« I
am the voice of the past that will always be
« I
am the voice of your hunger and pain
« I
am the voice of the future
« I
am the voice… »
Si
vous aimez les celtiqueries cranberriesques, et si au surplus, vous kiffez au-delà
du raisonnable les eurovisionneries irlandaises, vous aurez reconnu « The
voice », septième victoire de la Verte Erin au Grand Concours de l’Euromachinchose
en 1996, par la voix éthérée de bidet moldoslovaque mal débouché d’Eimear
Quinn.
Sans
être pucelle, et encore moins lorraine, j’entends des voix… J’entends des voix
dès mon réveil, ce qui est logique puisque l’affreux mécanisme sonneur qui me
tire chaque matin des bras de morphée déclenche à l’heure prévue sur les
informations de Radio Gaucho.
J’entends
des voix, partout à tout moment, dans toutes les situations, et avouez qu’entendre
une voix au moment psychologique, y a de quoi se la retrouver comme les
oriflammes de l’hippodrome de Longchamp un jour de calme plat…
J’entends
la voix du passé qui perdurera, la voix de l’avenir, la voix du Nord, la voix de
son maître (ou de son mètre, quand on s’appelle Willy Rovelli)…
La
voix de Mireille Mathieu, qui ulule avec la puissance d’une Lara Fabian montée
sur mégaphone des roucoulades radiophoniques chez la Trapenard goguenarde comme
pas permis en face de la vierge avignonnaise. Mimi de Saint-Bénézet qui n’a
heureusement rien perdu de sa légendaire voix, ce pardonne ses propos bécasses télécommandés
par Johnny Stark et directement issus d’un vieux « Ici Paris » de
1970…
Si
tu survis à la voix de Mireille Mathieu et à sa perruque de Playmobil piquée à Hervé
Bazin, tu peux presque tenter de ne pas penser immédiatement au suicide par
ingestion massive de nourriture anglaise en entendant la voix de Theresa May.
La
voix de Theresa May… On sait que les créatures femelles britanniques sont
tellement sexy et génératrices de désir irraisonné chez les sujets de sa très
gracieuse majesté (quand on appelle le tableau royal de « très gracieuse »,
on comprend qu’ils trouvent Jeanne Moreau ultra-hot) que les anglais sont
majoritairement pédés (comme Edith Cresson ne faisait pas de salades en nous le
rappelant tout à trac).
Mais
la voix de la Première Ministre british est un véritable appel à l’homosexualité
masculine. Savant complexe de couinement de gonds mal huilé, mâtiné de
gloussement de vieille rombière sexuellement frustrée depuis le 12 juin 1947,
la gorgone du 10 Downing Street qui fait passer Margaret Thatcher pour une
Marie-Salope, se la joue capitaine du Titanic version De Gaulle : « Me
or the bordel ! ». Il faut dire que sa position n’est pas des plus
enviables. Personne n’aime être sur un siège éjectable dégoupillé… Et vu les
démissions en rafale qu’elle vient d’essuyer, ce sera certainement je jour de
May… The May-day, quoi…
La
voix qui appelle au secours, en cette veille de marée jaune (non, ce n’est pas
la journée internationale de l’incontinence urinaire), ce sont celles de Macron
et du grand Doudou, qui sont passé de la posture du Père Fouettard à celle du Père
Dupanloup, qui propose du cachou aux petites filles sous les portes cochères… Inutile
de vous fatiguer le cortex à trouver les formules hypnotiques qui pourraient
permettre d’endormir les manifestants de demain… Ils sont généralement encore
plus cons que des syndicalistes CGT qui voteraient Mélenchon, alors…
Et
d’ailleurs, je m'interroge. Parmi ceux qui vont bloquer la circulation demain, se
prenant pour les Rois du Monde alors qu’ils ne seront que les Rois des Cons, empêchant
de nombreuses personnes d'aller qui faire des courses, prendre du bon temps,
amener les enfants au sport, que sais-je encore… Combien ont beuglé comme des
veaux qu’on égorge sans étourdissement au couteau à beurre qu'on les prenait en
otages lors d'une grève SNCF, RATP, d'ouvriers luttant pour leurs jobs,
d'agriculteurs lors de barrages routiers ; et que c’était proprement
inadmissible ?
