mercredi 21 novembre 2018

Brèves du 21 Novembre 2018

Dans le cadre de ces chroniques, où j’essaie tant bien que mal de m’élever au-dessus de l’incommensurable océan de médiocrité où les media tentent tant bien que mal de nous enfoncer chaque jour davantage, tel l’apnéiste débutant que l’on maintient fermement sous l’eau quitte à lui faire avaler la moitié de l’eau chlorée de la piscine dans lequel il barbote innocemment en combinaison moulebite tellement serrée qu’en plus de lui voir le sexe et la religion, il a toutes les peines du monde à respirer (ce qui tombe bien puisqu’on lui demande justement de retenir sa respiration le plus longtemps possible en matant les carreaux d’un œil vif où se lit tout le néant du QI du calamar mort), on m’a souvent accusé d’être vulgaire…

Ah ben merde alors ! Vous vous faites pas chier la bite de balancer des saloperies mensongères connes à bouffer de la bite par paquet de douze ! Ça me troue le cul des assertions pareilles ! Parce que j’évoque parfois de manière elliptique des tantes britanniques dont le seul plaisir est d’éclabousser tout autour d’eux en sautant du plongeoir de dix mètres en ne portant pour cacher leur virilité que des triangles de lycra douteusement échancrés et dangereusement boursouflés ? Parce que j’invite de temps à autres nos hommes politiques à se faire pratiquer un coït arrière très en vogue chez les athéniens ? Et parce que certains d’entre eux le font réellement ?

Cela confirme bien que depuis Freud, les hommes et les femmes ont définitivement un problème avec le cul… Et je vous ferai respectueusement remarquer que le mot cul n’a rien de vulgaire, ne possède pas la moindre once de saleté, surtout si l’on y maintient un minimum d’hygiène corporelle…

Et pourtant, le cul, la bite, les couilles, c’est pas beau berk caca ! C’est vulgaire… Ça fait tourner de l’œil et provoque des poussées d’urticaire purulent interdigité chez toutes les Ludovine de la Rochère et autres coincées de la rondelle… Alors que ce n’est pas un gros mot… Tout comme lavement…Et pourtant… Pour ceux qui n’ont jamais pratiqué la chose, un lavement, en quelques mots qu’est-ce que c’est… On vous envoie trois litres de flotte sous pression dans le derche, et il en ressort toute la merde accumulée pendant huit jours, ça vous bouche les chiottes et ça vous dégueulasse définitivement le carrelage… Mais ce n’est pas un gros mot…

Tout comme fistule (un truc infâme qui dégorge de pus aussi épais qu’on croirait de la crème pâtissière comme vous vous êtes goinfré l’autre dimanche dans les profiteroles de la Tante Marthe qui les prépare avec art et son panaris purulent), concupiscence, Uranus, orbite… Pas un seul gros mot, et pourtant, rien que de les imaginer en situation, ça vous file le cœur au bord des lèvres et le repas de midi au bord du lavabo…

Ne venez donc pas me dire que parler de cul est sale… Sauf si bien sûr, vous êtes du genre à vous laisser pousser les champignons entre les orteils, à vous parfumer aux rillettes de Bordeaux-Chesnel dans le slip et à cultiver la fragrance transpiration rancie sous les aisselles…

D’ailleurs, faudra pas me titiller sous les bras aujourd’hui… Humeur de chien à côté de laquelle la furie de Maurice « Messieurs les censeurs bonsoir » Clavel n’est qu’une légère contrariété de pucelle insouciante…

Oui, mes chers lecteurs, vous si discrets qu’on croirait presque un rassemblement des amnésiques anonymes tombés dans l’oubli, je ne vois plus rouge… Pire que ça, je vois jaune !

Abus de citron, de Paic ou de chinetoc ? Que nenni ! Je fais une overdose carabinée de gilets jaunes ! Ils commencent sérieusement à me peler les réserves ADN à la fraiseuse industrielle, les prétendus sauveurs de la France périclitante !

