L’autre soir, comme j’avais du temps à perdre et besoin de me vider la tête, j’ai décidé tout de go de me plonger dans les œuvres complètes de Greta Thunberg. Le temps de chausser un moulebite adéquat et de déplier une serviette de bain, et plouf ! J’en suis ressorti avec une bosse au front, ça manquait de profondeur…
J’entends déjà vos fourches caudines s’affûter pour me larder tel un rôti de dindonneau du Père Dodu de vos critiques acrimonieuses, mais ne nous méprenons pas ! Si je devais agonir de reproches plus ou moins fondés toutes les dindes qui prennent la plume pour déblatérer sans style ni vocabulaire sur leurs ovaires anxieux, leur foufoune incendiée ou leurs considérations métaphysiques, la journée n’y suffirait pas !
Quoique, dans le cas de la Jeanne d’Arc version Temu des altermondialistes et autres bouffeurs de graines de chia, il ne serait que peu chrétien de tirer sur les ambulances… Ses derniers exploits à bord du grand bateau qu’on refoule immanquablement ont sérieusement écorné son image de gamine délurée qui ose dénoncer avec un air courroucé et un sourire aux abonnés absents. Surtout que s’appesantir démesurément sur le fait qu’elle ait récolté des punaises de lit dans son pajeot (qui se ressemble s’assemble) n’est pas précisément du genre à s’attirer la sympathie des foules.
Encore une qui est prête à partir secourir les populations opprimées, mais en yacht trois étoiles tous confort et room service inclus, sinon faut pas déconner !
Le désintérêt médiatique guette la suédoise, et il ne se passera pas longtemps avant qu’elle ne tente désespérément de faire reluire son aura pâlie en participant à toutes les émissions de merde de la téléréalité. Et si vraiment tout foire (ce qu’elle réussit à merveille), je vous fiche mon billet qu’elle se frottera aux éliminatoires suédois pour l’Eurovision, comme sa mère l’avait fait en son temps…
Pour se vider la tête, il existe évidemment nombre de solutions efficaces et nettement moins coûteuses. Echanger des opinions avec une vedette de la chanson, par exemple… Ou bien allumer son récepteur de télévision…
Et quelque soit la chaîne choisie, il y a fort à parier que vous tomberez nez à nez avec l’un des animateurs les plus introduits dans le milieu actuellement (même Beaugrand ne tient pas la cadence=, j’ai nommé Cyril Féraud. Autrefois, on devait se tartiner Jacques Martin tout le long du dimanche, aujourd’hui, on se farcit (si je puis dire) le blondinet tous les samedis soir ! Vous parlez d’un changement !
Son émission « 100% logique » n’est pas foncièrement irregardable, si l’on consent toutefois à faire abstraction du trio d’invités généralement insupportables et indisciplinés qui se sentent obligés d’en faire des caisses dans l’inculture et la bêtise crasses ; mais aussi du présentateur qui ne perd jamais une occasion de faire un hug à tous les beaux gosses du panel de candidats, histoire de s’en choper une demi-molle exploitable et de se ruiner un mouleburnes.
Vous l’auriez vu l’autre samedi en train de baver à en détremper le sol lorsque Gil Alma s’est désapé pour se retrouver en teeshirt plutôt moulant… Il lui jetait un regard qui appelait la bite dans toutes les langues…
Autre moyen peu coûteux de vous bercer immanquablement vers un état comateux à grand vitesse, les émissions politiques. Vous aurez probablement remarqué que nous vivons depuis quelques mois une période propice, politiquement parlant.
Le dernier mignon à Manu, Sébastien Lecornu, cet éjaculateur gouvernemental précoce qui saborde son gouvernement avant même qu’il ne soit composé, donne toute satisfaction aux journalistes politiques. On a été tellement surpris l’autre dimanche de devoir changer d’heure, parce généralement, on changeait plutôt de gouvernement…
Lecornu mérite tout notre soutien, ou à tout le moins notre pitié, parce qu’il soit se fader les colères de l’illuminé élyséen, totalement en roue libre depuis plusieurs mois, et qui goudronne à marche forcée l’autoroute vers l’Elysée pour le RN…
A peine nommé, Lecornu tergiverse un moment, histoire de faire tourner les alertes info des chaînes d’info continue, et paf ! Il plante sa démission en pleine matinale de France Inter, obligeant Demorand à faire des heures supplémentaires…
Et bien qu’ayant juré ses grands dieux qu’il ne l’y reprendrait pas, v’la t’y pas que Manu le recolle à Matignon ! Gouvernement Lecornu II, ou Gouvernement biscornu… Il aurait voulu chauffer à blanc Mélenchon et sa clique Lfienne de mononeuronaux qu’il ne s’y serait pas pris autrement…
Ah ! LFI ! Je serais chansonnier professionnel, je te leur collerais un procès pour concurrence déloyale à cette clique d’inutiles ! Entre Mathilde Panot qui aboie des insanités dès qu’elle ouvre son robinet à conneries, à un point tel qu’un sondage affirme qu’en cas de législatives anticipées, elle perdrait son siège dès le premier tour (ce qui ferait de la place pour deux députés normalement constitués), et Louis Boyard qui pique un caca nerveux parce que l’université de Béziers vient d’annuler sa conférence sur la précarité étudiante…
Outre le fait qu’il aurait mis les pieds dans un endroit totalement inconnu pour lui, Loulou aurait eu beau jeu de causer d’un sujet qu’il ignore intégralement…
Dernier coup d’éclat de nos insoumis, ils exigent la déprogrammation d’un concert d’Amir, Monsieur « Youhouhou », l’un des rares chanteurs français à avoir survécu artistiquement parlant à une participation à l’Eurovision. N’y aurait-il pas des choses plus urgentes, et utiles, accessoirement, à faire ?
