vendredi 25 septembre 2020

Brèves du 25 Septembre 2020

Il n’y a plus d’après, à Saint Germain des Prés… Et si tu t’imagines que la jolie môme qui hait les dimanches , rue des Blancs manteaux, se rendra sur les quais du Vieux Paris regarder un petit oiseau, un petit poisson de Paname en proie au mal du temps… Petite, petite, ce que tu te gourres…

La Muse de Saint Germain des Prés ne nous proposera plus de la déshabiller, oui mais pas tout de suite, pas trop vite, car elle nous avoue qu’elle en a bavé pas vous, mon amour, avant d’avoir eu vent de vous…

Juliette Gréco n’est plus… Elle fut Bélphégor ; aujourd’hui, la belle fait gore. L’œil de biche largement souligné au khôl noir profond, le cheveu de jais et la robe de même, elle était une diseuse inimitable de la chanson intellectuelle, existentialiste, typiquement Télérama… Mais elle avait su aussi interpréter des titres plus légers avec la même grâce grave et goguenarde.

Juliette fut libre et insolente ; limite provocatrice délibéré avec des chansons clairement antimilitariste lors d’un gala chez Pinochet, ou gentiment branleuse des bonnes mœurs établies avec « Le monsieur et le jeune homme », titre équivoque à la chute finale volontairement trouble…

Elle fut aussi une croqueuse d’hommes, amatrice successivement de la trompette black de Miles Davis qui, empruntant l’ascenseur pour l’échafaud, l’envoya au nirvana sensuel, du producteur américain Darryl F. Zannuck, pour qui elle déroula sa pellicule, du Dom Juan gauchiste amateur de grande bouffe et d’accidents au ralenti en Alfa-Roméo que fut Michel Piccoli, et enfin du compositeur et musicien Gérard Jouannest, qui l’accompagna les dernières années…

Juliette Gréco faisait partie de cette trempe de femmes qui disaient ce qu’elles avaient sur le cœur, n’avaient pas leur langue dans leur poche, se moquaient éperdument du qu’en-dira-t-on frileux de l’époque et bravaient l’opinion publique, et qui donnait sa chance aux nouveaux auteurs-compositeurs en interprétant leurs chansons, afin de les faire mieux connaître.

Guy Béart (qui fut un jeune auteur-compositeur, aussi étonnant que cela puisse paraître), Serge Gainsbourg (qui lui composa l’enivrante Javanaise en une nuit), et plus récemment Benjamin Biolay (un genre d’ersatz de succédané allégé de la pâle copie d’un Gainsbourg en manque cruel d’inspiration), urent l’honneur d’être chantés par elle.

Quel vide elle laissera ! Jadis nous eûmes Juliette Gréco, Michèle Arnaud, Patachou… Aujourd’hui nous nous tartinons Carla Bruni, Juliette, Camille Sauvage ou encore Clara Luciani… Chaque époque a les égéries qu’elle mérite…

Nous crierons donc famine de nourritures intellectuelles suffisamment roboratives… mais également de nourritures terrestres tout autant péteuses-de-bide (enfin, des vraies nourritures, pas des trucs visqueusement répulsives pour végans acharnés, genre « steak de tofu sans tofu sauce pelouse fraichement saupoudrée de Roundup »).

Pierre Troisgros est parti rejoindre Bocuse et consorts au paradis des fines gueules. Ne restent plus à Roanne qu’une paire de bedonnants, c’est-à-dire Deuxgros…

A l’aune des grands manitous de la cuisine soi-disant équilibrée et actuelle, Pierre Troisgros devrait être qualifié de chef terroriste excommuniable sur-le-champ, et mériteraient d’aller incontinent rôtir en enfer… Avec une sauce grand-veneur et des patates sautées au lard, ça devrait être divin…

