Du sopalin, des générations de spectateurs en auront éclusé en visionnant ce film chantant mais lacrymal. En effet, le 19 février 1964 sort "Les Parapluies de Cherbourg" où l'on aura presque peine à distinguer Catherine Deneuve d'un pébroque tant elle nuance son jeu, comme à son habitude...
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