vendredi 26 février 2021

Brèves du 26 Février 2021

Eh ben voilà, voilà, voilà…

Loin de moi l’idée de vouloir imiter de quelque manière que ce soit notre si actuelle représentante française à l’Eurovision 2021, cette Betty Mars 2.0 qui pastiche avec une absence d’originalité totale les plus médiocres ersatz de la môme Piaf dans un ululant plagiat assez transparent de « Padam, Padam » ; mais quoi qu’il en soit, voilà, voilà, voilà…

Tout part en couille, en sucette… Tout se délite, se désagrège comme le cannelloni à purée d’un lépreux dans un recoin du Bois de Boulogne !

Tout part à vau l’eau et nos valeurs traditionnelles semblent se volatiliser avec une célérité sans cesse accélérée depuis quelques années, et encore plus depuis que la Cov-DS-19 s’est invitée chez nous…

Au pays de Voltaire, de Berlioz et de Delacroix, nous glissons, telles les vachettes d’Intervilles sur les plans inclinés savonnés au savon noir, vers le pays de Marc Lévy, de Verchuren et Kad Mérad…

Hier encore, la télévision se devait d’être intéressante, éducative, voire limite intellectuelle avec des causeries de haut vol entre messieurs en costumes stricts qui montrent leurs socquettes et mollets velus aux caméras …

Aujourd’hui, Cyril Hanouna, la nouvelle pelle à merde de la télévision, et son émission racoleuse ont rameuté deux nouveaux chroniqueurs ; engagés plus certainement pour leur potentiel médiatique que pour leurs réelles qualités professionnelles. Amis décérébrés, amateurs du vide télévisuel intégral, membres d’honneur du Denise Fabre’s Fan Club et fans définitifs de Frank Ribéry et Nabilla, réjouissez-vous !

 

Jérôme Rodrigues, le gilet jaune dont la blessure fut ultra-médiatisée, va rejoindre la meute des chroniqueurs d’Hanouna, qui ressemble de plus en plus à un loukoum adipeux… Au royaume des aveugles neuronaux, le borgne sera le roi…

 

A moins qu’il ne soit détrôné par la Reine… Que dis-je, l’impératrice de la mauvaise foi et de la magouille politico-financière ! La Thénardier du 9-2 qui était certaine que Levallois paierait pour ses détournements viendra ouvrir sa grande bouche chez la couscoussière à merguez… Elle sera spécialisée dans le domaine économique ?

Tout part en sucette, ma pauv’ Lucette ! Même chez les stars du vedettariat des pipoles !

Il fut un temps où Brigitte savait faire fructifier ses coups de cafard à grands coups d’articles bidonnés dans les torche-culs du lundi, tout en conservant une certaine classe dans les photos…

Aujourd’hui, on nous bombarde des articles tout aussi bidonnés d’une ex-never-been de la téléréalité qui a fait autant de gras que Bill Gates fait des bénéfices… Loana, la tringlée de la piscine du loft, vingt ans après et encore plus de kilos aussi, a été hospitalisée dans une clinique psy du Var… Encore que dans son cas, elle soit plus à plaindre qu’à blâmer…

Avant nous avions la séparation des quatre de Liverpool en forme de concert sur le toit d’un immeuble… De nos jours, un clip insipide publié sur Youtube pour annoncer la fin d’un groupe de musique électronique français…

Les Daft Punk rendent le masque au moment où il est recommandé de le porter… Toujours l’exception culturelle française… L’annonce de leur séparation a causé un tsunami de désespoir parmi la population, certains déclarant même ne devant jamais s’en remettre… Les mêmes qui avaient assuré ne jamais pouvoir se remettre de la séparation de David et Jonathan, ou de Licence IV…

Faut bien avouer que le duo n’avait sorti aucun album depuis plus de sept ans et ne vivait plus que sur sa réputation… Et puis, voir un poney les imitant aux sélections françaises pour l’Eurovision, ça a dû être le coup de grâce… Heureusement, nous restera leur musique qui résonnera encore pas mal de temps « around the world »…

Avant, quand un acteur ou un chanteur se faisait faire une bonne manière ou avait une petite amie en dehors de son couple officiel, tout le monde rigolait en se disant qu’il avait une bonne santé… Maintenant, on écrit des bouquins en dénonçant des viols ou agressions sexuelles à tire-larigot, on fait tous les plateaux télé avec la larme à l’œil et on s’offusque des éventuelles dénégations élevées par l’accusé…

