vendredi 30 novembre 2018

Brèves du 30 Novembre 2018

- Permettez-moi, M’âme Jeanssen de m’esbaudir bruyamment à la mesure de l’éberluante révolution chromatique qui s’offre à mes mirettes à jamais souillées par tant de pollution visuelle ! Vous qui fûtes pétainiste sous Pétain, mendésiste sous Mendes-France, haltérophile sous Carlos, socialiste du 10 mai 81 au 11 mai 81, hollandaise jusqu’au 6 mai 2012… Vous voilà gilet jaune ?
- Et mon mocassin en polyvinyle de rhovyl mercerisé à microperforations pour éviter que ça fasse pschitt-pschitt quand ça transpire façon cave d’affinage de roquefort, vous le voulez toujours dans le service trois-pièce à vous faire chanter comme Mika ?
- Mais alors, cette seyante chasuble en bayadère mimosa-canari qui flanquerait des complexes à un hectare de tournesols survitaminés n’est pas un témoin voyant de votre indéfectible soutien à ce mouvement qui délite l’économie française déjà pas flambarde et flanque des boutons au locataire de l’Elysée comme à chaque fois qu’il gobe des huitres au foie-gras pas fraiches ?
- Si mon pauv’ Raymond était encore de ce monde, vous seriez en train de faire le tour de la Place de l’Etoile au pas de course à coups de pompes dans le train au lieu de débiter des âneries connes à bouffer de la bite par paquet de douze ! Moi, Gilet Jaune ? Et pourquoi pas électrice de Jacques Cheminade, tant qu’on y est dans l’invraisemblance de l’irréalité extravagantement rocambolesque de vos élucubrations fantasmagoriques ?
- Oh vous savez, c’est un tel ramassis de cassoc’, d’incultes, d’inutiles, de bons à rien et mauvais à tout et de nuisibles sociétaux qu’on y aurait rajouté un spécimen de votre envergure que ça nous aurait fait un parfait ton sur ton…
- Dites voir, M’sieur le Groniqueur, en parlant de pompeurs de subsides étatiques, vous avez vu qui a rejoint les Gilets jaunes ? Brigitte Bardot et Christine Boutin !
- Vous savez, Boutin, pourvu qu’on parle d’elle et qu’elle arrive d’une manière ou d’une autre à rattacher le bouzin à ses divagations christico-homphobes, elle s’en tape… Quant à la siphonnée de la Madrague, vu qu’elle a plus ou moins de la béchamel dans le ciboulot, on lui dit d’enfiler le truc et badaboum, c’est dans la poche !
- Brigitte Bardot avec de la béchamel dans la boite crânienne ?
- Vu ce qu’elle a ramassé dans sa carrière, on a failli la surnommer la Banque du Sperme. Même si elle n’a pas le physique de l’établissement, elle a pris le stock, assurément…
- N’empêche que certains se montrent particulièrement discrets à propos de ce mouvement… A la différence de Méchancon et de Marion Maréchal-Nouvoila…
- Oh ceux-là… Quand on a rien à dire, on le répète, c’est vous dire s’ils sont en boucle…
- Mis à part le Président, qui a toujours appris qu’on ne doit pas parler la bouche pleine, on ne les entend guère, les artistes qui viennent annuellement chialer dans les chaumières pour les Restaus du Cœur, les penseurs modernes et les grands philosophes du temps présent qui se masturbent frénétiquement en feuilletant les pages « expositions » de Télérama ?
- Que voulez-vous, c’est pas la Syrie, c’est pas des crasseux nu-pieds ni des femmes excisées au Sahara Septentrional… Et vu que le Jupiter élyséen s’en contrecogne la nouille à chantilly…
- A ce propos, vous avez zentendu à la radio qu'Emmanuel Macron a quitté la France et a demandé l'asile politique à l'Argentine ?
- M’âme Jeanssen, vous avez encore abusé du guignolet au petit-déjeuner… Il est juste allé au G20, pour causer teinture capillaire avec la Connard à l’Orange et sirop d’érable avec Justin Troud’eau…
- Petit naïf ! Ça c’est ce qu’ILS veulent vous faire croire. Mais la cousine par alliance de l'ex de la sœur de la belle-mère à mon voisin a partagé une vidéo sur Fesse-Bouc qui explique tout. C’est forcément vrai. Puisque c’est sur Fesse-Bouc.
- Le même Fesse-Bouc qui a annoncé quatre-cent-soixante-huit fois la mort de Bouteflicka, affirme que les relations homosexuelles entre pédés masculins provoquent des tremblements de terre et vous propose l’amitié de bombasses toujours veuves et à cinquante bornes de chez toi…
- N’empêche que pour le G20, ils ont commencé entre hommes… Encula Merkel n’a pas pu s’envoyer en l’air, son avion a connu une sévère avarie et a rebroussé chemin…
- Hollande devait l’accompagner, pas possible autrement…
- A coup sûr, il a dû rendre visite à Bernardo Bertolucci, puisque le réalisateur italien a dévidé sa dernière bobine de pellicule à 77 ans… Après avoir réalisé des chefs d’œuvre comme Novecento ou le fameux Dernier Tango à Paris.
