Cachez ce sein que je ne saurais voir !
Ayez la pitié de conserver à mon moulebite sa propreté originelle et de ne pas le tâcher inconsidérément de traces douteuses autant qu’humides !
Renfilez votre chemise d’une blancheur trop immaculée pour ne pas être douteuse et rendez à l’intimité de votre salle de bains ce torse velu qui a dû occasionner des demi-molles exploitables chez quelques garçons-coiffeurs esseulés et pas trop regardants sur la qualité de la viande ; ce torse viril trop tardivement échappé à la statuaire antique revue par les montres dégoulinantes de Salvador Dali…
Et
surtout, ne jouez pas les pseudo-pudiques à vouloir dissimuler un téton qui
aurait provoqué de bien glauques émois chez les invertis pur sucre qui se
tripotent la nouille sur les pages slibards des catalogues des Trois Redoutes…
Ou alors, vous êtes atteints de gynécomastie, et vous arborez la poitrine de Jane
Birkin…
Ah !
Monsieur le Sinistre de la Santé (mais pas des pieds) ! Que de rigolades
votre posture de demi-vierge folle a déclenché l’autre jour sur la toile !
On ne s’était pas autant fendu la poire depuis la sextape de Griveaux, ce dont
tout le monde se branle…
Les
plus anciens d’entre nous se souviennent sans doute de l’accession au pouvoir
de Mitterrand, dans ce vaste geste d’inconscience populaire collective qui
porta à l’Elysée un Président de gauche, et de ce que l’on appela alors l’expérience
socialiste… Macron et sa clique de têtes à claques nous offrent le premier Gouvernement
d’art et d’essai, avec surprises à chaque séquence, navigation à vue et
changement de cap en fonction du vent de l’opinion…
Sans
revenir sur les atermoiements hésitants concernant les nécessités absolument
impératives de se laisser une nouvelle chance afin d’éviter un douzième
confinement et un soixante-quatorzième report de l’ouverture des cinémas, restaurants
et bars, parce que ce serait trop simple de se payer la trombine de Castex, sorte
de Malraux en solde, en appelant à la responsabilité et au civisme des français
avec un lyrisme tout droit sorti de chez Harlequin, on se croit déjà dans un
mauvais remake des Deschiens…
Après
Manu en boîte gay se frottant plus que de raison à des éphèbes blacks, Griveaux
et son casting masturbatoire pour le site « adoptemabite.com », voila
Olivier Véran et son remake de la vaccination à la Pasteur… Je plains le clebs
qui l’a mordu pour lui refiler l’équivalent actuel de la rage…
Mais
t’avais vraiment besoin de te désaper à moitié, Ollie ? Tu serais tanqué
comme Chabal, on pourrais comprendre, mais quand tu te présentes à l’audition
avec des bras qui ressemblent à des allumettes au soufre et un torse évoquant
la planche à laver des nos aïeules…
Surtout
que, selon les complotistes, il se serait piquouser sans aiguille, et pis de
toutes façon, y a que de l’eau dans la seringue…Ce qui leur fera un point
commun, puisque eux, la flotte, c’est dans la boîte crânienne…
Et
puis « Voila »… Depuis bientôt quinze jours que la poussiéreuse
rengaine praviesque a été élue on ne sait trop comment chanson représentant la France
au Concours Eurovision de la Chanson 2021, avec la périlleuse mission de se
casser au moins autant la gueule au classement final que Madame Monsieur et le
Monsieur Madame, les fans français ne tarissent pas d’éloges et de slips détrempés
jusqu’à la dernière fibre sur les qualités incontestables de celle qui va,
immanquablement, détrôner notre Marie Myriam nationale et ramener de Rotterdam
la Couronne Eurovision avec les félicitations du jury et un panier garni…
De
deux choses l’une… soit les eurofans ont de la merde dans les oreilles (ce qui
ne m’étonnerait qu’à moitié), soit les eurofans ont des goûts musicaux de
chiotte (et ça ne m’étonnerait pas du tout…). Comment accorder un crédit
suffisant pour lui prédire une victoire dans trois mois à une valse démodée
évoquant tellement le « Padam padam » qu’on croirait une photocopie
fidèle, un flonflon qui n’aurait pas déparé dans une émission de Guy Lux dans
les années soixante ?
