vendredi 16 novembre 2018

Brèves du 16 Novembre 2018

« I am the voice of the past that will always be
« I am the voice of your hunger and pain
« I am the voice of the future
« I am the voice… »

Si vous aimez les celtiqueries cranberriesques, et si au surplus, vous kiffez au-delà du raisonnable les eurovisionneries irlandaises, vous aurez reconnu « The voice », septième victoire de la Verte Erin au Grand Concours de l’Euromachinchose en 1996, par la voix éthérée de bidet moldoslovaque mal débouché d’Eimear Quinn.

Sans être pucelle, et encore moins lorraine, j’entends des voix… J’entends des voix dès mon réveil, ce qui est logique puisque l’affreux mécanisme sonneur qui me tire chaque matin des bras de morphée déclenche à l’heure prévue sur les informations de Radio Gaucho.

J’entends des voix, partout à tout moment, dans toutes les situations, et avouez qu’entendre une voix au moment psychologique, y a de quoi se la retrouver comme les oriflammes de l’hippodrome de Longchamp un jour de calme plat…

J’entends la voix du passé qui perdurera, la voix de l’avenir, la voix du Nord, la voix de son maître (ou de son mètre, quand on s’appelle Willy Rovelli)…

La voix de Mireille Mathieu, qui ulule avec la puissance d’une Lara Fabian montée sur mégaphone des roucoulades radiophoniques chez la Trapenard goguenarde comme pas permis en face de la vierge avignonnaise. Mimi de Saint-Bénézet qui n’a heureusement rien perdu de sa légendaire voix, ce pardonne ses propos bécasses télécommandés par Johnny Stark et directement issus d’un vieux « Ici Paris » de 1970…

Si tu survis à la voix de Mireille Mathieu et à sa perruque de Playmobil piquée à Hervé Bazin, tu peux presque tenter de ne pas penser immédiatement au suicide par ingestion massive de nourriture anglaise en entendant la voix de Theresa May.

La voix de Theresa May… On sait que les créatures femelles britanniques sont tellement sexy et génératrices de désir irraisonné chez les sujets de sa très gracieuse majesté (quand on appelle le tableau royal de « très gracieuse », on comprend qu’ils trouvent Jeanne Moreau ultra-hot) que les anglais sont majoritairement pédés (comme Edith Cresson ne faisait pas de salades en nous le rappelant tout à trac).

Mais la voix de la Première Ministre british est un véritable appel à l’homosexualité masculine. Savant complexe de couinement de gonds mal huilé, mâtiné de gloussement de vieille rombière sexuellement frustrée depuis le 12 juin 1947, la gorgone du 10 Downing Street qui fait passer Margaret Thatcher pour une Marie-Salope, se la joue capitaine du Titanic version De Gaulle : « Me or the bordel ! ». Il faut dire que sa position n’est pas des plus enviables. Personne n’aime être sur un siège éjectable dégoupillé… Et vu les démissions en rafale qu’elle vient d’essuyer, ce sera certainement je jour de May… The May-day, quoi…

La voix qui appelle au secours, en cette veille de marée jaune (non, ce n’est pas la journée internationale de l’incontinence urinaire), ce sont celles de Macron et du grand Doudou, qui sont passé de la posture du Père Fouettard à celle du Père Dupanloup, qui propose du cachou aux petites filles sous les portes cochères… Inutile de vous fatiguer le cortex à trouver les formules hypnotiques qui pourraient permettre d’endormir les manifestants de demain… Ils sont généralement encore plus cons que des syndicalistes CGT qui voteraient Mélenchon, alors…

Et d’ailleurs, je m'interroge. Parmi ceux qui vont bloquer la circulation demain, se prenant pour les Rois du Monde alors qu’ils ne seront que les Rois des Cons, empêchant de nombreuses personnes d'aller qui faire des courses, prendre du bon temps, amener les enfants au sport, que sais-je encore… Combien ont beuglé comme des veaux qu’on égorge sans étourdissement au couteau à beurre qu'on les prenait en otages lors d'une grève SNCF, RATP, d'ouvriers luttant pour leurs jobs, d'agriculteurs lors de barrages routiers ; et que c’était proprement inadmissible ?