On s’était débattu dans les plaintes pédophiles à l’époque de l’affaire Dutroux ; on se complait avec une indécence gourmande dans le marigot des dénonciations, calomnieuses ou fondées, pour viols, agressions sexuelles, touche-pipi, caresse-minou ou branle-zizi…

Après Duhamel, dont la véracité est difficilement mise en cause, voici venir Richard Berry et Gérard Depardieu, mis en examen en décembre dernier pour viols et agressions sexuelles… Le Gros Gégé nie évidemment toute implication… Faut dire qu’il n’a pas vu sa chipolata à sauce blanche depuis le 26 juin 1995, vu sa bedaine…

Quoi qu’il en soit, l’enquête préliminaire se poursuit… Enquête préliminaire… Quel nom délicieux pour des agressions sexuelles…Surtout s’ils vont au fond du sujet…

Avant, nous avions les conférences de presse de Mongénéral, qui faisaient courir le Tout-Paris journalistique et qui auraient été volontiers diffusées en Mondovision… Aujourd’hui, il faut se tartiner les monologues de Snoopy le Premier Sinistre sur la crise sanitaire… Aucun suspense, on est dans une situation critique mais pas désespérée, et on va encore attendre un peu pour voir si on envisage de reconfiner selon des modalités qui seraient à définir après une période d’observation…

Bref, le reconfinement, c’est un peu comme l’horizon, un ligne qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on s’en approche… En gros, il est urgent d’attendre…

Elle, par contre, elle n’attend pas pour proférer une connerie… Anne Hidalgo, Notre Drame de Paris deuxième édition, prétend qu’un confinement de Paris pendant trois semaines serait la solution… Qu’est-ce qu’elle n’inventerait pas pour interdire la circulation au centre-ville, elle… Surtout qu’aucun scientifique n’indique qu’en trois semaines, il soit possible de terrasser le virus et de tout rouvrir, a glissé perfidement la bouche-à-pipes favorites de l’Elysée, Gabriel Attal… Et ce d’autant plus que tous les scientifiques et pseudo-spécialistes en tout, rien, son contraire et réciproquement sont sur les plateaux télé des chaînes tout-info…

Avant, nous avions Léon Zitrone, tout amidonné du micro et du smoking, qui eurovisionnait en plus que parfait du subjonctif avec césures à l’hémistiche pour décrire en termes ampoulés et descriptifs obséquieusement cire-pompe les hauts faits et qualités immarcescibles d’une viande froide…

Aujourd’hui, ou dans quelques temps, il faudra se fader Stéphane Bern, son sourire forcé et ses yeux exorbités qu’on croirait qu’on lui a mis une demi-douzaine de balais dans le derche, pour glorifier la mémoire du Prince Philip d’Angleterre… Grâce à Dieu, le Prince consort n’est pas encore sorti, mais à 99 ans, il vient d’être hospitalisé pour une inifection…

Alors, il vaut mieux se tenir prêt à décongeler la nécrologie, au cas où le gaffeur mari d’Elizabeth II ait le manque de savoir-vivre de décéder…

Rien de tel pour cultiver le savoir-vivre que de se précipiter dans une librairie pour assouvir sa soif de savoir… Car grâce à Roselyne Bachelot, et ses lèvres en saucisses cocktail Jean Caby fluo, les librairies sont désormais considérées comme commerces essentiels et pourront rester ouverts en cas de nouveau confinement… Par contre, si c’est pour essayer de nous refourguer les invendus d’Amélie Nothomb et l’intégrale de Marc Lévy, on peut les fermer…

Comme on pourrait la faire fermer aux pseudo-célébrités qui viennent vendre leurs dernières onces de crédibilité pour faire la promo de « Comme j’aime », le programme de régime qui fait fondre votre portefeuille… Par pitié, Henri Leconte, Benjamin Castaldi, arrêtez de vous ridiculiser en montrant que vous êtes de piètres comédiens ! On le savait déjà…

Et le 26 février 1976, Élisabeth Teissier met fin à son émission "Astralement vôtre" sur Antenne 2, dont le générique signé François de Roubaix est autrement plus célèbre que les prédictions miteuses et souvent erronées de l'ex-liseuse de boules de Mitterrand... Comme quoi, était-ce vraiment mieux avant ? 