Je ne vous dis pas merci, Monsieur Troisgros, d’être décédé définitivement… Vous laissez désormais libre le champ des possibles pour les gaveurs industriels, fabricants de merde alimentaire en boite, tube, sous-vide ou surgelé dont le monde entier se bâfre avec l’avidité d’un biafrais suçotant un demi-gressin desséché, et avec la ferme conviction qu’ils ingurgitent le summum du top de la gastronomie mondiale de toute la galaxie…

J’en suis tellement dépité qu’en guise de vengeance, je vais aller me taper une KFC bien graisseux (pléonasme)…

Avant que je n’avale ces imbouffables morceaux informes, une chose m’interpelle, au vu des nombreux décès récents parmi les personnalités… Existerait-il un club des 93, à l’instar de celui, tristement célèbre, des 27 ? Non, pas un club du 9-3, présidé par Patoche Balkany qui devrait faire Levallois-Perret un nouveau Lourdes, tant il a recouvré une santé insolente depuis qu’il en est sorti…

Quoi qu’il en soit, je m’interroge, et le doute m’habite, comme dirait Beaugrand, presbyte (ou presse-bite, comme il vous plaira de l’écrire) notoire… Roger Carel, Juliette Gréco, Pierre Troisgros… Les Janis Joplin, Jim Morisson et Kurt Cobain des maisons de retraite ? Voire ! Et la liste s’allonge comme celle de Macron quand il voit Benalla en string panthère fluo lui faire la danse des sept voiles et des deux pédales… Robert Chabbal, physicien français, le journaliste Claude Moisy, qui sera désormais raccord avec son nom…

En tous cas, Annie Cordy a loupé de peu son admission dans le club, mais là-haut, ils pourront toujours se régaler de « Tata Yoyo » chanté avec la voix de Kermit…

Je ne sais pas pour vous, mais perso, l’année 2020 me paraît d’ores et déjà bien pourrave… Et comme si la Covid-19, les déblatérations gouvernementales, le nouvel album de Jul, le dernier bouquin d’Amélie Nothomb, et la chanson française pour l’Eurovision ne suffisaient pas ; voila t’y pas que les barbus remettent ça, a priori…

Une attaque à la machette à proximité des anciens locaux de Charlie Hebdo a fait deux blessés graves, et un suspect de type « barbouzard radicalisé avec profile de bougnoule bien faraud » a été épinglé… Et on a mis en branle tout le toutim du parquet antiterroriste, la visite du Premier Sinistre, la boucle de l’absence d’infos sur BFMTV et tout le tralala…

Tout ça juste au moment où le Ministre de la Santé Olivier Véranda (surnomme Akéna tant il peut être transparent) se rend à Marseille pour mater les petits gaulois réfractaires aux restrictions gouvernementales… Ah mais tu temps de Gastounet, le ministre n’aurait même pas mis la moitié d’un panard sur le Vieux Port qu’il s’y retrouvait totalement au fond avec des godasses en béton pour une apnée statique définitive… Aller à Marseille, lieu sacrificiel de Saint Didier Raoult, terre sacrée de la très sainte chloroquine-panacée… Autant envoyer direct votre canari dans la gamelle de votre matou…

Tout ça juste au moment où l’aïoli commence à monter aux abords du Pont transbordeur, pour prudemment éviter de parler du nuancier « Cinquante nuances d’écarlate » de la Covid-19…

Commanditer une attaque terroriste juste pour détourner l’attention et flanquer la frousse aux gens (mais attention, hein, une attaque toute gentille, hein, juste une machette pour maraver la tronche façon Ribéry à deux personnes, histoire de faire méchant mais sans engager des dépenses inconsidérées à la Sécurité Sociale et sans obligation de repeindre après…)… Alors que l’annonce de la démission dans délais de Manu de l’Elysée, de l’homosexualité de Cyril Féraud ou du mariage d’Olivier Minne avec Willy Rovelli auraient suffi, à moindres frais…

Ah, mais j’en vois qui râlent contre la prétendue incohérence des mesures annoncées hier par Olivier Véran alors qu'elles tombent pourtant sous le sens commun le plus élémentaire, et sont très simples à comprendre... La preuve, Hanouna aurait tout capté…

Donc, je les récapitule donc pour les gens de mauvaise volonté, et afin de complaire aux merveilleux et pragmatiques politocards qui nous gouvernent…

Si vous habitez dans un département rouge grenat : les bars ferment à quinze heures, sauf les mercredis pairs des années bissextiles impaires où ils pourront rester ouverts jusqu’à quinze heures vingt s’ils ne servent à partir de midi que des tisanes tièdes sans sucre de canne.

