vendredi 9 août 2019

Brèves du 09 Août 2019

« Don't know what I'm after, but one thing's for sure
« I'll follow my dreams come what may
« I'm seeking a new world where good things endure
« Tomorrow I'm coming your way »

Si vous aimez les curiosités musicales qui vous provoquent des saignements de tympans et autres prolapsus dommageables pour votre humanité, je ne saurais que trop vous conseiller d’adopter comme hymne immarcescible la chanson qui sert d’introduction liminaire au commencement du début de la dernière chronique de la saison…

Oui, c’est la dernière aujourd’hui, la dernière pour la route… Et comme sur la route, un pneu à plat peut être particulièrement dangereux, et que je suis au moins aussi à plat qu’un boyau de bicyclette ayant roulé sur un tesson de bouteille acéré, il est des plus prudents de s’arrêter sur une aire de repos…

Ah ! Cette chanson ! Ce « Tomorrow I’m coming your way » que roucoule sans savoir ce qu’elle raconte une Karina ibérique plus habituée aux sonorités hispaniques qu’aux subtilités de la grammaire anglaise ! Heureusement qu’en ces temps reculés, le Concours Eurovision de la Chanson n’admettait pas de chansons en anglais pour les pays dont ce n’était pas la langue maternelle… Parce que sinon, elle n’aurait jamais obtenu la médaille d’argent du Grand Prix 1971, la miss castagnettes !

Les techniciens ont eu beau pousser le mixage dans ses derniers retranchements, jusqu’à quasiment couvrir les bêlements pseudo-anglophones de la miss, même une oreille non-avertie décèle qu’elle spique l’angliche comme eine spanische vaca…

Dussé-je vous faire imploser l’Audika modèle Robert Hossein, je vous la chanterai quand même ! Je ne sais pas ce que je cherche mais une chose est sure, je suivrai mes rêves coute que coute, je cherche un nouveau monde où les bonnes choses durent, demain, je rejoins ton chemin…

Vite, vite, vite ! Une route vers les congés, vers le repos, vers la détente, vers le vidage de cervelet de toutes les mesquineries, les coups de pute de confrères plus cons que frères, les clients cas soc’ puants et débiles, les DàM (célèbres dossiers à merde) qui vous font douter de votre profession de foi professionnelle, les urgences pourraves qu’il faut traiter en ultra-priorité parce que la date-limite-de-recours-est-avant-hier-et-que-ce-connard-de-client-à-l’AJ-s’en-aperçoit-maintenant…

Interrompons ces bavasseries quotidiennes dont je pollue chaque semaine, avec la ponctualité quasi-suisse d’une tocante de Prisunic vos murs et vos boites mails, prenons de la distance de la chose fesse-de-bouquienne, mettons les emmerdements sous cloches, les fâcheux sous containers scellés à destination des antipodes par courrier lent, et les doigts de pied en éventail !

Franchement, serons-nous gravement pénalisés de ne pas être tenus informés pendant quelques jours de toutes les futilités inutiles de l’actualité aoutienne qui recycle les vieilles infos rancies, les marronniers incontournables du bouche-trou informatif et les pseudo-scoops qui sont presque autant de parturientes montagnardes enfant un souriceau ?…

Au risque de me répéter, mais vous savez que lorsqu’on n’a rien à dire, on le répète, y en a marre de nous faire beurrer la raie par les chaînes d’info continue, qui délaient la sauce jusqu’à la parfaite insipidité de la chose, à propose de l’ongle incarné de Christophe Maé, de la retension de la toile chez Brigitte Macron ou des dégradations répétées des permanences LaREM.

C’est en passe de devenir le petit jeu rigolo qui va bien entre l’apéro pastaga-merguez et une tarpé d’afghane survitaminée…

C’est tout de même curieux comme les modes d’expression du mécontentement populaire (voire populacier) diffèrent selon les majorités provisoire en place… Pépère, le culbuto à scooter de Tulle, faisait la quasi-unanimité contre lui, en prenant des mesures contestables, et tout au plus on avait un froncement de sourcils des éditorialistes en vue, une molle réprobation des masses laborieuses et deux minutes de causette au zinc du troquet du coin…

Un pet de traviole du Mari-à-Brigitte, et c’est l’émeute sur les réseaux sociaux, on incendie les ronds-points, tous les pseudo-intellos sont prêts à le crucifier en place publique sur un Golgotha fait des invendus de BHL, et on à la vague impression de vivre sous le règne d’un dictateur en comparaison duquel Kim Jong-Un fait office de fantoche d’opérette…

Ne vous inquiétez pas de ces différences de traitement… Marine remettra bientôt de l’ordre dans tout ça…

La Grande Faucheuse remet également de l’ordre puisqu’elle vient d’offrir un dernier billet aller simple à deux pointures dans le monde du divertissement.