Non
seulement les syndicats nous pèlent les noix à la disqueuse avec leurs grèves qui
font chier les usagers, mais si en plus, les usagers font déféquer les autres
usagers à cause des coups de pute du Gouvernement, ça risque de finir en guérilla
civile…
La
voix… La voix de la raison. C’est celle que j’ai décidé d’écouter pour le
17-novembre et qui me disait de rester bien pépère chez moi. D’abord parce qu’il
va pleuvoir et que je ne veux pas saloper mon brushing à quarante boules le
coup de peigne. Ensuite, parce que le jaune ne me va pas au teint de déterré
que je me trimballe actuellement. Et enfin, parce que les pantomimes grotesques
et gesticulations putassières de la populace ne feront pas varier le Jupiter élyséen.
La
voix, c’est aussi celle de vieux 78-tours rayé de Brigitte, la femme de…, qui
ne manque pas une occasion de l’ouvrir quand il faut… Déjà qu’elle ressemblait à
un gâteau au chocolat lors de cérémonies du centenaire de l’armistice, elle
persiste en militant désormais contre la fessée.. Alors qu’elle aurait tout
gagné à en flanquer une à son mari, vu les décisions qu’il prend à la chaîne…
La
voix de Notre Drame de Paris… Toujours prête à débiter de la connerie
concentrée par paquet de douze… On pensait avoir touché le pompon avec Bertrand
Delanoë, mais c’était juste lui qui se touchait le pompon, en guise d’apéritif,
d’amuse-gueule en prélude de l’avènement d’Anne Hidalgo. Elle travaille
vraiment dur pour arriver à une tel résultat. Parce qu’être aussi con de
manière aussi régulière, ça force le respect ! Après la piétonisation des
voies sur berges (et n’y voyez aucune contrepèterie, bitte…), la Maire de Paris
veut piétonniser le centre-ville de la capitale… M’est avis qu’elle est
actionnaire d’une multinationale de la semelle…
De
la semelle au pied, il n’y a que l’épaisseur de la godasse… Et le doute des
jurés qui ont acquitté Georges Tron, le frappadingue du panard, qui a sobrement
déclaré, à la sortie du Palais de Justice « c’est vraiment le pied »…
Ducon-Moretti a été aperçu à Genève, où il est allé déposer ses honoraires de
résultat…
La
voix, c’est aussi celle, d’outre-tombe, du plus jeune apnéiste de la Vologne,
qui en a ras le suaire qu’on le dérange dans ses limbes avec des
rebondissements toujours plus apparentés aux soubresauts orgasmiques qu’au
tsunami sismique. Trente-quatre ans après le déclenchement de l’affaire, la
garde-à-vue de Murielle Bolle, la rouquine revêche dont on perçoit par la seule
photo qu’elle fleure bon la rouquemoute à dix lieues, a été déclarée inconstitutionnelle…
Merci à la rapidité proverbiale de la justice. Dans les prochains mois, on
devrait juger de la légitimité de la décapitation de Buffet et Bontems…
Une
autre voix d’outre-tombe, celle de François Hollande, qui n’en finit pas de
revenir d’on ne sait où, en annonçant son retour en politique (ce qui est une hypothèse
aussi crédible que le retour de Dana International à l’Eurovision). Et qui
tance son successeur en estimant qu’il ne faut pas faire la leçon aux Français…
L’hôpital qui se fout de la charité…
Et
enfin, une voix que l’on entendra plus… Mis à part dans nos souvenirs et
quelques DVD de niaiseries amerloques. Celle de Katherine MacGregor, l’interprète
de la très caractérielle et imbuvable Harriet Oleson, la mère de la peste Nellie
dans « La petite maison dans la prairie ». Son « Neaaaaals »
strident va nous manquer…
Surtout
lorsqu’on apprend que Florence Foresti vient d’être fait Chevalier dans l’Ordre
du Mérite… C’est plutôt à ses spectateurs qu’on devrait le décerner… Pour l’avoir
supportée…
Et
le 16 novembre 1940 naissait à Albacete José Garcia Moreno, que les téléspectateurs
français connurent à la fin des années 70 sous le nom de Garcimore. Son accent,
ses tours de magie faussement ratés et ses deux formules fétiches « Décontrasté »
et « Y m’énerve » déclenchèrent d’innombrables fous-rires chez Denise
Fabre, notamment. Y a des voix qu’on aimerait encore entendre…
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