- Ils ont demandé du beurre à ses obsèques, pour que le cercueil glisse mieux au fond du trou, visiblement…
-En parlant de viandes froides, j’ai lu pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps que Frédéric Bodson était mort… Cétékidonc, çui-ci ?
- C’était la moitié du duo comique Pit et Rik, vous savez, la fameuse pochade « La cicrane » qui avait vendu près de deux millions de 45-tours en 1980…
- Ah oui, c’était tellement navrant que je me suis toujours demandée si c’était pas Gad Elmaleh qui en était l’auteur…
- En parlant de catastrophes musicales, avez-vous suivi dimanche dernier l’Eurovision Junior, ou était-ce encore l’heure de digestion de votre gigot-flageolets dominical ?
- Déjà que la version adulte me flanque l’urticaire verruqueux purulent des deux tympans, avec leurs couinements masturbatoires de tafioles enrouées et les vagissements orgasmiques de pseudo-divas reconverties en dégueuleuses de tripes… Alors ne comptez pas sur moi pour me les tartiner en version « mini », hein !
- Faudra vous y faire, M’âme Jeanssen, vu que les noms pour les éliminatoires suédois ont déjà été révélés… Et vu la fraîcheur des squelettes présents au futur Melodifestivalen 2019, faudra prévoir des bouteilles d’oxygène en coulisses, si ce n’est carrément organiser le show dans un entrepôt frigorifique… Jugez-en par vous-même : Ann-Louise Hanson, soixante quatorze ans bien sonnés, treize participations sans aucune victoire depuis 1963… Jan Malmsjö, 86 ans et qui revient sucrer les fraises cinquante ans après sa première gamelle aux éliminatoires suédois…
- Du coup, France 2 devrait songer à envoyer Delon au casse-pipe à Tel-Aviv en mai prochain…
- Vous rigolez ? Alain Delon ne participe pas à l’Eurovision, Alain Delon est l’Eurovision, il est la Mondovision… Et accessoirement le roi des cons… Alors qu’on ne lui demandait strictement rien, sinon de baver en silence en gagatant dans son babygro, le Samouraï a fait savoir qu’il ne voulait pas d’hommage national, juste son chien pour ses funérailles ? Et un cercueil élargi aux chevilles, je suppose…
- Dire qu’il était un grand acteur avec des rôles intenses…
- En effet, sa prestation dans Zorro aurait valu un Oscar… A trop l’admirer, il s’est pris pour Dieu le Père, le vioque qui ne tourne plus rien depuis trois décennies… Il mériterait presque qu’on accède à ses volontés, tiens…
- Dites, vous vous souvenez quand il présidait l’élection de Miss France ?
- C’était limite l’érection pour Miss France, tant il les déshabillait des yeux… Va falloir bientôt se les fader, l’élevage de dindes en maillot de bain qui débitent leur laïus sur la paix dans le monde sans la guerre que c’est pas bien parce que ça tue les gens qui devraient aimer les animaux et les licornes parce que c’est trop mignon même que c’est pour ça que je fais des études dans la communication pour être heureuse de représenter mon pays et la beauté de la France dans le monde et même ailleurs…
- Moi, je regarde plus. Le seul intérêt de cette émission, outre le fait de pouvoir téléphoner vers des numéros surtaxés qui feront exploser votre facture le mois prochain, est de voir habillées toutes celles qui poseront dans cinq ans nues et en position gynécologique dans Entrevue… Tout en sachant pertinemment que c’est fatalement Miss Cannelloni qui se fera farcir à la sortie…
- Et c’est le signe irrévocable du tsunami de la programmation télévisée spécial Fêtes de Fin d’Année où on te sert la même soupe bien grasse mais avec une branche de houx dans le fion et une guirlande sur la paire de nibards…
- Tout est dans l’accompagnement, comme dirait M’âme Chafourgnard qui vous refile immanquablement son couscous de coquillettes aux râbles de porcs casher du premier janvier à la saint sylvestre…
- C’est toujours meilleur que la viande trop cuite…
- Vous pensez à Paul Walker en disant ça ? N’oubliez pas que l’acteur des Aconcaguas cinématographiques que sont « Fast and Furious » ou « Into the blue », bref, un bellâtre à l’œil bleu dont le titre de gloire fut de montrer ses abdos en apnée dans un nanar de série Z et de se faire introduire dans le milieu des courses automobiles qui laissent des traces de pneus, a fini carbonisé façon merguez oubliée sur le grill suite à un accident de la route le 30 novembre 2013. Il restera dans les mémoires comme le plus célèbre blond cendré…