Fin de trajet pour Henri Belolo, dont le nom n’évoquera sans doute pas grand-chose aux générations grimpantes, puisqu’il fut le génial producteur d’artistes et de groupes voguant sur la vague disco de la fin des années 70, tels que Ritchie Family ou Village People. Il a aussi lancé Gala, Eiffel 65, Haddaway, Bellini, ou encore Ilona Mitricey (ça, on va l’en remercier…). In ze navy… et maintenant, in ze trou…

Clap de fin également pour Jean-Pierre Mocky, l’un des plus mal embouchés réalisateurs de cinéma, vitupérant comme un charretier sur les plateaux. Mais aussi un des plus iconoclastes, et provocateurs de sa génération, auteur de films qui, s’ils ne remplissaient pas toujours les salles, marquaient forcément leur époque. Les saisons du plaisir sont bel et bien terminées pour ce miraculé de la pellicule, un drôle de paroissien qui rêvait toujours et encore de la Grande Lessive… R.I.P. M’sieur Miko, qui n’avait rien d’un esquimau glacé, tant il savait s’enflammer, par la bouche et par le slip…

Et histoire de s’humidifier le slip, je ne résiste pas au plaisir de vous transmettre la dernière blague hilarante des Verts. EELV espère arriver en tête au premier tour des municipales parisiennes… Non, mais sérieux, il se la touchent grave, les écolos… Remarquez, tant que ça leur fait du bien et que ça ne tâche pas les rideaux… Un peu comme Beaugrand pilote d’essai dans un usine de suppositoires…

Et pis c’est fini !

C’est en effet la dernière chronique avant une interruption aussi estivale que méritée, motivée par une énergie assez proche du bulot cuit abandonné sur un plateau de fruits de mer à côté de la mayonnaise tiédasse, une inspiration en baisse qu’on dirait la côte de popularité de Pépère aux pires années de son mandat, et un besoin de déconnecter tant le moral est survolté qu’on pourrait faire péter la centrale EDF en rejouant les Claude François sur un air de « J’ai mis les doigts dans la prise »…

Voici donc le moment de vous dire aurevoir pour quelques jours, le temps de piquer, je l’espère, des roupillons d’anthologie, de retrouver un rythme de vie quasiment normal, de se ressourcer en famille au calme, au frais, et loin de tout ce merdier médiatico-géopolitique qui fait de plus en plus peur…

Parce que je vous confirme que le marigot maelströmien dans lequel se débattent les sept milliards et demi de terriens est plus proche de Freaks que de la Grande Vadrouille…

On est loin, très loin, de l’époque insouciante et détendue du gland où l’on pouvait rire sans arrière-pensées et s’esclaffer des aventures comico-sexy de Betty Boop, première héroïne de dessin animé, représentée sous les traits d'une petite femme brune aguicheuse et sensuelle qui devient le sex-symbol de l'âge d'or de l'animation américaine, après sa première apparition le 09 août 1930 dans le dessin animé « Dizzy dishes ».

Et sans vouloir imiter les « poo-poo-pee-doo » légendaires de Betty Boop, je prendrai congé en vous souhaitant de glisser goulument dans la grâce des vacances, ces moments aériens et en apesanteur de liberté, de tranquillité, de bonheur… Excellentes vacances à toutes et tous, à très vite de vous revoir et relire, big smacks bien baveux à qui en fait la demande et surtout… carpe diem !

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lundi 5 août 2019

Brèves du 05 Août 2019

Si l’on exclut du lot les affolés du Grand Concours de l’Eurovision, curieux croisement atypique et hasardeux entre les participants à la Gay Pride, les plus beaux pensionnaires de la Cage aux Folles et les plus douteux amateurs de musique merdique paneuropéenne, je ne puis assurer que le phénomène qui a pris date ce weekend aura été de nature à réjouir l’immense majorité de nos compatriotes…

Au prix de gigantesques bouchons sur les autoroutes, routes nationales, départementales et chemins vicinaux aux quatre coins de l’hexagone, nous devons désormais composer pendant près d’un mois avec un panel de touristes émanant de diverses nationalités européennes, bref, un Concours Eurovision en moins douloureux, puisque les touristes en question ne chantent pas… Et en tous cas moins faux que les véritables participants à l’Euromachinchose…