Si vous habitez dans un département rouge coquelicot : les piscines ferment à 22h22 et tant pis pour les coquettes qui auront pris le temps de se refaire un brushing dans les vestiaires, elles devront attendre la réouverture trois jours après, sauf si l’on vient à s’apercevoir d’une présence trop massive de poils pubiens dans les filtres, auquel cas une quarantaine de 12 jours et demi, renouvelable trois fois après autorisation administrative préfectorale soumise à un avis consultatif du Tribunal des Conflits en session plénière pris à la majorité qualifiée des treize-quarante-cinquièmes.

Si vous habitez dans un département rouge cerise : vous n'avez plus le droit d'acheter de la bière à partir de 19h45 (mais pouvez continuer d'acheter du vin jusqu'à 21h04, à la condition qu’il s’agisse d’un cru millésimé d’avant 1963 titrant plus de 12,5°, conditionné en jerrican parallélépipédique en mousse de kapok mercerisé certifié bio).

Si vous habitez dans un département rouge tomate : fermeture des clubs libertins les mardis et jeudis. Mais les boxons restent clos les lundis et mercredis, vu que de toute façon, Marthe Richard les a fait fermer depuis 1946, alors autant vous dire qu’on s’en tamponne le coquillard avec une demi-patte de tripotanus enfarinée à la Maïzena allégée…

Si vous habitez dans un département rouge pourpre : pas de restriction sauf si le préfet le décide. Et comme le Préfet est un lèche-derche gouvernemental de première, il a même dit du bien de Si-Nouille N’Diaye à l’époque, vous allez dérouiller à un point tel que des vacances en camp de travail à Pyongyang vous paraîtront une maga-partouze au Cap d’Agde…

Si vous habitez dans un département rouge vermillon : peine de mort si vous portez mal le masque par écartèlement sur la place publique et distribution de vos restes aux chiens errants et aux kebabs du quartier ; ainsi que fermeture des bowlings à 18h37 parce que Manu a horreur qu’on joue avec de si longues queues (à l’exception de la sienne, évidemment).

Et en parlant de bites, le 25 septembre 1985, se marient à Montmartre, pour de faux, mais avec les formes et un haut-de-forme, Coluche et Thierry Le Luron. Gigantesque canular destiné à tourner en dérision le mariage d’Yves Mourousi qui se célèbrera trois jours plus tard à Nîmes, cette préscience du mariage pour tous ne fait pas l’impasse sur les clichés. Autant vous dire que Titine Boutin n’était pas invitée… 


 

mercredi 23 septembre 2020

Brèves du 23 Septembre 2020

« Colchiques dans les prés,

Fleurissent, fleurissent,

Colchiques dans les prés,

C’est la fin de l’été… »

 Non, rassurez-vous, je n’ai pas employé ce weekend à faire des fouilles dans une discothèque poussiéreuse dans l’espoir d’y dénicher une perle rare, un 78 tours inédit de Line Renaud, un single où l’on aurait eu l’impression que Zaz chantait juste, ou un énième reprise eurovisuelle par un orchestre de bal de troisième zone qui joue aussi juste que Jul compose mal…

Je ne tiens pas non plus à vous remémorer les spots de pub antédiluviens pour ce papier hygiénique parfumé qui mettait en scène une vieille peau nostalgique dans le décor bucolique d’un supermarché à l’heure de la fermeture… ça nous a assez fait chier comme ça… dans tous les sens du terme… A tel point qu’on est presque tenté de la réintituler « Coliques dans les prés »…