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mercredi 21 novembre 2018

Brèves du 21 Novembre 2018

Dans le cadre de ces chroniques, où j’essaie tant bien que mal de m’élever au-dessus de l’incommensurable océan de médiocrité où les media tentent tant bien que mal de nous enfoncer chaque jour davantage, tel l’apnéiste débutant que l’on maintient fermement sous l’eau quitte à lui faire avaler la moitié de l’eau chlorée de la piscine dans lequel il barbote innocemment en combinaison moulebite tellement serrée qu’en plus de lui voir le sexe et la religion, il a toutes les peines du monde à respirer (ce qui tombe bien puisqu’on lui demande justement de retenir sa respiration le plus longtemps possible en matant les carreaux d’un œil vif où se lit tout le néant du QI du calamar mort), on m’a souvent accusé d’être vulgaire…

Ah ben merde alors ! Vous vous faites pas chier la bite de balancer des saloperies mensongères connes à bouffer de la bite par paquet de douze ! Ça me troue le cul des assertions pareilles ! Parce que j’évoque parfois de manière elliptique des tantes britanniques dont le seul plaisir est d’éclabousser tout autour d’eux en sautant du plongeoir de dix mètres en ne portant pour cacher leur virilité que des triangles de lycra douteusement échancrés et dangereusement boursouflés ? Parce que j’invite de temps à autres nos hommes politiques à se faire pratiquer un coït arrière très en vogue chez les athéniens ? Et parce que certains d’entre eux le font réellement ?

Cela confirme bien que depuis Freud, les hommes et les femmes ont définitivement un problème avec le cul… Et je vous ferai respectueusement remarquer que le mot cul n’a rien de vulgaire, ne possède pas la moindre once de saleté, surtout si l’on y maintient un minimum d’hygiène corporelle…

Et pourtant, le cul, la bite, les couilles, c’est pas beau berk caca ! C’est vulgaire… Ça fait tourner de l’œil et provoque des poussées d’urticaire purulent interdigité chez toutes les Ludovine de la Rochère et autres coincées de la rondelle… Alors que ce n’est pas un gros mot… Tout comme lavement…Et pourtant… Pour ceux qui n’ont jamais pratiqué la chose, un lavement, en quelques mots qu’est-ce que c’est… On vous envoie trois litres de flotte sous pression dans le derche, et il en ressort toute la merde accumulée pendant huit jours, ça vous bouche les chiottes et ça vous dégueulasse définitivement le carrelage… Mais ce n’est pas un gros mot…

Tout comme fistule (un truc infâme qui dégorge de pus aussi épais qu’on croirait de la crème pâtissière comme vous vous êtes goinfré l’autre dimanche dans les profiteroles de la Tante Marthe qui les prépare avec art et son panaris purulent), concupiscence, Uranus, orbite… Pas un seul gros mot, et pourtant, rien que de les imaginer en situation, ça vous file le cœur au bord des lèvres et le repas de midi au bord du lavabo…

Ne venez donc pas me dire que parler de cul est sale… Sauf si bien sûr, vous êtes du genre à vous laisser pousser les champignons entre les orteils, à vous parfumer aux rillettes de Bordeaux-Chesnel dans le slip et à cultiver la fragrance transpiration rancie sous les aisselles…

D’ailleurs, faudra pas me titiller sous les bras aujourd’hui… Humeur de chien à côté de laquelle la furie de Maurice « Messieurs les censeurs bonsoir » Clavel n’est qu’une légère contrariété de pucelle insouciante…

Oui, mes chers lecteurs, vous si discrets qu’on croirait presque un rassemblement des amnésiques anonymes tombés dans l’oubli, je ne vois plus rouge… Pire que ça, je vois jaune !