Heureusement d’ailleurs, déjà qu’on a du mal à trouver le sommeil au Camping des Epluchures, Route de la Déchetterie Nucléaire à Beuark-sur-Vomi à cause des odeurs de chaussettes macérées dans des tennis rompues aux panards transpirants, de la radio portative aux piles fatiguées de ce connard de parigot d’à-côté qui s’entête à écouter Inter-Accordéon en ondes courtes dès potron-minet, des prouesses acrobatiques et amoureuses de la paire de tantes de la tente d’en-face qui persiste à baiser à couilles rabattues et porte ouverte toute la nuit durant et des relents de cuisine de Sar (parce que les sars dînent à l’huile…) de la ch’tie crasseuse du bloc d’après les waters qu’on croirait sponsorisée plein pot par Huilor et Lesieur réunis…

Si en plus, fallait y ajouter pour faire bonne mesure et couleur locale les roucoulades flamencisantes de Pedro et Ramona de Séville ; les fados et autre lamentations en forme de queue de morue de João et Tonicha, aussi moustachus l’un que l’autre ; les matutinaux « Gode save the Gouines » des rousses Johanna et Clodagh, les brouteuses de frisée britanniques ; le yodel aussi approximatif qu’helvétique de Cornelia et Pino, les bourbines à terrines de meule de gruyère accidentée ; les sérénades guimauvesques à effluves de parmesan de Gino et Pietro, les maîtres-nageurs italiens jeunes mariés qui se baladent en moulebite minimaliste qu’on leur voit non seulement le sexe mais aussi la religion, lunettes de soleil griffées et tube de Piz Buin à la main ; ou encore les interprétations aussi approximatives qu’auditivement douloureuses de l’ouverture du Tannhäuser à l’accordéon de chasse dès potron-minet par Günther et Gertrud, les mètres-cube teutons… Ce serait peut-être un peu too much…

Ça a roulé, ça a bouchonné, ça a rouspété, ça a cartonné, ça a été embrasser la vignette ; bref, un samedi à ne surtout pas passer sur les routes… et encore moins sur les plages… Quoique… Délivrées (libérées) des serviettes douteuses des juillettistes, nos plages respirent brièvement avant le déversement de nouvelles pelletées de congés-payés qui exhiberont leur peau laiteuse, leur maillot deux pièces rétréci au lavage, leurs varices avec œil-de-perdrix assorti, leurs airbags récemment siliconés, leur paquet moulé dans un slip de bain qui coûte un bras, leur odeur de renfermé, de macéré, de « pas-lavé-depuis trois-jours-parce-qu’on-allait-à-la-plage-et-que-la-mer-c’est-gratos » ; bref, le bonheur olfactif et visuel !

C’est à peu près tout ce qu’il nous reste, parce que le bonheur intellectuel… Ce n’est pas dans les pitreries télévisées estivales (animées par les inamovibles présentatrices dont on se demande toujours qui est la plus virile : Beaugrand, Minne, Rovelli et Féraud), dans les nullités cinématographiques aoûtiennes ni dans les calamiteux romans de l’été qu’on ira le dégoter… Pas plus que dans les futilités de l’actualité, qui tourne au ralenti en ces résidus paresseux de ouikènde…

Alors tant pis ! Je vais pousser la chansonnette ! Les amateurs de bides musicaux et autres curiosités chantées (qui vont des sensationnels 45-tours de Bernard Tapie aux essais musicaux de Bernard Montiel (l’inoubliable « Absoludément fou ») et Sophie Marceau (le cultissime « Fuck you Barcelona ») en passant par les enrouements discographiques de Sim et d’Alain Delon) vont être comblés, et dans le même temps, les idolâtres du quatuor suédois infernal vont se bouffer les ongles jusqu’à la racine des tifs… Je n’ai trouvé mieux en ce lundi matin pour traduire mon état d’esprit que les paroles françaises de la chanson « SOS », vocalisées avec conviction par Marie, une ancienne monégasque eurovisuelle :

« S.O.S
Je me noie dans le cirque des jours
S.O.S
Si j'étais un bateau je coulerais déjà,
J'aurais la proue dans l'eau,
J'aurais brisé mon mât. »…

Oui, je sais, c’est beau comme du Corneille au Concours Eurovision, du Pascal Obispo sous Traxen, du Didier Barbelivien sous verveine-menthe…