Non seulement les syndicats nous pèlent les noix à la disqueuse avec leurs grèves qui font chier les usagers, mais si en plus, les usagers font déféquer les autres usagers à cause des coups de pute du Gouvernement, ça risque de finir en guérilla civile…

La voix… La voix de la raison. C’est celle que j’ai décidé d’écouter pour le 17-novembre et qui me disait de rester bien pépère chez moi. D’abord parce qu’il va pleuvoir et que je ne veux pas saloper mon brushing à quarante boules le coup de peigne. Ensuite, parce que le jaune ne me va pas au teint de déterré que je me trimballe actuellement. Et enfin, parce que les pantomimes grotesques et gesticulations putassières de la populace ne feront pas varier le Jupiter élyséen.

La voix, c’est aussi celle de vieux 78-tours rayé de Brigitte, la femme de…, qui ne manque pas une occasion de l’ouvrir quand il faut… Déjà qu’elle ressemblait à un gâteau au chocolat lors de cérémonies du centenaire de l’armistice, elle persiste en militant désormais contre la fessée.. Alors qu’elle aurait tout gagné à en flanquer une à son mari, vu les décisions qu’il prend à la chaîne…

La voix de Notre Drame de Paris… Toujours prête à débiter de la connerie concentrée par paquet de douze… On pensait avoir touché le pompon avec Bertrand Delanoë, mais c’était juste lui qui se touchait le pompon, en guise d’apéritif, d’amuse-gueule en prélude de l’avènement d’Anne Hidalgo. Elle travaille vraiment dur pour arriver à une tel résultat. Parce qu’être aussi con de manière aussi régulière, ça force le respect ! Après la piétonisation des voies sur berges (et n’y voyez aucune contrepèterie, bitte…), la Maire de Paris veut piétonniser le centre-ville de la capitale… M’est avis qu’elle est actionnaire d’une multinationale de la semelle…

De la semelle au pied, il n’y a que l’épaisseur de la godasse… Et le doute des jurés qui ont acquitté Georges Tron, le frappadingue du panard, qui a sobrement déclaré, à la sortie du Palais de Justice « c’est vraiment le pied »… Ducon-Moretti a été aperçu à Genève, où il est allé déposer ses honoraires de résultat…

La voix, c’est aussi celle, d’outre-tombe, du plus jeune apnéiste de la Vologne, qui en a ras le suaire qu’on le dérange dans ses limbes avec des rebondissements toujours plus apparentés aux soubresauts orgasmiques qu’au tsunami sismique. Trente-quatre ans après le déclenchement de l’affaire, la garde-à-vue de Murielle Bolle, la rouquine revêche dont on perçoit par la seule photo qu’elle fleure bon la rouquemoute à dix lieues, a été déclarée inconstitutionnelle… Merci à la rapidité proverbiale de la justice. Dans les prochains mois, on devrait juger de la légitimité de la décapitation de Buffet et Bontems…

Une autre voix d’outre-tombe, celle de François Hollande, qui n’en finit pas de revenir d’on ne sait où, en annonçant son retour en politique (ce qui est une hypothèse aussi crédible que le retour de Dana International à l’Eurovision). Et qui tance son successeur en estimant qu’il ne faut pas faire la leçon aux Français… L’hôpital qui se fout de la charité…

Et enfin, une voix que l’on entendra plus… Mis à part dans nos souvenirs et quelques DVD de niaiseries amerloques. Celle de Katherine MacGregor, l’interprète de la très caractérielle et imbuvable Harriet Oleson, la mère de la peste Nellie dans « La petite maison dans la prairie ». Son « Neaaaaals » strident va nous manquer…

Surtout lorsqu’on apprend que Florence Foresti vient d’être fait Chevalier dans l’Ordre du Mérite… C’est plutôt à ses spectateurs qu’on devrait le décerner… Pour l’avoir supportée…

Et le 16 novembre 1940 naissait à Albacete José Garcia Moreno, que les téléspectateurs français connurent à la fin des années 70 sous le nom de Garcimore. Son accent, ses tours de magie faussement ratés et ses deux formules fétiches « Décontrasté » et « Y m’énerve » déclenchèrent d’innombrables fous-rires chez Denise Fabre, notamment. Y a des voix qu’on aimerait encore entendre… 

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