Abus de citron, de Paic ou de chinetoc ? Que nenni ! Je fais une overdose carabinée de gilets jaunes ! Ils commencent sérieusement à me peler les réserves ADN à la fraiseuse industrielle, les prétendus sauveurs de la France périclitante !

Qu’ils manifestent leur mécontentement face au locataire de l’Elysée, parce qu’il est le premier candidat à l’élection présidentielle qui tient ses promesses de campagne, je le conçois.

Qu’ils fassent mumuse aux ronds-points avec les merguez qui crament sur le barbeuc’ improvisé d’une grille d’égout et de quatre pneus rabougris, je veux bien, faut bien que les congés-payés se détendent le week-end venu.

Mais qu’ils se chopent un melon démentiel, déraillent intégralement dans leurs revendications, malmènent des automobilistes et aspirent à bloquer l’économie d’un pays, ça non !

Partis pour manifester contre l’augmentation du prix des carburants (une noble cause mais qui vu le changement climatique perd toute crédibilité), les G.J. ont carrément fondus les plombs de leur reste de jugeotte en réclamant tout, le reste, son contraire et réciproquement…

Et notamment la démission de Macron… Comme le réclamait ce vieux con bouchant un rond-point en affirmant qu’il ne bougerait pas jusqu’à la démission de Macron, car il en avait marre de se faire enculer (c’est d’une classe, au journal télévisé régional…). Deux conseils subséquents. Un, mettre un peu plus de lubrifiant, parce qu’il n’a pas fini de se la faire mettre. Deux, qu’il prenne soin de porter une plaque d’identification, car il y a fort à parier qu’on va retrouver pas mal de cadavres sur le bord des routes, à force d’attendre une démission présidentielle…

Evidemment que Manu pousse le bouchon loin (il se croit dans un gang-bang avec le grand Doudou, Castaner, Denormandie et Benalla en casque de CRS) et déçoit par ses décisions relevant plus de l’agent taxateur des impôts que d’un Président normal…

Mais est-ce réellement nécessaire d’enquiquiner des usagers qui ont besoin de bosser pour vivre ou survivre, tout simplement parce qu’une poignée de mal-baisés décident qu’on ne les allaite pas suffisamment des subsides étatiques ?

Messieurs les G.J., vous vous trompez de colère et de cible ! Cessez d’emmerder le français moyen qui est tout aussi horripilé que vous mais qui n’attend pas après l’Etat pour gagner sa croûte ! Bloquez les ministères, les hôtels des impôts, laissez les péages gratuits, masquez les radars.. Et vous enquiquinerez plus certainement nos dirigeants, qui se contrecognent la nouille de vos blocages de vos compatriotes.

Et n’oubliez surtout pas de vous gargariser d’humilité… Deux cent quatre vingt sept mille personnes, ce n’est pas la France… A peine 0,50 %... Moins que Nathalie Arthaud à la Présidentielle…

Si Oldelaf nous régalait sur les ondes d’Europe n° 1 de ses « Tristitudes » à hurler de rire, il va bientôt falloir écrire les Gilets-jaunites…

Les Gilets Jaunes, c’est vouloir regarder l’ORTF en noir et blanc,
C’est rouler en Fuego diesel pendant cinq ans,
C’est vouloir boire du Tang à tous les repas,
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est écouter Jean-Pierre François dans son walkman,
C’est perdre son Bibop au Prisunic,
C’est prendre son pied avec son Minitel
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est réclamer le retour de Denise Fabre
C’est regarder Midi-Première avec Danièle Gilbert
C’est acheter un 33-tours de Clayderman
Et ça fait mal
Les Gilets Jaunes, c’est baiser le samedi soir en fixe-chaussettes
C’est prier Sainte Thérèse pendant le coït
Et ne pas avaler quand on va communier,
Et ça gicle bien
Les Gilets Jaunes, c’est le retour des pédés au pilori,
C’est un bond de cinquante années dans le passé,
C’est le retour de la censure à la télé
Et ça fait chier…

Et pour faire passer cette ragougnasse inaudible, une chanson de Mireille Mathieu, l'une des plus statique de nos chanteuses à accent … Car c’est le 21 novembre 1965 que les téléspectateurs français découvrirent pour la première fois, à Télé Dimanche, la « nouvelle Piaf », qui allait devenir le cauchemar auditif et capillaire des années 60 et70… On était loin du Gangnam style à l’époque... 

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