Et je n’ose même pas évoquer devant vos mirettes ébaubies et primesautières qui rougissent de confusion à l’idée de lire de toutes leurs oreilles cet à-peu-près germano-scatologique, la version outre-Rhin de cette bluette sobrement intitulée « Kohl chie que dans les prés »…

Si j’emploie en introduction liminaire au commencement du début cette chanson encore plus élimée que les fonds de culotte d’un cancre professionnel sur les bancs de sixième, il faut que vous sachiez, et de préférence pas dans mes bottes, que cette ritournelle composée en 1943 à destination des jeunes dans les camps de scoutisme s’intitulait ab initio « Automne »…

Il n’aura pas échappé à votre œil de lynx, à côté duquel la mirette bio-ionique de Super Jaimie fait figure de pâle lentille grossissante, que l’automne est là… Pas depuis longtemps, de manière officielle, mais dans les faits, ça fait un petit moment qu’on ressort le soir les slips en fourrure, les tongs molletonnées et qu’on enfile un petit gilet, à défaut d’enfiler un grand Gilot… (les amateurs de grandes asperges en moulebite à odeur de chlore comprendront… ).

Bah, de toute façon, M’âme Jeanssen me le disait encore y’a pas demi-heure, ni plus ni moins qu’un peu moins de trente minutes, y’a plus de saison, mon bon monsieur ! Après le printemps neigeux, l’été pourri, on va avoir un automne de crotte… Mais y’a pas intérêt à ce que la bécasse squelettique de la météo nous prévoie un mois d’octobre détestable… J’ai ma cure pour les articulations à Lamalou-les-Bains, et je vais pas faire l’impasse sur les bains de boue revitrifiants…

Je me suis retenu de lui dire que ses bains de boue, ça la préparait au goût de la terre…

Tout comme je me retiendrais de vous dire que ce pauvre homme, retrouvé mort à Paris, torturé à la perceuse, essayait de percer dans son milieu…

D’accord, je sais que nous sommes en 2020, que les évènements depuis le début de l’année devraient nous inciter à ne plus s’arrêter à de tels détails insignifiants, mais tout de même… A la perceuse… Alors qu’il y a une vingtaine d’années, on savait s’amuser sobrement dans les clubs libertins germanopratins, les boxons capagathois et les partouzes de chez Zitrone, avec quelques fouets, deux bas résille, un bonnet de Mickey et une combinaison en latex ; voila qu’on en est rendus à recourir au gros outillage pour parvenir à l’extase et au crépi manuel des plafonds de la chambre à coucher…

Si ça continue, va falloir aller baiser à Castorama pour atteindre le nirvana sexuel…

Puisqu’on parle de bricoler, une nouvelle bien réjouissante pour ceux qui ne savent quoi faire de leurs dix doigts et qui veulent œuvre pour l’avenir…

A Toucy, petite bourgade bourguignonne typique avec sa place centrale, son Café des Sports et sa mercerie-droguerie-boucherie chevaline de la mère Corgnaboeuf où c’est-y qu’elle fait des invendus invendables, on sait occuper nos seniors depuis qu’on a ouvert un atelier où l’on fabrique soi-même son cercueil… On n’est jamais mieux servi que par soi-même… Et y a pas mieux pour tuer le temps…

Si vous n’êtes pas manuels, ou que l’odeur du sapin vous indispose, préférez les activités de plein air, comme la chasse… Surtout si votre QI est plus proche du poulpe agonisant que celui d’Einstein, et si vous ne savez pas carburer autrement qu’avec quatre grammes dans chaque paupière dès huit heures du matin… Dans les Hautes-Pyrénées, un chasseur s’est littéralement tiré une balle dans le pied… Tout le monde sait qu’un panard, ça ressemble à s’y méprendre à un sanglier alors l’erreur est humaine…