Y
a autant d’émotion là dedans que dans un vieux plat de lentilles au frigo, l’interprète
est fausse dans les sentiments qu’elle chante et le clip est tellement à vous
faire bâiller d’ennui que je crains des décrochements de mâchoires un peu
partout en Europe…
Et
depuis la finale, les côtes chez les bookmakers ont fané, et on est bien loin
du matraquage radio, et l’on en arrive même à entendre sur les ondes « On
a mangé le soleil », cinquième de la finale… Sinon, en effet, on y croit à
fond, à notre obsolète antienne qui nous fera encore une fois passer pour des
amateurs d’antiquités. Marie Myriam lui a collé deux points, seulement…Parce qu’elle
a visiblement compris que l’Europe musicale avait évolué depuis « L’oiseau
et l’enfant »…
Voilà,
voilà, voilà…
Je
sens que je risque d’être en froid avec certains ardents défenseurs de l’archaïque
valse hexagonale… Ça fera ton sur ton avec la météo… Pauvres gourdasses des bulletins
météorologiques télévisés qui sont au bord de la syncope à chaque intervention
en nous annonçant qu’en plein hiver, il fait froid, voire très froid, qu’il
neige et qu’il y a même du verglas !
Et elle nous
souhaitent des engelures au bout du gland, des stalactites de morve solidifiée
au bout du pif et des petons congelés comme des nouveau-nés de chez
Courjault ?
En hiver, chère
Madame, il fait froid, n’en déplaise aux pisse-vinaigre et autres fâcheux qui
vérolent notre stratosphère et qui ululent à la mort-aux-rats dès que les
températures baissent en deçà des normales autorisées pour s’alarmer du
réchauffement climatique. Il fait froid et il peut neiger, autre part que sur
les montagnes, les cimes escarpées et les boules publicitaires qu’on secoue
comme si l’on était sur le point de lâcher la purée du spaghetti à chantilly
dans les rideaux fleuris de chez Tante Marthe…
Il peut
neiger, et même sur la route, ce qui stupéfait toujours la DDE, et les couches
neigeuses peuvent être importantes… Je balancerais des tartes façon mandales à
la Lino Ventura au mec qui se questionnait avec des grâces de pucelle mal
déniaisée où étaient les neiges d’antan ? Au fond du couloir, à
gauche !
Dieu merci,
les journaleux et autres spikeurs mâles de la radiodiffusion d’état semblent
s’être suffisamment détrempé le string sur le coup de froid et affichent de
plus en plus leur dédain face à ce qui n’est désormais plus qu’un pic de froid
(tout en parlant de chute des températures, allez comprendre) qui n’aura rien
de comparable à celui de 2012 (qui déjà n’était qu’ersatz de roupie de
sansonnet rachitique face aux vénérables ancêtres de 1986 et 1956)…
Ras le
pompon de bonnet tricoté main par des chinetocs de cinq ans fourré en laine de
gore-tex pleine fleur, plein la coupe à glace raclée sur le pare-brise de la
Dacia avant de partir pointer à l’usine à cinq heures du matin ! A croire
que les français n’ont jamais vu d’hiver froid !
Quand
il ne fait pas froid, ils râlent en vitupérant sur le réchauffement climatique ;
et quand on se pèle les miches, ils rouspètent en maugréant sur le
non-refroidissement climatique…
Faut-il
quand même être rigoureusement con, parfaitement karchérisé de la comprenotte,
complètement vidangé des synapses, voire électeur de Jean-Luc Mélenchon, pour
continuer à débiter des banalités débiles à bouffer de la bite par paquet de
douze…
Oui, oui,
oui, en hiver, il doit faire froid, il neige (et généralement autant sur les
routes que sur les prés), on doit se couvrir pour ne pas choper la crève… Ce
sont des observations de bon sens, des réflexes naturels, qu’apparemment nos
contemporains ont perdu, victime d’un progrès social qui va de la connexion
Internet partout même sur votre soutif jusqu’au dernier bouquin de Lorant
Deutsch en passant par l’intégrale de Christophe Willem en 78-tours et un
concert de Vincent Niclo, sa voix de faux ténor qui veut se la péter mais qui
ne fait que nous péter les tympans.
Non, non,
non, pas la peine de faire l’ouverture du Journal des Non-Comprenants et des
Crétins Avinés sur deux routes verglacées, trois arbres enneigés et une Clio
bordeaux sur le toit après que le conducteur se soit pris pour le Fangio
moderne façon Reine des Neiges.
Qu’auriez-vous
fait, messieurs les journalistes, scribouillards et autres pisseurs de copie
qui se gèlent les coucougnettes et les réservoirs d’encre à théoriser sur le
réchauffement climatique qui refroidit, si un hiver façon 1956 s’abattait sur
nous, avec des moins quinze à moins vingt partout pendant plus d’un mois, plus
d’un mètre cinquante de neige dans le midi et des oliviers centenaires qui
gelaient comme des piroulis de tapette ?