 


vendredi 19 février 2021

Brèves du 19 Février 2021

 « Tu te tapes Emilie Jolie,

« Tu te tapes Emilie Jolie… »

Ah évidemment, ça part d’un bon sentiment, et ça finit par une salacité qui fait grincer les dents des féministes et autres crameuses de soutifs ; mais saliver les pédophiles de tous poils…

En même temps, c’est du deux en un, du shampoing et démêlant réunis, du fromage et dessert combinés… On n’a pas toujours le temps de tout faire et dans les dimensions qu’on espérait, puisque c’est vendredi et que les vues sur un weekend certes pluvieux mais annonciateur de glandage effréné sous la couette se font aussi panoramiques qu’un plan séquence dans un film de Bergman…

Aussi avais-je jugé pertinent de rendre à la fois hommage à un auteur-compositeur-interprète qui ne manquait pas d’une certaine tendresse, et à un ex-présentateur du jité de la première chaîne qui n’en faisait pas toujours preuve…

Au revoir donc, Philippe Chatel, Mister Hyde musical dont la lycéenne est partie rejoindre la petite Emilie Jolie sur les ailes du Grand Oiseau, à quelques jours de son soixante-treizième anniversaire…

Et honte à toi, PPDA, ex-gourou de l’information télévisée, ancien chantre du carrefour des journaux télévisés, à la coiffure en synthétique véritable n’a cessé de croitre au fil des années, allant d’un aérodrome à mouches à un ersatz de tapis-brosse pour brodequins crottés…

L’homme de télévision est accusé de viols, c’est très à la mode depuis l’affaire Duhamel…, et de harcèlement sexuel… Faut reconnaître que quand vous vous êtes tapé Claire Chazal pendant des années, vous avez l’envie irrépressible d’aller vérifier ailleurs si tous les minous sont aussi endommagés et gras du poil que celui du Frigidaire de la télé…

C’est désormais la dénonciation à la mode… Et ça permet de faire le buzz sur les réseaux sociaux… Nous attendons donc avec impatience les accusations de viols d’Aya Nakamura pesant sur Charles Trenet (elle s’est dit que traînée, c’était une pute, donc il devait aimer violer…)…

Puisqu’on est dans le cadre de la relation sexuelle non-consentie au moins par l’un des deux partenaires (consenti ne signifiant pas que l’on a reniflé le mitouzi de Madame), le dernier rebondissement dans l’affaire Tron. L’amateur de panards relaxé en première instance vient de se prendre cinq ans de tôle, dont trois ferme… Ce n’est pas précisément le pied, hein, Georges…

Un mot purement pipolesque d’un autre politicien fétichiste (lui, c’est la grosse saucisse à jus son dada), notre Président de la République adoré, qui s’est remis de la Covid-19, puisqu’il prend du poids… Visiblement, il a intérêt à se faire faire les niveaux des bocaux à olives dans les plus brefs délais, sinon il sera contraint de porter une brouette et plus un slip…

A croire que Benalla préfère les rondouillards, et pas les cure-dents…

Toujours dans le domaine inépuisable des politocards, nos chouchous toutes catégories, les winners de toutes les malversations possibles et inimaginables, les Thénardier du 9-2 qui ont toujours cru que Levallois paierait pour leurs conneries : Patoune et Zaza Balkany ! Après la fin de la saison 96 de « Magouilles à Levallois », on se demandait comment les époux terribles de la politique allaient se tirer du pétrin judiciaire dans lequel les avaient fourrés des juges rouges crypto-communistes…

Coup de théâtre comme même chez Dallas, ils n’auraient jamais osé en faire : Patounet et Zabelle vont être placés sous bracelet électronique ! Et si ce n’est pas un bracelet de marque, ils vont sans doute le refuser… pas assez cher…

A parle de gros sous, un mot de Renault, vous savez, la marque de véhicules moches, mal finis et chers qui tombent en panne à tout bout de champ… L’anciennne Régie Nationale accuse une perte de plus de huit milliards d’euros. Depuis le bide retentissant de la Frégate dans les années 50 et de la Poire dans les années 70, on n’avait jamais eu vent d’un tel camouflet pour la firme au losange… ou alors, les français se sont-ils aperçus de la qualité médiocre de leurs bagnoles…