Qu’ils manifestent leur mécontentement face au locataire de l’Elysée, parce qu’il est le premier candidat à l’élection présidentielle qui tient ses promesses de campagne, je le conçois.

Qu’ils fassent mumuse aux ronds-points avec les merguez qui crament sur le barbeuc’ improvisé d’une grille d’égout et de quatre pneus rabougris, je veux bien, faut bien que les congés-payés se détendent le week-end venu.

Mais qu’ils se chopent un melon démentiel, déraillent intégralement dans leurs revendications, malmènent des automobilistes et aspirent à bloquer l’économie d’un pays, ça non !

Partis pour manifester contre l’augmentation du prix des carburants (une noble cause mais qui vu le changement climatique perd toute crédibilité), les G.J. ont carrément fondus les plombs de leur reste de jugeotte en réclamant tout, le reste, son contraire et réciproquement…

Et notamment la démission de Macron… Comme le réclamait ce vieux con bouchant un rond-point en affirmant qu’il ne bougerait pas jusqu’à la démission de Macron, car il en avait marre de se faire enculer (c’est d’une classe, au journal télévisé régional…). Deux conseils subséquents. Un, mettre un peu plus de lubrifiant, parce qu’il n’a pas fini de se la faire mettre. Deux, qu’il prenne soin de porter une plaque d’identification, car il y a fort à parier qu’on va retrouver pas mal de cadavres sur le bord des routes, à force d’attendre une démission présidentielle…

Evidemment que Manu pousse le bouchon loin (il se croit dans un gang-bang avec le grand Doudou, Castaner, Denormandie et Benalla en casque de CRS) et déçoit par ses décisions relevant plus de l’agent taxateur des impôts que d’un Président normal…

Mais est-ce réellement nécessaire d’enquiquiner des usagers qui ont besoin de bosser pour vivre ou survivre, tout simplement parce qu’une poignée de mal-baisés décident qu’on ne les allaite pas suffisamment des subsides étatiques ?

Messieurs les G.J., vous vous trompez de colère et de cible ! Cessez d’emmerder le français moyen qui est tout aussi horripilé que vous mais qui n’attend pas après l’Etat pour gagner sa croûte ! Bloquez les ministères, les hôtels des impôts, laissez les péages gratuits, masquez les radars.. Et vous enquiquinerez plus certainement nos dirigeants, qui se contrecognent la nouille de vos blocages de vos compatriotes.

Et n’oubliez surtout pas de vous gargariser d’humilité… Deux cent quatre vingt sept mille personnes, ce n’est pas la France… A peine 0,50 %... Moins que Nathalie Arthaud à la Présidentielle…

Si Oldelaf nous régalait sur les ondes d’Europe n° 1 de ses « Tristitudes » à hurler de rire, il va bientôt falloir écrire les Gilets-jaunites…

Les Gilets Jaunes, c’est vouloir regarder l’ORTF en noir et blanc,
C’est rouler en Fuego diesel pendant cinq ans,
C’est vouloir boire du Tang à tous les repas,
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est écouter Jean-Pierre François dans son walkman,
C’est perdre son Bibop au Prisunic,
C’est prendre son pied avec son Minitel
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est réclamer le retour de Denise Fabre
C’est regarder Midi-Première avec Danièle Gilbert
C’est acheter un 33-tours de Clayderman
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est baiser le samedi soir en fixe-chaussettes
C’est prier Sainte Thérèse pendant le coït
Et ne pas avaler quand on va communier,
Et ça gicle bien
Les Gilets Jaunes, c’est le retour des pédés au pilori,
C’est un bond de cinquante années dans le passé,
C’est le retour de la censure à la télé
Et ça fait chier…

Et pour faire passer cette ragougnasse inaudible, une chanson de Mireille Mathieu, l'une des plus statique de nos chanteuses à accent … Car c’est le 21 novembre 1965 que les téléspectateurs français découvrirent pour la première fois, à Télé Dimanche, la « nouvelle Piaf », qui allait devenir le cauchemar auditif et capillaire des années 60 et70… On était loin du Gangnam style à l’époque... 

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