Et si on se
réveillait comme en février 1986, avec moins treize au mercure dans la cité des
Césars, les chiottes de l’école qui explosent sous l’effet du gel et un mistral
à pas mettre un partisan de Montebourg dehors à poil ?
C’est
l’hiver, il fait froid, un froid normal et logique en plein mois de
janvier ! Alors, bitte, next ! On remercie le reporter qui se pèle
les miches à Saint-Ploumenerac’h-sous-Chouchen pour dire à la morue en plateau
qu’il fait froid et qu’il vente à en décorner les champs de crêpes suzette, et
on passe à autre chose !
Allez,
on les ressort du saloir, on leur brosse, on les maquille, on les parfume et on
les renvoie dans le bureau du juge… A croire que ça leur manquait, l’ambiance
feutrée des cabinets d’instruction où l’on côtoie le plus dégueulasse des violeurs
en série et les non moins abjects criminels en col blanc…
Patrick
Balkany, l’ancien maire qui croyait que Levallois paierait ses condamnations
pécuniaires, a été à nouveau mis en examen pour "prise illégale
d'intérêts", "détournement de fonds publics" et "abus de
biens sociaux" dans une affaire d'utilisation frauduleuse de locaux… Tu
nous déçois, Patoune… toujours et encore de l’abus de bien social, du
détournement de brozouf par containers entiers… C’est comme les bonbons au
chocolat « Mon Chéri »… aux premiers tu kiffes, mais après une
douzaine, tu commences à te lasser sérieusement…
Faut
se diversifier, ma poule ! Faut exploiter de nouvelles voies, tenter de
nouvelles expériences, surfer sur la vague de la tendance actuelle… Fais écrire
à ton fils un bouquin dans lequel il affirmera que tu l’as tripoté quand il avait
treize ans et que depuis, il ne peut trouver la satisfaction sexuelle qu’en costume
de Mickey en écoutant du Charles Dumont ; tu publies un démenti dans Paris
Match, tu te fais inviter par Demorand et Augustin Braquemard, et c’est le
bingo assuré !
Bingo assuré aussi pour notre Dingo de la Culture, Roselyne Bachelot et ses lèvres en forme saucisse Knacky Herta cocktail… La foldingue de la Culture (pilier des Grosses Têtes de nœud version Ruquier, c’est dire le niveau) annoncera la prochaine réouverture des musées… Ce qui ne devrait pas causer d’inversion du plancher ascendant des contaminations, vu l’engouement de nos compatriotes pour les choses de la culture…
Et
tous ceux qui aiment la culture, la vraie, avec des véritables morceaux de
bonne muisque dedans vont
certainement être à la fête ce soir, avec les traditionnelles Victoires de la
Musiques transmises en direct sur France 2… Imbitable soirée interminable, avec
son défilé ininterrompu de couineuses à larynx en corne de brume, d’invertis
pur sucre avec leur gode dans le derche qui les aide à faire péter le pyrex à
proximité, de groupes improbables qui seraient mieux en clinique de
désintoxication, et de remerciements mal appris par cœur pour être réellement
sincères et surpris…
Eh oui,
encore un soir, va falloir se tartiner Zaz, ses cheveux graisseux et sa voix de
vidangeuse de fosse septique… Benjamin Biolay, ses faux airs d’ersatz périmé de
succédané de Gainsbourg et sa voix qui empeste la gitane sans filtre… Kendji
Girac qui aura beau se faire pousser une barbe de sapeur mais ne fera pas plus
virile pour autant… Vianney, ses airs d’ado effaré et ses poses niaiseuses dans
des chansons gourdiflotes à souhait… Aya Nakamura, ses trente-six interjections
et ses douze mots de vocabulaire qu’elle répète cent dix-huit fois par chanson…
Et l’incontournable zébulon sur ressort, Christophe Maé qu’on va comme chaque
année de dégommer comme au ball-trap…
A moins que vous ne préfériez agiter vos vieilles pellicules pour exhumer de la poussière une bonne vielle cassette VHS d’un des chefs d’œuvre cinématographique de Sacha Guitry, l’incontournable « Si Versailles m’était conté », sorti le 12 février 1954, avec une distribution encore plus flamboyante qu’un costume en strass de Mika… Toute la fine fleur du cinéma et de la chanson de l’époque s’y trouvait réuni, et l’on y croisait Michelin Presle, Jean Marais, Bourvil, Edith Piaf ou encore Tino Rossi… Je vous rassure, il n’y chantait pas de se déshabiller… N’en déplaise à Olivier Véran, nouvelle incarnation d’Emmanuelle, en nettement moins bandant…
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