Trêve d’évocation dangereuse d’auteurs-compositeurs disparus, je hisse le pavillon rouge, je lance les balises Argos de la détresse bureaunière (comme dirait Zézette), je remue les bras façon sémaphore à m’en faire péter le coude… Bref ! C’est la Loi de Murphy qui veut s’appliquer aujourd’hui : c’est la dernière ligne droite avant les vacances, et le nombre de dossiers qui s’échouent sur mon bureau ce matin est inversement proportionnel à l’envie que j’ai de les traiter, et au nombre de jours qu’il me reste pour ce faire…

Je ferais mieux de bosser, au lieu d’écrire des âneries qui ne servent à rien, de brasser de l’air façon Castaner ou de regarder les mouches au plafond… Certes, mais j’aime à imiter mes amis fonctionnaires… Je ne me transformerai toutefois pas en Courteline du siècle nouveau, je ne veux pas blesser nos fonctionnaires, et surtout, je ne souhaite pas les réveiller pendant la sieste…

Ah, la sieste ! Moment béni de l’été ! Tout le monde s’y est mis, puisque l’actualité est des plus creuses ce matin… Il nous manquerait presque un bon attentat bien sanglant, un accident tout ce qu’il y a de plus horrible, ou une tragédie familiale bien croquignolesque…

Quoique ça, on doit avoir en magasin… Et à ce titre, il faut bien avouer que nos amis d’outre-Atlantique ont une longueur d’avance… On trouve tout au Walmart, y compris des armes… Avec même la possibilité d’essayer sur place. Résultat du dernier carton-plein : vingt morts. Et pas même une vaguelette d’indignation… C’est comme lorsqu’en France, Christophe Maé publie un nouvel album. On serre les dents lorsque ça se produit, et on attend que ça se calme…

Sauf si vous vous avec un prénom de canard et une moumoutte orange, auquel cas vous en profitez pour accuser l’immigration et les médias… On a ce spécimen en France, en modèle homme et modèle gougnotte : Mélenchon et Marine Le Pen…

Et si vous voulez un autre spécimen, tout aussi dispensable que les deux autres précités, on peut toujours vous décongeler un petit Julien Dray, directement exhumé du cimetière des éléphants du Parti Socialiste (vous savez, ce parti politique qui dirigea la France dans les années 80 et qui eut comme dirigeants illustres Jaurès, Mitterrand, Hollande et Valls…) : Au micro de Radio Luxembourg, il y va de son couplet compassé et colérique sur la mort de Steve, le Petit Grégory revisité par Face App, en affirmant qu’il s’agissait bien de violences policières. Evidemment, Juju a la vidéo qui le démontre… Que ne ferait-on pas pour un instant d’antenne… Si encore, il était drôle, façon Marchais… Même pas

Lui non plus, on n’arrive pas à le trouver drôle… Tout juste horripilant avec ses ululements de castrat suraigus et chichiteux qui font passer Serrault dans la cage aux Folles pour un parangon de virilité… C’est le 05 août 1977 que naît Anthony Lambert, plus connu, quoique, sous le sobriquet de Jarry, dont l’un des hauts faits et d’avoir commenté en mode pouffiasse de concours les demi-finales de l’Eurovision en 2016 et 2017. Dire que s’il s’était prénommé Vincent, on en serait débarrassés aujourd’hui…

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vendredi 2 août 2019

Brèves du 02 Août 2019

Patricia, mon petit… Je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier… l'homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m'oblige à te le dire : ton réseau social commence à me les briser menu !

AH, M’sieur Fernand, si vous, et vos tontons flingueurs, viviez de nos jours, vous pourriez à loisir rester à Montauban et beurrer les sandwiches ; vous auriez forcément maille à partir avec les réseaux sociaux.

Non seulement avec les réseaux sociaux, mais surtout avec les pelletées de fâcheux, d’hystériques, déboulonnés du cortex et autres pète-couilles qui hantent ces lieux comme celui d’Alice Sapritch hante la brasserie Lipp…

Initialement conçus comme des lieux de convivialité où les différents intervenants devaient converser aimablement, échanger des photos de chatons se léchant les couilles ou de licornes se tripotant la corne, voire partager leur bonheur d’avoir réussi la table de multiplication par un sans l’aide d’un calculette ; les réseaux sociaux se sont rapidement mués en un réservoir de connards fachos et désabusés qui mordent dès qu’on prononce un mot, d’hystériques pondant des commentaires de deux cent pages si vous avez l’impudence outrecuidante de poster un statut qui leur déplait, et de petits merdeux qui ne sont même pas foutus de comprendre le premier degré, habitués qu’ils sont à se tripatouiller la nouille devant le dernier clip de Kendji ou de Myley Cyrus…

