mercredi 20 novembre 2019

Brèves du 20 Novembre 2019


Le prochain qui m’affirme le sourire au bec de lièvre et la bave maronnasse aux lèvres que la musique adoucit les mœurs, je lui dégomme une mandale à lui dévisser sa tête de fion façon ampoule grillée…

Je vous explique pourquoi tout de suite, ne souhaitant pas me faire passer plus que de raison pour un pisse-froid mauvais coucheur qui aurait mauvais caractère (genre grizzly à qui l’on chipe son pot de miel pendant une rage de dents en pleine insomnie…).

Ce matin même, je conduisais tranquillement aux alentours de cent quatre-vingts à l’heure sur une route sinueuse de basse montagne, ou de haute campagne pour les optimistes, tout en écoutant d’une oreille distraite les bavasseries radiodiffusées de Nagui et de sa bande de joyeux farandoleurs sur Radio Gaucho, lorsque je fus saisi d’un effroi tel qu’il méritait d’être pris en selfie…

Afin de promouvoir le nouvel album de Julien Clerc, surnommé la chèvre du show-business français tant son vibrato est caprin, les programmateurs sonores crurent bon de diffuser quelques extraits de duos composant ledit album…

Si les miaulements de vieille tante prépubère mal sodomisée de Vianney sur « Femmes je vous aime » firent étoiler le pare-brise, ce qui n’était finalement qu’un moindre mal, comparé à l’inutile « Utile » avec Totophe Maé qui a toujours autant de mal à pousser les aigus qu’n constipé chronique à pousser son petit étron du mois ; c’est le pourtant sublime « Ce n’est rien » coassé par la voix crasseuse, elle aussi, de Zaz, qui a failli me faire verser dans le fossé…

On devrait définitivement interdire de diffuser de telles horreurs à des heures de grande écoute… ça, et les chroniques de Sophia Aram. Y a des cardiaques, des hypersensibles et des enfants, merde ! Qu’on émette ce genre de bousasse musicale à quatre heures du mat’ pour les légumes de la section Vincent Lambert du CHU de Morzy-Les-Joyeuses, ou pour adoucir l’injection létale des condamnés du Couloir de la Mort, oki…

Mais pas à d’innocents auditeurs qui n’attendent que les gugusseries homocentrées de Tanguy Pastureau, les galimatias incompréhensibles de Guillermo Guiz ou les vacheries bien senties de Daniel Morin !

D’accord, la vie c’est toujours la même chanson, mais est-il bien nécessaire de massacrer à ce point ses propres chansons pour espérer gagner quelques sous-sous ?

Tiens, puisque la vie est toujours la même chanson, et que la chanson est partout, voici quelques introductions musicales (rassurez-vous, Beaugrand a essayé et il m’a confirmé que çà ne faisait pas mal) pour vous servir les futilités de l’actualité du moment…

« Ein Lied kann eine Brücke sein », une chanson peut être un pont, pépite eurovisuelle germanique de 1975 qui sied a ravir à ce pont qui ploie sous un camion surchargé… Quarante tonnes de chargement pour un poids maximal de 19 tonnes sur le pont… Dites, c’était un mongol profond, ou Ribéry au volant ? Oui, la différence est mince, je sais…

Combien de fois faudra-t-il vous le répéter, amis routiers, qu’il est formellement interdit de charger Valérie Damidot et Artus en autostop sur les départementales ?

« C’est la merde »… la chanson porte-bonheur de Guy Béart sied comme un gant à pis de vache à la journée d’hier, dite journée mondiale des toilettes… Oh je sais, si la journée mondiale des toilettes vous fait chier, laissez pisser le mérinos…

« Que c’est triste Venise, au temps de l’acqua alta, que c’est triste Venise, quand on ne barbote plus »… Venise est sous les eaux, non pas parce que Régine et Damido se sont baignées dans la lagune… La Sérénissime a les panards qui trempent, et on aura du mal à nous faire croire qu’il ne s’agit pas d’un effet pervers du réchauffement climatique. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, Greta Oum-Papa va pas tarder à pointer le bout de ses couettes crasseuses pour engueuler le Doge…