L’erreur est humaine, et la connerie typiquement gouvernementale, puisque le Sinistre de la Santé, Olivier Véran, le mec qui ne se marre qu’avec une friction de Thermogène brûlant additionné d’orties fraîches, a annoncé qu’on allait créer des zones « super-rouges » voire « écarlates » dans la lutte contre le Coronavirus. Concernant l’incompétence crasse et l’inutilité intégrale, j’hésite entre le vermillon foncé et l’écarlate cramoisi…

C’est certainement encore une idée de Sibeth, ça… C’est tellement con… Ah mais si ! Si-Nouille est toujours dans l’arène politique ! Vous pensez bien qu’on n’allait pas se passer d’une telle classe, une telle maestria politique, un tel doigté aussi facilement… Elle serait en passe de prendre la tête du pôle idées de LAREM… Autant dire qu’on n’a pas fini de se marrer d’ici à la prochaine Présidentielle…

Et d’ailleurs, va falloir penser à renouveler les stocks de vaseline en vue de cette échéance électorale…Et je me ferai un plaisir perso de demander à Si-Conne « tu as lubrifié ? », juste pour la jouissance intérieure de l’entendre répondre « « ah non, je ne connais pas cet auteur »…

Puisqu’on parle de cerveaux puissants, un mot du manche-à-couilles officiel du Président, Alexandre Benalla, dont on a appris l’hospitalisation en réanimation, en urgence relative, après sa contamination par le Binouzovirus… Bah, il s’en sortira, vu que le mec ne manque pas d’air…

Toujours dans l’actualité de la cov-DS-19 (plus luxueux que la Cov-ID-19), le jité de la Deux nous a annoncé, textuellement, que « des tests salivaires vont être mis en place pour désengorger les queues »… Autant vous dire que j’en connais qui sont déjà à genoux… Beaugrand, Féraud, Minne, Rovelli, ont d’ores et déjà racheté tout un stock de protège-genoux…

Et le 23 septembre 1970, atteint depuis trois ans de la maladie de Kahler, ou myélome multiple, Bourvil part faire marrer les anges, à seulement 53 ans. Tendre, doux, intelligent et bourré de talent, cet artiste multifacettes aura marqué son époque avec ses rôles de doux rêveur ou de crétin patenté… Ah ça forcément, elle va marcher beaucoup moins bien maintenant… C’est l’automne des sentiments, le rire se fait moins chaleureux… La feuille d’automne, emportée par le vent, s’en va tourbillonnant… Saleté de colchique…


 

mercredi 16 septembre 2020

Brèves du 16 Septembre 2020

 - Cette chère M'âme Jeanssen ! Quel plaisir de vous revoir ! Depuis le temps que je ne vous avais vu, je craignais qu’il ne vous soit arrivé des désagréments…

- Pensez-vous donc, M’sieur le Groniqueur ! J’ai été occupée que j’en avais pas assez des mes yeux pour savoir où donner de la tête ! Il m’aurait fallu autant de têtes que l’Hybride de Lerne et pas moins de bras que l’autre salope hindoue, là, la Bramah-Shiva-Rajavamanapour…

- Diantre, mais je ne vous savais pas aussi affairée !

- Me faites pas marrer, que j’ai mon bandage herniaire qui va se faire la malle ! On dit les retraités inactifs, mais c’est encore des mensonges pas vrais qu’on croirait presque c’est une promesse électorale de Macron tellement ça sonne faux ! Figurez-vous qu’avec le club des Gais Pinsons de l’Hospice des Vieux Glands, on en est à notre quinzième collier de nouilles depuis début juillet… Avec l’Amicale de Giscardisme et Modernité, on est parti en excursion sur le site de la station d’épuration de Berck-Les-Epluchures, une réussite, on avait le vent de face… On a eu trois syncopes, quatre nausées incoercibles et un demi-coma…

- Ah, ça fait rêver, une pompe à merde en action, on croirait voir l’écriture du futur Marc Lévy…

- Dites pas de mal des grands écrivains actuels, ça pourrait vous retomber sur le coin du paletot, et une trace de caca sur une chemise bien blanche, vous pourrez toujours lever de bonne heure pour ravoir ça…