Petit, j’aimais aller au cirque, ou au zoo, pour voir des spécimens rares, cocasses ou franchement effrayants… Aujourd’hui, c’est le cirque qui vient à moi… Dans une débauche de bêtise crasse, de racisme suppurant et de beaufitude généralisée qui prêterait à sourire si ce n’était pas la vraie vie…

Si ça continue, ça ne finira pas ! Et je risque de devoir fermer la boutique des chroniques, tant la masse informe et grumeleuse, façon épiderme de Zaz avant son bain annuel, de chieurs dans les bottes avec leurs solutions définitives et leurs formules à l’emporte-pièce est légion…

Et attention ! Pas un mot de traviole, une exclamation plus haute que l’autre, une formule plus piquante que l’aiguille ! Nos murs doivent être un robinet d’eau tiède ininterrompu, dégueulant de paroles lénifiantes, de brossage dans le sens du poil et de peignage de la girafe !

Gare à vous si vous pétez plus haut que votre cul (vous finirez par avoir de la merde dans le brushing), si vous émettez, outre des flatulences à faire clamser un enrhumé chronique, des avis tranchés ou si vous jeter du citron vinaigré sur des plaies ouvertes…

Vous voilà voué aux Gémonies, à la vindicte populaire, voire, parce que la majorité de ceux qui vous jugent sans même être procureurs ne comprennent pas ce que les précédents veulent dire, vous pourrissent le journal. Les Tribunaux de l’Inquisition, le Procès de Nuremberg, c’était de la gnognotte, de la roupie de sansonnet, de la roupette de sansonnie, si ce n’est de la roulette de Samsonite…

Tant pis, je prends le risque… Et je laisserai couler…. Tout comme Steve, le disparu de Nantes, qui est peut-être un petit Grégory qui a grandi… Le petit apnéiste de la Vologne a eu son sac plastique avant d’aller à l’eau, Steve l’a eu après…

Et évidemment, c’est le déchainement contre l’état, et contre le Sinistre de l’Intérieur, Totphe Castaner… Faut dire qu’il n’est pas aidé, le tichou… Selon l’IGPN, c’est l’eau qui a causé la noyade…

Elle, par contre, n’hésite pas à s’envoyer en l’air… Notre Drame de Paris, nimbée de son pseudo-engagement écologique, s’est rendue sur le Tour de France pour prêcher la bonne parole et les travaux dans Paris en Falcon privé… Vous la voyez faire Paris-Bouseux-le-Trou en wagon à bestiaux, la Reine-Maire ?

Pour sa part, Homard M’a-Tuer a certainement vu la Vierge en 4D et son stéréophonique puisqu’il a tenu a corner sur tous les media qu’il revenait en homme « blanchi »… Soit il est sponsorisé par Omo (non, pas Mahjoubi, la lessive…), soit il a éternué dans le saladier de schnouf offert par Castaner pour faire passer les homards et les boutanches à 500 boules l’unité…

Closer en était tout tourneboulé, un peu comme Kim Karda-Chiante après une soirée fashion-coke-fist-fucking chez Paris Hilton, et en a carrément fait sa une : Brigitte macron est passée sur le billard. Non, pas dans l’espoir de se prendre une queue, mais pour une opération de chirurgie esthétique qui a duré trois heures… Faut dire que vu l’étendue des dégâts, faut bien ça…

Le plus embêtant est qu’on risque de ne pas reconnaitre la Première Dame après sa reconstruction faciale… Si on voit bientôt Manu au bras d’un Patrick Juvet de Chez Michou, ce n’est pas qu’il assume enfin son appétence pour la saucisse-purée… Ce sera juste Brigitte qui se baladera avec son sac de voyage fait avec la peau qu’on lui aura retiré…

Il ne faut pas le dire, mais Brigitte se fait moins moche, si cela est encore humainement possible, pour accueillir le Président-Dictateur russe à Brégançon. L’hilarant Poutine et sa cordialité glaciale réfrigèreront à souhait les nuits chaudes des vacances présidentielles… On peut dire ce qu’on veut de Vlad’, on peut le trouver un peu étriqué sur les droits de l’homme, chiche sur l’émancipation des peuples et limite lésineur sur les droits de tafioles, mais on ne peut lui enlever son sens de l’humour. Il a demandé des homards à tous les repas…

Lui, on va finir par croire qu’il en pince pour les queues rouges et robustes… Justin Trudeau, le sémillant premier ministre canadien, donne tellement de signes d’ouvertures envers la communauté gay qu’il va finir par se faire ouvrir la porte arrière… Voila qu’il s’arrête partager une bière dans un bar gay… A coup sûr il s’est fait tirer la mousse à la pression… LOa veinarde !