« Oh mon bateau ! »… Lui qui naviguait sur les flots a définitivement sombré. Éric Morena, la plus exubérante chanteuse exotique depuis Dario Moreno (vous savez, cette bonne bouteille d’huile qui roucoulait des âneries sucrées avec un accent sud-américain du Bosphore avec des fringues de carnaval et la discrétion de Michou sous acide), s’en est allé sur les flots de son bateau à 68 ans seulement. Le Torero de l’amour, qui ne faisait pas mystère de ses penchants affectifs avait eu beaucoup de mal à se relever du fulgurant succès du bateau… Surtout lorsqu’il s’était agi de « Ramon et Pedro »…

« Une cloche sonne, sonne… » « Les trois cloches » était l’une des chansons qui mettaient le mieux en valeur la diversité vocale des Compagnons de la Chanson… Enfin, on entendait surtout Fred Mella, le soliste du groupe, voix de velours et œil sirupeux assorti, dont on disait généralement Fred Mella se colle… En tout cas, Fred Mella note finale aux Compagnons de la Chanson, formés en 1941. Le dernier des Compagnons survivant s’est éteint à l’âge de 95 ans… Les cloches se sont tues… A moins qu’Eve Angeli ne sorte un nouveau disque…

« Sans ma barbe, quelle barbe »… Et même serais-je tenté de dire « avec tes rondelles, quelle barbe »… Matt Pokora, le tatouage chantant, semble abandonner la chanson, ce dont on ne peut que le féliciter chaleureusement, mais sévit désormais dans la publicité télévisée pour les rasoirs Braun. Déjà que barbu, il fait aussi viril que Beaugrand, alors imaginez rasé de près… Même là, il nous rase…

« C’est beau, c’est chaud… ». Oui, je sais, je dois être le seul ici à me souvenir de cet éphémère duo Tuxedo qui gloussait une mièvrerie sans importante à la fin des années 80… Mais cela colle comme du nylon en fusion à la peau et à cette minisérie de TF, le « Bazar de la Charité ». La première chaîne tente de se refaire une virginité avec cette fiction en costumes, inspirée de faits réels. Stéphane Guillon, Josiane Balasko, Antoine Duléry ou Florence Pernel en costumes 1900, ça fait aussi crédible que Damidot en robe de soirée… Au moins pourra-t-on vérifier si certaines cocottes de l’époque avaient véritablement le feu aux fesses…

« Adieu les jolis foulards »… Ou quand la république laïque se fait plus conne que Morano, c’est vous dire… Une religieuse s’est vu refusé un accès en maison de retraite en tant que résidente, à cause de son voile… Faut-il en rire ou en chialer de rage ? Alors, va falloir refouler tous les porteurs de médailles religieuses… Punaise, quand on touche le fond, il s’en trouve toujours un pour sortir une pelle et grapiller quelques centimètres…

« Tu me fais tourner la tête »… Ou comment ne plus savoir comment faire pour s’envoyer en l’air… A Altkirch, une conductrice de 95 ans a fait un tonneau en ville, avec sa Clio. Heureusement légèrement blessée, la mamie adepte de la renversée alsacienne a voulu se remémorer le temps où elle avait toujours une saucisse dans sa choucroute…

Et pour en finir, on murmurerait dans les milieux autorisés, et dieu sait que dans les coulisses de l’Euromachinchose, ça suce plus que ça ne murmure, et en tous cas, ça ne parle pas la bouche pleine, que les Stentors seraient pressentis pour partir au casse-pipe néerlandais en mai 2020. Vianney et ses potes pour la France à l’Eurovision ? Impossible ! Ils chantent juste et ont le sens de la scène…

Et le 20 novembre 1985 naissait Windows 1.0, qui était la première version de surcouche graphique de Microsoft, basée sur MS-DOS, elle fournissait une interface graphique à des applications qui se développaient de plus en plus : traitement d'images, calculs, graphes, gestion de la documentation… Ce fut aussi le plus gros échec de Windows, à cause de sa gestion médiocre des fenêtres, lesquelles n'avaient pas de bouton de fermeture. il fallait donc passer par un menu déroulant. Ah ! la simplicité de l’informatique de ces années-là… Heureusement que ce n’est plus aujourd’hui la même chanson…

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