- Oh, vous savez, vu mes lectures, je ne crains guère d’avoir les mains sales et la nausée, bref, je relis tout Sartre dès que j’ouvre un hebdomadaire d’information générale…

- En parlant de magazines propres à la branlette intellectuelle, je vous conseille Le Point, avec l’interview de Manuel Valls qui se félicite lourdement de son « coup de génie » d’avoir recruté Macron dans son gouvernement… Toujours aussi satisfait de lui, et imbuvable, le Pétillant…

- Mais qu’est-ce qu’ils ont tous, à gauche, à se répandre en déclarations inutiles et autopromotionnelles ? Valls qui tente un come-back dans l’hexagone après sa branlette espagnole, la Dingo du Poitou qui se prépare pour 2022 et se dit prête à être utile à la Nation…

- Quand on voit comme elle a été utile pour les pôles…

- Sans compter Benoît Hamon qui se produit en podcasts sur le monde d’après sous le titre générique « Et si… »…

- Et s’il la bouclait définitivement, on ne respirerait pas plus mal…

- M'âme Jeanssen, vous êtes caustique !

- Pas plus que ma lessive de soude pour ravoir mon lino qu’a été encore salopé par la Lopez du cinquième quand elle a voulu m’offrir une portion de son inénarrable paella à la morue… Elle a renversé de la sauce… Résultat, je me crois dans une pêcherie lusitanienne depuis trois mois…

- Question tâches qui résistent, je peux vous causer du Président américain, qui les aligne avec une régularité qui force le respect… A propos des dantesques incendies californiens, il lâche que tout finira bien par refroidir…

- Mais il a été bercé près du mur, le Connard à l’orange… Et dire qu’on l’a officiellement inscrit comme candidat à Prix Nobel de la Paix… C’est certain qu’il a foutu la paix à ses neurones, durant son mandat…

- Vu qu’ils sont obligés d’accepter toutes les candidatures… N’oubliez pas qu’Hitler fut aussi parmi les prétendants… Une candidature qui n’a pas fait Führer à l’époque…

- Dites, c’est l’époque des déclarations politiques insensés, ou bien nos politocards ont décidé de faire des soldes ?

- Evidemment, ils font fort en ce moment… Le maire de Lyon qui décrète que le Tour de France est machiste et inutile…

- Bah, qu’iraient faire des coureuses cyclistes parmi ce bataillon de mecs en cuissard moule-chouquettes dont on nous assure chaque année qu’il se dopent à l’Evian ? Faudrait lui dire que le Tour de France féminin existe…

- En parlant de la Grande Boucle, les coureurs doivent être rassurés ! Sur les sept cent quatre-vingt-cinq tests covid-19 pratiqués, tous sont négatifs…

- Tu parles ! Déjà qu’ils n’arrivent pas à les gauler quand ils se dopent, alors imaginez avec le coronavirus…

- C’est pas faux…

- Et j’ai entendu l’autre matin à la TSF la déclaration du maire écolo de Bordeaux qui supprime le sapin de Noël parce que c’est un arbre mort…

- Encore un qui a dû renoncer aux carottes à cause de leur déchirant cri quand on les arrache de terre…

- Ouais, ben les steaks de tofu sauce carré de pelouse, ça aide pas l’intellect…

- Croyez-vous que les français aient besoin de beaucoup d’intellect pour vivre ? Quand on voit qu’Hanouna bat tous les records d’audience…

- Ah mais je vous demande bien pardon, M’sieur le Groniqueur ! Son talque-chaud quotidien a déjà été déprogrammé de la grille de C8…

- Nos concitoyens ne seraient-ils donc pas aussi cons qu’on le constate ?

- Je veux, mon neveu ! Regardez le joli chant du cygne des Gilets Jaunes, dont la dernière mobilisation ressemblait à s’y méprendre à un meeting du parti communiste…

- Oh, les chaînes d’info sont tellement obnubilées par le Binouzovirus que la moitié des têtes couronnées européennes pourraient se faire déquiller dans un ball-trap géant que ça ne ferait guère mieux qu’un bandeau mal rédigé par un stagiaire qui viole tellement la grammaire qu’on devrait le condamner à une cure de Bescherelle…

- C’est parce que la situation est grave, M’âme Jeanssen !