Et sur le plan de la Covid-19, où en est-on ? C’est vrai qu’on en parle de moins en moins ! Entre les flashs matutinaux de cinq heures où vous émergez difficilement jusqu’aux infos de la nuit que vous regardez en somnolant et en vous grattant mollement les réserves d’ADN, les journalistes n’évoquent en moyenne le sujet de la pandémie et l’une de ses nombreuses dérivées que huit cent soixante treize fois… Les jours où ils sont en petite forme…

Que voulez-vous qu’ils inventent pour nous intimider ? Snoopy n’a pas reconduit le confinement, le Sinistre de la Santé préfère rejouer les Vieux du Stade en se faisant piquouser et évoquer le plateau qui monte… Et Manu s’en branle complet ! Alors, on rameute les pseudo-spécialistes de tout, rien et son contraire et inversément sur les plateaux (n’ayez crainte, on ouvre la porte, et ça rentre tout seul…) et on les questionne jusqu’à entendre ce qu’ils ont envie d’entendre…

Et on pérore sur le variant britannique qui serait onze fois et demi plus contagieux que le sud-africain qui lui meurt de faim avant de nous contaminer ; on se répand su le variant brésilien, qui vient tapiner au bois de Boulogne et s’affiche à vingt euros la pipe sans éjac faciale ; on évoque des déclinaisons nouvelles de ce satané virus : portugais, avec du poil sous les bras, algérien, avec un arrière-goût de merguez, et même corse (absolument inoffensif, puisque toujours en train de faire la sieste…).

Le salut viendra peut-être de Roselyne Bachelot, toujours aussi sexy avec ses mirettes à la Marifolle Touteraide (vous vous souvenez, le lapinou sous ecstasy pris dans les phares de la voiture avec quatre grammes sous chaque paupière) et ses lèvres fluo en formes de saucisses cocktail Jean Caby… Rosy la Grosse Tête annonce que les Festivals pourraient reprendre cet été, à condition de ne pas dépasser les cinq mille personnes assises…

Au Festival du hard-métal de Fézypétér-Les-Décibelles, on va sans soucis garder les métalleux assis sagement en rang d’oignons, la couture sur le pli du pantalon… Quant à la Gay Pride, on va les faire défiler assis sur des chaises… Remarquez, ce sera facile de tricher en ce cas… Renversez les chaises, et on peut faire s’asseoir vingt-mille personnes tranquilou…

Ce qui m’a personnellement assis, et rassurez-vous, du bon côté de la chaise, c’est cette indonésienne qui affirme être tombée enceinte suite à un « coup de vent »… Je conseille la plus extrême prudence aux habitantes du Midi : que pourrait-il vous arriver mesdames en cas de rafale de tramontane ou de mistral ? Je soupçonne toutefois que le béguin de la dame se prénomme « Vent » ; ce qui expliquerait bien des choses…

Ce qui nous a également assis, en tous les cas, c’est l’amarssissge de Perseverance… Les amerlocs l’ont dit, ils l’ont fait ! Réussir à faire atterrir un rover sur la planète rouge ! Alors que nous, on n’est même pas foutus de faire démarrer le Jité de la première à l’heure… Grosse cagade l’autre jour en direct, ce qui a obligé à différer le journal de plus d’une demi-heure… Alors qu’on se demande ce que faisait Jean-Pierre Pernaut à cette heure-là, et s’il avait un peu trop foré sur la poupée vaudou de Lacarrau, Julian Bugier sur la deuxième chaîne se chopait une érection nettement visible à l’écran en saluant ses « nouveaux téléspectateurs »… On lui envoie du Sopalin ?

Du sopalin, des générations de spectateurs en auront éclusé en visionnant ce film chantant mais lacrymal. En effet, le 19 février 1964 sort "Les Parapluies de Cherbourg" où l'on aura presque peine à distinguer Catherine Deneuve d'un pébroque tant elle nuance son jeu, comme à son habitude... 


 

vendredi 12 février 2021

Brèves du 12 Février 2021

Cachez ce sein que je ne saurais voir !

Ayez la pitié de conserver à mon moulebite sa propreté originelle et de ne pas le tâcher inconsidérément de traces douteuses autant qu’humides !