Si l’été, et toutes les billevesées trouducutesques des réseaux socials vous échauffent, alors achetez sans attendre la nouveauté révolutionnaire du moment, du genre à vous faire un deuxième trou… le caleçon rafraichissant pour testicules… La glacière à couilles, à emporter dans tous les bons pique-nique… Et si la sieste devient crapuleuse, vous éjaculerez du sorbet…

Du sorbet à la crème, il n’y a qu’un jet, si j’ose dire, que nous essuierons d’une sopalin discret… La crème de la nullité télévisée, avec la rébellion des « personnalités », relative à des rations alimentaires insuffisantes, participant à l’émission « Je suis une célébrité, sortez-moi de là ». Je sais, vous n’avez pas regardé, vous non plus, puisque rien qu’au titre, on sait qu’on va être floué sur la marchandise.

Rappelez-vous qu’au casting on nous annonce entre autres inconnus Brahim Asloum (un boxeur qui a frôlé la célébrité voici vingt-cinq ans), Frédérick Bousquet (un nageur au moulebite certainement plus rempli que le cerveau), Alexandra Rosenfeld (une ex-Miss France au regard bovin et à l’accent de cagole marseillaise), Sloane (la bêleuse du « Besoin de rien, envie de toi », le plus mauvais morceau musical depuis l’invention du chant), Gérard Vivès (la folle hystérique des Filles d’à côté en débardeur moulant et cuissard moule-chouquettes), Julien Lepers (le Taz de France 3 qui fournit gratuitement l’électricité à son EPHAD rien qu’en parlant), et surtout Capucine Anav, une pétasse de concours qui, avec ses faux seins et son patronyme de nymphomane moldo-slovaque (Capote-suce Anale… euh, Capucine Anale), ânonna (voire Hanouna) des âneries sur les plateaux de la pelle à merde du service public, TPMP… Dommage qu’ils ne les aient pas laissé crever de faim…

La crème des andouilles avec Aymeric Caron, l’ex-chroniqueur de chez Ruquier, reconverti en antispéciste intégralement fêlé du carafon. Voila que Crinière-d’argent de chez L’Oréal se lance dans une croisade anti-moustiques… Mais quelle mouche l’a piqué ? Lui, faut l’envoyer fissa en Camargue et démonter les moustiquaires de sa chambre… On en sera débarrassé en trois nuits, sous l’effet conjugué de la dengue (non, pas Christophe Maé habillé en drag-queen), du paludisme et du chikungunya… Et ses obsèques seront vite pliées… L’animateur sera composté dans la plus stricte intimité…

Et la crème… Ou plutôt l’absence de crème (remplacée avantageusement par pas mal d’oseille) dans la fameuse formule « Comme j’aime » dont l’horripilante publicité est matraquée à la télévision… Généralement, quand la terrine de faux-cul de Canetti s’affiche sur l’écran, Guy-Louis se crève les yeux dans un réflexe œdipien, la Lopez du cinquième se jette par la fenêtre (c’était ça le mini-tremblement de terre l’autre soir), Marie-B se fait religieuse, bref, c’est le chaos !

Et pour perdre, ça on perd ! Pas un gramme, mais on perd cinq cent balles par mois, on paume ses amis, on égare sa santé, ainsi que sa bonne humeur à manger des plats préparés qu’on croirait fraîchement chiés par un diarrhéique chronique…

Et on vous offre une semaine… Au prix des autres, ils peuvent…

Et le 02 août 1947 naissait María Félix de los Ángeles Santamaría Espinosa, qui allait devenir une icône au pays des paellas sous le nom de Massiel. C’est elle qui remporta pour la première fois, le 06 avril 1968 le Concours Eurovision de la Chanson pour le compte de l’Espagne avec la chanson à texte « La, la, la ». Et obtenait par là sinon une renommée internationale, au moins l’indéboulonnable statut d’icône immarcescible. Plus de cinquante ans après tous les ibères se souviennent de ce qu’ils faisaient lorsque Massiel gagna « el Festival » !

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