- Me faites pas marrer comme ça que mon rimmel va se faire la paire incontinent et que je vais ressembler à Régine au lendemain d’un quadruple pontage coronarien sans anesthésie… On vous enduit d’erreur pour vous flanquer la frousse !

- Vous voulez dire qu’on axe la communication sur les cas positifs plutôt que sur les hospitalisations, comme lors du confinement ?

- Evidemment, vu qu’on nous force à nous faire tester à grands coups de machins tout durs qu’on nous enfonce au plus profond de nous mêmes…

- Dites pas ça, sinon Guy-Louis et Beaugrand vont prendre un abonnement…

- Une qui a pris un abonnement sur Air Loose, c’est Agnès Buzyn… Figurez-vous qu’elle a démissionné de son poste de conseillère municipale du dix-septième arrondissement… Ainsi, elle n’aura jamais siégé…

- Définitivement la Buse Un… Et sinon, vous avez des nouvelles à la rubrique nécrologique…

- Parlez pas de malheur, mon pauv’ monsieur ! N’oubliez pas que VGE a été hospitalisé lundi… D’ici à ce qu’il ne passe pas Noël, ce serait une perte pour la Nation…

- Eh oui, si frais, si ingambe, si utile dans le débat politique actuel… Il aura au moins enterré deux de ses successeurs… Ça doit peut-être lui donner l’envie de lâcher la rampe, à l’escaladeur fou de Chanonat…

-Dites, question rubrique mortuaire, on a eu notre compte, hein ! Bernard Debré dimanche, puis son frère François Debré le lendemain…

- Dramatique série noire en effet…La preuve, Jean-Louis est toujours là…

- Tout comme cette chaudasse d’Afida Turner…

- Oh vous, vous ne l’aimez guère…

- Vous plaisantez ou vous rigolez ? Ses scoops qu’elle distille dans la touitoshphère font trembler la République, mon bon monsieur ! Tenez par exemple : « Le dentiste de Macron est contre l’IVG », « Benalla voyage en Ouigo sans masque », « Le chauffeur de Darmanin n’a pas fait son contrôle technique à temps », « De Rugy a mangé des fraises en décembre »… Et des vertes, des pas mûres et des ultra-blettes…

- En effet, manque plus que « Gabriel Attal s’est pris une faciale de Cyril Féraud » et la République sombre…

- Ricanez tant que vous le souhaitez, mais elle, elle ne se laisse pas couler…

- A la différence de ce cousin d’Adama Traoré qui est mort noyé après une course poursuite avec la Police… Du pain bénit pour Rokia Traoré qui va se refaire une santé médiatique avec ça…

- Quand on a une famille aussi irréprochable, on ferait mieux de la jouer en mode sourdine prolongée…

- Il ne faut pas étouffer les affaires, comme dirait la mère du petit Grégory… Regardez cette affaire évoquée par la Cour d’Assises du Morbihan. Un type qui fête sa sortie de prison chez son ancien codétenu et qui finit démembré…

- Faut croire qu’il aimait à se couper en quatre pour ses amis, que voulez-vous…

- M’âme Jeanssen, nous allons en rester là, puisqu’il est l’heure de souhaiter l’anniversaire du jour. Le 16 septembre 1979 naissait à Sète Fanny Biascamano, qui fut révélée par le télécrochet de Sacrée Soirée avec sa reprise rock de « L’homme à la moto ». C’est aussi elle qui représenta la France au Concours Eurovision 1997 avec « Sentiments songes », une jolie balade qui se classa septième, Fanny étant arrivée à faire passer le « senti mensonge »…

- Ouais, ben ils feraient bien de penser à elle à l’Elysée, pour les faire passer, leurs senti-mensonges…