Renfilez votre chemise d’une blancheur trop immaculée pour ne pas être douteuse et rendez à l’intimité de votre salle de bains ce torse velu qui a dû occasionner des demi-molles exploitables chez quelques garçons-coiffeurs esseulés et pas trop regardants sur la qualité de la viande ; ce torse viril trop tardivement échappé à la statuaire antique revue par les montres dégoulinantes de Salvador Dali…

Et surtout, ne jouez pas les pseudo-pudiques à vouloir dissimuler un téton qui aurait provoqué de bien glauques émois chez les invertis pur sucre qui se tripotent la nouille sur les pages slibards des catalogues des Trois Redoutes… Ou alors, vous êtes atteints de gynécomastie, et vous arborez la poitrine de Jane Birkin…

Ah ! Monsieur le Sinistre de la Santé (mais pas des pieds) ! Que de rigolades votre posture de demi-vierge folle a déclenché l’autre jour sur la toile ! On ne s’était pas autant fendu la poire depuis la sextape de Griveaux, ce dont tout le monde se branle…

Les plus anciens d’entre nous se souviennent sans doute de l’accession au pouvoir de Mitterrand, dans ce vaste geste d’inconscience populaire collective qui porta à l’Elysée un Président de gauche, et de ce que l’on appela alors l’expérience socialiste… Macron et sa clique de têtes à claques nous offrent le premier Gouvernement d’art et d’essai, avec surprises à chaque séquence, navigation à vue et changement de cap en fonction du vent de l’opinion…

Sans revenir sur les atermoiements hésitants concernant les nécessités absolument impératives de se laisser une nouvelle chance afin d’éviter un douzième confinement et un soixante-quatorzième report de l’ouverture des cinémas, restaurants et bars, parce que ce serait trop simple de se payer la trombine de Castex, sorte de Malraux en solde, en appelant à la responsabilité et au civisme des français avec un lyrisme tout droit sorti de chez Harlequin, on se croit déjà dans un mauvais remake des Deschiens…

Après Manu en boîte gay se frottant plus que de raison à des éphèbes blacks, Griveaux et son casting masturbatoire pour le site « adoptemabite.com », voila Olivier Véran et son remake de la vaccination à la Pasteur… Je plains le clebs qui l’a mordu pour lui refiler l’équivalent actuel de la rage…

Mais t’avais vraiment besoin de te désaper à moitié, Ollie ? Tu serais tanqué comme Chabal, on pourrais comprendre, mais quand tu te présentes à l’audition avec des bras qui ressemblent à des allumettes au soufre et un torse évoquant la planche à laver des nos aïeules…

Surtout que, selon les complotistes, il se serait piquouser sans aiguille, et pis de toutes façon, y a que de l’eau dans la seringue…Ce qui leur fera un point commun, puisque eux, la flotte, c’est dans la boîte crânienne…

Et puis « Voila »… Depuis bientôt quinze jours que la poussiéreuse rengaine praviesque a été élue on ne sait trop comment chanson représentant la France au Concours Eurovision de la Chanson 2021, avec la périlleuse mission de se casser au moins autant la gueule au classement final que Madame Monsieur et le Monsieur Madame, les fans français ne tarissent pas d’éloges et de slips détrempés jusqu’à la dernière fibre sur les qualités incontestables de celle qui va, immanquablement, détrôner notre Marie Myriam nationale et ramener de Rotterdam la Couronne Eurovision avec les félicitations du jury et un panier garni…

De deux choses l’une… soit les eurofans ont de la merde dans les oreilles (ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié), soit les eurofans ont des goûts musicaux de chiotte (et ça ne m’étonnerait pas du tout…). Comment accorder un crédit suffisant pour lui prédire une victoire dans trois mois à une valse démodée évoquant tellement le « Padam padam » qu’on croirait une photocopie fidèle, un flonflon qui n’aurait pas déparé dans une émission de Guy Lux dans les années soixante ?

Y a autant d’émotion là dedans que dans un vieux plat de lentilles au frigo, l’interprète est fausse dans les sentiments qu’elle chante et le clip est tellement à vous faire bâiller d’ennui que je crains des décrochements de mâchoires un peu partout en Europe…

Et depuis la finale, les côtes chez les bookmakers ont fané, et on est bien loin du matraquage radio, et l’on en arrive même à entendre sur les ondes « On a mangé le soleil », cinquième de la finale… Sinon, en effet, on y croit à fond, à notre obsolète antienne qui nous fera encore une fois passer pour des amateurs d’antiquités. Marie Myriam lui a collé deux points, seulement…Parce qu’elle a visiblement compris que l’Europe musicale avait évolué depuis « L’oiseau et l’enfant »…

Voilà, voilà, voilà…

Je sens que je risque d’être en froid avec certains ardents défenseurs de l’archaïque valse hexagonale… Ça fera ton sur ton avec la météo… Pauvres gourdasses des bulletins météorologiques télévisés qui sont au bord de la syncope à chaque intervention en nous annonçant qu’en plein hiver, il fait froid, voire très froid, qu’il neige et qu’il y a même du verglas !