La France est à la limite de l’apoplexie, le budget est en rade, et eux, tout ce qui les préoccupent, c’est de priver une poignée de pisseuses des mélopées roucoulophoniques d’Aminimir ? Belle mentalité…
Nos politocards sont décidément tombés bien bas, à l’instar d’Olivier Faure, qui se surpasse dans sa tâche, certes ingrate, de discréditer intégralement le Parti Socialiste, ou les ruines qui en subsiste, aux yeux des français. Le Parti Communiste avait eu en son temps Georges Marchais pour ce faire, les socialos ont Faure, qui rivalise de nullité, de couardise et de transparence.
C’est Marine et Jordan qui rigolent, tout bas…
Je n’aime pas être anticonfraternel avec les confrères, mais je suis contraint de relater la joute verbale qui a opposé Eric Dupont-Moretti et Christian Estrosi, à l’occasion d’une rencontre fortuite dans un restaurant niçois.
D’accord, Edm avait ouvert les hostilités en traitant Estrosi de courtisan permanent, qui avait répliqué en qualifiant l’ex-garde des sceaux d’intermittent du spectacle, ce à quoi l’autre répliquait que le maire de Nice n’était pas un intermittent de la connerie. Toujours dans la demi-mesure, Acquittator…
A peine plus nuancé, Raphaël Enthoven a pourtant été relaxé du délit d’injure pour avoir qualifié LFI de passionnément antisémite. Dans le cas présent, c’est tout au plus une constatation, et un secret de Polichinelle. Pas de réaction de la part de Mélenchon, pour le moment trop occupé à pleurnicher sur le sort de l’agresseur de l’île d’Oléron…
Et pendant ce temps, on ne parle plus de Nicolas Sarkozy… Pour l’instant, l’ex amateur de talonnettes et de chanteuses aphones est trop occupé à se refaire une Santé, en attendant l’audience de demande de remise en liberté. Ses avocats vont à tous les coups se servir de la jurisprudence Balkany, arguant lourdement de sa santé chancelante… Qui, par un miracle lourdesque, redeviendra étincelante une fois ses talonnettes déhors. Et si ça ne suffit pas, ils ont prévu de plaider qu’en cas de maintien en détention, Carla sortirait un triple album. Imparable !
On ne parle plus de Sarko, mais on parle de Kaamelott ! Beaucoup… Beaucoup trop, serais-je tenté de dire… A un point tel qu’on en a gros ! Alexandre Astier, bien qu’éminemment sympathique, nous a fait toutes les émissions possibles et imaginables pour assurer la promotion de son nouveau film, un délayage de la série qui fit sa gloire et les riches heures de la télé voilà près de vingt ans.
Promotion somme toute dispensable, puisque les aficionados de la série iront voir le film de toute façon, et que les réfractaires à l’épopée arthurienne s’en contrecognent le coquillard avec une patte de tripotanus enfarinée, préférant se beliner la mouflette avec le dernier numéro de Télérama…
L’omniprésence du clan Astier dans les médias était telle qu’à un moment, je me suis demandé si c’était pas lui qui avait manigancé le casse du Louvre pour booster la promo…
Le Louvre, ses richesses incomparables, sa sécurité moyenâgeuse, ses mots de passe à la mords-moi-le-nœud… Fallait oser, soyons honnêtes, pour coller en mot de passe « Louvre »… Et d’ici à ce qu’on retrouve les bijoux de la Couronne chez Raticha…
Et pour s’achever en beauté et dans les rideaux, un mot de la télévision aux quatre coins de l’hexagone. Une nouvelle bien réjouissante pour les fêtes de fin d’année, entre les émissions putassières tournées début octobre avec les guirlandes, la fausse neige et les vraies pétasses mononeuronales qui gloussent comme une dinde à la veille de Thanksgiving, et les bêtisiers tellement diffusés que même « La Folie des Grandeurs » ferait office de nouveauté épatante : Santa a été bombardée marraine du Téléthon 2025…
Pauvres gamins, ils ne méritaient pas ça, en sus de la mucoviscidose…
Et le 7 novembre 1957, la première Trabant ("satellite" en allemand) sort des usines de la RDA. Première automobile dotée d'une carrosserie en plastique (le Duroplast, matériau à base de fibre de coton), cette voiture robuste et familiale dotée d'un moteur à deux temps ne permet cependant pas de dépasser les 80 km/h pour une consommation de 5,5 l/100 km. Devant concurrencer les Coccinelle et 2CV de l’Ouest, et malgré une attente de douze ans avant livraison et un prix équivalent à deux ans de salaire d'un ouvrier est-allemand, la Trabi connaîtra une carrière honorable et sera un des symboles de la chute du mur de Berlin en 1989…
vendredi 7 novembre 2025
Brèves du 07 Novembre 2025
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