Et elle nous souhaitent des engelures au bout du gland, des stalactites de morve solidifiée au bout du pif et des petons congelés comme des nouveau-nés de chez Courjault ?

En hiver, chère Madame, il fait froid, n’en déplaise aux pisse-vinaigre et autres fâcheux qui vérolent notre stratosphère et qui ululent à la mort-aux-rats dès que les températures baissent en deçà des normales autorisées pour s’alarmer du réchauffement climatique. Il fait froid et il peut neiger, autre part que sur les montagnes, les cimes escarpées et les boules publicitaires qu’on secoue comme si l’on était sur le point de lâcher la purée du spaghetti à chantilly dans les rideaux fleuris de chez Tante Marthe…

Il peut neiger, et même sur la route, ce qui stupéfait toujours la DDE, et les couches neigeuses peuvent être importantes… Je balancerais des tartes façon mandales à la Lino Ventura au mec qui se questionnait avec des grâces de pucelle mal déniaisée où étaient les neiges d’antan ? Au fond du couloir, à gauche !

Dieu merci, les journaleux et autres spikeurs mâles de la radiodiffusion d’état semblent s’être suffisamment détrempé le string sur le coup de froid et affichent de plus en plus leur dédain face à ce qui n’est désormais plus qu’un pic de froid (tout en parlant de chute des températures, allez comprendre) qui n’aura rien de comparable à celui de 2012 (qui déjà n’était qu’ersatz de roupie de sansonnet rachitique face aux vénérables ancêtres de 1986 et 1956)…

Ras le pompon de bonnet tricoté main par des chinetocs de cinq ans fourré en laine de gore-tex pleine fleur, plein la coupe à glace raclée sur le pare-brise de la Dacia avant de partir pointer à l’usine à cinq heures du matin ! A croire que les français n’ont jamais vu d’hiver froid !

Quand il ne fait pas froid, ils râlent en vitupérant sur le réchauffement climatique ; et quand on se pèle les miches, ils rouspètent en maugréant sur le non-refroidissement climatique…

Faut-il quand même être rigoureusement con, parfaitement karchérisé de la comprenotte, complètement vidangé des synapses, voire électeur de Jean-Luc Mélenchon, pour continuer à débiter des banalités débiles à bouffer de la bite par paquet de douze…

Oui, oui, oui, en hiver, il doit faire froid, il neige (et généralement autant sur les routes que sur les prés), on doit se couvrir pour ne pas choper la crève… Ce sont des observations de bon sens, des réflexes naturels, qu’apparemment nos contemporains ont perdu, victime d’un progrès social qui va de la connexion Internet partout même sur votre soutif jusqu’au dernier bouquin de Lorant Deutsch en passant par l’intégrale de Christophe Willem en 78-tours et un concert de Vincent Niclo, sa voix de faux ténor qui veut se la péter mais qui ne fait que nous péter les tympans.

Non, non, non, pas la peine de faire l’ouverture du Journal des Non-Comprenants et des Crétins Avinés sur deux routes verglacées, trois arbres enneigés et une Clio bordeaux sur le toit après que le conducteur se soit pris pour le Fangio moderne façon Reine des Neiges.

Qu’auriez-vous fait, messieurs les journalistes, scribouillards et autres pisseurs de copie qui se gèlent les coucougnettes et les réservoirs d’encre à théoriser sur le réchauffement climatique qui refroidit, si un hiver façon 1956 s’abattait sur nous, avec des moins quinze à moins vingt partout pendant plus d’un mois, plus d’un mètre cinquante de neige dans le midi et des oliviers centenaires qui gelaient comme des piroulis de tapette ?

Et si on se réveillait comme en février 1986, avec moins treize au mercure dans la cité des Césars, les chiottes de l’école qui explosent sous l’effet du gel et un mistral à pas mettre un partisan de Montebourg dehors à poil ?

C’est l’hiver, il fait froid, un froid normal et logique en plein mois de janvier ! Alors, bitte, next ! On remercie le reporter qui se pèle les miches à Saint-Ploumenerac’h-sous-Chouchen pour dire à la morue en plateau qu’il fait froid et qu’il vente à en décorner les champs de crêpes suzette, et on passe à autre chose !

Allez, on les ressort du saloir, on leur brosse, on les maquille, on les parfume et on les renvoie dans le bureau du juge… A croire que ça leur manquait, l’ambiance feutrée des cabinets d’instruction où l’on côtoie le plus dégueulasse des violeurs en série et les non moins abjects criminels en col blanc…

Patrick Balkany, l’ancien maire qui croyait que Levallois paierait ses condamnations pécuniaires, a été à nouveau mis en examen pour "prise illégale d'intérêts", "détournement de fonds publics" et "abus de biens sociaux" dans une affaire d'utilisation frauduleuse de locaux… Tu nous déçois, Patoune… toujours et encore de l’abus de bien social, du détournement de brozouf par containers entiers… C’est comme les bonbons au chocolat « Mon Chéri »… aux premiers tu kiffes, mais après une douzaine, tu commences à te lasser sérieusement…

Faut se diversifier, ma poule ! Faut exploiter de nouvelles voies, tenter de nouvelles expériences, surfer sur la vague de la tendance actuelle… Fais écrire à ton fils un bouquin dans lequel il affirmera que tu l’as tripoté quand il avait treize ans et que depuis, il ne peut trouver la satisfaction sexuelle qu’en costume de Mickey en écoutant du Charles Dumont ; tu publies un démenti dans Paris Match, tu te fais inviter par Demorand et Augustin Braquemard, et c’est le bingo assuré !

Bingo assuré aussi pour notre Dingo de la Culture, Roselyne Bachelot et ses lèvres en forme saucisse Knacky Herta cocktail… La foldingue de la Culture (pilier des Grosses Têtes de nœud version Ruquier, c’est dire le niveau) annoncera la prochaine réouverture des musées… Ce qui ne devrait pas causer d’inversion du plancher ascendant des contaminations, vu l’engouement de nos compatriotes pour les choses de la culture…

Et tous ceux qui aiment la culture, la vraie, avec des véritables morceaux de bonne muisque dedans vont certainement être à la fête ce soir, avec les traditionnelles Victoires de la Musiques transmises en direct sur France 2… Imbitable soirée interminable, avec son défilé ininterrompu de couineuses à larynx en corne de brume, d’invertis pur sucre avec leur gode dans le derche qui les aide à faire péter le pyrex à proximité, de groupes improbables qui seraient mieux en clinique de désintoxication, et de remerciements mal appris par cœur pour être réellement sincères et surpris…

Eh oui, encore un soir, va falloir se tartiner Zaz, ses cheveux graisseux et sa voix de vidangeuse de fosse septique… Benjamin Biolay, ses faux airs d’ersatz périmé de succédané de Gainsbourg et sa voix qui empeste la gitane sans filtre… Kendji Girac qui aura beau se faire pousser une barbe de sapeur mais ne fera pas plus virile pour autant… Vianney, ses airs d’ado effaré et ses poses niaiseuses dans des chansons gourdiflotes à souhait… Aya Nakamura, ses trente-six interjections et ses douze mots de vocabulaire qu’elle répète cent dix-huit fois par chanson… Et l’incontournable zébulon sur ressort, Christophe Maé qu’on va comme chaque année de dégommer comme au ball-trap…

A moins que vous ne préfériez agiter vos vieilles pellicules pour exhumer de la poussière une bonne vielle cassette VHS d’un des chefs d’œuvre cinématographique de Sacha Guitry, l’incontournable « Si Versailles m’était conté », sorti le 12 février 1954, avec une distribution encore plus flamboyante qu’un costume en strass de Mika… Toute la fine fleur du cinéma et de la chanson de l’époque s’y trouvait réuni, et l’on y croisait Michelin Presle, Jean Marais, Bourvil, Edith Piaf ou encore Tino Rossi… Je vous rassure, il n’y chantait pas de se déshabiller… N’en déplaise à Olivier Véran, nouvelle incarnation d’Emmanuelle, en nettement moins bandant…